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La racine supérieure des lettres

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelle est la racine supérieure des lettres noires ? D’où tirent-elles leur force ?

Réponse : De la pointe du Youd (la 10ème lettre de l’alphabet hébreu). Le Ari a écrit dans un poème :

Voici que, avant que les émanations aient été émanées et que les créatures aient été créées,

La simple Lumière Supérieure remplissait  tout la réalité.

Et il n’y avait aucune interruption, telle qu’un air vide, un trou,

Mais tout a été rempli avec cette simple, Lumière infinie.

Et il n’y avait aucune partie comme la tête, ou la fin,

Mais tout était une Lumière simple, équilibrée de manière égale et équitable,

Et  cela  a été appelé « la Lumière de Ein Sof (Infini) »

Et quand de Sa volonté simple, est venu le désir de créer des mondes et d’émaner les émanations…

Et puis le désir de recevoir a été révélé, quelque chose qui était opposée à la Lumière.

La Lumière est don sans réserve et amour. Et soudain, dans le don sans réserve et l’amour, quelque chose de noir commence à apparaître pour se différencier du don sans réserve et de l’amour. En fait, c’est une petite goutte, qui n’est pas semblable à la Lumière, quelque chose de distinct d’Elle, qui a été créé en Elle, et s’est précisément appelé « la créature ». Tout le reste s’est développé à partir de cela. Tout le reste a donc été déterminé par cette petite différence de la Lumière, qui a commencé à se développer en raison de la Lumière, et qui a commencé à se ressentir elle-même et à se familiariser avec son opposition à la Lumière.

Et ensuite on parle du quatrième niveau dans les phases de la Lumière directe, d’Ein Sof (infini), des restrictions et de la poursuite du développement de la créature. Mais rien ne change réellement : il y reste la même petite différence d’avec la Lumière. La seule chose qui grandit en elle est la sensation de combien elle est opposée à la Lumière. Mais en soi, elle est juste un peu différente de la Lumière.

Par conséquent, seul le Créateur a créé la pointe du Youd, et tout le reste s’est développé à partir de ce point. C’est la racine des lettres.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale, Le Zohar, du 01/02/2012

Des secrets à la simplicité, le chemin est long

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si j’aime entendre la lecture du Zohar  en hébreu, dois-je le faire ou dois-je en écouter la traduction?

Réponse : Oui et non. Si cela peut aider une personne à mieux comprendre l’hébreu, alors cela vaut la peine. Toutefois, si vous restez au même niveau, alors non, parce que finalement, en lisant Le Zohar nous avançons à travers le PaRDeS dans l’ordre inverse. Je traverse les différentes histoires en passant par le secret (Sod), par la littérature allégorique (Droush), puis par l’allusion (Rémez) et enfin par le sens littéral (Pshat).

Au début, je ne comprends vraiment pas de quoi il s’agit. Puis, en Droush, je commence à comprendre que le texte traite de certains attributs dans un récipient général, qui est rompu et qui doit être ainsi révélé. Le style utilisé pour transcrire cela est Droush et Remez, et à ce niveau, je ne fais aucune distinction entre eux. Ensuite je commence à progresser et au lieu de Droush et Remez, je commence à voir le réseau de connexions entre nous plus clairement.

Dans l’article « Les quatre mondes, » Baal HaSoulam écrit ce que sont ces quatre mondes : Assiya, Yetsira, Briya, et Atsilout: la révélation de la matière, la révélation de l’action, et la révélation de l’opérateur.

Nous avançons dans la lecture du Livre du Zohar jusqu’à ce que nous commencions à voir qu’il ne traite que de la connexion entre nous : dans quelle mesure elle atteint la correction grâce à la révélation du Créateur en elle, où se trouve le manque qui vient de nous, où est la correction, et comment ils fonctionnent ensemble comme des vagues allant et venant ? Et ainsi, peu à peu, le réseau entre nous est progressivement révélé, sous toutes ses différentes formes.

