Category Archives: travail intérieur

Il n’y a pas de repos en spiritualité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on augmenter la vitesse de notre avancement ? Sur quoi faut-il compter?

Réponse: La bonne vitesse d’avancement est définie principalement par ma capacité à constamment ressentir le système intérieur en face de moi, dans lequel tous mes amis du groupe sont reliés en un seul. Je suis le seul existant en dehors de ce lien, et je dois décider que je dois me connecter avec eux, y trouver la force de la correction.
Et puis, je dois examiner tous mes désirs et mes pensées afin de comprendre si je ssuis en mesure, comme une araignée, de nous tisser avec un millier de fils afin de me lier avec mes amis aussi fortement que possible.

Question (suite) : Et qui donne le rythme?

Réponse: Vos efforts déterminent le rythme. En effet, au moment où une action spirituelle se termine, cela devient le début de la prochaine action. Il n’y a pas de repos en spiritualité.

Du cours quotidien de Kabbale du 11/03/2011, Écrits du Rabash

Qui décide : le désir ou la lumière?

Dr. Michael LaitmanCe n’est qu’après que nous ayons appliqué tous les efforts pour nous unir les uns avec les autres que nous pouvons accélérer notre développement et retourner à la sensation authentique et corrigée de la réalité, afin de nous réveiller de ce rêve, de cette dissimulation, dans lesquels nous vivons. Nous pouvons aller selon le chemin de la souffrance, mais ce n’est pas un développement! Nous n’arrivons pas au désir autonome pour revenir à la Lumière, à l’état d’adhésion avec Lui, dans lequel nous avons déjà existé dans le monde de l’Infini.Nous devons revenir au monde de l’Infini et fusionner avec le Créateur en un tout, mais le faire par notre propre désir et par nous-mêmes. Cela ne devrait pas être comme c’était plus tôt, lorsque, n’ayant pas l’intention, nous étions sous le règne de la Lumière qui soutenait notre relation avec sa force, en dépit de l’opposition complète de nos désirs. La Lumière tout simplement nous avait remplis sans notre accord: C’est ainsi que nous avons existé pareils à Elle, soutenus par sa force.

Mais maintenant, nous devons y venir par notre propre autorité. Premièrement, il y a eu le désir et puis son contact avec la Lumière. Dans le premier état 1, la Lumière précède le Kli(récipient). Dans l’état final 3, lorsque nous revenons à cette même âme unifiée, le désir précède la Lumière.

Et toutes les souffrances et les afflictions qui nous poussent vers l’avant ne mènent pas à l’avancement réel; nous ne corrigeons rien ainsi. Après tout, nous n’avons rien fait nous-mêmes. Et si seulement nous essayons d’agir, ce qui signifie travailler sur notre union que nous atteignons à l’encontre de notre désir égoïste, contre notre résistance, alors seulement, alors seulement nos efforts sont considérés comme notre contribution à la correction.

Ainsi, la Lumière ne nous concédera et ne nous permettra jamais de progresser sans notre participation libre et le désir de revenir à l’état de l’unité. Nous devons nous-mêmes décidé que nous sommes de retour au don sans réserve -dans la mesure où nous avons l’unité contre la force de la brisure, qui demeure parmi nous.

Quelqu’un doit comprendre que, dans ses efforts pour s’unir avec les autres, il y trouvera tout: la force de séparation, de rupture, et la haine, ainsi que la force de surmonter cette division: la force de l’amour et de la connexion. Et que de tels actes vont à son compte et le font se rapprocher de la correction finale. Ils sont la seule indication de ses progrès.

Dans toute situation, nous devons essayer de nous voir comme un homme dans un seul cœur qui représente notre âme collective.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/03/2011- Préparation pour la Convention WE!

