Category Archives: Unité

Où trouvons-nous la clé de la porte des larmes?

Dr. Michael LaitmanNous ne devons pas avoir honte de la faiblesse, penser que la faiblesse peut décourager notre désir de progresser. Elle est une «porte des larmes » à chaque étape, qui s’ouvre seulement après la réalisation de sa propre impuissance. Et comment pourrions-nous seulement avoir la possibilité? Après tout, l’avancement se passe à travers la puissance supplémentaire du don sans réserve. Nous ne l’avons pas, nous devons l’acquérir.

C’est pourquoi j’ai raison de découvrir que je n’ai pas la capacité d’avancer. Et j’ai également raison de découvrir que je n’ai aucune envie d’avancer. Qu’est-ce qui se passe ensuite? Juste une chose: l’appel juste au Créateur à travers le groupe pour Lui afin de corriger le lien entre nous. Et puis, chaque fois que cela est fait, une nouvelle étape de notre unité devient révélée.

Une personne est incapable de faire quoi que ce soit seule. Peu importe la force qu’elle pense avoir parfois, peu importe comment il est certain qu’elle atteindra tout, elle échouera à tout. Il est écrit: « Ne croyez pas en vous-même jusqu’au jour où vous mourrez. »

C’est pourquoi avoir un groupe, qui réveille constamment la personne, est une condition nécessaire. Et pour cette raison, quand une personne ne sait pas comment faire pour progresser et devient désespérée, la fierté de la personne est généralement à blâmer, c’est ainsi qu’elle est incapable de recevoir le soutien du groupe.

Il n’y a aucune honte à avoir ici; la personne a juste besoin de travailler avec cela. Mais essentiellement, c’est la seule perturbation. Il y a une force énorme dans le groupe. Comme dans le conte à propos de Rabbi Yossi Ben Kisma. Il était un grand kabbaliste de sa génération, et ses élèves étaient des gens très simples. Mais il a reçu beaucoup de force de leur part car il savait comment travailler avec eux. Et il était une grande personne! Et ce conte parle des petites gens.

C’est pourquoi quand une personne dit que le Créateur ne l’aide pas, c’est sa fierté qui parle. Comment cela est-il ressenti? C’est dans son incapacité à s’annuler devant  l’environnement pour recevoir de sa part la valeur et la grandeur de la spiritualité, et pour ensuite percevoir la puissance du Créateur qui l’aide et la réalisation de la grandeur de la spiritualité.

C’est pourquoi il n’y a aucune raison de pleurer pour les perturbations. Il est écrit: «Mon âme pleurera en secret» dans la dissimulation, dans l’obscurité. Pleurer est bon, mais tout dépend pourquoi tu pleures: Ne pleure pas car tu n’as pas d’aide, il y a de l’aide. Vous avez besoin de pleurer sur le fait que votre fierté ne laisse pas vous baissez un peu devant vos amis, le Créateur, et recevoir de l’aide de leur part.

Du 24/02/12 de la Convention d’Arava, Leçon n°4

Atteindre la limite

Arava Convention_2-2012Une personne a aussi besoin de l’aide d’En-Haut pour atteindre le désespoir absolu. De nous-mêmes nous sommes incapables de cela. C’est une grande chose de ressentir votre limite: C’est-moi, et ce n’est plus-moi. Seul le Créateur peut donner ce signe, cette limite, la frontière entre Lui et moi.

Nous faisons différentes actions avec des gadgets différents jusqu’à ce que nous ayons soudainement atteint le désespoir, en voyant le soi-disant «décret du ciel» en lui, ce qui représente un signe d’En-Haut. Le Baal HaSoulam écrit, Il n’y a pas d’état plus heureux ​​dans le monde d’un homme que quand il se trouve désespérée de ses propres pouvoirs …. Après tout, cet état ​​vient à lui par le Créateur, et il n’y a rien d’autre qui puisse être fait.

Nous avons collecté nos petits efforts, l’un à la fois, et puis nous les recevons en même temps, déjà accumulés en un seul tout. Nous ne mettons pas nos efforts dans une quelconque petite boîte, ils  se recueillent dans un récipient commun, et leur résultat vient du Créateur. Personne ne sait quand cela se produira. Et c’est pourquoi la sortie d’Egypte se fait dans la précipitation et dans l’obscurité.