Tout cela se rapporte uniquement à notre connexion mutuelle, qui se construit, s’étend, et se révèle grâce à la révélation de la force du don, le Créateur. Elle comble le vide entre nous et ainsi, Le révèle. Notre désir de don et Sa révélation apparaît comme un tout.

Par conséquent, avant de pouvoir voir cette image, je ressens les difficultés que j’ai à la découvrir. Difficultés, qui commencent par le Sod, qui est le début du PaRDeS.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 31/01/12, Le Zohar

«Je suis noire et belle »

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Genèse, 183: L’obscurité est le noir dans la Torah, l’encre dans ses lettres. La lumière est le blanc dans la Torah, les parchemins sur lesquels les lettres sont écrites. Lorsque la lumière se revêt dans les ténèbres, il est écrit au sujet de la Torah, «Je suis noire et belle ». Lorsque la lumière- le blanc dans la Torah-part de là, la Torah dit: «Ne voyez pas que je suis noirâtre. »

Par la forme du livre, des lettres noires sur un fond blanc, nous voyons que c’est la couleur noire qui nous transmet toutes les informations. Bien que nous puissions dire le contraire: si nous entrons dans l’attribut du don sans réserve dans la lumière blanche de l’arrière-plan du livre, nous étudions la partie blanche en contraste avec le noir et non le noir sur fond blanc, mais blanc dans lequel il y a des petits trous noirs.

Par conséquent, deux choses ont été dites au sujet de la Torah: «Ne  voyez  pas que je suis noirâtre» et « Je suis noire et belle ». D’un côté, il y a la lumière, l’attribut du don sans réserve et d’autre part, il y a le désir, le récipient, l’attribut de réception. C’est pourquoi nous sommes dans un état de hauts et de bas quand nous ressentons et étudions le blanc en contraste avec le noir et vice versa.

Ceci est une étude dans laquelle on se complète l’un l’autre, et ainsi cela nous permet de voir non pas dans notre désir, et non pas dans l’attribut de réception, mais plutôt à partir de la perception de la partie supérieure, à partir de l’attribut du don sans réserve. Quand nous sommes dans notre propre désir, nous agissons à partir de nos lettres, à partir de l’obscurité sur le fond blanc de la lumière. Mais si nous sommes incorporés dans la partie supérieure, comme Galgalta ve Eynaim et HAP, nous apprenons de la Lumière de Ein Sof, car alors nous y sommes incorporés, et apprenons la Lumière blanche qui est dans les livres et non pas le noir.

Ainsi, nous apprenons un attribut en contraste avec l’autre, jusqu’à ce qu’ils se complètent et les lettres complètent le fond blanc et le blanc remplit la partie noire des lettres. Les lettres ne disparaissent pas, mais toute la Torah se tourne entièrement vers la Lumière, comme il est dit: « La nuit illumine comme le jour »

De la 2èmepartie du cours quotidien de Kabbale du 01/02/2012, Le Zohar

Notre objectif est d’atteindre l’harmonie avec la nature

Dr. Michael LaitmanNous sommes nés avec le seul désir égoïste d’avoir du plaisir, et tout le reste dans la vie n’a pas d’importance pour nous. Il en va de même pour un bébé, en sortant du ventre de sa mère, il pense à lui, il ne sent que lui-même et ne sent pas le monde qui l’entoure. Après quelques semaines, il commence à ouvrir les yeux, à entendre, à progressivement activer ses organes de perception, et à percevoir d’autres personnes. Et ainsi il obtient ce qu’il veut de la vie, de son environnement (principalement grâce à sa mère), pour satisfaire tous ses besoins.

Nous devons comprendre que ce désir égoïste donné à la naissance fut reçu dans le but de, grâce à l’habitude devenant une seconde nature, pouvoir construire au-dessus une autre forme altruiste : la forme du désir de donner et de l’unité.