Le chemin vers le groupe

Dr. Michael LaitmanNotre monde est construit du désir de recevoir et est contrôlé par le plaisir, après lequel ce désir continue de courir. Nous sommes constamment tourmentés, soit par l’absence de plaisir soit par l’absence d’un signe de sa Lumière venant du futur, qui nous oblige à nous développer.Quand une personne prend plus ou moins conscience de ce qu’il ou elle veut, c’est considéré comme le « gène du développement » (Reshimo), qui est la partie du désir, qui voit en quelque sorte le bonheur futur et aspire précisément à cela. Dans notre monde, ce développement se produit naturellement. De nouveaux désirs continuent de se dérouler en nous, tandis que contre eux, il y a la Lumière Environnante qui attire les désirs à elle -même, au plaisir.

Essentiellement, l’homme est le désir qui aspire à se sentir bien. Et si l’on s’arrête soudainement de ressentir tout plaisir, nous allons immédiatement sentir un arrêt et un manque d’énergie pour passer à autre chose car le plaisir désiré était précisément notre source d’énergie.

Ainsi, nous continuons à nous développer, en nous déplaçant en avant le long de la chaîne des Reshimot qui ont été actualisés automatiquement en nous, sans nous en rendre compte. Mais cette chaîne est finie, et elle est arrivée à sa fin! Et maintenant, elle cède la place à un gène spirituel tout à fait unique, dans lequel le Reshimo (désir) et la Lumière Environnante qui l’éclaire ne se correspondent pas et sont même opposés l’un à l’autre.

Et il s’avère que je ne vois pas comment je peux recevoir cette Lumière qui me tente. Quelque chose fait m’appelle, mais je ne sais pas comment y arriver parce que d’abord, je dois devenir semblable à Elle, je dois recevoir un écran anti-égoïste pour cette Lumière.

À ce stade, quelqu’un s’arrête dans son élan et ne peut pas bouger. Tout ce qu’il peut faire est de demander: « Dans quel but ai-je besoin de cette vie, et que dois-je faire après ? » comme s’il était acculé dans une impasse. Cette période peut durer longtemps parce que tout le développement spirituel exige de nous de nombreux efforts internes, jusqu’à ce qu’on s’y habitue et qu’on devienne réceptif.

Et enfin, on fait encore un certain changement dans sa vie: on arrive à l’endroit où on entend qu’il est possible d’actualiser ce nouveau désir, afin de parvenir à l’accomplissement. On ne comprend pas encore comment l’accomplir entièrement, mais on commence déjà à aller de l’avant le long des degrés de compréhension: 0-1-2-3-4 qui doivent être parcourus jusqu’au bout, au dernier degré 4, de sorte qu’on puisse comprendre quelque chose à partir de ce segment de son développement.

Et puis, on recommence un nouvel autre cycle : 0-1-2-3-4, et ainsi de suite. Et tout cela peut prendre plusieurs mois. Mais maintenant, tout en se déplaçant le long de ces étapes préliminaires: 0-1-2-3-4 quelqu’un ressent qu’un secret est caché dans ce lieu, qui l’attire et ne le laisse pas partir.

Ainsi, peu à peu on devient prêt à entendre des termes tels que «groupe» et «correction» qui doit être effectuée avec son aide, ainsi que la correction du monde entier. C’est un processus assez long. Mais le fait est qu’une personne obtient finalement de savoir qu’il lui manque une nouvelle force : l’équivalence entre la nature de son désir et son accomplissement.

Le désir doit correspondre à sa réalisation! C’est le désir de recevoir du plaisir, mais il doit apprécier le don sans réserve, et alors il sera comblé. Après tout, un accomplissement qui se tient devant, c’est l’accomplissement dans le don sans réserve. Et pour apprendre à apprécier le don sans réserve, une personne est amenée à un groupe où elle commence progressivement à comprendre le lieu où elle a été ramenée et ce qui s’y passe.

On comprend soudain de quoi parlaient tous les articles, qu’on avait l’habitude de lire et de discuter sans aucune idée de ce qu’on disait, dans quel genre de groupe on se trouvait, et sans comprendre pourquoi on était là et comment on s’y était retrouvé. Mais maintenant, on peut progressivement comprendre que le groupe est, en effet, le lieu de l’actualisation de son accomplissement spirituel, on se rend compte que ce n’est qu’avec son aide, qu’on sera en mesure de changer le type de son accomplissement, allant de la réception au don sans réserve.

