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Amener le monde à l’unité

Dr. Michael LaitmanLors de la lecture du Zohar, nous devrions essayer de garder à l’esprit que la totalité des corrections équivaut à l’unité entre nous. Nous devrions voir toute chose en prenant place dans le monde d’aujourd’hui comme la révélation de la déconnexion. A la fin de la journée, la haine, les troubles, et tous les problèmes qui se posent sont révélées afin que nous, puis le monde entier, ayons le sentiment que nous devons établir les connections entre nous.

Dans la mesure où nous travaillons sur la diffusion et parlons du lien entre tous au-dessus de la séparation et de l’opposition entre toutes les parties de la nation et le monde, c’est dans cette mesure que nous préparons et demande l’unité pendant l’étude.

Par conséquent, plus nous exerçons une influence et nous diffusons cette connaissance, plus nous parlons de l’unification, en essayant d’amener la nation à l’unité, plus nous le demandons pendant l’étude, puis nous mériterons de mener cette lumière de nous, et de à partir de nous à la nation et au monde.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 10/08/11, Le Zohar

Toute la différence est dans l’intention

Dr. Michael LaitmanQuestion: Deux forces agissent dans le monde: la force du don et la force du désir de recevoir, créé comme l’existence de l’absence. Quel est mon «moi», mon intention ? D’où cela vient-il?
 

Réponse: Nous ne sentons pas le Créateur, car nous sommes dans un seul désir: le désir de recevoir. Même si je veux donner, c’est juste pour m’amuser. En réalité, je suis déconcerté dans l’intention et l’action. Mon action peut être soit recevoir, soit donner. Et elle peut être accompagnée par l’intention de recevoir pour moi-même ou l’intention de donner à l’autre. Il n’y a rien d’autre, et c’est là toute notre vie.

Dans notre monde, il y a l’action de recevoir et l’action visant à donner à l’autre, ainsi que l’intention de recevoir pour soi-même. Mais l’intention de donner à l’autre n’est pas là, c’est ce que je ne suis pas capable de faire. Je peux donner quelque chose à quelqu’un ou recevoir quelque chose de quelqu’un, mais mon intention est dirigée exclusivement vers ma propre réception, alors que l’intention de donner à l’autre appartient au monde spirituel, mais je ne peux pas l’atteindre. Ce n’est pas de ma faute : je fus créé ainsi.

Il n’y a aucune confusion ici : Toute ma routine est orientée vers l’auto-satisfaction.

Ce dont j’ai besoin est une intention, et c’est la chose la plus importante pour moi, indépendamment de l’action que j’exécute (!) : Donner ou recevoir. Je donne à mon enfant, à ceux que j’aime, aux amis, et même à mon employeur, car je reçois une récompense en nature ou en argent, sous forme de respect, de pouvoir, etc.

La clé ici est l’intention, selon laquelle je fonctionne. Comment puis-je obtenir l’intention pour l’amour de donner aux autres êtres humains ? Et qu’est-ce que cela va me rapporter ?

C’est là que le problème survient. Si toute la réalité existe en dehors de moi, alors ce que je reçois actuellement à l’intérieur est uniquement sa part minuscule appelée «ce monde». Il est terriblement petit, serré, limité dans le temps, l’espace, et tout le reste, mais en traversant de l’autre côté, je vais me débarrasser de toute limitation.

C’est la différence entre les intentions. Si mon intention est dirigée vers moi, je ne serai pas capable de sentir rien de plus que ce que je perçois aujourd’hui. Si mon intention est dirigée vers l’unité avec l’autre, d’être en lui, alors je me sauve de cette horrible vie avec sa fin inéluctable et monte au degré suivant de la vie, je vis en dehors du corps. La seule différence est dans l’intention.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 26/08/2011, «un seul commandement»