Comme nous essayons d’atteindre l’unité, nous commençons à travailler sur tout cela ensemble, et puis nous découvrons soudain la puissance du désespoir, le rejet, et l’impuissance. Ce désespoir nous conduit à une demande: nous avons besoin d’aide pour nous  unir. Et nous crions. Et ce cri est suivi par l’aide d’En-Haut.

Ainsi, il est impossible d’atteindre le Créateur, sans d’abord se désespérer à l’intérieur et faire un effort concerté. Après tout, le Créateur est une force, qui est spécifiquement révélée grâce à l’effort mutuel, au travail mutuel. Dans l’individu il n’y a pas de Créateur. La Lumière supérieure ne peut exister que dans un récipient, corrigé dans une certaine mesure, et un individu est un «morceau cassé » de l’ensemble.

 Du 25/02/12 Convention d’Arava , Leçon n°6

En utilisant les obstacles à notre avantage

Dr. Michael LaitmanQuel est le but de l’unité dans le groupe et l’amour des amis? Nous recevons de plus en plus d’obstacles, et nous devons les connecter à la scie sauteuse générale de l’unité. A chaque fois nous sommes conscients que tout vient de Lui, «il n’y a rien hormis Lui», «Israël, la Torah, et ​​le Créateur sont Un. »

Quand nous arrivons à cela, nous voyons qu’il nous est  donné une aide énorme, qui agit comme une  partie de la réalité pour notre bénéfice. Nous avons les amis, le groupe, et ensemble nous pouvons constamment connecter tout ce qui se passe pour nous à l’unité du Créateur. Chacun de nous prend en charge les autres et, ensemble, nous essayons de relier nos aspirations en vue de traiter le Créateur de façon plus objective, tandis que le désir général ne cesse de croître et d’être corrigé.

Dans ce cas, je ne vais pas être désorienté quant aux raisons pour lesquelles j’ai besoin des amis, de l’unité, du groupe, et de l’amour envers le prochain. Sans cela, je ne serais tout simplement pas en mesure de résoudre les problèmes de connexion entre le Créateur et moi-même.

Ce jeu est merveilleux. Comme le Baal HaSoulam l’écrit dans la Lettre 1, La vérité est que toutes les guerres dans cet exil sont un spectacle vraiment magnifique, et tout ce qu’elles apportent est bon. Ailleurs, il donne l’exemple de la montée vers le palais du roi. Nous expérimentons constamment des changements soudains et des changements dans ce jeu, en ressentant parfois l’unité pendant quelques minutes, puis en nous cassant  en morceaux et nous rassemblant en un tout, encore et encore.

Travailler avec des obstacles est l’élément principal de notre travail. Tout d’abord, nous  les neutralisons, parce que l’on ne peut pas détecter l’unité tout en détectant les obstacles. Je viens de les annuler, afin de tout oublier et me connecter avec mes amis. C’est le plus petit degré, la fécondation (Ibour).

Puis j’obtiens des obstacles de nature différente; je ne peux tout simplement pas  les annuler d’avantage, je ne peux pas les effacer de ma perception. Maintenant, j’ai besoin d’apprendre à toujours rester dans l’unité, en dépit d’eux. Des désirs de plus en plus grand en Aviout (grossièreté) surgissent, qui ne peuvent pas être éventuellement éliminés, je vis avec eux: d’une part, je sens l’obstacle à l’unité; d’autre part, je l’ai surmonté, je m’élève au-dessus et me connecte malgré tout. C’est ce qu’on appelle l’allaitement  (Yenika).

Enfin, je commencer à utiliser les obstacles aux fins de l’union, ce qui est appelé la maturité(Gadlout).

Ainsi, nous travaillons toujours avec des obstacles. Il n’y a rien à faire sans eux. Ils reflètent la distance entre le Créateur et nous, et nous devons constamment couvrir cette distance, d’abord en neutralisant les obstacles, puis en nous élevant au-dessus d’eux et, enfin, en agissant en accord avec eux.