Si on fait ainsi, on sera en mesure de profiter de la Lumière qui viendra nous combler tant qu’on étend son désir de profiter du don sans réserve.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 23/03/2011- Préparation pour la Convention WE!

La joie nous donne de la force sur le chemin

Dr. Michael LaitmanDans notre monde « faire semblant » ressemble à quelque chose de sale. Nous faisons des reproches aux gens pour cela, «Pourquoi êtes-vous si peu naturel ? Pourquoi faites-vous semblant et mentez-vous ? »Mais dans notre cas, nous faisons semblant ou nous jouons avec les actions les plus naturelles et authentiques, car elles nous aident à nous élever au-dessus du monde matériel. Tandis que je « joue » des états spirituels, je m’imagine là-bas et je m’élève vers eux.

Je ne veux pas seulement divertir les autres en leur transmettant ma joie. La joie n’est pas tout simplement rire, mais c’est l’accomplissement par la confiance et l’exactitude de la voie, le but auquel je crois et cette joie me donne de la force.

C’est l’accomplissement même qui doit régner à l’intérieur de chacun d’entre nous, en vertu de notre unité, ce qui signifie dans l’état véritable et corrigé, dans le monde de l’Infini. En le jouant, je fais des efforts pour réaliser notre désir commun (le récipient spirituel ou Kli) tout comme dans l’état du monde de l’Infini.

Il s’agit d’un jeu exalté et très intéressant qui rappelle le jeu du Créateur avec le Léviathan (la baleine mythologique). Le Créateur, le désir de donner sans réserve, joue avec la création qu’Il a créée, le désir de profiter, en la faisant tourner dans toutes les différentes directions et en la remplissant avec la Lumière de Hokhma.

C’est ainsi que je veux remplir tout le désir commun de notre groupe commun de profiter de la Lumière de Hokhma. Cela signifie que je joue avec des choses très élevées, même si cela paraît comme une action très simple que toute personne est capable de faire.

Nous devons comprendre que du point de vue d’une personne, ce jeu est une action très sérieuse. Et notre ego ne nous permet pas d’abaisser notre orgueil, afin de faire partie de ce jeu et de commencer la réalisation de ces actions par rapport au groupe. Certes, il y a des gens qui trouvent cela facile à faire à l’extérieur, alors que d’autres trouvent plus facile de s’exprimer intérieurement. Mais le travail intérieur est l’obligation de chaque personne et doit se traduire par une excellente humeur maintenue dans le groupe.

Extérieurement les choses peuvent varier. Il y a des moments où à l’extérieur il faut faire semblant d’être inspiré tout le temps parce que si vous êtes entouré de « petits enfants », vous ne pouvez vous permettre de prendre la liberté de leur montrer le véritable état. Toutefois, s’il s’agit d’un groupe d’étudiants de niveau avancé, ils peuvent faire l’inverse: au lieu de jouer à l’extérieur, ils peuvent rester sérieux et même exprimer leur tristesse en vue de créer une opposition entre l’intériorité et l’extériorité. C’est ainsi que les grands kabbalistes du passé se comportaient. Cependant, nous sommes encore petits et devons jouer ou à faire semblant à l’extérieur, en exprimant la joie.

Naturellement, toute notre diffusion doit consister en des programmes qui apportent la joie et laissent les gens dans la bonne humeur. Il devrait y avoir moins de chansons qui soient tristes et douloureuses, et plus de bonheur! Nous devons sentir le cœur de l’ami ou du large public et prendre soin de ne pas les abattre ou de leur faire ressentir une profonde tristesse, mais plutôt de leur faire sentir la joie et l’union. C’est toute la sagesse.
De la première partie du cours quotidien de Kabbale, Préparation à la Convention WE!

Cherchez mes frères ….

