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Préparation à la rencontre avec la Lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au début du cours, vous devez généralement définir une direction commune pour nous tous, vous nous aidez à mettre l’accent sur une intention commune. Quelle est l’importance de cette directive?Réponse: Nous avons besoin de venir au cours déjà préparés, avec un désir particulier (l’intention): Qu’est-ce que je souhaite recevoir du cours? J’ai besoin de beaucoup réfléchir à ce sujet avant le cours.

Parfois, j’organise une intention pour tout le monde sans compter sur votre préparation, mais plutôt en donnant un exemple moi-même. Cependant, en général, chacun de nous doit se préparer pour le cours de sa propre initiative, dans sa propre intention. Le succès de chacun en révélant le Créateur dépend précisément de l’intention.

Une mère donne à son petit enfant ce qu’elle pense être nécessaire. Toutefois, en grandissant, une personne choisit les choses selon son goût, en utilisant sa propre expérience et sa compréhension.

Nous avons été en contact avec le Livre du Zohar à plusieurs reprises déjà, nous avons essayé de nombreux exercices avec l’intention. Au cours de la journée, une personne doit se préparer pour le cours et se régler soi-même aux études. Nous devons donner aux gens une occasion de bâtir une intention par eux-mêmes plutôt que de les rassembler comme une maitresse d’école maternelle: « prenez-vous par la main, et que tout le monde me suive ! »

Il faut se préparer pour le cours de sa propre initiative à partir de ses sensations actuelles et de la compréhension, fondée sur son état actuel. Après tout, la leçon est un temps pour la réalisation des désirs. Ici, en ayant un rendez- vous avec la Lumière, une personne peut recevoir ce à quoi aspire son point dans le cœur.
Peut-être que nous devrions nous asseoir en silence pendant 15 minutes avant le cours de telle sorte que toute personne pouvait faire sa recherche intérieure. Toutefois, je dépends de vous à cet égard: entre se réveiller et venir au cours, vous avez le temps de réfléchir, vous accorder, et de construire votre intention.

Un bond dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pendant la période du Second Temple, les Kabbalistes se seraient assis pendant deux heures pour la préparation à la lecture de la prière, « Ecoute, Israël ». Pourquoi en est-il ainsi pour nous, qui sommes si petits par rapport à eux, d’être confrontés à une réalité beaucoup plus complexe où nous venons en cours totalement désorienté et confus, et luttons pendant quelques minutes pour obtenir une sorte de mise au point avant la lecture du Livre du Zohar ?

Réponse: En ce temps là, les kabbalistes devaient entrer dans les états spirituels dont parle le Zohar. Ils avaient à gravir les niveaux à partir d’un manque total de sensation spirituelle, parce que chaque niveau commence à partir de zéro. Il faut du temps pour que les gens s’unissent dans une intention, pour atteindre l’unité au niveau approprié, et entrer dans cet état à travers la sensation commune.

 

Cela peut être comparé à la façon dont les parachutistes se préparent à un saut commun: ils emballent leurs parachutes, entrent dans un avion, volent au-delà des nuages, sautent à partir de là, et tout en étant en chute libre, sans ouvrir le parachute encore, ils se connectent les uns avec les autres, en créant différentes figures en l’air.

Ceci est une préparation énorme pour une nouvelle union à des niveaux spirituels élevés. C’est pourquoi il faut tant de temps, en fonction de la hauteur du niveau. Le niveau les oblige à cela.

D’autre part, si vous jouez ici, ci-dessous, par vous-même, sans ressentir les autres, alors cela vous suffit de vous accrocher à une pensée «par la queue», et c’est tout. Espérons que nous arriverons au besoin de la même préparation que les kabbalistes du passé.

Un messager entre deux pôles

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi lors de la lecture du Livre du Zohar ne devons-nous pas seulement nous concentrer sur notre relation mutuelle, mais aussi avons-nous besoin d’écouter les commentaires sur le Zohar ?Réponse: Tout d’abord, si nous lisons le texte original du Zohar, nous n’avons pratiquement rien qui passe. Par conséquent, nous avons besoin de commentaires. Un commentaire est comme un lien abrégé avec la source authentique, soit dans la forme extérieure, dans les degrés, ou dans plusieurs critères en même temps. Mais il nous relie à l’original.

Le Zohar en soi est aussi un commentaire sur la Torah. La majeure partie du Zohar est basée sur des citations tirées de la Torah, qu’elle transforme en une forme différente. Le Zohar commente-t-il ces passages à un niveau inférieur à celui de la Torah écrite par Moïse ou non? Je ne veux pas en discuter, mais une telle question se pose.