Donc, l’ensemble du processus peut être décomposé en deux parties. Après la phase préliminaire, au cours de laquelle nous nous préparons, vient un moment où nous pouvons nous unir. C’est le premier point au-dessus du Makhsom (la barrière de la spiritualité): nous entrons dans  le don sans réserve pour le bien du don sans réserve. En ce qui concerne le groupe, il est dit à ce sujet: « Ne fait pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse » C’est encore l’unité passive, je ne suis pas encore vraiment uni avec les amis, mais au moins je ne nuis à personne. Nous pourrions ne pas être en mesure de donner sans réserve les uns aux autres encore, mais c’est la façon dont nous avançons.

Et puis nous atteindrons la réception pour le bien du don sans réserve –le stade de l’amour.

Donc, tout le travail est effectué avec les obstacles. Et c’est pourquoi la seule préparation est de chercher la force et les moyens. Quand une personne est confrontée à un problème, elle découvre ce qui peut être bénéfique pour elle et ce qu’il faut repousser, de sorte que cela n’entrave pas son chemin. C’est la façon dont nous devons toujours nous préparer en termes d’obstacles, en les neutralisant  et même en les utilisant chaque fois que possible. Grâce à  eux  nous avançons, et s’il ya une occasion de s’unir tout en  les ayant –c’est tant mieux.

Lorsque nous  essayons vraiment de commencer à travailler, nous voyons que, sans la mutualité nous ne pouvons pas faire un seul pas en avant. Quand je fais face un obstacle, je ne peux pas en venir à bout de moi-même; je vais oublier et fuir. Seulement dans l’unité avec les autres lorsque nous créons le lieu où nous nous connectons, nous pouvons commencer à utiliser les obstacles pour le bénéfice de cette unité. Nous nous unissons en dépit d’eux, puis nous y parvenons.

Et c’est pourquoi nous ne devrions pas traiter les obstacles  comme  les effets individuels de certains facteurs individuels. La solution à tout obstacle se trouve dans une union plus étroite entre les peuples afin de révéler une forme de don sans réserve, et c’est ce qu’on appelle le Créateur. Du

Du cours n°4 du 24/02/12 Convention d’Arava ,

Les caractéristiques particulières de la nature d’une femme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comme il y a des groupes d’hommes et des groupes de femmes dans les cours d’éducation intégrale, je voudrais que soit précisé quelle est la nature des groupes de femmes.

Réponse: Une femme est une créature très réservée qui se perçoit elle-même et le monde à l’intérieur d’elle-même. Alors qu’entre les hommes il y a une interaction, un soutien, un environnement convivial, et la volonté de se sacrifier pour les autres, cela n’existe pas initialement entre les femmes, par nature. Chaque femelle, chaque femme, tout ce qui est le féminin est conçu pour exister par soi-même, protéger ses frontières, les enfants, la maison, le repaire et ainsi de suite.

Ceci est inculqué par la nature, et c’est pourquoi nous ne devons pas le déformer. Nous n’avons pas le droit de briser la nature de la femme, au contraire, nous devons la développer harmonieusement, et en même temps intégrer les femmes les unes avec les autres. Comment pouvez-vous y parvenir?

Cela peut être fait en créant un groupe d’hommes forts qui sert d’exemple pour les femmes et les exhorte à soutenir le groupe des hommes. Le groupe des hommes se rend compte de l’importance de l’influence du groupe des femmes et que, sans l’union des femmes, elles ne seront pas en mesure de soutenir le groupe des hommes. Et le seul moment où les femmes peuvent se reconnaître et se connecter aux groupe d’hommes, c’est quand elles sont dans une certaine mesure reliées entre elles.

Lorsque les femmes ont un objectif commun extérieur, elles peuvent s’organiser et exister de cette façon, comme diverses organisations de femmes. Au lieu de s’intégrer, chaque femme devrait comprendre et s’affilier d’elle-même à l’objectif externe: « Vous devez «  vous accrocher » aux hommes, exister en eux, les soutenir, tandis que nous, les femmes, nous le faisons entre nous».  Le groupe des femmes peut s’unir de cette manière.

Ainsi les femmes existent autour du groupe d’hommes sous la forme d’un soutien très fort, comme une partie essentielle de l’existence du groupe des hommes. Ce genre d’environnement unifié des femmes, qui, comme si il représentait un cercle extérieur par rapport au groupe intérieur des hommes, est une union très puissante d’origine mâle et femelle dans la nature.