Dr. Michael LaitmanÉcrits du Rabash, «L’amour des amis »: Un homme le trouva alors qu’il errait dans le champ et il lui demanda, « Que cherches-tu ? » A quoi il répondit: «Je suis à la recherche de mes frères. Dis-moi, où sont-ils? »… Nous parlons ici d’un homme qui a dévié de la trajectoire du développement spirituel, qui ne connaît pas le véritable chemin là-bas, qui a déjà atteint le désespoir et pense qu’il n’atteindra jamais son but. C’est pourquoi il répond: «Je veux être dans le groupe où il y a l’amour des amis parce qu’alors je serai capable de monter par la voie qui mène vers le Créateur. »

Voilà comment nous errons, ne sachant pas comment atteindre le bon état. Nous ne comprenons pas comment établir la connexion avec la spiritualité ni où la trouver. Cependant, en fait nous sommes déjà maintenant dans le monde spirituel, c’est pourquoi nous sommes en train d’errer dans ce champ. Nous avons déjà la possibilité d’établir une relation avec le groupe et de nous connecter avec les amis, mais nous sommes incapables de le faire. Ainsi, nous marchons de ci de là, comme des aveugles. Nous sommes déjà à la bonne place, mais nous ne pouvons pas trouver cette connexion, comme si nous errions dans l’obscurité.

Cette obscurité n’est pas en dehors, mais à l’intérieur de nous, à la suite de notre aveuglement et de notre manque de compréhension. Ce qui manque ici est une sorte d’épiphanie dans le sentiment et la raison, pour que je puisse comprendre sous quelle forme je dois me connecter avec les amis. Ensuite, je vais trouver comment faire la percée vers le développement spirituel, vers le premier contact avec la spiritualité qui est appelé «trois jours de l’absorption de la semence spirituelle. »

Pour cela je dois comprendre comment me lier à l’environnement de la bonne façon, et c’est la chose la plus difficile à faire. Dans notre monde que nous connaissons des cas où une femme est incapable de tomber enceinte. Et il est beaucoup plus difficile encore d’entrer dans le monde spirituel.

La Torah parle des grands problèmes de stérilité que chacune des futures mères avait et combien il était difficile pour elles d’être enceinte. Ceci est un symbole de la façon dont il est difficile de se lier à l’environnement.

Comment, alors, est-il possible d’aider une personne qui se sent perdue et ne voit aucune chance de progresser spirituellement? Elle y a mis des années et semble tout savoir et tout comprendre, sauf la direction. Au début, elle pensait que la connaissance qu’elle recevait l’aiderait à certains types d’actions, ou peut-être que le temps ferait son travail.

Mais plus tard, elle révèle que rien ne l’aide, puis elle devient confuse. C’est à ce moment qu’un ange vient à elle et lui demande enfin: «Que demandes-tu ? Que cherches-tu ici? » Ensuite, la personne se vérifie elle-même et commence à comprendre qu’elle manque précisément de connexion avec l’environnement, « Je suis à la recherche de mes frères! »

C’est déjà un grand accomplissement, lorsque vous comprenez que vous serez en mesure de réaliser votre développement spirituel seulement sur cette voie, à l’intérieur de la connexion avec les autres. Le groupe se transforme en un lieu spirituel. Au lieu du groupe matériel, physique qu’on voit maintenant, on ressentira la connexion interne entre tous les gens et on transformera cette connexion en don sans réserve mutuel. On révèlera le filet qui les relie, qui est appelé le système des mondes supérieurs, et tous les mondes vont y entrer.

Ce groupe deviendra le lieu où quelqu’un révélera peu à peu tous les niveaux spirituels, jusqu’à ce qu’il vienne si près des 125 autres niveaux qu’il s’unira à eux dans un seul tout. Ce sera appelé la fin de sa correction (Gmar Tikkoun).

Si quelqu’un commence à sentir qu’il sera en mesure de réaliser son développement spirituel précisément de cette manière, à travers les relations avec l’environnement, cela signifie qu’il se promène dans le champ du Créateur en cherchant, tout en sachant ce qu’il faut chercher et ce qu’il faut demander. Il doit encore passer par un chemin difficile qui monte devant lui, mais ce point où il décide que le monde spirituel ne peut être atteint que grâce à l’unité avec l’environnement est extrêmement important. C’est parce qu’il est contraire à tous son développement précédent, matériel, égoïste.