Aucun pays ne peut affronter seul la crise

Dr. Michael LaitmanAvis: (Kim Sung-Hwan , ministre des Affaires étrangères et du Commerce de la République de Corée): « La communauté internationale a l’expérience pour surmonter les difficultés économiques telles que la crise financière mondiale de 2008. Mais aucun pays ne peut faire face seul à ces chocs mondiaux. Cela exige une coopération étroite entre tous les membres de la communauté internationale. Aujourd’hui, il est extrêmement important de conjuguer les efforts. »

Mon commentaire: la coopération devrait exister non pas parce que personne n’a la force de surmonter seul la crise, mais parce que la crise a été provoquée dans le but de nous faire découvrir la nécessité de nous unir en un tout

Ne vous faites pas d’idole

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « un commandement: » « … en s’habituant à servir les gens, il profite aux autres et non pas à soi-même. Ainsi, on devient progressivement apte à garder les Mitsvot du Créateur avec la condition requise-contenter le Créateur et non pas soi-même.  »

Je ne suis pas, ni ne comprends, et ni ne saisis ce principe. Si j’ai besoin de travailler et de m’unir à l’humanité, cela est clair pour moi. Nous sommes ici ensemble, l’écart entre moi et les autres apparu seulement à cause de la brisure, et je me sens comme séparé d’eux. Alors, je dois surmonter cet écart, corriger cette force qui sépare et m’unir à eux.

Mais qu’en est-il du Créateur ? Il se trouve peut-être quelque part à l’extérieur et peut-être pourrais-je l’atteindre à travers l’humanité. Ou, en m’unissant à d’autres dans le groupe, je découvrirai qu’Il est à l’intérieur, parmi nous, et même qu’Il remplit tout cet espace.

Néanmoins, il est difficile pour moi d’ouvrir la voie, en me dirigeant vers le groupe pour l’amour du Créateur. Qu’est-ce que cela signifie ? Ceci est une exigence vague. Je comprends les relations avec d’autres personnes, mais comment puis-je construire une relation avec quelqu’un, en plus de cela ? Notre problème est que nous ne pouvons imaginer l’image correcte, et nous restons donc déconcertés pour un long moment.

«Le Créateur» est la qualité du don absolu, final et parfait. L’union entre le groupe et moi est le récipient, qui recevra la qualité du don. Nous voulons parvenir à l’amour et à l’unité entre nous, de sorte que le monde devienne «rond», global et intégral. Cependant, cela doit être fait pour l’amour du Créateur, ce qui signifie, pour que la qualité du don se connecte à nous, pour qu’elle habite et règne à l’intérieur de nous.

Ainsi, il est interdit d’attribuer toute individualité ou toute image au Créateur. Ceci est «idolâtrie» ou, littéralement, le «travail étranger» parce qu’il nous conduit à côté, dans une direction complètement différente. Le Créateur, Boré, signifie « viens (Bo) et vois (). Si vous entrez dans un groupe et atteignez l’unité, alors, en vertu des amis, vous révélerez l’attribut du don, appelé «le Créateur».

C’est pourquoi il est écrit: «Israël, la Torah, et le Créateur sont un », où « Israël » représente moi-même avec les amis (ou l’humanité) et le Créateur. En d’autres termes, les amis et moi tous ensembles sommes appelés « Malkhout » ou « Shekhina», et je révèle Zeir Anpin, qui s’exprime alors à l’intérieur de Malkhout, selon l’unité réalisée en lui.

De là vient le sens de la formule «pour aider les gens à apporter contentement au Créateur. » En aucun cas, vous ne devez imaginer quelqu’un ou quelque chose comme le destinataire final de vos efforts. Le Créateur n’est ni une personne ni un phénomène, mais l’attribut qui se révélera en nous. Dessiner vous-même un tel récipient signifie être engagé dans l’idolâtrie, créer une idole. Si nous nous tenons toujours à cette règle, nous n’aurons aucun problème.

Après tout, nous voulons, à terme, construire le système, qui embrassera l’ensemble des récipients et des Lumières. Ceci est Malkhout du monde de l’Infini, où nous sommes dans l’unité et la cohésion, où la lumière est révélée dans le récipient. Nous sommes partis de là, de ce Premier état. Dans le second état, nous corrigeons notre attitude et rien de plus, et nous arrivons au troisième état, en prenant conscience et en comprenant le monde dans lequel nous vivons depuis le début.