De cette façon, ces deux communautés intégrales interagissent l’une avec l’autre: les hommes influencent les femmes avec leur unité, et les femmes se mettent soudain à le sentir, ce qui commence à les attirer, et elles commencent progressivement à interagir et à s’unir pour cette cause. Elles perdent leur individualité naturelle entre elles.

Les femmes peuvent s’unir entre elles dans le but d’aider les hommes à s’unir (en retour, elles reçoivent la puissance de l’unité, c’est leur seul moyen de «monter en puissance »  à  partir de cela). En d’autres termes, elles perdent leur individualité purement naturelle et sont capables de s’élever au-dessus d’elles-mêmes.

Question: Comment pouvez-vous réaliser cela en pratique?

Réponse: La réalisation pratique se passe dans des groupes distincts, ce qui nous prépare et nous mène vers le but, l’étude des matériaux correspondants et la méthode de l’éducation intégrale. Naturellement, lorsque l’on étudie dans un groupe de femmes, les femmes ne font pas attention l’une à l’autre: tout le monde vient et part individuellement. Il pourrait y avoir des amies parmi elles, mais cela se termine aussi par la suite, les choses changent. C’est la nature des femmes.

C’est en fait une individualité très intéressante et compliquée, un vrai égoïsme individuel naturel dans sa forme pure, et il est bon de l’observer. En d’autres termes, mon «moi» est toujours en moi, et jamais proche de quelqu’un d’autre. Et quand il  nous arrive  d’être à côté de quelqu’un d’autre, ce n’est que lorsque nous sommes en mesure de nous aider les uns les autres avec quelque chose dans la situation donnée ou pour un peu faciliter notre état, et pas plus que cela. Nous comprenons cela en tant que  psychologues qui traitons avec les gens.

Mais ici l’influence du groupe des hommes joue un grand rôle. En s’unissant et en fixant un exemple, le groupe des hommes évoque chez les femmes la nécessité de s’influencer ensemble, et puis les femmes s’unissent dans cette mesure. D’ailleurs, cela se produit, contre leur volonté. Nous voyons qu’il s’agit d’une loi de la nature. En d’autres termes, un groupe d’hommes forts montre aux femmes que l’unité est le pouvoir et il les fait s’élever au-dessus de leur « moi » individuel.

Question: Comment cela se manifeste-t-il dans la pratique?

Réponse: Elles  peuvent se sentir comme un tout unifié féminin. Elles peuvent commencer à se serrer dans les bras comme les hommes, ce qui est tout à fait naturel pour elles. Les femmes pourraient ressentir qu’elles ont besoin d’être ensemble pour évoquer l’unité chez les hommes, par laquelle elles pourront également atteindre l’état interne de l’unité pour elles-mêmes, qu’elles ne sont pas en mesure de recevoir par elles-mêmes. Elles ne peuvent ni conquérir, ni obtenir, ni l’acheter, il n’existe aucun autre moyen de l’acquérir.

Question: Les femmes et les hommes ont des rôles légèrement différents dans l’unité intégrale?

Réponse: C’est exact! Ce sont des rôles tout à fait différents!

Nous ne mettons pas la pression ni sur la nature des  hommes ni sur celle des femmes. C’est leur interaction les uns avec les autres qui amène progressivement à différentes formes d’intégration. 

D’une  «Discussion  sur l’éducation intégrale» N°10, 16/12/2011

Nous ne pouvons rester sur le chemin sur lequel nous sommes

Dr. Michael LaitmanIl est dit: «Il ya beaucoup de pensées dans le cœur d’un homme, mais le salut du Créateur vient en un clin d’œil. » Donc, toutes nos revendications sont justifiées, mais elles devraient se réduire toutes à une seule revendication: Nous avons besoin de révéler la Créateur, sinon, nous n’avons aucune chance de comprendre, de ressentir, d’avancer, ou d’atteindre le succès. Cela signifie que nous ne pouvons rester tels que nous sommes, ne rien comprendre et ne pas atteindre quoi que ce soit, et nous ne pouvons pas sortir de cet état.