Ce point marque le début de son développement et de sa connexion avec les autres « de lui-même vers l’extérieur, pour l’amour du don sans réserve. » Par conséquent, ce point est le début de la nouvelle voie.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 26/03/11, Préparation à la Convention WE !

Moments de votre vie

Dr. Michael LaitmanNous venons de lire le Zohar pendant une demi-heure. Je vous demande, pendant tout ce temps, combien y-a-t-il eu de moments où chacun de vous aspirait à l’arrivée de la Lumière que les ramène vers le bien, en espérant que quelque chose arrive? Il est écrit que les anges demandent à une personne après sa mort, «As-tu étudié la Torah et as-tu attendu le salut? »Combien de moments avez-vous dépensé en efforts, en essayant de ne pas manquer et tentant d’« attraper » quelque chose de très important, comme un goal qui garde le but, ou comme un chasseur poursuivant une proie ? Étiez-vous en train d’anticiper avec passion, de la façon dont vous pourriez vous sentir avant un rendez vous tant attendu avec votre bien-aimée? Combien de temps êtes-vous restés dans cet état? Combien de fois êtes-vous revenus à nouveau à cette aspiration ?

Seuls ces moments comptent dans la vie. Ils sont résumés et ils déterminent la vitesse de la vie. Les autres moments n’existent pas vraiment ….

De la 2e partie du coursquotidien de Kabbale du 23/03/11, Le Zohar

Sortir du mensonge illusoire

Dr. Michael LaitmanDerrière chaque mot ou phrase du Zohar, nous devons essayer de reconnaître les formes de connexion entre l’homme et son environnement. En fait, c’est exactement ce que le Zohar décrit. Il n’y a rien de plus, en réalité, sauf les formes de connexion entre une personne et ceux qui l’entourent.Même maintenant, quand je vois les gens et les murs de cette salle en face de moi ou que j’entends les bruits venant de l’extérieur, tous ces éléments sont les formes de relation entre nous. Il n’y a rien à côté de ces forces qui nous relient, qui sont des forces du désir qui apparaissent de cette façon pour moi dans ma perception terrestre de la réalité.

De la même manière, si nous essayons, nous allons commencer à imaginer d’autres types de notre connexion, d’autres forces qui ne fonctionnent pas à l’intérieur de la réception, mais à l’intérieur du don sans réserve parmi nous. Ensuite, nous verrons que, en réalité, il n’y a jamais eu de connexions égoïstes entre nous. Nous les avons ressenties comme dans un rêve, de sorte qu’en se basant sur une connexion illusoire, qui est opposée à la véritable, nous devrions reconnaître la connexion véritable, la seule qui existe en contraste avec la vie illusoire – le désir de profiter avec tous ce pouvoir.

Après tout, ce désir n’existait que dans le but pour nous de le transformer en désir de donner sans réserve. Le Créateur le soutient dans cette forme artificielle, mais de lui-même il n’a pas de véritable essence. Seule la force du don sans réserve existe dans le monde.

C’est pourquoi le Zohar nous décrit toutes les variétés de la force du don sans réserve, que nous révélons dans toutes les formes diverses, ainsi que les forces de réception qui leur sont opposées, qui sont la base sur laquelle les forces du don sans réserve sont révélées dans le processus de guerre intérieure de l’homme.

C’est la seule chose à laquelle nous devons penser en lisant le Livre du Zohar, en faisant des efforts de sorte que la révélation de ces niveaux spirituels nous aidera et nous sera révélée si nous les incluons à l’intérieur de nous.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 23/03/11, Le Zohar

Un lego fait des pièces du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au cours de la leçon, nous travaillons avec la Lumière qui nous corrige. Mais avec quoi travaillons-nous à la Convention?

Réponse: Lors de la Convention, c’est ce qui se passe encore d’avantage ! Nous n’avons pas d’autres moyens d’influencer ce qui se passe pour nous en dehors de la Lumière qui corrige. C’est la seule chose que nous pouvons réveiller !