Aucune  image n’existe en dehors de nous, pour l’amour de laquelle nous devrions travailler et vers laquelle nous devrions aller. Juste schématiquement, nos intentions et nos calculs s’ajoutent à cette séquence: d’abord, nous créons un récipient, puis, en fonction de sa capacité à s’unir, selon la loi de l’équivalence de forme, nous révélons le Créateur dans ce récipient, selon le principe «viens et vois. » Ainsi, nous révélons Malkhout – le désir, qui reste inchangé.

De la 2ème partie de la Leçon Quotidienne de Kabbale du 26.08.11, «un commandement»

Toutes les demandes viennent d’en bas, et toute la satisfaction vient d’en Haut

Dr. Michael LaitmanNotre tâche est d’élever toutes les étincelles laissées par la brisure. Elles nous semblent maintenant étrangères, comme si elles ne nous appartenaient pas, mais nous devons les choisir, les réunir toutes ensembles, et accroître la collecte de toutes les âmes ou étincelles pour Malkhout du monde d’Atsilout. Nous les joignons toutes à nous-mêmes, car «chaque personne est un petit monde. »
Grâce à cette union avec les amis, le monde, et toutes les occurrences et événements, nous nous unissons tous et élevons Adam HaRishon, le premier homme, à un désir de donner unique en vue du Créateur, tel que cela était avant le péché. Et alors une grande MAN, une prière, est formée, c’est l’acte final de « Zivoug Rav OuMekabtzéël Palim » (l’adhésion universelle) menant à la correction finale.

Nous devons juste rassembler toutes nos actions, nos pensées et les examiner minutieusement dans le but de nous tourner vers Lui avec une prière. Tout ce processus se produit en nous, mais nous ne le sentons pas ou ne le comprenons pas maintenant. C’est hors de notre état, jusqu’à ce que nous entrions dans le monde spirituel et que nous commencions à élever MAN consciemment, avec  compréhension, en ressentant ces actes spirituels et en faisant des calculs.

Dans le monde spirituel, une personne utilise déjà l’écran et s’engage dans la Kabbale pratique, travaillant activement avec le désir de recevoir, l’écran, et les étincelles. On sait précisément ce qu’elle découvre, à quel degré elle envisage de s’élever, quel type de lumière l’affecte, et quelles formes de désirs elle actionne. Le Talmud Esser Sefirot devient pour elle un livre d’instruction réel.

Nous pourrions penser que par rapport à cet état, notre état actuel est totalement dénué d’importance. Cependant, ce n’est absolument pas vrai ! En réalité, ces états préparatoires, qui se déroulent inconsciemment, sont les plus importants. C’est comme un enfant qui grandit plus rapidement au cours de ses premières étapes de vie. Alors qu’il est un bébé, certains changements se produisent en lui quotidiennement. Puis il se met à changer de mois en mois, puis d’une année à l’autre, jusqu’à ce qu’il cesse de grandir complètement.

De la même façon, pendant que nous travaillons inconsciemment, nous passons par les plus grands stades de changement, nous sommes juste incapables de les reconnaître. Par conséquent, nous devons accorder une grande importance à notre état en dépit de tout, comprenant l’énorme bénéfice de chaque pensée, de chaque action, et de chaque mot dirigé vers le but, et en particulier, tout ce qui est effectué pour le bien des études, de l’union, et de la diffusion. Ainsi, nous atteindrons une prière consciente.

Une prière, une demande, ou un désir est notre seule action. Tout le reste est fait par la Lumière. Et si nous voulons atteindre l’attribut du don, de sorte que l’ »invité » donne à l’«hôte», nous avons seulement besoin de le désirer ! que nous soyons capables ou non n’a pas d’importance, la chose la plus importante est que nos actions soient dirigées correctement.