Le commentaire du Soulam réduit-il le degré du Livre du Zohar en le rendant plus proche de notre compréhension? Nous comprenons peu de cela. Ce qui suit pourrait être dit : chaque commentaire comprend deux points extrêmes. Au plus haut point, les auteurs du Zohar partagent la révélation de Moïse à son niveau, sinon ils ne seraient pas en mesure de faire de commentaire.

Mais ils écrivent le commentaire lui-même avec à l’esprit le lecteur, ce qui signifie dans une forme simplifiée et à un moindre degré de l’échelle spirituelle. Après tout, tout l’avantage de révéler la Torah réside dans l’utilisation de corriger la volonté de profiter, telle que décrite par le verset: «J’ai créé le mauvais penchant, et j’ai créé la Torah comme une épice car la lumière en elle ramène vers le bien »

Par conséquent, l’auteur d’un commentaire doit se tenir sur deux niveaux: au niveau où il reçoit la source, et à un degré moindre, sur lequel il souhaite faire passer cette source, mais sous une forme plus appropriée, adaptée au degré du récepteur. Tel est l’objectif de chaque commentaire.

Par conséquent, jusqu’à maintenant, rien ne peut remplacer le commentaire du Soulam car d’une part, le Baal HaSoulam a atteint le degré du ARI ayant ainsi reçu l’incarnation de l’âme du ARI et ayant atteint le degré des écrivains du Zohar’. D’autre part, il a rapproché le Zohar de notre degré, en l’expliquant dans les trois lignes, dans la langue de la Kabbale, en utilisant les définitions des Partsoufim, les mondes, les Sefirot, les Reshimot, et ainsi de suite.

Nous n’avons pas besoin d’autre chose que d’essayer de l’actualiser sur nous-mêmes. Cependant, maintenant tout le monde est censé être proche de la transformation des âmes. Ainsi, pour rendre le Zohar plus facile à comprendre pour les masses, nous avons un peu affiné le texte du Zohar à partir de nombreux symboles qui auraient pu être un obstacle pour un profane, afin de lui rendre la lecture en elle-même plus facile.

Mais nous n’avons jamais ajouté de commentaires de notre propre initiative et nous facilitons seulement la lecture mécanique du texte pour aider une personne à comprendre le texte. Nous l’avons simplement mis à travers une sorte de «filtre» qui extrait de luila langue araméenne ainsi que quelques références et versions variées. C’est, en substance, ce que nous avons fait avec le livre Le Zohar pour tous. Espérons que dans cette forme, le Zohar est encore plus prêt à l’emploi pour la correction des âmes.

Une promenade ou le chemin vers la tour du Créateur?

Dr. Michael Laitman« Introduction du Livre du Zohar, » article « le meneur d’ânes », Point 88: Ils lui dirent: «Mais tu n’as pas dit ton nom, ni où est ta demeure? »Il leur répondit: « Ma demeure est bonne et de grande valeur pour moi. C’est une tour volant dans les airs, grande et honorable. Et ceux qui habitent dans cette tour sont le Créateur et un pauvre homme. Ceci est mon lieu d’habitation. »

C’est un problème lorsque, pendant la lecture du Zohar nous commençons à profiter de la narration parce que le plaisir étouffe notre recherche intérieure.
Question: Mais qu’ai-je besoin de chercher ici?
Réponse: Disons que je vais me promener avec mon ami, et nous en recevons du plaisir de lui sur place. Nous sommes à pied et profitons de chaque étape du chemin: les oiseaux chantent, l’herbe est verte, il y a une douce brise, le soleil brille. C’est ce qu’on appelle une promenade parce que nous aimons véritablement marcher.

Mais il est une autre façon de marcher. Nous marchons en suant, c’est difficile pour nous, et nous maudissons l’ensemble du parcours. Mais pourquoi continuons-nous de marcher? C’est parce que nous voulons atteindre l’objectif, et il est impossible d’y arriver d’une manière sympathique et agréable. Le chemin est si désagréable que nous serions heureux de l’abandonner si nous étions en mesure d’atteindre l’objectif en un bond.
Fondamentalement, il existe différentes façons de traiter le voyage: comme une marche à pied comme un moyen d’atteindre le but. La marche n’est pas un moyen, c’est un but en soi-même, que nous atteignons immédiatement. Maintenant vous devez décider pour vous-même le processus où vous êtes : êtes-vous encore en mouvement? Êtes-vous en train de vous promener ? Ou êtes-vous en train de marcher vers le but?
Si vous lisez Le Zohar et profiter de la lecture réelle, vous faites une marche. Vous vous sentez bien et vous ne pensez pas à l’objectif lointain. « Quel récit magnifique ! Je profite de chaque mot! ». Il s’agit d’une promenade.