Nous éveillons nos futurs états qui n’ont pas encore été révélés en nous et qui sont sur le point d’être révélés. Ce sont des états de don sans réserve vers l’extérieur, où chaque personne donne vers l’extérieur, à son prochain. C’est précisément la qualité que nous voulons découvrir – chaque personne à l’intérieur de soi et en nous tous comme un tout.

Lorsque nous révélons cette qualité du don sans réserve, cela signifie que nous avons révélé le Créateur. Comme les kabbalistes nous le disent, cette qualité nous a donné naissance, nous a formés, et nous dispersés loin les uns des autres de sorte que par l’union avec l’autre nous la révélons une fois de plus.

Dans l’intervalle, le Créateur est en exil. Qu’est-ce que cela signifie? On peut dire qu’il a aussi été désintégré en petits morceaux et se trouve à l’intérieur de l’ensemble de ces pièces cassées qui sont loin les unes des autres. Dès que vous commencez à les connecter, vous commencez à recréer ou à Le restaurer, la force commune de don sans réserve.

Nous devons construire une image de nous qui est proche de la vérité. Sinon, nous vivons dans divers fantasmes religieux, en imaginant un être irréel, une image non-matérialiste.

Nous devons comprendre que la différence entre les confessions ou les religions et la science de la Kabbale c’est que les confessions ou les religions veulent envisager la spiritualité dans les désirs matériels, qui perçoivent tout à « l’intérieur » et donc bâtissent leurs notions en fonction de la réalité terrestre, la création étant en-dessous et le Créateur étant au-dessus, comme si ils étaient séparés par la distance plutôt que par des qualités. Ils ne parlent pas de la correction de l’homme.

En revanche, la science de la Kabbale dit que tout est à l’intérieur de l’homme. Ainsi, la réalité ou la dimension supérieure se révèle dans les corrections et les changements intérieurs d’une personne. Par conséquent, la chose la plus importante pour nous est de corriger l’homme. En corrigeant nos qualités, une personne ressent que le Créateur se révèle à l’intérieur d’elle.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 21/03/2011, Le Zohar

Le Créateur n’existe pas en dehors de nous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est-il possible de demander de l’aide au Créateur pour ne vouloir que donner sans réserve, sans rien recevoir pour nous-mêmes?Réponse: C’est exactement ce que nous demandons. Je demande au Créateur de me donner l’occasion de donner sans réserve, où «donner sans réserve au Créateur» signifie donner sans réserve au groupe parce qu’il est écrit: «J’habite au milieu de mon peuple ». C’est la même chose.

Il n’y a pas d’autre Créateur. «Je réside au milieu de mon peuple» signifie qu’il se révèle dans le groupe. La force commune du groupe est appelé «le Créateur». Donner sans réserve au groupe dans son ensemble signifie donner sans réserve au Créateur.

Nous pensons à ce sujet dans le sens terrestre et c’est pourquoi il nous semble, «Qu’y-a-t-il de si spécial au sujet du groupe? Que puis-je leur donner? C’est idiot ! » Mais si vous sortiez réellement de vous-même pour donner aux autres sans réserve, vous révéleriez la réalité supérieure au lieu de ce monde. C’est juste que nous ne l’avons pas atteint.

Une question se pose: n’y-a-t-il pas de nombreux enseignements philosophiques qui préconisent également le don sans réserve à la société et considèrent la voix des gens comme celle de Dieu? Pourtant, cela est inexact, car elles n’ont pas utilisé la Lumière qui corrige, la force intérieure qui est présente dans la société.

À la fin de la journée, que dit la science de la Kabbale ? Vous n’avez rien à part le désir. A l’intérieur de ce désir est une force spéciale appelée «le Créateur», qui était caché là depuis le début. Vous pouvez réveiller cette force à l’intérieur du groupe si vous voulez vraiment avancer vers lui, pour donner sans réserve au groupe. C’est là où vous vous retrouverez face à face avec les résultats finaux – avec vous-même, avec le groupe, et avec le Créateur. Tout est à l’intérieur du groupe, dans le don sans réserve que vous acquérez en dehors de vous-même.