Par conséquent, il est écrit qu’une personne n’a pas d’autre travail, que de prier. Toute la force et la satisfaction viennent d’en Haut, tandis que toutes les demandes et requêtes viennent d’en bas.

De la 1ère partie de la Leçon Quotidienne de Kabbale du 24.08.11, «Shamati »

Quelles proportions doit atteindre Pharaon?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je m’en empêcher et éviter de faire des erreurs quand je sais que je suis guidé par mes sentiments et que je n’agis pas bien? Et d’autre part, nous devons tomber afin de grandir ….

Réponse: En effet, «Un homme juste tombe et se lève un millier de fois » C’est seulement en passant par l’expérience de nombreuses descentes et de déceptions, de grandes souffrances et des erreurs que nous devons payer, pour que nous arrivions enfin à la conclusion finale et à la compréhension que nous devons élever au-dessus de notre nature égoïste. A la fin, nous comprenons que nous ne serons jamais capables d’unir l’esprit et les sentiments ensemble aussi longtemps que nous sommes à l’intérieur de l’égoïsme.

C’est l’image que nous voyons dans le monde d’aujourd’hui dans tous les pays. Mentalement tout le monde comprend que nous entrons dans une crise horrible, mais nous ne pouvons pas nous arrêter. L’égoïsme pousse une personne en avant, se trouvant plus fort que l’esprit, et donc, l’homme continue à agir selon cela.

Il ne peut rien faire avec lui-même. Peu importe dans quelle mesure nous nous adressons au monde et nous le mettons en garde, personne ne nous entendra. Mais ce que nous faisons est dans le seul but de montrer à tous qu’il y a une méthode de correction, la Kabbale. Plus tard, lorsque confrontés aux faits, l’homme aura acquis la conviction, dans la pratique qu’il tombe sur des problèmes à chaque coin de rue, que ce soit en économie, l’éducation, ou autre chose. Et de cela, il va comprendre que les propos sur la correction Kabbale. Autrement, vous pouvez répéter la même chose mille fois et personne ne vous écoutera.

Le monde ne va pas accepter cette solution jusqu’à ce qu’il atteigne le désespoir total et la compréhension que son esprit et les sentiments sont comme deux pôles qui ne seront jamais unis. Les gens vont continuer à faire de nouvelles erreurs. Et tant que cela arrive, rien ne sera capable de les aider. La seule solution est de s’élever au-dessus de notre mental matériel et des sentiments pour le bien de l’objectif spirituel. Alors vous serez en mesure d’unir votre esprit et le cœur dans la ligne médiane, puis vous réussirez. C’est parce qu’ils vont commencer à travailler ensemble dans un seul paquet. Le cœur va comprendre!

Mais dans notre monde cela n’arrive jamais et nous sommes toujours obligés de choisir: soit le cœur soit l’esprit. L’un ou l’autre!

Nous sommes de plus en plus entraînés dans la crise à chaque jour qui passe. Aujourd’hui, un nouveau tournant de la crise commence, et bientôt il deviendra évident. Un coup, un autre, et un autre-et finalement l’homme va comprendre. C’est ainsi que Pharaon, notre volonté de plaisir, notre ego, nous rapproche du Créateur, nous forçant à comprendre que nous devons nous cacher de lui.

C’est comme si Pharaon savait que les fils d’Israël finiront par s’éloigner de lui. Alors pourquoi devrait-il se placer sous les coups? Mais c’est ainsi qu’il se construit-il se donne lui-même des coups. Une personne souffre, et elle n’a pas d’autre choix que de s’enfuir de cette force du mal.

Pharaon est le reflet inverse du Créateur à l’intérieur de nous. La seule question est: Quelle proportion faudra-t-il atteindre pour nous décidions de nous échapper de lui? Cela dépend de la diffusion de la Kabbale, sur la compréhension des gens, et notre union dans le groupe.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 08/08/11, Shamati

Fuyez le malheur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous maintenir la bonne intention et les bonnes pensées pendant et après le congrès?

