Category Archives: travail intérieur

Quand atteignons-nous l’amour du Créateur ?

959Question : Y a-t-il une différence entre l’amour de son prochain et l’amour du Créateur ?

Réponse : Dans notre correction, il y a une différence, comme il est dit : « De l’amour des êtres créés à l’amour du Créateur ». Il ne peut y avoir l’un sans l’autre. Premièrement, nous devons régénérer l’amour de notre prochain.

Et puis nous atteignons l’amour du Créateur. Nous révélons qu’Il est parmi nous. Si je commence à entrer en relation avec les autres avec un sens du don et de la responsabilité de leur condition, alors l’amour apparait, c’est-à-dire qu’aimer son prochain est la cause, et aimer le Créateur est l’effet.

Extrait de « Etats spirituels, La journée de l’amour- TouBe-Av » de KabTV 29/05/2021

Cinq façons de traverser les moments difficiles

426Question : Il existe cinq façons de survivre à des moments difficiles lorsque vous vous sentez si mal que vous ne savez pas quoi faire.

La première façon est de vous entraîner à être heureux. Ils disent que c’est une habitude d’être heureux. Qu’en pensez-vous ?

Réponse : Je pense que c’est tout à fait correct.

Question : Pouvez-vous vous entraîner à être heureux malgré en dépit des coups reçus de toutes parts ?

Réponse : Et alors ? Il y a des circonstances, des forces qui vous donnent des coups. Chantez, juste chantez ! C’est la chose la plus importante pour un homme. Parce qu’il ne sait pas vraiment ce qui est bien et ce qui est mal, comment aborder la vie correctement, comment changer sa vie, et si ce qui vient est pour son bien ou pas.

Par conséquent, il doit accepter tout cela comme un bien et traiter tout ce qui arrive comme un bien nécessaire. Alors comment peut-il s’y retrouver ? En chantant !

Comme dans la chanson : « Réveille-toi et chante ! Réveillez-vous et chantez ! Essayez-le pour une fois dans votre vie… »

Commentaire : La deuxième façon est de comprendre que le mal compte autant que le bien ?

Ma réponse : Absolument ! Rien n’est bon ou mauvais, mais seulement relatif à une personne. Si une personne modifie légèrement son calibrage intérieur, elle verra le bien au lieu de tout le mal. Et peut-être, l’inverse.

Commentaire : On dit que le mal est important, il s’avère que le mal est ma réussite.

Ma réponse : Bien sûr. Il ne peut y avoir de bien sans mal, ni de mal sans bien. Nous devons apprendre à tout aborder correctement. C’est parce qu’au-delà de notre compréhension et de notre classification du mal et du bien, nous devons accepter que le monde entier n’est que bien absolu !

Question : Qu’est-ce que je fais quand quelque chose de mauvais m’arrive et que je le ressens comme néfaste ?

Réponse : Grâce à cela, vous obtenez une vision objective du monde. Vous vous élevez au-dessus de votre évaluation égoïste, et donc vous pensez que tout est bien et qu’il n’y a rien au monde que la force du bien, le bien absolu !

Voir le monde de cette façon est vraiment un bonheur et une grande opportunité.

Question : Est-ce possible ?

Réponse : Oui !

Commentaire : La troisième : il vaut mieux abandonner que de se cogner la tête contre le mur.

Il y a des circonstances contre lesquelles vous ne pouvez rien faire. Rien ! Mais vous vous battez tout le temps, vous vous battez toujours et essayez de prouver votre point de vue, de renverser la vapeur. Ce sont des moyens de traverser des moments difficiles, pour montrer que je veux traverser cette période difficile.

Ma réponse : Le mieux, comme l’a dit Rabbi Akiva, est de baisser la tête sous chaque vague qui approche, et ainsi vous serez conduit à terre.

Je n’appelle pas cela « abandonner ». J’appelle cela « être raisonnable sur ce qui se passe ».

Commentaire : Quatrièmement : déplacez votre attention de vous-même vers les autres.