Ce désespoir, cet état désespéré est le meilleur, c’est exactement la façon dont les choses devraient être. Il est la révélation du récipient qui a vraiment besoin de soins. Mais il doit être révélé à la suite de la clarification des problèmes, les intentions, le «il n’y a rien hormis Lui » à partir du début, que tout ce que je fais est dans le but de révéler le Créateur. De quoi ai-je besoin pour révéler le Créateur? Parce que tel est l’objectif de la création et je Lui apporte le contentement en faisant cela.

La révélation du Créateur ne peut être que dans notre récipient collectif, dans un désir collectif. Nous construisons ce désir collectif à partir des points dans le cœur, qui nous relient quand nous nous élevons au-dessus de nous-mêmes. Sauf pour les points dans le cœur, tout le reste est à notre bestialité, et nous tire vers le bas. Ainsi, nous clarifions la structure totale de notre âme générale. C’est la façon dont cela devrait être.

La révélation du Créateur se passe sans le vouloir, ce qui signifie dans une grande confusion, et cela est bien. Nous ne devrions continuer vers la pensée, vers l’intention, vers la recherche, et l’ajouter à la joie de « quel genre de travail à nous, à toutes les personnes, nous a été donné. » Vous pouvez rêver d’un autre lieu, être assis à la maison devant la télé, dans un fauteuil, à regarder certaines séries, ou quelque chose comme ça. Mais il suffit de penser à la façon dont vous êtes spécial de tous les milliards de personnes dans le monde, afin de les aider, afin de le découvrir, afin de servir les amis et dans cela trouver la paix et la joie.

Maintenant, je vous ai probablement désorientés encore plus ….

De la leçon n°2  de la Convention d’Arava Arvout, 23/02/12

Un dialogue avec Pharaon

Dr. Michael LaitmanQuestion: Depuis que je suis allé à la convention, je parle avec le « Pharaon » en moi, je lui pose des questions et il me répond. Il dit: «. Quoi que vous fassiez, vous avez du plaisir» Je vais travailler dans la cuisine, Pharaon dit: « ce n’est pas grave, vous avez toujours du plaisir. » Si je nettoie les toilettes, j’ai du plaisir  aussi. Finalement je dis à Pharaon que j’ai un seul objectif pour lequel je suis venu à la convention, un autre but à atteindre l’état dans lequel tout le monde est connecté. Pharaon en moi me dit que même cette connexion que j’attends, est finalement pour moi. Si oui, que dois-je faire?

Réponse: Profitez en! Je dis cela sérieusement. Si je peux faire des choses différentes pour la société, à la fois physiques et mentales, réfléchir sur ses choses tout le temps et d’en jouir, c’est merveilleux. Qui a dit que nous devions souffrir?

Mais après plusieurs actions telles que celles-ci, vous verrez soudainement que vous n’en tirez plus de plaisir. Soudain, vous vous demanderez: « De quoi  ai-je besoin pour tout cela, pourquoi? » Et ainsi de suite. Puis « Pharaon » est révélé.

Dans un premier temps, il y a les «sept ans de satiété, » tout est beau d’une manière égoïste. En effet, votre Pharaon est juste, il dit que quoi que vous fassiez, vous le faites pour lui. Donc le faire pour lui, comme en Égypte au cours des sept premières années de satiété, où tout le monde travaille pour Pharaon et puis finalement découvrir que c’est la force du mal.

Pourquoi le mauvais Pharaon tout d’un coup apparaît à la place du bon Pharaon? C’est parce que nous avançons vers le Créateur. Au fur et à  mesure que nous avançons, le désir qui, auparavant, avait l’air bon, commence à paraître mauvais. Le groupe est bon, l’étude est bonne, les amis sont bons, je veux être avec eux et être à leur service, pour nettoyer les toilettes, travailler dans la cuisine, tout est beau et je savoure chaque minute dans cette société dans laquelle je me trouve  -c’est la façon dont tout débutant qui vient dans le groupe se sent. Puis, soudain, il commence à sentir un manque de respect, à exploser, sans se soucier de rien, il n’a pas envie de faire les choses et ne veut rien: «Quels sont les devoirs? Pour quoi faire? »

Pourquoi? C’est parce que les « sept années de famine » commencent. Qu’est-ce que la faim? Une personne ne ressent pas du plaisir à être dans le groupe, en étant avec les amis, et cela est le progrès.