Réponse: Au cours de ces heures, nous allons réaliser la préparation nécessaire, et ensuite à divers moments, vous reviendrez à elle. Je recommande fortement cela. Qu’est-il arrivé ici qui restera avec vous et dont vous sentirez l’importance de celui-ci.

Que vous le vouliez ou non, la vie dans un avenir proche va vous éveiller à un tel degré que vous ne serez pas capable d’oublier ce dont nous avons discuté ici. Si vous travaillez pour la correction, le message de la présente convention entrera directement comme une sensation positive. Et si vous négligez cet objectif, vous allez ressentir une sensation négative.

Donc, ne vous inquiétez pas, vous n’oublierez pas. Je ne m’inquiète plus de mes étudiants qui partent en courant. Le genre de vie qui nous attend va rapidement nous forcer à revenir au sujet. Après tout, nous sommes entrés dans une phase de correction de l’ensemble du monde. Vous pouvez avoir du retard pour votre part, mais si vous ne voulez pas prendre des mesures indépendantes, la lumière va mettre le genre de pression sur vous qui éveilleront votre désir.

J’espère que vous allez avoir peur des gros coups et que cela vous obligera à aller de l’avant sans attendre d’être piquer douloureusement par derrière. Je dis cela en toute sincérité. Je veux que vous exécutiez les coups et c’est pourquoi je pose les choses si durement.

 De la leçon 1,  de la convention d’Allemagne  05/08/2011

Vers la garantie mutuelle!

Dr. Michael LaitmanEditorial aux informations (par le professeur Y. Zair): Les événements des derniers jours ont montré que la société israélienne résiste minimisant la participation du gouvernement dans la gestion du pays car les gens veulent vivre dans une société unie qui ne prône pas une concurrence à tout prix, mais qui soutienne la garantie mutuelle, le soucis de l’autre, et une société plus humaine.

Toutes les classes sont liées les unes aux autres. La jeunesse nous donne une merveilleuse leçon de relations fraternelles entre les personnes.

 Il n’y a pas un seul parti en Israël, qui proclame l’égalité comme une valeur. Peut-être le phénomène que nous observons en Israël est l’un des signes avant-coureurs d’abord une nouvelle tendance dans le monde entier.

 Mon commentaire: Tout ce qui reste est de discerner comment tourner cette tendance dans de nouvelles relations sociales dans le but de révéler le monde nouveau, supérieur à l’intérieur d’eux.

La seule loi

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « un seul commandement»: je dis que le premier et l’unique commandement qui garantit la réalisation de l’aspiration d’atteindre l’intention altruiste est de se résoudre à ne pas travailler pour soi, à part pour les travaux nécessaires simplement lié à sa subsistance. Durant le reste du temps, on va travailler pour le public: sauver les opprimés, et toute créature dans le monde qui est dans le besoin du salut et du bénéfice.

Dans ces paroles sévères, mais précises, le Baal HaSoulam nous explique comment le monde devrait exister. Nous sommes déjà entrés dans cette voie : Le monde est interconnecté dans toutes ses parties et connaît une crise mondiale.

Depuis une centaine d’années, le Baal HaSoulam écrit que l’humanité est devenue une seule famille dans laquelle tous les gens dépendent les uns des autres. Alors nous ne l’avions pas remarqué, mais aujourd’hui, nous le voyons clairement et, après de nombreuses crises et avec un grand retard, nous prenons conscience de la situation. Des efforts considérables seront exigés de nous afin de corriger les défauts et surtout la forme terrible des relations humaines, aujourd’hui qui nous semble naturelle.