Ma réponse : Ce n’est pas une mauvaise chose de prêter attention aux autres et de voir que leur condition, en général, n’est pas meilleure que la mienne. Pourquoi je ne ferais attention qu’à moi ? Pourquoi est-ce que je critique l’attitude de la nature ou de la société à mon égard ? Que deviennent les autres ?

Si je regarde la société, je me perçois déjà d’une manière complètement différente. C’est-à-dire que la souffrance de la société réduit ma propre souffrance. Faites attention à ce qui se passe dans la société et vous serez alors en mesure d’évaluer votre état de manière plus objective.

Question : Puis-je, lorsque je me sens mal et que je suis dans une situation difficile, en venir à avoir de la compassion pour autrui?

Réponse : Vous en êtes encore plus capable. Parce qu’alors vous commencez à comprendre ce que les autres ont, à sympathiser et à vous rapprocher d’eux.

Question : Est-ce que cela qu’on appelle sortir de soi ?

Réponse : Oui. Mais ce n’est pas pour échapper à votre propre souffrance. Cela vous aide à voir plus objectivement ce qui se passe dans le monde.

Question : L’attitude envers les autres est-elle objective ?

Réponse : Bien sûr. Vous pouvez déjà les regarder d’une manière différente

Commentaire : Cinquièmement : aimer, ne pas craindre. C’est ce qu’ils disent. En fin de compte, toutes les émotions se réduisent à deux principales : l’amour et la peur. De plus, l’amour et la peur ne peuvent pas exister dans l’âme en même temps. Si vous choisissez d’aimer, vous chassez la peur de votre âme.

Ma réponse : Absolument. L’amour remplace tout. Par conséquent, il est important d’essayer de remplacer tous nos autres sentiments par celui-ci.

Question : C’est-à-dire que je peux vraiment avoir peur, avoir peur, et je peux en sortir grâce à l’amour, n’est-ce pas ?

Réponse : Oui. Et vous ne ressentirez aucun sentiment négatif.

Commentaire : On dirait que c’est le conseil principal, en fait.

Ma réponse : Oui.

Question : Est-ce vraiment possible ? Une personne en a-t-elle la force?

Réponse : Absolument ! Nous avons donc trouvé comment vivre correctement.

Extrait de « l’actualité avec Michael Laitman » de KabTV, le 12/4/21

Existe-t-il une astrologie kabbalistique ?

527.01Question : existe-t-il une astrologie kabbalistique ?

Réponse : Non ! Il n’y a pas d’astrologie kabbalistique. Il n’y a que la Kabbale.

Il n’y a pas de divination par les étoiles en elle. N’attribuez pas les fils rouges, l’eau dite bénite, le tarot, le mysticisme ou la méditation, à la Kabbale, bien que vous puissiez trouver beaucoup de pseudo-littérature sur ces sujets.

La spiritualité est ce qui se développe en une personne sans aucun lien avec les attributs de notre monde. Cela signifie qu’elle n’est pas liée aux étoiles ou à ce qui m’entoure, seulement à ce qui est en moi.

Extrait de « Les fondamentaux de la Kabbale » de KabTV

Les ascensions et descentes dans la Kabbale

522.01Question : Dans notre monde, chaque personne ressent des hauts et des bas dans son désir de recevoir, c’est-à-dire plus ou moins bien, un changement d’humeur. Cela peut même arriver plusieurs fois par jour selon les situations qui se produisent dans nos vies. Quels sont les hauts et les bas dans la Kabbale, sur le chemin spirituel ?

Réponse : Le chemin spirituel est le chemin vers la propriété du don sans réserve, qui est la qualité principale du monde supérieur.

Notre monde est construit sur la réception, l’égoïsme et le monde spirituel est à l’opposé de notre monde car il est construit sur le don sans réserve. Par rapport à lui, il y a ici aussi des chutes et des ascensions.

Si dans notre monde nous les ressentons d’après les sensations positives ou négatives, un peu gagné ou un peu perdu, dans le monde spirituel c’est si je me suis rapproché du don sans réserve ou si je m’en suis un peu éloigné.

De plus, si dans notre monde nous pouvons travailler avec l’aide de l’égoïsme, gagner plus, parfois ressentir notre force, notre intelligence, notre désir, notre force d’atteindre le but, et par conséquent se sentir dans une ascension ou dans une descendance, ce n’est pas le cas dans le monde spirituel où nous n’avons pas la force de travailler avec le don sans réserve.