Maintenant, nous sommes dans un état opposé ; nous sommes séparés, chacun de nous veut gagner au détriment de l’autre, et aucun de nous prend l’autre en considération, et, en outre, nous sommes tous dans l’opposition et le désaccord les uns avec les autres. Cependant, la nature a délibérément créé en nous une telle qualité négative, afin qu’en utilisant le pouvoir que nous avons à notre disposition, nous construisions entre nous une sorte de forme de connexion positive, précisément en partant de cette qualité négative.

Nous la construirons avec compréhension et conscience. De cette façon, nous parviendrons à l’unité en créant l’image d’un être humain semblable à cette loi générale de la nature qui est dirigée vers le don sans réserve : une loi douce, et aimante.

Nous réaliserons alors que cette loi n’est pas mauvaise, que toutes ces forces maléfiques, dont nous ressentons les effets sous forme d’adversité (comme le divorce, la toxicomanie, le terrorisme, la peur de la menace d’une guerre atomique, les conflits entre pays, les maladies, les problèmes environnementaux, économiques et les crises financières), et qui nous semblent être des impacts négatifs de la nature, nous nous rendrons compte qu’ils sont tous nécessaires pour que nous puissions les compenser avec les forces de l’attribut du don, les forces de notre amour et de notre unité. Aujourd’hui, si nous percevons les effets de cette loi comme négatifs, c’est uniquement parce que nous nous opposons à elle.

Cela arrive dans notre vie quotidienne. S’il fait froid ou chaud, je dois comprendre ce qu’il faut faire afin d’équilibrer ces anomalies et amener la température à un état normal. Si j’étais immergé sous l’eau, je sentirais une forte pression. Si je montais très haut dans les montagnes, je sentirais un manque d’oxygène, et je trouverais qu’il est difficile de respirer. Je compenserais alors ces écarts afin de m’équilibrer avec la nature.

Quels moyens pouvons-nous utiliser pour parvenir à une harmonie avec une nature démontrant ces diverses adversités ? Nous sentons des coups venir de toute part. L’humanité se sent unie sous la menace commune qui est en train d’arriver.

Nous comprenons que nos qualités sont opposées aux qualités de la nature et nous devons compenser cela et travailler à l’encontre de nos qualités.

Si, à un certain moment, la nature exerçait un impact négatif sur nous, nous nous surpasserions, nous nous corrigerions, et nous y répondrions en fonction de nos capacités, nous percevrions de tels impacts de manière positive et équilibrée. Alors, les problèmes environnementaux seraient résolus, les familles seraient réconciliées, les connexions entre les pays seraient renforcées, l’économie serait plus solide, et notre vie deviendrait heureuse et confortable.

On nous donne ces opportunités, afin de faire progressivement des changements en nous-mêmes et entre nous. Sur ce chemin, nous nous approcherons de la nature générale et ne nous sentirons en totale harmonie  avec elle.

De KabTV «Une nouvelle vie » Episode # 4, 01/01/12

Se rassembler sous les ailes de la Shekhina

Dr. Michael LaitmanSi nous parlons du récipient spirituel, c’est-à-dire de l’unité ou d’une étreinte, comme sous un manteau ou sous un parapluie, alors ce n’est possible qu’à la condition que nous ayons le Créateur comme un partenaire qui rassemble notre étreinte ensemble, et nous unit comme une mère qui unit tous ses enfants sous les «ailes de la Shekhina ».  Sinon, nous ne pourrons rien faire.

Sans cela, tout ne va pas plus loin qu’un court instant, pendant lequel nous ressentons une volonté de nous unir, de crier et de hurler. Mais en réalité, la connexion n’est possible que lorsque nous le faisons ensemble avec la force supérieure.