Jusqu’à présent, la lecture de ces mots du Baal HaSoulam, nous les avons perçus comme quelque chose de fantastique et d’irréel. Pourquoi n’a t-il pas divulguer un demi, un quart de sorte que cela ne semble pas si cauchemardesque et inacceptable pour nous, afin qu’il puisse être digéré par l’ajout d’une variété d’épices? Cependant, un tableau très sévère, face à notre nature, qui se déroule devant nous, et cela définit sa stricte condition: « Que vous le vouliez ou non, ici sera votre lieu d’inhumation ou de votre vie éternelle. L’un ou l’autre. Le choix vous appartient  »

Dans notre monde, nous avons à mettre en œuvre le principe de «l’amour de votre prochain comme vous-même. » Tout ce qui nous est confié, est axé uniquement sur cette action: d’acquérir la pratique, complète, parfaite du don sans réserve, émanant de chaque personne dans le monde entier. Et pour lui, une personne doit avoir juste ce dont il a besoin pour son existence. Selon son niveau, il choisit les nécessités et donne le reste aux autres.

A l’époque, nous avions demandé au Rabash, comment nous pourrions nous tester nous-mêmes dans ce calcul. Il nous donna des conseils merveilleux: Si vous étiez heureux de vous débarrasser des nécessités, cela signifie que c’est cela. Si vous ne désirez rien pour vous, pas d’eau, de nourriture, ni abri, si vous voulez uniquement accomplir le don sans réserve, comme un ange, comme la force en dehors du corps, et que vous êtes content de cela, alors vous avez pris la décision correcte, et vous pouvez recevoir les nécessités du monde.

Dans ce cas, vous n’en ferez pas trop et vous ne recevrez que les choses vitales, car vous n’êtes pas heureux de les recevoir. Au contraire, vous voulez vous débarrasser d’elles, mais vous ne pouvez pas car vous en avez besoin pour accomplir le don sans réserve. Vous n’avez besoin ni de nourriture, ni d’eau, ni de vêtements, ni d’une maison, et ni d’autres choses comme celles-ci.

C’est une condition très difficile, et bien sûr, les gens immédiatement veulent  « les mettre de côté » Nous ne voyons pas la vie dans cette existence: Il est préférable de mourir. Comment puis-je effectuer le don sans réserve à tous et ne prendre que les nécessités? Où est la vie alors? Comment pouvons-nous satisfaire notre ego? Après tout, il n’a pas disparu.

En réalité, vous n’êtes pas obligé de vivre comme un animal, broutant dans les prés et n’exigeant rien d’autre. Au contraire, vous devez devenir un être humain, ce qui signifie libérer toute votre énorme ego pour le bénéfice des autres, pour le mettre au service des autres.

Qu’est ce que j’aurais en retour? Comment puis-je agir pour donner? Mon désir égoïste est comme une machine qui ne peut fonctionner qu’au carburant. Je peux rendre le monde entier heureux, mais  qu’est ce qu’il a pour moi? Pour une bonne récompense, je vais donner aux gens tout ce que j’ai. Mais quel est le paiement?

Nous devons comprendre que la Kabbale est une science, la physique du monde spirituel et ne traite pas des fantasmes. Le carburant a été préparé pour nous, et la récompense est telle qu’il vaut la peine de travailler pour l’accomplissement du don sans réserve et l’accomplissement du monde entier.

Notre récompense est la révélation du Donneur. Il y a rien de plus grand dans le monde, et c’est ce que nous allons obtenir. Cela signifie que nous devons travailler pour l’amour de Son atteinte.

Il s’agit de la plus haute récompense de tout: être dans l’adhérence et la perfection avec Lui, à son niveau. Comme s’il libérait une place pour moi à côté de Lui, et je regarde les autres depuis mon degrés: «Malheureux, combien  misérables et combien ils sont faibles. Bien sûr, je les aide, que puis-je faire?  »

Cette attitude est appelée Lo Lishma, et elle est naturelle au début. La clé est de commencer et de ne pas être paresseux. Mais en conséquence, nous devenons nous imprégner du don sans réserve complet car c’est la seule loi que nous devons accomplir.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 29/07/2011, «un commandement»

Une demande pour devenir humain

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui nous nous trouvons dans un état ​​spécial où nous découvrons que nous ne survivrons pas sauf si nous atteignons la force de l’unité. Mais dans le même temps, nous avons à discerner: pourquoi avons-nous besoin de cette force?

