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L’audace d’une prière

Dr. Michael LaitmanLes kabbalistes nous disent que la Lumière supérieure est en repos absolu et que rien ne change, mais la personne elle-même. Quand une personne change, les Reshimot (réminiscences) à l’intérieur d’elle changent, et si elle sait comment organiser les Reshimot, c’est le monde qu’elle trouve. Donc, il n’y a pas aucun problème pour travailler avec nous-mêmes, parmi nous. Si nous savons comment nous connecter, comment organiser notre société afin qu’elle soit constamment connectée comme cela devrai être, nous nous sentirions quoi que nous voulions en elle. Ce sont en fait tous les outils qui nous ont été donnés et nous n’avons pas besoin que de cela.

Si la Lumière ne change pas et les Reshimot en nous ne cessent de nous faire avancer vers elle, nous devons constamment être de plus en plus semblable à la Lumière parmi nous. Cela est simple et cela ne dépend que de nous et non pas d’un facteur externe. Cela ne dépend même pas du Créateur, parce que la Lumière supérieure, Sa force, est en repos absolu. La façon dont vous vous placez à son égard, en collaboration avec la société, (parce que sinon vous ne la percevez pas, tout le monde et surtout nous tous ensemble), c’est la façon dont nous recevons le don sans réserve et le ressentons sous la forme de notre monde.

Par conséquent, vouloir relier nos aspirations au-dessus de nous-mêmes afin qu’elles soient connectées au-dessus de nous et en elles, nous sentons que notre réalité spirituelle est la mesure la plus importante pour nous. C’est ce qu’est une prière. Une prière c’est quand une personne se juge elle-même. Prier signifie se juger. Premièrement, une personne doit être son propre juge: «Qui suis-je, que suis-je dans mon état actuel, et qui je veux être? » L’écart entre ce qu’il est maintenant et ce qui est souhaité l’instant d’après réveille MAN, qui est une prière.

Nous devrions déterminer correctement où nous sommes maintenant. C’est ce qu’on appelle «la connaissance du mal»: Notre état actuel est encore mauvais. Et si à tout moment, même dans les états les plus avancés, le moment présent se fait sentir en nous comme mauvais et l’état plus avancé est ressenti comme meilleur. Donc, il dit: «Eloignez vous du mal et faites le bien. » Pourquoi dit-on, «Faites le bien » ? Quel est le bien que je peux faire si le bien m’attend à l’état suivant? «Faire le bien» signifie imaginer, essayer, jouer avec lui, être en lui, dans le bien.

Et c’est une prière: Dans quelle mesure suis-je dans la reconnaissance du mal dans l’état actuel, et combien j’aspire à l’état souhaité, pour atteindre le bien. Comment puis-je vérifier le mal et le bien? « Pour apporter contentement au Créateur», pour «Lui donner sans réserve, » tout cela est très vague et on ne sait pas ce que cela signifie. Nous ne comprenons pas et nous ne l’atteignons pas, mais  nous l’atteindrons seulement cette réalisation, après nous être préparés.

Comment devrions-nous nous préparer? Ici, nous recevons un grand cadeau: un environnement dans lequel je peux atteindre le Créateur, l’état à partir duquel je peux m’élever à la spiritualité. Au moment où je m’ajuste à cet état avec les autres, cela est révélé parmi nous. Les Kabbalistes ont préparé des prières pour nous, un appel d’une personne vers «nous» et le Créateur, qui sont en faites très utiles pour nous aider à atteindre la bonne approche.

La vérité est que personne n’est digne et personne ne mérite cela. C’est un miracle qu’il soit possible d’être transcendé de la corporéité à la spiritualité.

Le Baal HaSoulam dit dans la lettre 56: Le Créateur mesure une personne de sa mesure. Et il est dit dans la Bible: «que le péché des Amoréens n’est pas encore terminé», et c’est aussi notre problème. Le péché des Amoréens est la coquille qui protège le fruit, appelé « un réveil du ciel», ou la terre d’Israël. Et cette coquille ne se déplacera même un peu, avant qu’Israël ne remplisse complètement la mesure d’un «réveil d’en bas», ce qui est obligé et que l’on appelle une «vertu». C’est l’effort et le travail au-dessus des forces humaines.