Tout est révélé dans l’ordre des degrés. Nous devrions être heureux et sérieux et suivre attentivement cette ligne, et accepter tout ce qui est révélé le long du chemin. La Torah nous dit à ce sujet, après tout, la Torah est une instruction (ils ont la même racine en hébreu), elle nous dit où vous êtes impliqués et ce que vous devez faire sur le chemin de la révélation de la Sainteté.

Donc, vous n’avez pas le choix, vous devez entrer en Égypte, vous avez à faire ce genre de travail, et vous devez en sortir. C’est seulement alors que vous recevrez la Torah, l’instruction sur la façon d’avancer plus clairement.

C’est parce que la Torah n’est que pour la correction des désirs. Vous corrigez vos 613 désirs de l’intention « afin de recevoir » à l’intention de « donner sans réserve v», puis vous découvrirez le Créateur.

De la leçon de la Convention d’Arava Arvout # 2, 23/02/12

La dernière goutte d’effort

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand vous êtes incorporé dans une action collective, il faut parfois se sentir unis avec les amis, même dans vos pensées, mais au dernier moment vous sentez que quelque chose manque, un effort au sein d’un effort, la dernière goutte. Comment pouvons-nous atteindre cet objectif jusqu’à la dernière goutte afin que nous puissions venir à l’appel général, de sorte que nous soyons en mesure d’ouvrir nos cœurs une fois pour toutes?

Réponse: C’est la dernière goutte qui est exactement le point de naissance, le point de l’exode d’Egypte, et c’est le plus difficile. Une personne est prête à aller presque jusqu’à la fin, et puis elle voit un mur en face d’elle, quelque chose qu’elle ne peut pas surmonter, et soudain elle a des excuses sans fin. Son mauvais penchant lui dit: «Tu dois encore prendre soin de ceci et de cela, tu n’as pas encore étudié l’ensemble de l’étude des dix Sefirot, tu ne connais pas encore tous les articles de  Shamati, il y a encore tellement de choses que tu dois faire, »et ainsi de suite.

Et c’est la même chose en ce qui concerne les amis, ce qui signifie que quand vous atteignez réellement le point que vous pouvez maintenant briser votre ego et vous connecter, faire le point de soudure entre vous et les amis, vous ne pouvez pas le faire. Pour créer un point de soudure, signifie que cette goutte de colle tombera alors sur le lien entre vous et les amis, et vous colle ensemble en un seul engagement. Vous ne pouvez pas faire cela. Au dernier moment, vous faîtes soudain marche arrière.

Seul un effort général aidera ici. Par conséquent, la prière d’une personne ne vous aide pas. Une prière doit être la «prière du plus grand nombre », quand vous priez pour les amis et non pour vous-même, et quand l’ensemble du groupe ou de la majorité du groupe prie ensemble. Mais vous nous parlez d’un effort individuel. Vous pouvez me parler d’un effort individuel pendant encore mille ans, rien ne vous arrivera. La direction est connue mais c’est faux parce que vous ne vous inquiétez pas de la relation avec les amis.

De la leçon de la Convention d’Arava Arvout # 3, 24/02/12

La barrière est dans votre cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Toutes les personnes qui se sont réunies ici et l’ensemble du Kli mondial sont effectivement représentés à l’intérieur de moi. Ils veulent tous une seule chose: que j’atteigne le Créateur. Alors, pourquoi je ne le veux pas ! Il s’avère que j’établis cette barrière, mais existe-t-elle vraiment?

Réponse: La barrière est dans mon coeur, c’est une barrière psychologique. De quel genre de Makhsom (barrière) parlons-nous? Je dois changer ma vision de la recherche de moi-même vers la recherche des amis. Ce changement, cette inversion, que je dois faire est appelé Makhsom.

Mais si nous faisons des efforts communs afin de commencer à traiter la société de cette façon, de la voir comme plus importante que moi-même et la laisser entrer dans mon cœur, alors cette pensée collective m’aide. C’est ce qu’on appelle «chaque homme doit aider son ami, » et cette pensée collective donne à chacun le pouvoir de le réaliser. C’est aussi comme le Rabash dit que, dans chacun de nous il y a une très petite puissance spirituelle, cette inversion a une très petite puissance, mais ensemble, quand tout le monde aura la puissance de tout le monde, nous serons en mesure de le faire.