Est-ce pour rendre notre vie plus confortable au niveau de ce monde, et ainsi au lieu de la force maléfique qui règne sur nous, nous nous armerions de la force de la bonté et parviendrons à l’équilibre à notre niveau actuel? Ou voulons-nous nous élever à une grande hauteur vers la force du don sans réserve de sorte qu’elle nous gouvernerait et révélerait en elle et venant d’elle la grandeur de ce don sans réserve?

Peut-être que nous aspirons à la force du don sans réserve, afin de l’utiliser simplement pour équilibrer la force de la  réception et vivre paisiblement dans ce monde. Dans ce cas, nous voulons utiliser la force du don sans réserve pour aider la force de l’égoïsme, qui est appelée le don sans réserve pour le bien de la réception. Ou voulons-nous atteindre la réception pour l’amour du don sans réserve ?

C’est la question: voulons-nous que la qualité du don sans réserve nous gouverne, ou bien la qualité égoïste? C’est là que réside notre liberté entière de choix. Ceci est décrit dans la prière appelée «la prière des 18 bénédictions»,  quelle miséricorde est-ce que je demande?

Ai-je envie de m’élever au niveau du don sans réserve et de donner du plaisir au Créateur, d’atteindre la foi au- dessus de la raison, d’utiliser tous mes désirs pour le bien du don sans réserve, et même de recevoir pour son bien de sorte que mon désir entier travaillerait pour le don sans réserve ? Ou dois-je parler seulement de la vie dans ce monde et vouloir le rendre meilleur?

Cela fait toute la différence: vais-je exister au niveau animé ou çà celui de l’humain? La différence entre eux est celle de la qualité. Au niveau animal nous percevons notre vie comme la vie du corps et ressentons ce monde comme nous le faisons aujourd’hui: notre corps et le monde environnant avec tout ce qui se place en lui.

Nous vivons pour le bien de l’existence de ce corps, chaque personne pour soi-même. C’est pourquoi nous sommes disposés à équilibrer notre vie avec la force du don  sans réserve en vue d’atteindre une existence plus agréable, plus confortable et paisible. Ou encore, pouvons-nous nous élever au  degré humain et obtenir une existence éternelle, au-dessus du monde de la matière?

La matière s’achève vers le bas, aux  niveaux minéral, végétal, et animal. Dans notre monde il n’y a pas d’autre degré, aucun degré  humain. Un être humain est un degré qui comprend l’esprit et le cœur, ce qui signifie le désir et la pensée, l’analyse.

C’est ce qui pousse à partir de notre esprit et de notre cœur, mais ce n’est pas corporel. Les gènes d’information (Reshimot), les données de la brisure, s’unissent ensemble: tous les cœurs, tous les désirs s’unissent en un seul cœur, comme un seul homme, et l’ensemble de nos intentions, ce qui signifie les pensées et l’esprit, s’unissent ainsi. Cette unité crée l’image de l’homme-un certain être virtuel qui n’existe pas dans la matière, qui ne se compose pas d’électrons  ni  de molécules qui s’unissent en un corps.

Nous le créons nous-mêmes, en unissant toutes nos pensées et nos désirs. C’est ainsi que nous commençons à exister à un niveau supérieur, appelé le degré humain (Adam), qui signifie « semblable » (Dommé) au Créateur. Puis l’ensemble de nos désirs et de nos intentions commence à fonctionner comme un récipient spirituel, avec un désir intérieur et un écran au-dessus du désir.

C’est le sens de l’être humain, ou «pré humain» (Adam Kadmon), l’homme du monde de BriyaYetsira, et Assiya. Mais notre corps n’est pas appelé humain. Nous l’appelons  humain parce que nous anticipons l’avenir, en espérant qu’il va nous amener à l’état où nous allons devenir humain.

C’est sur quoi repose la prière : pour nous aider à unir nos cœurs ensemble, ce qui signifie nos désirs, pensées et intentions, de sorte que nous compilions hors d’eux l’image complète de l’homme, d’un individu indépendant.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 25/08/2011, Shamati