Parce que ce qui dans le pouvoir d’une personne est appelée tout simplement le travail et ne constitue pas un effort, et quand Israël vient à ce point, alors qu’ils terminent leur évaluation, et cela signifie que «le péché des Amoréens est terminé. » Ce qui signifie qu’il est clair pour tous qu’il n’y a pas de Terre d’Israël et l’honneur du Créateur, la Divinité qui leur appartient. Ensuite, la coquille appelé l’ «Amorite »est rompu et la Divinité se relève de la poussière, et pas avant, pas même un instant, comme il est dit.

D’une part, nous devrions vraiment comprendre que nous n’appartenons pas à la spiritualité. D’autre part, nous devons être audacieux, comme cela est propre aux enfants et dans leurs demandes. Le niveau inférieur est toujours indigne du niveau supérieur, mais il impose des demandes au niveau supérieur. Il est écrit: « Mes fils m’ont vaincu. » L’audace est ce qui aide ici. Quelle audace? Je ne mérite rien, mais je l’exige. Tout cela doit être inclus dans la prière.

Quelle est la particularité d’une prière? Une prière ne peut pas être individuelle, mais celle de nous tous ensemble. Une personne qui prie, c’est comme un cri dans le désert, cela ne change rien. Nous devons élever MAN, Mei Noukvin, quand Malkhout s’élève à Bina et Malkhout est la Knesset d’Israël (l’assemblée d’Israël), ce qui signifie qu’elle rassemble toutes les demandes ensemble. Si la requête provient d’un individu, elle n’est pas reçue, elle n’est pas incluse dans le récipient spirituel, dans la Shekhina (la Divinité). Donc, nous allons essayer et sentir notre prière, notre désir collectif, ensemble.

De la leçon de la Convention de l’Arava Arvout # 3, 24/02/12

Le pouvoir du soutien des femmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai joué au basket quand j’étais jeune, et je me souviens que notre équipe a eu de meilleurs résultats quand il y avait des filles assis sur le banc, paisiblement nous soutenant. Mais quand les gars étaient assis, l’inspiration n’y était pas. Dans les groupes de l’éducation intégrale, comment les femmes observent les hommes: grâce à des caméras vidéo?

Réponse: De temps en temps nous organisons des pique-niques communs des déplacements, des voyages et des réunions. Nous savons les uns les autres, mais en principe, cette connaissance est inutile. Je n’ai pas besoin de connaître le visage de quelqu’un.

C’est tout simplement le poids des femmes, qui me montre que cela dépend de moi et j’attend la manifestation de mon inclination masculine, ce qui est suffisant. Elles n’interfèrent pas dans notre travail, mais tout comme les joueurs sur le terrain, nous devons sentir cette pression.

Je dois sentir sur mes épaules le regard d’une partie des femmes, qui évoque toutes ces actions en moi, pas de fierté ou de tout autres impulsions égoïstes, mais la responsabilité de l’espoir que nous allons entrer à un nouveau niveau. Cela est nécessaire.

Les femmes ne nous poussent pas vers des actes individuels d’héroïsme, mais plus spécifiquement vers le réveil au-dessus de nous-mêmes et l’unité. Dans le même temps, chacun de nous se perd, mais ensemble, nous atteignons la forme d’ «Adam».

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» N °10, 16/12/11

Le Créateur et moi nous rencontrons dans le groupe

Dr. Michael LaitmanQuand une personne se rapproche de la révélation du Créateur, elle sent qu’elle se tient sur ​​le mont Sinaï. D’un côté se trouve tout son mauvais penchant, mais de l’autre, elle comprend que, pour atteindre l’objectif et révéler le Créateur, elle doit préparer son désir à recevoir la qualité du don, qui est copié de Lui. Après tout, « l’homme » (Adam) signifie : «similaire» (Domé) au Créateur.