Nous sommes tous sortis de Bina, nous nous sommes brisés dans ses degrés, et avons perdu la force de Bina. C’est pourquoi nous nous sommes séparés. Et maintenant nous avons à récupérer cette force du don sans réserve, Bina. Le monde entier de la correction (Atsilout) et les mondes de BYA sont sous le contrôle du Partsouf SAG, la mère supérieure. Et si nous allons sous Ses ailes, nous serons en mesure de nous unir. Nous avons seulement à lui demander de prendre soin de nous, comme des oisillons exigeants.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/01/2012, Écrits du Rabash

Nous devons sauver le monde

Dr. Michael LaitmanOpinion (Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international): «Le monde doit agir maintenant pour éviter un nouvel 1930» et une «spirale descendante» vers la catastrophe économique, a prévenu le Fonds monétaire international, la nuit dernière
 

« Mme Lagarde a déclaré : « Nous pourrions facilement glisser vers les années 1930, où la confiance et la coopération se décomposent et où les pays se tournent vers l’intérieur, un moment conduisant finalement à un tourbillon pouvant engloutir le monde entier.  »

« Mme Lagarde ajouta : « Mais ce que nous devons tous comprendre, c’est que c’est un moment décisif. Il ne s’agit pas de sauver un pays ou une région. Il s’agit de sauver le monde d’un tourbillon économique descendant. Plus nous attendrons, pire cela deviendra. La seule solution est d’avancer ensemble. Notre avenir économique collectif en dépend.  »

Mon commentaire: Si nous admettons que le monde entier est totalement interdépendant et, qu’en imposant des restrictions sur toute la communication avec les pays non-alignés, si nous obligeons tous les pays à se connecter intégralement, ce qui est bien réel aujourd’hui, nous pourrions établir une gestion commune de l’économie mondiale, accroître le revenu des plus démunis à un niveau de subsistance, créer un système d’éducation  pour une société intégrale, et non seulement nous pourrions surmonter la crise, mais aussi conduire les gens vers le bonheur.

Pleurer pour le salut

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous ne sommes plus impressionnés par des actions extérieures, et en interne nous manquons d’influence mutuelle.

Réponse: Vous ne réussirez pas parce que vous devez vous connecter et demander que le Créateur soit parmi vous pour vous enseigner, afin de vous renforcer, et satisfaire vos désirs. Ou voulez-vous atteindre quelque chose par vous-même? Tout est atteint seulement par la puissance de la prière.

Question: C’est exactement ça, nous ne réussissons pas à nous unir et à se tourner vers le Créateur avec l’intention. C’est là que nous échouons à chaque fois, et puis nous sommes poussés par derrière. Comment pouvons-nous accélérer le processus? Comment puis-je me forcer et forcer les amis?

Réponse: Il s’agit du travail intérieur. Nous devons continuer à en parler un peu bien qu’il soit complètement intérieur. Il est écrit: «Et les enfants d’Israël gémissaient à cause du travail. » cela ne peut pas être sans Lui. Vous devriez désespérer de vos propres pouvoirs et alors seulement, s’unir et crier à l’aide.

Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans la lettre 57: «Et aussi celui qui n’a pas reçu l’amour du Créateur, tout ce qui il a travaillé pour purifier son âme le jour précédent, semble être totalement brûlé le jour suivant. Et chaque jour et à chaque instant on doit recommencer à zéro, comme si on n’avait rien fait de sa vie entière. Et puis « et les enfants d’Israël gémirent à cause du travail. » Parce qu’ils ont vu qu’ils étaient toujours incapables de voir le fruit de leur propre travail. Et ainsi leurs soupirs et leurs prières ont été ensemble, et ainsi «ils ont crié », etc.… parce que le Créateur entend la prière et Il attend seulement une prière complète. »

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 23/01/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Combien d’années lumière?

Dr. Michael LaitmanQuestion: D’abord il y avait la pensée du Créateur, et puis elle a été mise en œuvre dans le plan de la création par la construction de tous les mondes de haut en bas. Quelle est la distance que la créature doit surmonter pour revenir en haut à la pensée initiale de la création?

Réponse: Il y a une énorme séparation entre la pensée  du Créateur de la création et nous. D’abord nous  nous élevons des mondes de Briya, Yetsira, et Assiya (BYA) vers le monde d’Atsilout quand on se procure la substance et la forme revêtue dans la substance. Ensuite nous arrivons à la forme abstraite et ensuite à l’essence. Bien que nous ne saisissions pas ou que ne comprenions pas ces catégories maintenant, il semble que nous allons les obtenir un jour.