Nous n’avons même pas la moindre idée de ce que c’est. Après tout, quand je pense à donner, je calcule immédiatement automatiquement, inconsciemment : qu’est-ce que cela va me donner, quel intérêt vais-je en tirer, sinon je n’ai aucune raison de donner.

Je ne peux pas me résoudre à y penser, tant notre nature est complètement égoïste. Par conséquent, la chose la plus importante dans la Kabbale est de maîtriser d’une manière ou d’une autre la propriété du don sans réserve afin qu’elle commence à agir en nous. Cette propriété existe autour de nous et s’appelle le Créateur.

Extrait des « Etats spirituels : Ascension et descente spirituelles »

Créer un seul champ d’amour

935Question : Les kabbalistes ont un dicton : « Il est Un et Son Nom, Un ». Est-ce un état ou une loi ?

Réponse : « Il est Un et Son Nom, Un » signifie que le Créateur se manifeste en Son nom. Et Son nom est un état où beaucoup de personnes (une dizaine ou plus) peuvent s’unir, se coordonner et se consolider les unes avec les autres de manière à représenter un seul tout en termes de don et de soutien mutuel. Dans un tel champ unique, la force globale de ce champ, appelée le Créateur, se manifestera.

Le Créateur lui-même est caché. Ce phénomène ne peut être détecté seulement qu’à travers le capteur qui est un rassemblement de personnes unies de manière à former un champ de don commun, d’amour commun, de bonne relation commune. C’est ce qu’on appelle : « Un champ que le Seigneur a béni ». Et alors Il S’y manifeste.

Comme, par exemple, nous avons beaucoup de bactéries sur nos mains, mais nous ne les voyons pas. Mais si nous prenons un microscope, nous pouvons les voir. C’est pareil ici.

Question : Il y a donc des connexions entre nous, mais elles nous sont cachées ?

Réponse : Il existe des liens entre les gens, mais ces liens sont mauvais. Ils ne sont pas comme la qualité du Créateur, la qualité du don sans réserve et de l’amour, et par conséquent, le Créateur est caché. Nous le cachons à cause de nos mauvaises relations.

Question : Par nature, je veux recevoir, j’ai été créé ainsi. Et même si je donne, c’est pour recevoir. Est-ce la mauvaise connexion ?

Réponse : Cette connexion est naturelle, nous sommes nés avec. Cela s’appelle l’égoïsme. Et nous devons progressivement le changer en une autre connexion, à l’opposé de celle-ci.

Question : Et que dois-je faire ?

Réponse : Pensez aux autres et à la connexion entre nous pour que cette connexion soit prédominante, principale, déterminante. Et alors nous commencerons à sentir le Créateur en elle.

Des « États spirituels » de KabTV 25/5/21

Fleur précieuse

963.6La place pour découvrir le Créateur à notre époque, à notre génération appelée la dernière génération, n’apparaît que dans la solidarité (Arvout). La solidarité est notre récipient spirituel. La découverte du Créateur, l’entrée dans le monde supérieur, toute notre vie spirituelle n’est mise en œuvre que dans la solidarité.

Il y a une force spéciale dans la solidarité. En sortant de moi-même et en m’incluant dans les amis, je découvre mon âme. Elle n’existe pas à l’intérieur de moi, et par conséquent, la lumière supérieure ne peut pas entrer et me corriger. Elle peut seulement m’aider à m’intégrer aux amis et à y trouver le Créateur. Autrement dit, mon âme est dans les amis.

En fait, c’est évident si vous regardez la structure spirituelle. Si je suis Malkhout dans le récipient spirituel des dix Sefirot, alors mes amis sont les neuf Sefirot supérieures. Il s’avère que lorsque je m’incorpore à eux, je reçois d’eux les qualités du don. C’est sous cette forme que je complète mon récipient spirituel qui était dans les amis, et par la solidarité, chacun de nous aide l’autre à acquérir le don sans réserve et à être prêt pour découvrir le Créateur.