Et ainsi, ensemble, nous préparons notre désir de recevoir à différentes formes de don, afin qu’il soit capable d’accepter l’empreinte. C’est l’état du don de la Torah, sur laquelle il est écrit : « Vous vous tenez tous aujourd’hui … » Pas un, mais tous : Parce que c’est dans notre union commune que nous révélerons la force supérieure.

 

Essentiellement une chose très simple est requise pour préparer la matière du désir. Il est vrai que cette action n’appartient pas à notre monde, c’est pourquoi ca nous est difficile. On l’appelle : l’inclusion mutuelle. Nous devons tous nous inclure mutuellement l’un dans l’autre, nous connecter les uns aux autres à travers nos désirs, et rien d’autre. Puis, tout comme avant la rupture, nous atteindrons le «lieu», où la Lumière supérieure peut entrer, et marquer son empreinte.
Et pour cette raison, ce que nous faisons n’a pas d’importance, si nous continuons à nous unir, à révéler le Créateur ; comme il est écrit : «Israël, la Torah, et le Créateur sont un. » « Israël » est l’homme. La «Torah» est la force de la Lumière qui nous unit au point d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Et le «Créateur» est la Racine, qui nous donne Son empreinte, lorsque nous nous unissons.

De cette façon, je me trouve d’un côté du groupe, et le Créateur est de l’autre. Et si Lui et moi sommes en mesure de nous rencontrer dans le groupe, alors la révélation a lieu.

 

C’est la façon dont nous avançons. Au fond, tout notre travail est de nous y préparer. Cela nous arrivera si nous nous unissons.

De la leçon n°2 de la convention Arvout d’Arava du  23.02.12

L’influence du groupe des femmes sur le groupe des hommes

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le travail des hommes pour l’unité intégrale prend 7-8 heures par jour. Est-ce qu’une femme est censée passer autant de temps à étudier ?

Réponse : Les femmes ont beaucoup moins de problèmes que les hommes parce que leur travail commence quand elles se joignent aux travaux autour du groupe d’hommes.

Avant cela, leur travail est dans les études théoriques, et il ne peut y avoir de liens là-bas. Cela inclut des discussions, des jeux de rôle, et de consacrer beaucoup de temps à l’éducation des enfants d’un point de vue général, etc, mais pas les relations entre les femmes, qu’elles ressentiront comme étant une simple violation de leur nature.

Un groupe de femmes commence par observer les hommes et leur travail commun ne commence qu’une fois qu’elles sont prêtes et que le groupe des hommes est suffisamment entraîné en théorie et traverse déjà une intégration pratique entre eux. Nous commençons progressivement à leur enseigner les fondements de l’aide nécessaire de leur part pour atteindre l’état suivant : l’état d’unité, l’harmonie et la perception de la nature au prochain niveau de « Adam » (« homme »), que nous pouvons atteindre à travers ce genre d’unité.

Le groupe des hommes atteint l’unité avec leur propre force, comme un homme atteint sa satisfaction et la nourriture.

Le groupe des femmes les aide à faire cela, les inspire, les pousse, et sert d’outil très puissant pour les hommes, sans lequel ils ne peuvent pas s’unir. Les femmes doivent influencer les hommes avec beaucoup d’attention sans perturber leur sensation d’unité, elles doivent donner aux hommes le sentiment qu’elles attendent cela d’eux, elles les apprécient, les inspirent, et les traitent comme une mère traite un enfant.

Chaque femme peut se rapporter aux hommes de cette façon, et les hommes ressentent l’influence de la femme. C’est pourquoi le groupe des femmes joue un rôle fondamental dans la transformation du groupe des hommes vers l’unité, en l’influençant par son inspiration et son attente, comme une mère : « Qu’est-ce que j’attends de mon enfant ?» Et l’enfant ressent que sa mère attend un certain résultat de sa part.

Tout cela doit être fait soigneusement et doucement pour éviter de provoquer un sentiment d’indifférence chez les hommes ou une réaction négative. Tout doit se faire avec beaucoup de délicatesse, dans une certaine mesure, et toujours de façon mesurée.