Il vous manque l’intention, la recherche intérieure, l’aspiration de l’unité avec des amis. Vous le verrez dès que vous penserez à la connexion. Et puis ce ne sera plus une promenade, mais un voyage vers le but.

Alors, vous voulez monter? Demandez au conducteur !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que nous devons faire pour que Le Zohar trouve son chemin dans le plus profond du cœur, de nos désirs et de nos pensées?

Réponse: Ouvrez votre cœur. Rien d’autre n’est nécessaire. La chose la plus importante est de ne pas désespérer et de ne pas se relâcher, et de faire des efforts au moment précis où les choses se corsent. L’article « mener l’âne » dans l’Introduction au Zohar est exactement l’endroit où il explique que, lorsque vous marchez et que votre « âne » (en hébreu âne se dit Hamor, venant du mot Homer, la matière, la volonté de profiter) ne peut plus porter sa charge, on vous envoie une « ânier » qui permet à votre « âne » de monter.

Ce conducteur pique l’« âne » avec un bâton pointu et c’est désagréable. Cependant, il vous fait aller de l’avant. Par conséquent, si vous acceptez d’avoir un pilote comme ça, vous le recevrez. Mais vous devez demandez ces « piqûres ».

Question: Je sais comment demander pour des bonnes choses mais comment puis-je demander les « piqûres » de l’ânier?

Réponse: Si je ne m’identifie pas à mon ego et veux être libéré de lui, alors je pense le contraire: plus je reçois de «piqûres», plus je suis en mesure de me distancer, de le fuir et de m’élever au-dessus de lui.

Ces « piqûres » ne me blessent pas moi, mais mon ego. Si je me sépare et si je me détache de lui, alors nous sommes séparés par une distance et c’est pourquoi je ne sens pas la «piqûre» qui passe au-dessus. La piqûre ne vient que pour que je me sépare de mon ego. Alors je ne perçois pas ces coups comme s’ils m’arrivaient, mais arrivant à mon «Pharaon», et en attendant, je monte.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 9/1/11, Le Zohar

Un exercice utile

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar décrit les états spirituels vécus par ceux qui ont atteint le monde spirituel. Pourtant, il décrit les objets spirituels dans les mots de notre monde. Ces mots amènent à notre esprit des images matérielles. Ils organisent des images terrestres sur notre «désir de recevoir » notre écran égoïste à travers nos propriétés corporelles.Dans la spiritualité il n’y a pas de mots, mais que des sensations. Pour cette raison, les kabbalistes ont emprunté les mots de ce monde pour décrire le monde spirituel et étiqueté avec eux les propriétés spirituelles qu’ils ont atteint dans leur réalisation.
Par conséquent, lors de la lecture du Livre du Zohar, nous devrions essayer d’identifier les forces supérieures, les états spirituels, et les relations qui existent au-delà des objets matériels que nous sommes habitués à sentir derrière ces mots corporels. C’est un exercice très bon et utile.

Supposons que nous lisons les mots «le front», «les yeux», «les oreilles» et « les cheveux» dans le texte. Nous devons essayer de commencer immédiatement à penser à tout le moins sur les Sefirot ( Keter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin, et Malkhout ), qui se rapportent à la partie correspondante du Partsouf (« front », « oreilles », « nez », « bouche », GE et AHP).

« Les cheveux » ( Searot) c’est un excès de la Lumière Réfléchie dans lequel la Lumière Directe ne peut pas s’habiller, ce qui conduit la Lumière Réfléchie à déborder et à former ainsi les « cheveux » dans un Partsouf. Ce sont les Lumières qui se diffusent de cette manière de haut en bas dans la partie supérieure du système, dans Rosh de Arikh Anpin puis dans Zeir Anpin, et à travers tous ces multiples Partsoufim, nous recevons les forces qui nous réveillent, nous transforment, et nous comblent.

Par conséquent, dans Le Livre du Zohar, nous étudions le système intégral de la transformation des âmes.