En effectuant les actions, nous obtenons le Créateur. Il est clair que nous sommes en train de les construire avec l’aide de la Lumière qui ramène vers le bien puisque nous nous n’avons aucun pouvoir pour ce faire. Nous sommes seulement les «briques». Mais afin de construire une sorte de structure de notre part, nous avons besoin des moyens qui nous connecteront  ensemble, le ciment qui colle toutes les pièces ensemble. Et nous avons besoin de savoir comment tout cela se connecte ensemble.

Et quand Il connecte toutes nos briques ensemble, nous commençons à comprendre comment le Créateur a tout créé et pourquoi Il l’a brisé -afin que nous construisions une nouvelle fois cette structure et découvrions Sa pensée, Son esprit.

Le Baal HaSoulam nous explique dans son article: «L’intellect actif », que lorsque je regarde une certaine création, j’obtiens le désir de l’artisan qui l’a créé. En d’autres termes, plus je pénètre dans la création à travers mes sentiments, plus je sens alors la nature de son Créateur, son rapport à la création. Je peux L’obtenir par ma compréhension de sa relation avec Sa création!

Dans notre monde aussi, il est possible de le faire et de comprendre l’artiste, car cela dérive de ses racines supérieures. Le Créateur a créé la créature dans un système spécial, Il le brisa, et nous conduit ensuite au besoin de réassembler ce puzzle. Quand nous assemblons  cette mosaïque, nous L’obtenons, car Il est immergé en elle.

Le Créateur ne se cache pas dans ce système, tout au contraire. Il implante au sein de chaque partie Son esprit, son attitude et le sentiment de Lui-même. Et quand nous assemblons ce puzzle, nous ne recevons pas simplement une image corrigée et commençons à exister en ce monde merveilleux. Nous obtenons la loi générale qui opère au sein de ce système, la loi d’amour et d’unité!

Et nous aussi obtenons ce même Un qui opère dans ce système, «l’inclus», la force supérieure qui a construit l’ensemble du système. Et dans la puissance de l’Un, nous découvrons son attitude envers nous, qui est appelé AHP ( Ozen, Hotem, Pé– la partie inférieure) de Kéter (la couronne).

Bien que je ne puisse toujours pas l’étudier avec certitude, mais il est certainement possible que nous puissions aussi obtenir la partie supérieure de Kéter, qui est déconnectée de nous, autant que nous ayons ce désir.

Il est impossible, dans l’intervalle de le dire avec certitude parce que ces états existent après Gmar Tikoun (la fin de la correction), qui est au-delà des tâches qui nous sont imposées aujourd’hui.

Cependant, grâce à ce processus, nous obtenons finalement l’esprit supérieur agissant et non seulement Son plan, mais la pensée même de la création, la pensée supérieure, et tout ce qui y est inclus. Et c’est notre objectif: atteindre la pensée de la création, nous élever là-bas et être inclus dans le Créateur, pour atteindre l’adhésion  avec Lui 

Du 1 er partie du cours quotidien de Kabbale du 20/01/2012, Shamati # 174

Vouloir travailler

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « L’Héritage de la Terre »: En effet il est dit dans les livres qu’il est impossible pour les âmes de recevoir la bonne récompense pour laquelle le Créateur a créé les âmes et le monde, sans que le récipient soit prêt à recevoir, et une personne ne peut pas atteindre ce récipient, sans effort et les efforts de garder les Mitsvot; sous la pression et la guerre, une personne se bat avec le mauvais penchant contre de nombreux obstacles et préoccupations. La douleur et l’effort dans la Torah fournissent un récipient pour l’âme afin qu’elle soit prête à recevoir tout le plaisir et la bonté pour laquelle Il l’a créé pour les êtres créés.  »

Nous ne pouvons pas recevoir la bonté et le plaisir sans travailler dur. Pourquoi? Parce que c’est le travail acharné qui stabilise et renforce les bons désirs à l’intérieur de nous pour la satisfaction que le Créateur a préparée. Il est impossible de gérer sans ces désirs, sans le fardeau, sans travailler dur et sans souffrances réelles. Il est dit: «.Tu mangeras du pain avec du sel, et boiras de l’eau avec parcimonie, tu dormiras sur le sol, vivras une vie de tristesse, et dans la Torah tu travailleras ». Dans l’ensemble, la majeure partie de l’humanité passe par un chemin de grandes souffrances, bien pire que la mort.