Lorsque les deux groupes se regardent objectivement de côté, ils sentent qu’ils ont besoin l’un de l’autre. Je reconnais au groupe des femmes que j’ai besoin de son soutien et de son influence, de son inspiration, de son attente à mon sujet. Cela m’inspirera, me soutiendra, et me poussera à obtenir un résultat.

En général, il y a une vaste gamme d’influences de sentiments et d’attentes mutuelles. Si tout cela se fait par contact indirect, de loin, par le biais «d’induction» du groupe des femmes au groupe des hommes, alors on obtiendra un résultat d’interaction mutuelle adéquate.

Ainsi, le groupe des hommes atteint l’unité avec l’aide du groupe des femmes. Et cette unité est transmise au groupe des femmes.

Mais ces groupes ne se confondent pas, ne se mélangent pas ; ils continuent à exister en tant que deux « cercles »: l’externe – celui des femmes, et l’interne – celui des hommes.

D’un «Discours sur l’éducation intégrale» N°10, 16/12/11

Comment gérer le monde intégral

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment envisagez-vous un gouvernement mondial qui régisse l’humanité dans toutes les sphères de ses activités, y compris les procédés de fabrication et de distribution, afin de les rendre rationnels et précis, alors même qu’à l’échelle d’un pays c’est impossible de parvenir à la stabilité et à  l’ordre?

Réponse: C’est impossible si nous utilisons l’approche habituelle. J’ai entendu dire que Lénine a été choqué quand il a réalisé quel genre de bureaucratie il devait lancer en vue de contrôler les systèmes sociétaux vitaux. Il n’y a pas d’ordinateur qui puisse faire face à ce genre de tâche. Comment pouvons-nous atteindre l’intégrité, atteindre la garantie mutuelle, et assurer que les marchandises supplémentaires sont en cours de fabrication et que tout ce qui est produit reste en total équilibre avec la nature?

Cela ne peut être atteint que par la transition vers une nouvelle étape, en obtenant la sensation d’unité (un esprit collectif, la «matrice»). Nos efforts pour  nous connecter les uns avec les autres initient Ohr Makif  (la Lumière environnante ), et donc nous conduisent à la révélation d’un lien absolu entre nous (un récipient – le  Kli  de l’âme) Cela ne se tient pas pour «nous» car «nous »est une somme pleine de chacun de nous; « Akolel » est une force Supérieure (le Créateur), qui se révèle à travers la somme de nous .

Comme tout le monde est inclus dans l’unité, dans la garantie mutuelle et l’inclusion (Arvout), chacun ressent immédiatement les mêmes choses que les autres et, par conséquent, la division en «moi» et «les autres» disparaît. Ce qui reste est « un seul tout » (en Gematria ça s’appelle « Akolel »,+1, c’est à dire, la communauté.)

Grâce à notre sensation de cette force, nous allons être en mesure d’inter-communiquer parfaitement et de façon optimale avec aisance, amour, et sans faire d’erreur. Il est dit: « Celui qui fait la paix dans les cieux l’amènera sur nous » (Le mot « Shalom »  est dérivé du mot « Shlemout »- la perfection et  « Ashlamah » – ajout)

Le plus important est notre connexion

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment puis-je vérifier que je renforcer ma connexion avec les amis pendant le cours ?

Réponse : Tout d’abord, c’est le plus important. Notre gain spirituel augmente, lorsque l’on ne cesse de renforcer davantage le lien, atteint lors du dernier congrès d’Arava. Vous devez ajouter de nouveaux efforts à ce que vous avez ressenti là-bas. La Lumière qui corrige vient, quand pendant les leçons, nous écoutons le récit sur ​​le système spirituel dans son ensemble et sur ​​sa structure. Cependant, l’inspiration émotionnelle est plus élevée pendant les actions réciproques d’union. C’est pourquoi nous devons nous connecter les uns avec les autres.
Dans tous les cas, nous devons nous sentir comme si nous étions ensemble à la leçon. Même si nous nous haïssons les uns des autres, comme les amis du groupe de Rabbi Shimon, nous ressentons néanmoins l’état de notre interconnexion.