Par conséquent, sans la mise en œuvre de la solidarité, nous ne serons pas en mesure de faire un seul pas sur le chemin spirituel. Ce n’est qu’en nous incorporant les uns aux autres, en nous rapprochant les uns des autres, en nous connectant et en nous aidant les uns les autres, que nous attirons la lumière qui ramène vers le bien et invitons le Créateur à apparaitre en nous. Ce seul désir, de se connecter intérieurement les uns aux autres, est suffisant pour nous élever de la vie physique à la spiritualité.

Il est impossible d’attirer la lumière qui ramène vers le bien tout seul ; je n’ai nulle part où l’attirer. Je dois être incorporé à mes amis et ensuite je peux attirer la lumière à l’intérieur de cette incorporation afin que la lumière qui ramène vers le bien la renvoie à sa source. De cette façon, nous recevons le récipient spirituel et commençons à entrer dans le monde supérieur.

La solidarité est un concept très profond. Toutes les lois spirituelles procèdent de l’exécution de la solidarité. Tout ce qui est écrit et dit par les kabbalistes provient de ce qu’ils ont atteint dans la solidarité. Toute la réalité est divisée en deux : à l’extérieur de la solidarité se trouve la vie physique et à l’intérieur de la solidarité  se trouve la spiritualité.

En fait, la solidarité est la seule chose dont nous ayons besoin car c’est la seule action qui ramène le récipient brisé d’Adam HaRishon à la correction. Par notre désir ardent de ramener ce désir de connexion et d’unité au-dessus de l’égoïsme et de toutes les perturbations, et par la demande au Créateur de nous aider en cela, nous atteignons la correction.

Nous devons nous assurer que les amis découvrent le vrai manque spirituel et que la dizaine se connecte dans les bons et les mauvais états. Chacun devrait sentir qu’il a des amis qui sont prêts à tout faire pour lui.

La solidarité [Arvout] est comme une fleur qui a besoin de nos soins constants pour grandir. Après tout, c’est le récipient même dans lequel le Créateur apparaitra, nos désirs qui ont atteint la bonne connexion ont grandi et apparaissent grâce à notre écran commun. La force intérieure qui maintient nos désirs ensemble et les dirige correctement s’appelle la solidarité.

Extrait du congrès mondial de Kabbale « De 10 à un » 4/6/21, « Arvout dans la dizaine », leçon 2.

Créer de bonnes relations

137Question : Si je ne cultive pas une intention altruiste, si je ne m’unis pas en moi-même, est-ce que j’entre en état de guerre ? Avec qui dois-je m’unir : unir mes désirs en moi-même ou m’unir à d’autres personnes ?

Réponse : Vous devez vous unir à toute la nation pour qu’aucune autre impulsion ne surgisse en vous, ni au niveau des Grecs ni au niveau des Romains. Parce que « Grecs » et « Romains » sont deux qualités égoïstes qui apparaissent clairement en une personne.

Question : Pourquoi ne suffit-il pas de combattre et de corriger ses désirs intérieurs ? Pourquoi devrais-je également me connecter à d’autres personnes que je vois autour de moi ?

Réponse : Le but du développement de l’humanité est que chacun se développe individuellement le plus haut possible par rapport aux autres, et en même temps qu’il s’unisse à partir de cette individualité au reste avec amour, dans l’entraide et l’union

Question : Si je suis engagé dans ma propre correction, ne me suffit-il pas de m’asseoir et de corriger mes désirs ?

Réponse : Corriger comment ? En quoi consistera votre correction ? En vous unissant aux autres au-dessus de votre propre égoïsme, qui vous éloigne d’eux.

Question : Alors si je ne le fais pas ou ne le fais pas assez, alors un autre mécanisme s’active et les désirs extérieurs des « Grecs » et des « Romains » se manifestent et déclenchent la guerre ?

Réponse : Oui, pour vous aider à surmonter votre paresse et à rejoindre le combat.

Question : Comment fonctionne ce mécanisme lorsqu’une force extérieure s’active soudainement et qu’une guerre extérieure commence ?