Et il n’y a aucune différence si vous donnez au groupe ou au Créateur. Le don sans réserve dans le groupe signifie le don sans réserve aux Kelim ou désirs des autres, tandis que don au Créateur signifie que vous vous intégrez d’avantage dans la force commune du don sans réserve qui règne à l’intérieur de ces désirs.

Nous avons à nous détacher des notions religieuses, de notre foi inhérente à une sorte de Créateur qui gouverne quelque part dans le ciel et nous influence à partir de là. Regardez combien ce stéréotype a toujours de la puissance sur nous! Mais en fait, il n’existe aucune force supérieure en dehors de nous! Cette force est à l’intérieur du groupe, dans le lien entre nous. Et il n’ya rien en dehors de cette réalité, que vous révélez. Il n’y a rien en dehors de la réalité.

En creusant de plus en plus dans ces notions, vous commencez à comprendre qu’il s’agit d’une approche très matérialiste.

Entre le Créateur et Pharaon

Dr. Michael LaitmanDans la nature il n’y a pas de liberté qui soit apparue à partir de rien. La nature est un système de lois et rien en elle ne peut sne e tenir au delà de la loi.Nous sommes contrôlés par deux forces: la réception et le don sans réserve. La liberté, c’est quand nous sommes en mesure de compléter l’action d’une force avec celle de l’autre et, debout entre eux, de comprendre la réalité qui a unifié les deux à l’intérieur.

Je dois toujours choisir l’influence pour me mettre en dessous, choisir sous le contrôle de quelle force. Cela doit être l’une ou l’autre: la force du don sans réserve ou celle de la réception.

En outre, afin de gagner en autonomie, je ne veux pas être dominé par l’une d’entre elles. D’une part, Pharaon me dit: « Qui est pour moi le Créateur pour que je doive l’écouter? » Mais de l’autre, je dois préserver le contact avec Pharaon, même si je me tiens à distance. Je le fuis afin que je puisse ainsi obtenir la deuxième force. Avant, j’étais esclave de Pharaon, et maintenant je deviens l’esclave du Créateur.

Tout cela est fait pour qu’à la fin, nous puissions atteindre le point milieu entre eux. C’est considéré comme le tiers médian de Tiferet, Klipat Noga (l’écorce de Noga). C’est l’endroit où les plateaux des balances qui tiennent le bien et le mal sont en équilibre. Je me tiens au milieu, et ni le Créateur ni Pharaon ne me contrôlent : je gouverne les deux. Cet état ​​est décrit comme « Mes fils m’ont vaincu ».

Il s’agit d’un équilibre subtil qu’une personne doit construire à chaque degré spirituel. Nous alignons deux forces, deux lignes, la droite et la gauche, le jugement et la miséricorde, et ainsi nous avançons sur la ligne médiane.

Ainsi, mon travail consiste à la fois à trouver la force de Pharaon, le mauvais penchant, et la force du Créateur, le bon penchant, dans l’état présent «animé», « aveugle ». Je les place l’un devant l’autre puisque le Créateur dit: «Viens à Pharaon, car j’ai endurci son cœur » Lorsque la force du mal augmente, le Créateur peut aussi grandir à mes yeux et Se montrer derrière Pharaon. Ensuite, ils se dérouleront tous deux à égalité dans mon point dans le cœur, et ce point recevra la liberté, le pouvoir sur les deux forces.

C’est ce que je dois accomplir. A ce point pour moi, entre le bien et le mauvais penchant, dans le tiers médian de Tifferet, je trouve au final ma liberté. Et ceci est mon vrai Moi. A partir des points qui se dégagent à chaque degré spirituel, je construis la ligne médiane, la ligne de l’être humain à l’intérieur, jusqu’à ce que j’atteigne l’infinité.

Dans le monde de l’infini, nous créons notre état autonome qui est 620 fois plus puissant grâce au fait que nous utilisons ces deux forces dans leur intégralité. C’est la bonne méthode pour utiliser les forces du Créateur et de Pharaon, qui gouvernent dans la nature. Et l’homme est capable d’accomplir cela.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03/2011 sur les principes de l’éducation globale