Ce qui n’a pas été atteint ne peut être nommé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de trouver ses repères dans le monde d’En Haut sans connaître tous ces termes que le Zohar utilise? Connaître le monde supérieur dépend-il de la compréhension des termes?

Réponse : la langue dans laquelle une personne lit le Zohar n’a pas d’importance pour le moment: une langue inconnue en totalité, la langue des branches, ou toute autre. Toutes ces langues ne sont pas pour nous tout de suite. Je ne sais pas ce qui est décrit.

Si je ne suis pas familier avec un phénomène, objet, type de réalisation, les forces, les états spirituels, ou des résultats, et si je n’ai pas atteint l’état spirituel lui-même, vous pouvez me le décrire en milliers de mots – cela ne va pas m’aider. Quelle importance ont ces noms et ces mots pour moi alors, si je ne les ai pas atteints?

Pourquoi alors les kabbalistes ont-ils écrit tous ces textes pour nous? Ils l’ont fait seulement pour que nous ne nous concentrions pas sur les mots eux-mêmes, mais plutôt pour que nous nous efforcions d’atteindre ces états spirituels. Sans la réalisation, aucun de ces mots n’a de valeur. Vous pouvez jouer avec eux comme il vous plaît: c’est comme si vous les jetiez dans une boîte, les mélangiez, et les mettriez ensemble comme vous le souhaitez.

Si nous ne les atteignons pas, tous ces textes ne sont qu’une Segoula (un remède miracle) à condition que vous les employiez en tant que tels. Si non, vous ne faites que vous empêtrer. Par conséquent, nous examinons le texte du Zohar seulement dans la mesure où nous sommes en mesure de penser à sa « propriété miraculeuse » lors de la lecture. C’est la clé.

Le Zohar a des chapitres sur lesquels il est très difficiles de se concentrer. J’ai lu sur différents visages et les traits du visage, ou les lignes de la main, tout cela me perturbe vraiment. Mais c’est aussi très bienn puisque je fais plus d’efforts afin de reconnaître, derrière ces mots, des propriétés spirituelles.

Par conséquent, nous ne devons voir dans le texte du Zohar que sa «force miraculeuse ». Et plus inextricable est ce que nous obtenons avec lui, plus cela doit nous encourager à nous attacher à cette «force miraculeuse » et à demander la Lumière qui ramène vers le bien pour qu’elle nous amène à l’accomplissement. Après tout, « Tout ce que nous n’atteignons pas, nous ne le définissons ni par un nom ni par un mot ». Nous ne comprenons pas un mot, et aucun nom ne fera sonner une cloche.

L’homme est une formule de connexion

Dr. Michael Laitman with StudentsQuestion: Sans l’environnement, il est impossible d’avancer. Comment construisons-nous l’environnement lorsque nous lisons le Livre du Zohar ?

Réponse: Nous construisons l’environnement quand nous tous, ensemble, voulons atteindre dans nos liens mutuels tout ce que nous lisons dans Le Zohar. Le Zohar appelle diverses formes pour nous. Quelles sont-elles ? Si nous devenons nous unir, nous obtiendrons une certaine forme de lien entre nous. On va l’appeler « un lapin » par exemple. La prochaine forme de connexion sera étiquetée «une vache», et l’autre d’après, ce sera « un âne ».

Plus tard, nous pouvons arriver à une telle connexion qui sera appelée « homme » à différents stades de développement: Ibour, Yenika, Mokhin (foetus, allaitement, âge adulte), jusqu’à atteindre le niveau de l’homme. Ensuite, la forme de connexion entre nous aura une forme humaine. En d’autres termes, ce n’est pas moi, vous, ou lui, mais plutôt une forme de notre relation mutuelle, une formule d’unification, qui fera l’homme de notre image .

« L’homme » dans la spiritualité est le don sans réserve . Mais qu’est-ce que le don sans réserve ? Quelle est sa forme? Il s’agit d’un domaine particulier entre nous que nous allons intituler homme. Ce champ est soumis à différents états que le Zohar décrit comme des individus avec différentes couleurs de cheveux et d’yeux, et ainsi de suite. Tout cela parle de la forme de lien entre nous. La sagesse de la Kabbale ne discute pas d’autre chose, il n’y a rien d’autre à dire.

Il n’y a rien à dire sur le désir de recevoir du plaisir (le désir), car il s’efforce simplement de profiter. Mais comme les désirs individuels s’élevent au-dessus d’eux-mêmes et se connectent mutuellement par le don sans réserve dans ce lieu d’unification, ils créent la forme commune que le Zohar décrit. C’est cette forme même du Créateur que vous apprenez à connaître.