Réponse : Très simplement. Imaginez un climatiseur ou une cuisinière électrique où vous réglez un certain niveau de température et le thermostat s’allume automatiquement. Dans notre cas, cet automate s’appelle la « force centrale de la nature », qui nous développe, et à chaque instant nous devons atteindre certains contacts les uns avec les autres.

L’humanité se développe aux niveaux minéral, végétal et animal de telle manière qu’elle créee des contacts mutuels entre elles : industriel, commercial, etc. C’est le développement matériel de notre civilisation.

Mais pour le développement d’une connexion sensorielle, interne, dans l’amitié jusqu’à l’amour, comme il est dit : « aime ton prochain comme toi-même », ici il faut déjà une claire participation des personnes elles-mêmes en s’entraidant, afin qu’elles puissent vraiment s’élever du niveau de la haine mutuelle au niveau de l’amour. C’est très difficile.

Ensuite, un mécanisme supplémentaire de la nature est activé ici qui montrera aux gens à quel point ils s’immergent dans la souffrance s’ils ne s’occupent pas de créer de bonnes connexions.

Extrait des « États spirituels » de KabTV 14/5/21

La carte intérieure de l’âme

747.04Question : La Terre d’Israël correspond à un désir sur le plan minéral et il existe également un désir sur le plan humain. L’un devrait-il clairement se superposer à l’autre ?

Réponse : Idéalement, oui. Et il en sera ainsi dans le futur. L’intention chevauche le désir, le forme, et le désir devient ainsi équivalent à une certaine partie de la terre. Cela génère chez une personne le besoin de changer de lieu de résidence ou un autre changement.

Question : Lorsqu’une personne s’engage dans un développement spirituel, découvre-t-elle cette carte d’Israël avec tous les lieux en elle-même ? Est-ce ainsi que cela se produit ?

Réponse : Cela dépend du type d’âme et ce n’est pas ressenti par chaque personne. Mais en général, les gens ressentent où est leur place dans l’univers, où est leur racine spirituelle.

Question : Dans notre monde, il y a des gens qui ont plus ou moins de connaissances, et il y a des gens qui ne savent rien du tout. Est-ce la même chose dans la spiritualité ?

Réponse : Oui, le moment viendra où nous commencerons à ressentir cela et à constater que nous devons agir en fonction des caractéristiques spirituelles.

Extrait de « Les États Spirituels » sur KabTV, le 21/05/2021

La terre physique et spirituelle

746.01Question : Nous savons de sources kabbalistiques que « Terre » (en hébreu : Eretz) vient du mot « Ratson » (désir). Et « Israël » signifie Yashar El (Droit à Dieu). Ainsi, la terre d’Israël est le désir de la qualité du don sans réserve, l’équivalence avec le Créateur.

Quel est le lien de ce désir avec la matière grossière que nous voyons dans notre monde en raison d’une si haute qualité ?

Réponse : Nous observons la corrélation entre le spirituel et le matériel également dans notre monde. De nombreuses sources kabbalistiques décrivent que toutes les forces spirituelles réparties dans le monde spirituel ont leur expression matérielle sur Terre, dans l’espace, autour de la Terre. Et nous pouvons tous les voir.

On a beaucoup parlé de la terre d’Israël. Si nous observons les lois du monde spirituel, les lois du don sans réserve, de l’amour, de la connexion et de l’interaction appropriée entre nous, alors nous ressentons les bénédictions de vivre sur la terre physique d’Israël.

Et au contraire, si nous ne les observons pas, alors cette Terre, comme on dit, va nous vomir, nous ne pourrons pas y vivre, et nous serons encore obligés de la quitter après un long tourment.

Nous avons reçu cette terre il y a 70 ans, mais nous ne pouvons pas dire que c’est vraiment le cas. Nous nous y sommes installés et ne nous y sommes pas adaptés parce que nous n’avons pas observé sous une forme matérielle les lois spirituelles du don sans réserve, de l’amour, de la connexion et de l’attitude bienveillante les uns envers les autres.

Question : Mais pourquoi la Terre elle-même, cette substance grossière constituée d’atomes et de molécules, correspond-elle au désir de devenir comme le Créateur, la qualité du don sans réserve ?

Réponse : Parce que les forces spirituelles opèrent à tous les niveaux de la nature : minérale, végétale, animale et humaine. Et la Terre le sent.