Question : Une certaine image peut apparaître en moi, mais comment puis-je la transformer en un bien commun et en récompense ?

Réponse : Le groupe, le système, et mon attitude envers mes amis, tout doit fusionner en un seul, tout doit devenir une seule image, en dehors de laquelle rien d’autre n’existe. Jusqu’à ce que vous vous concentriez sur elle, la cible ne sera pas dans votre viseur. Cependant, vous devez travailler à renforcer l’interconnexion, même au détriment de la compréhension du sujet. C’est la différence entre avoir de la sagesse et agir intelligemment.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 28/2/2012, Questions et réponses

La Convention est pour chacun qui est prêt à s’intégrer

Dr. Michael LaitmanLa Constitution de la Convention d’Arava: Notre frère, les conditions physiques et spirituelles que vous devez respecter sont devant vous. Avant de nous rejoindre, vérifiez attentivement: Êtes-vous prêt, vous rendez-vous compte, et sentez-vous l’importance de l’étape à laquelle vous vous connectez, comprenez-vous que la Torah, la Lumière qui ramène vers le bien, va vous changer de sorte que vous aimiez et serviez tout le monde? Voulez-vous cela? Vous devez être clair que vous venez ici non pas pour recevoir, mais pour recevoir la force du don sans réserve.

Même si simplement en lisant l’histoire de la Torah sur l’exode d’Égypte, nous voyons qu’il s’agissait des personnes de tous types: des personnes âgées, de jeunes, enfants, des hommes, et des femmes. Ils sont différents, de certains avec un grand désir de recevoir, d’autres avec un grand désir visant le don sans réserve. Tous, y compris Moïse et Aaron, étaient encore dans le désir de réception. Toutefois, le Créateur leur a été révélé, nous allons découvrir quelles révélations ils étaient.

C’est pourquoi nous ouvrons la convention dans la Arava à tous les hommes. Nous ne vérifions pas s’ils participent à toutes nos activités. Une personne peut arriver à la convention, mais elle ne sera pas en mesure de prendre part pleinement s’il n’étudie pas au cours des leçons le matin, s’il ne paie pas le Maasser (la dîme), s’il ne participe pas à la réunion d’amis, à leur connexion, et s’il n’est pas impliqué dans la diffusion. Ce sont les quatre conditions selon lesquelles une personne est mon élève et un membre de Bnei Baruch, un ami pour tout le monde.

Tout d’abord, nous parlons des actions physiques qui sont suivies par des niveaux plus profondes dans la mesure où une personnes investit en un seul cœur et veut vraiment agir dans le but d’atteindre l’objectif. Donc, il y a des graduations différentes.

Toutefois, il n’est jamais trop tard pour commencer. Nous voyons que ce mois-ci, de plus en plus de gens étudient au cours des leçons quotidiennes de Kabbale et commencent à payer le Maasser parce qu’ils ont compris que ces fonds sont destinés à la diffusion de la méthode de la Kabbale dans le monde. En substance, il s’agit de notre correction. Nous existons dans ce but: jouer le rôle d’Israël pour le monde, pour recevoir la méthode du supérieur et de la transmettre.

Ainsi, la compréhension et l’éveil grandissent dans notre communauté, et enfin, les gens prennent le droit chemin. Cependant, nous n’avons pas besoin d’être grand, nous devons juste réaliser les possibilités qui nous sont donnés. C’est ce qui est important.

De nombreux types de désirs sont sortis d’Égypte: les enfants, les personnes âgées, les jeunes, les hommes, les femmes, les esclaves, des chèvres et des moutons. Il y avait tous les niveaux: minéral, végétal, animal et parlant, mais chaque désir voulu participer à cet accomplissement. Un enfant qui est tout à fait prêt à prendre part est également intégré.

Par conséquent, nous ouvrons la convention pour tout le monde. Un homme peut dire: «J’ai regardé les leçons à la télévision pendant une longue période, et je vais essayer de faire le reste. » Et lui aussi peut venir. Nous ne refusons personne. Dans la spiritualité, seule une personne peut vérifier son cœur devant le Créateur, personne ne peut interférer dans ce domaine.