Nous allons faire des efforts collectifs, tout le monde sur soi et nous tous ensemble, dans le Kli mondial, dans toutes ses parties, dans toutes ses formes, nous tous ensemble. Voilà comment cela est fait. Et bien sûr, c’est sûr que nous réussirons. Rien ne nous empêchera pas. Cela est notre seule action libre. Le Créateur attend cela de nous, le monde attend cela de nous, même si cela ne réalise pas encore.

Il n’y a rien ici, mais le fait que chacun devrait s’incorporer dans l’autre ou laisser tout le monde entrer dans son cœur. Si nous pensons tous à cela, vous verrez ce que les résultats seront. Nous devons arriver à transcender la Makhsom, nous allons donc faire un effort. C’est ce que nous faisons ici et maintenant.

De la leçon de la Convention d’Arava Arvout # 3, 24/02/12

L’audace d’une prière

Dr. Michael LaitmanLes kabbalistes nous disent que la Lumière supérieure est en repos absolu et que rien ne change, mais la personne elle-même. Quand une personne change, les Reshimot (réminiscences) à l’intérieur d’elle changent, et si elle sait comment organiser les Reshimot, c’est le monde qu’elle trouve. Donc, il n’y a pas aucun problème pour travailler avec nous-mêmes, parmi nous. Si nous savons comment nous connecter, comment organiser notre société afin qu’elle soit constamment connectée comme cela devrai être, nous nous sentirions quoi que nous voulions en elle. Ce sont en fait tous les outils qui nous ont été donnés et nous n’avons pas besoin que de cela.

Si la Lumière ne change pas et les Reshimot en nous ne cessent de nous faire avancer vers elle, nous devons constamment être de plus en plus semblable à la Lumière parmi nous. Cela est simple et cela ne dépend que de nous et non pas d’un facteur externe. Cela ne dépend même pas du Créateur, parce que la Lumière supérieure, Sa force, est en repos absolu. La façon dont vous vous placez à son égard, en collaboration avec la société, (parce que sinon vous ne la percevez pas, tout le monde et surtout nous tous ensemble), c’est la façon dont nous recevons le don sans réserve et le ressentons sous la forme de notre monde.

Par conséquent, vouloir relier nos aspirations au-dessus de nous-mêmes afin qu’elles soient connectées au-dessus de nous et en elles, nous sentons que notre réalité spirituelle est la mesure la plus importante pour nous. C’est ce qu’est une prière. Une prière c’est quand une personne se juge elle-même. Prier signifie se juger. Premièrement, une personne doit être son propre juge: «Qui suis-je, que suis-je dans mon état actuel, et qui je veux être? » L’écart entre ce qu’il est maintenant et ce qui est souhaité l’instant d’après réveille MAN, qui est une prière.

Nous devrions déterminer correctement où nous sommes maintenant. C’est ce qu’on appelle «la connaissance du mal»: Notre état actuel est encore mauvais. Et si à tout moment, même dans les états les plus avancés, le moment présent se fait sentir en nous comme mauvais et l’état plus avancé est ressenti comme meilleur. Donc, il dit: «Eloignez vous du mal et faites le bien. » Pourquoi dit-on, «Faites le bien » ? Quel est le bien que je peux faire si le bien m’attend à l’état suivant? «Faire le bien» signifie imaginer, essayer, jouer avec lui, être en lui, dans le bien.

Et c’est une prière: Dans quelle mesure suis-je dans la reconnaissance du mal dans l’état actuel, et combien j’aspire à l’état souhaité, pour atteindre le bien. Comment puis-je vérifier le mal et le bien? « Pour apporter contentement au Créateur», pour «Lui donner sans réserve, » tout cela est très vague et on ne sait pas ce que cela signifie. Nous ne comprenons pas et nous ne l’atteignons pas, mais  nous l’atteindrons seulement cette réalisation, après nous être préparés.

Comment devrions-nous nous préparer? Ici, nous recevons un grand cadeau: un environnement dans lequel je peux atteindre le Créateur, l’état à partir duquel je peux m’élever à la spiritualité. Au moment où je m’ajuste à cet état avec les autres, cela est révélé parmi nous. Les Kabbalistes ont préparé des prières pour nous, un appel d’une personne vers «nous» et le Créateur, qui sont en faites très utiles pour nous aider à atteindre la bonne approche.