Pourquoi cela se produit-il? Pourquoi est-ce la seule façon par laquelle nous pouvons clarifier le manque qui vise l’objectif? En effet, sans l’acquisition de ce premier manque, nous ne sentirons pas le but, et ne seront jamais incorporés à l’intérieur. Peut-être que nous avons déjà atteint l’objectif mais nous ne pouvons pas le sentir parce que nous manquons d’expérience.

Donc beaucoup de travail dur est nécessaire jusqu’à ce que nous fassions enfin le grand saut, et il nous est révélé comme le désir approprié. Plus nous travaillons, plus nous faisons d’efforts, et il devient plus difficile à justifier en permanence le chemin jusqu’à ce que nous ne sortions finalement pas d’Égypte. Et la prochaine étape n’est pas simple.

Les kabbalistes ne nous cachent pas cela. Au contraire, ils veulent nous expliquer que notre travail est difficile et qu’il ne cesse de croître davantage. Ne pas attendre que tout se passe demain, sauf si vous êtes vraiment en mesure d’ajouter un demain merveilleux pour le présent. Ici, tout dépend de vous.

Nous devons donc «garder la Torah et les Mitsvot», qui signifie nous corriger en attirant la Lumière qui ramène vers le bien, dont l’influence nous relie. La méthode de la Kabbale est destinée à nous connecter. Il est dit: « J’ai créé le mauvais penchant et j’ai créé la Torah comme une épice. » La Torah corrige le mauvais penchant, ce qui signifie la séparation, et elle le corrige par l’unité et l’amour. Ainsi, «Aime ton prochain comme toi-même » est la grande règle de la Torah. Nous devons découvrir la haine entre nous et l’unité pour la corriger. Nous ne pouvons pas y échapper, nous devons nous unir en un tout.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 20/01/12, Le Baal HaSoulam, « L’Héritage de la Terre »

Lorsque nous nous souvenons de tout

Dr. Michael LaitmanQuestion: Une personne oublie beaucoup, bannissant beaucoup l’oubli, laissant derrière elle des débuts non tenus et des défauts non corrigés. Comment pouvons-nous éviter l’oubli sur le chemin spirituel?

Réponse: Maintenant c’est impossible. Ce n’est qu’à la fin, que l’ensemble des événements distincts seront recueillis et conduits à la correction collective, appelée «Rav Paalim ou-Mekabtzel ». Après avoir accumulé tous nos récipients, ils s’uniront simultanément dans un état unifié, et puis cette action sera accomplie. Cela va résumer toutes les générations de l’ordre de plusieurs milliards de personnes et recueillir toutes leurs affaires en une seule. C’est le moment où la correction complète arrivera, qui va unir tous d’entre nous en un seul désir, parfait, et rempli de la Lumière de l’Infini.

Jusque-là, il nous est interdit de percevoir le passé parce que nous ne serions pas capables de supporter toutes les choses que nous avons vécues. Nous avons le courage nécessaire pour ce faire, en d’autres termes l’écran (Massakh). Aujourd’hui nous ne serions pas en mesure de justifier les états que nous avons expérimentés.

C’est pourquoi nous avons tendance à l’oubli. Nous éteignons de temps en temps. Ce « blackout » périodique n’est en réalité pas plus que la commutation entre deux moments, entre le jour d’hier et celui d’aujourd’hui, entre les vies passées et présentes, jusqu’à ce que finalement ils soient tous réunis en un seul. 

De la série des conférences introductives, le 17/01/2012, « Cours pour être un Homme ; le développement humain »