Cependant, nous demandons et cela est très important-que les gens essayent au moins d’être avec nous pendant les jours de la convention avec tout leur cœur et toute leur âme. C’est pourquoi nous avons posé les termes et les conditions pour le travail intérieur qui doit être suivi.

Les gens qui entrent sur la terre de la convention d’Arava sont tenus de respecter la Constitution. Il leur est donné toutes les conditions de participation. S’ils ne prennent pas part à l’effort commun, ils nuisent à tout le monde, et cela causera beaucoup de dégâts.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 21/02/12, « Conseils pour la Convention d’Arava »

Ne pas avoir peur d’être infecté si vous voulez être crédité

Dr. Michael LaitmanLe Rabash, Shlavey HaSoulam (Les degrés  de l’échelle), «La nécessité de l’amour des amis »: Il y a un pouvoir spécial dans l’adhésion des amis. Comme les vues et les pensées passent de l’un à l’autre grâce à l’adhésion entre eux, chacun se mêle à la puissance de l’autre, et en ceci chaque personne dans le groupe a le pouvoir de l’ensemble du groupe. Pour cette raison, bien que chaque personne soit un individu, elle contient la puissance de l’ensemble du groupe.

Quand les enfants sont ensemble, ils apprennent de bonnes choses les uns des autres. En fait, ils « s’infectent » parfois les uns les autres avec de mauvaises choses et en général, si une personne est malade, elle infecte les autres. Cela peut-il se passer aussi dans le groupe ? En quoi en ai-je besoin ? N’est-il pas  préférable de rester à la maison?

Il y a ceux parmi nous qui pensent qu’il vaut mieux que les enfants restent à la maison, et ne pas être avec les enfants de leur âge, bien que cela soit absolument contraire à notre approche. Bien sûr, ils reçoivent à la fois de bonnes et de mauvaises choses de l’environnement. Il n’y a pas de doute à ce sujet, mais une personne ne peut se développer sans les deux choses.

Par conséquent il y a un pouvoir spécial dans l’adhésion aux amis, si ce n’est pas une société de criminels ou un rassemblement de plaisantins, bien sûr. On dit que la dispersion du mal est bonne pour eux et bonne pour le monde. Mais nous parlons de ceux qui veulent atteindre l’adhésion avec le Créateur. Dans un tel cas, l’adhésion, la connexion entre eux est seulement pour leur propre bien. Dans la connexion mutuelle entre nous, nous voulons découvrir la force supérieure, la force du don sans réserve et de l’amour. Si on le découvre au milieu de nous, conformément à la loi de l’équivalence de forme, nous allons découvrir sa racine, le Créateur.

Les points de vue et les pensées passent de l’un à l’autre, si nous sommes à un certain niveau d’adhésion, en connexion. Par conséquent chacun se mêle à la puissance de l’autre, et c’est la chose principale. J’ai besoin de la puissance des amis. Une personne seule n’a pas suffisamment de pouvoirs pour atteindre la spiritualité. Celui qui est assis tout seul et ne se connecte pas aux autres a un problème. Il se pourrait qu’il entende parler de l’unité, mais il n’agit pas, ni ne la réalise. Beaucoup entendent, mais ils n’ont pas vraiment écouté, ils ne se connectent pas à l’action. Je comprends que c’est nécessaire, qu’il n’y a pas d’autre choix, mais à l’intérieur quelque chose me bloque. Je ne sais pas quoi faire. Je fais « des efforts herculéens », me rapproche très près et me retire à nouveau. Tout le monde a cette forte barrière psychologique interne. Personne ne peut approcher les autres facilement.

La facilité externe ne reflète pas du tout ce qui se passe à l’intérieur. Une personne qui estime qu’il est facile d’embrasser les amis va bientôt découvrir que c’est en fait très difficile. Il y a des gens qui sont très faciles à vivre, ils se connectent, et conversent avec les autres facilement. Mais en fait, ils ne peuvent même pas imaginer ce qu’est une connexion interne.