Par conséquent, Le Zohar explique quelle forme concrète du Créateur vous découvrez.C’est ce qui est nommé «homme» en vous, l’équivalent intérieur au Créateur. Le trouvez-vous un peu inesthétique dans son état non corrigé ? C’est vrai, mais c’est ce que vous êtes maintenant . Ainsi, Le Zohar explique les mesures que vous prenez quand vous avancez.

Il parle toujours de la connexion entre les âmes: dans quelle mesure il est équivalent au don sans réserve qui éveille la haine, la compassion, et d’autres sentiments entre eux. Cependant, tout cela se trouve encore dans leur relation mutuelle.

Auto examen pour le progrès spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si je n’ai aucune question sur l’étude, puis-je néanmoins avancer?
Réponse: Une personne elle-même doit vérifier si elle progresse ou non. Comment peut-elle faire? En examinant si au cours de l’étude elle expérimente des montées et des descentes dans sa relation avec les autres et les rejets de la connexion. Maintenant, j’ai seulement besoin de savoir si je suis connecté avec les autres et tenter de révéler les images que nous étudions dans le Zohar, les images du Créateur, à l’intérieur de la connexion.

Est-ce que j’y aspire ? Oui, je le fais. Quelle est la force de mon aspiration? Combien de fois au cours de la leçon ai-je quitté puis suis revenu à ces pensées? Combien de fois au cours de ce travail je me sentais préoccupé par les autres, afin que, eux aussi, gardent cette intention? Puis, leur pensée collective agira également sur moi de telle sorte que même si je laisse ces pensées, je vais y retourner immédiatement. Il est effectivement bon d’avoir le plus grand nombre possible de ces sorties et entrées rapides.

Pour cette raison, j’ai besoin du soutien du groupe, et je dois constamment garder ma pensée sur la connexion. C’est tout mon travail. Ces signes m’aident à évaluer mes progrès. Si je cesse de penser à la connexion et que je ne revienne jamais à ces pensées à nouveau, je n’avance pas. Par conséquent, ne demandez pas, mais examinez vous plutôt

Le billet d’entrée pour le Livre du Zohar

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Introduction, article  » Yitro (Jethro), «l’article 100: La semence de David, les formes des couleurs changent en lui, et c’est pourquoi Samuel a commis une erreur, comme il est écrit:« Ne regarde pas son apparence », car l’autre côté était en Eliav. Ce n’était pas le cas avec David, car les formes de David sont couvertes parce que les formes de l’autre côté ont été inclues dans ses formes, et la forme de l’autre côté est apparue en lui d’abord, passant sur ses yeux pendant un certain temps, et le cœur est inquiet et craint.Nous sommes dans l’erreur par le fait que nous travaillons très dur pour comprendre ce dont parle le Zohar, et beaucoup moins sur l’intention, la pensée que nous devons nous unir et révéler le Zohar à l’intérieur de la connexion entre nous. Seulement dans la mesure où nous nous unissons, l’image du Créateur se révélera à l’intérieur de notre unité, et elle ne sera pas comme ce que nous sommes en mesure d’imaginer avant de nous unir.

Notre unité est le billet d’entrée qui nous permet de voir et de sentir les images et les qualités spirituelles dont parle le Zohar. Leur somme totale nous donne l’image du Créateur. Toutefois, si l’on veut discerner ce que nous étudions sans avoir à rechercher un lien entre nous, c’est ce qu’on appelle une étude externe, une Klipa, un poison mortel.

Si au cours de l’étude j’essaye de chercher l’image que j’étudie, c’est une Klipa .D’autre part, si je veux d’abord révéler l’image à travers le prisme de l’unification avec le groupe, l’environnement, et que seulement après l’unification j’essaie de trouver cette image spirituelle dont parle le Zohar, alors c’est la sainteté, le don sans réserve, la spiritualité. À la fin de la journée, je recherche des formes d’unité et de don sans réserve, et c’est la chose la plus importante, alors que dans le premier cas, je cherche l’image ou la forme de la réception.

Par conséquent, nous devons d’abord nous préoccuper de savoir comment passer à travers ce prisme, l’intention, l’unification avec le groupe, l’environnement. Ceci est très important! Sans cela, nous ne devrions même pas ouvrir le livre du Zohar, car il peut soit devenir un poison mortel ou l’élixir de vie.