La Terre n’est pas une matière grossière. On y vit, on s’en nourrit. C’est notre mère, comme on dit. Sans elle, l’homme ne peut pas exister.

Tant que nous ne nous mettrons pas en ordre, amoureux les uns des autres, unis les uns avec les autres et avec le monde entier, avec l’humanité et l’univers, nous n’obtiendrons pas de bonnes conditions dans ce monde et sur cette Terre.

Question : Nous savons que la Terre est constituée d’atomes, les atomes sont combinés en molécules. La Terre a un noyau, un manteau, une croûte. Et quels sont les éléments du désir de donner, de devenir comme le Créateur ?

Réponse : Il se compose de désir et d’intention. C’est ça. Rien d’autre. Dans le désir lui-même, il y a cinq niveaux : zéro, un, deux, trois et quatre. Et selon eux, il y a cinq sortes d’intentions. C’est simple. L’essentiel est que tous vos désirs soient dans l’intérêt d’autrui.

Des « États spirituels » de KabTV

Les romantiques sont ceux qui apporteront le bonheur à l’humanité

747.04« Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer.» (Antoine de Saint-Exupéry)

Ma réponse : Oui. C’est ce que nous créons. Nous construisons un groupe qui doit traverser cette distance – une mer pratiquement sans fin – bien qu’elle s’appelle Yam Souf, c’est-à-dire la mer finale entre nous et le Créateur. C’est la fin parce que c’est au-dessus de l’égoïsme.

Le groupe lui-même est un navire. Aucun navire n’est nécessaire sauf pour le groupe. Le groupe est ce navire sur lequel ses voyageurs naviguent vers le but chéri. Le navire est simplement leurs efforts conjoints pour rester ensemble, se donner la main et se faire un navire ou un bateau  dans lequel ils peuvent traverser ensemble la mer égoïste.

Question : Et il n’y aura pas de fuite ? Il n’y aura pas de trous dans la coque?

Réponse : Ils devront les boucher  en cours de route.

Question : C’est-à-dire qu’ils apparaîtront d’une manière ou d’une autre ?

Réponse : Bien sûr, forcément. C’est l’essence de la traversée de cette mer finale. C’est-à-dire que plus l’égoïsme se manifeste entre eux, plus le lien qu’ils doivent établir entre eux devra grandir.

Question : C’est ainsi dans la Kabbale. Mais pourquoi cela n’arrive-t-il pas dans le monde ? Les leaders charismatiques viennent avec des idées passionnantes, commencent à rassembler des gens autour d’eux comme s’ils construisaient un bateau, et pourtant tout s’effondre.

Réponse : Parce qu’en fin de compte, tout est une question d’argent.

Commentaire : Vous n’avez même pas dit : tout tourne autour de l’ego.

Ma réponse : Non, c’est encore pire. Beaucoup plus bas. Seulement de l’argent.

Question : Vous pensez que tous ces dirigeants qui font du bruit, ne voient que l’argent ?

Réponse : Bien sûr ! Ils ne peuvent pas penser autrement.

Commentaire : Il y a un fait bien connu dans l’histoire : les révolutionnaires arrivent, il y a une période romantique où les gens se rassemblent autour d’eux, la lutte pour les idéaux commence, puis tout tourne en bain de sang et à la mort.

Ma réponse : Et puis tout ça est tranquillement repris par des gens sérieux, pas des romantiques, pour gagner beaucoup d’argent et en tirer du pouvoir.

Question : Mais comment font les romantiques ? Que se passe-t-il en eux ?

Réponse : Ils n’ont pas de cervelle. Ils fonctionnent uniquement par passion.

Question : Et existe-t-il un tel esprit pour rendre l’humanité heureuse ? Comprenez-vous un tel esprit – apporter du bonheur aux gens ?

Réponse : Ce sont des romantiques. Vous n’apporterez aucun bonheur aux gens. Parce que les gens n’ont pas besoin de votre bonheur romantique. Les masses suivront volontiers non pas le romantique mais le pragmatique.

Extrait de « Nouvelles avec Michael Laitman » de KabTV