Par conséquent, nous devons comprendre qu’il s’agit de travailler sur l’unité interne. Même si c’est très difficile, c’est grâce à cela qu’une personne commence à recevoir des pouvoirs spirituels de tous les amis. Rabash dit, chacun se mêle à la puissance de l’autre et en cela chaque personne dans le groupe a le pouvoir de l’ensemble du groupe. Quand je suis incorporé dans le groupe j’acquière son pouvoir. Si j’avais le vrai pouvoir du groupe maintenant, même un gramme de chacun, ce serait mon bénéfice net.

Par conséquent, bien que chaque personne soit individuelle, elle contient la puissance de l’ensemble du groupe dans lequel elle est incorporée. Tout le monde devient égal au groupe dans ses pouvoirs. Ensuite, nous nous connectons à nouveau et pas seulement pour nous connecter ou multiplier nos forces, mais en fait nous nous élevons dans la puissance que nous avons atteinte, par exemple, mille à la puissance mille. Ainsi, ce n’est pas seulement le pouvoir mais le pouvoir d’une « explosion nucléaire ».

De la  4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 19/02/2012, « Conseils pour la Convention d’Arava »

Attendons-nous le congrès d’Arava?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il y a des milliers d’étudiants à travers le monde qui lisent le Zohar avec nous lors du cours matinal. C’est une force très puissante et de qualité élevée. Pourquoi nous ne sentons pas les résultats de nos études? Pourquoi la correction ne vient pas maintenant? Pourquoi devons-nous attendre le congrès d’Arava?

Réponse: Nous n’avons pas à attendre le congrès! La correction peut venir tout de suite. Elle peut réellement venir! Tout dépend de nos efforts, et non pas dans le temps ou dans le lieu.

Cependant, puisque nous existons dans le cadre spirituel qui s’appelle le monde, nous pouvons être impressionnés, non pas par des changements dans les désirs et les intentions, mais par des actions extérieures.

Après tout, ce sont nos corps, des mains, des jambes, et toute la matière que nous voyons autour de nous? Ils sont nos désirs. Seulement ce sont des désirs sur un niveau inanimé afin que nous puissions travailler avec eux, même sans intention. Nous les avons mis en place et nous recevons des impressions pour eux.

Toutefois, ceux-ci sont les désirs! Et nous les utilisons parce que nous existons en eux. Lorsque nous progressons vers un degré supérieur, cela ne sera pas plus long si nous sommes à un congrès d’Arava ou au milieu d’une place bruyante de marché.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/02/12, Le Zohar

Une transformation universelle

Dr. Michael LaitmanNous allons au congrès d’Arava parce nous avons urgemment besoin de forces d’unité et de cohésion. Elles nous donneront la force et la compréhension pour apporter une correction au monde. Il n’y a pas plus de plus grande force dans le monde que notre unité. Tous les autres moyens sont matériels, alors que nous avons la force spirituelle, qui nous permet de changer le système commun et de transformer l’univers.

Notre univers se soumet à un nombre limité de constantes, telles que la vitesse de la lumière. C’est assez pour qu’un petit changement se produise dans ces dimensions fondamentales, et puis toute la nature deviendra différente. Lorsque des valeurs constantes changent, notre monde n’est pas en mesure d’exister dans sa forme précédente.

Ainsi, nous pouvons ajuster légèrement la corrélation de ces constantes avec l’aide de la force spirituelle. Et puis peu à peu le monde «progresse» et change de forme. Personne n’est au courant de cela, mais tout à coup tout le monde devient plus intelligent et plus perspicace, les yeux de tous s’ouvrent, les gens comprennent et ressentent davantage, et chaque personne se lève dans sa conscience, vient avec une relation meilleure avec l’idée d’unité et de réalisation de la nécessité d’un changement.

Nous nous tournons vers la lumière qui ramène vers le bien pour les personnes, et qui les développe. Toutefois, elle ne les développe pas dans la sagesse terrestre mais dans la sagesse supérieure, la sagesse de l’union. C’est le chemin que nous devons ouvrir à l’humanité avec notre unité.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 16/02/12, « Introduction à l’étude des Dix Sefirot »