La vérité est que personne n’est digne et personne ne mérite cela. C’est un miracle qu’il soit possible d’être transcendé de la corporéité à la spiritualité.

Le Baal HaSoulam dit dans la lettre 56: Le Créateur mesure une personne de sa mesure. Et il est dit dans la Bible: «que le péché des Amoréens n’est pas encore terminé», et c’est aussi notre problème. Le péché des Amoréens est la coquille qui protège le fruit, appelé « un réveil du ciel», ou la terre d’Israël. Et cette coquille ne se déplacera même un peu, avant qu’Israël ne remplisse complètement la mesure d’un «réveil d’en bas», ce qui est obligé et que l’on appelle une «vertu». C’est l’effort et le travail au-dessus des forces humaines.

Parce que ce qui dans le pouvoir d’une personne est appelée tout simplement le travail et ne constitue pas un effort, et quand Israël vient à ce point, alors qu’ils terminent leur évaluation, et cela signifie que «le péché des Amoréens est terminé. » Ce qui signifie qu’il est clair pour tous qu’il n’y a pas de Terre d’Israël et l’honneur du Créateur, la Divinité qui leur appartient. Ensuite, la coquille appelé l’ «Amorite »est rompu et la Divinité se relève de la poussière, et pas avant, pas même un instant, comme il est dit.

D’une part, nous devrions vraiment comprendre que nous n’appartenons pas à la spiritualité. D’autre part, nous devons être audacieux, comme cela est propre aux enfants et dans leurs demandes. Le niveau inférieur est toujours indigne du niveau supérieur, mais il impose des demandes au niveau supérieur. Il est écrit: « Mes fils m’ont vaincu. » L’audace est ce qui aide ici. Quelle audace? Je ne mérite rien, mais je l’exige. Tout cela doit être inclus dans la prière.

Quelle est la particularité d’une prière? Une prière ne peut pas être individuelle, mais celle de nous tous ensemble. Une personne qui prie, c’est comme un cri dans le désert, cela ne change rien. Nous devons élever MAN, Mei Noukvin, quand Malkhout s’élève à Bina et Malkhout est la Knesset d’Israël (l’assemblée d’Israël), ce qui signifie qu’elle rassemble toutes les demandes ensemble. Si la requête provient d’un individu, elle n’est pas reçue, elle n’est pas incluse dans le récipient spirituel, dans la Shekhina (la Divinité). Donc, nous allons essayer et sentir notre prière, notre désir collectif, ensemble.

De la leçon de la Convention de l’Arava Arvout # 3, 24/02/12

Le pouvoir du soutien des femmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai joué au basket quand j’étais jeune, et je me souviens que notre équipe a eu de meilleurs résultats quand il y avait des filles assis sur le banc, paisiblement nous soutenant. Mais quand les gars étaient assis, l’inspiration n’y était pas. Dans les groupes de l’éducation intégrale, comment les femmes observent les hommes: grâce à des caméras vidéo?

Réponse: De temps en temps nous organisons des pique-niques communs des déplacements, des voyages et des réunions. Nous savons les uns les autres, mais en principe, cette connaissance est inutile. Je n’ai pas besoin de connaître le visage de quelqu’un.

C’est tout simplement le poids des femmes, qui me montre que cela dépend de moi et j’attend la manifestation de mon inclination masculine, ce qui est suffisant. Elles n’interfèrent pas dans notre travail, mais tout comme les joueurs sur le terrain, nous devons sentir cette pression.

Je dois sentir sur mes épaules le regard d’une partie des femmes, qui évoque toutes ces actions en moi, pas de fierté ou de tout autres impulsions égoïstes, mais la responsabilité de l’espoir que nous allons entrer à un nouveau niveau. Cela est nécessaire.

Les femmes ne nous poussent pas vers des actes individuels d’héroïsme, mais plus spécifiquement vers le réveil au-dessus de nous-mêmes et l’unité. Dans le même temps, chacun de nous se perd, mais ensemble, nous atteignons la forme d’ «Adam».

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» N °10, 16/12/11