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A chaque instant il y a un nouveau ciel et une nouvelle terre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on dire que le renouvellement est une indication de l’avancement de quelqu’un ? Et s’il n’est pas renouvelé, alors il n’avance pas ?

Réponse: Bien sûr! Un ciel nouveau est un nouveau degré de Bina, le don sans réserve, et une nouvelle terre, c’est le désir, Malkhout. Un nouveau firmament est un nouvel écran. Voilà comment une personne s’évalue. Après tout, nous ne pouvons pas mesurer nos efforts. Nous ne nous évaluons que par la vitesse de renouvellement des Reshimot (Données d’information).

Il est écrit que, à chaque instant Noukva (Malkhout du monde d’Atsilout) redevient vierge, ce qui signifie un nouveau désir ou Kli. Cela détermine la vitesse de votre avancement. Un nouveau Reshimo se révèle à chaque fois, un nouveau Kli ou désir, et vous devez commencer à le corriger et à progresser.

Qui ai-je honte de tromper : moi ou le Créateur?

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Introduction, l’article « La Vision de Rabbi Hiya » Point 52: « . Heureux celui qui vient ici sans honte » Il a également vu que Rabbi Elazar et le reste des piliers du monde étaient sans honte. Mais Rabbi Hiya lui-même avait honte …Question: Qu’est-ce que la honte dans le travail spirituel? Et quelle est sa fonction?

Réponse: la honte réelle se révèle précisément dans le monde spirituel. Elle est faite seulement pour les âmes élevées qui deviennent égales au Créateur en ayant les mêmes qualités.

Dans notre monde, j’ai honte lorsque j’ai peur de ce que d’autres vont trouver sur mon égoïsme. Je crains d’être lésé, rabaissé, ou rejeté. D’autre part, la honte spirituelle est la peur de savoir si j’ai fait tout mon possible afin de faire plaisir au Créateur. Je crains de n’avoir pas pleinement réalisé toutes les chances qui m’ont ont été données. Le Créateur me donne les plaisirs et les forces pour les surmonter, et Il arrange toutes les conditions pour moi. Ai-je créé 100% de Lumière Réfléchie en réponse? Ai-je manqué quelque chose? Ai-je été faible en quelque façon?

Dans notre monde la honte peut être une sensation horrible si une personne est suffisamment développée. Mais dans la spiritualité, c’est tout simplement la vérité, à laquelle il est impossible d’échapper, que vous ne pouvez pas cacher ou dissimuler. Normalement, nous nous justifions, en nous cachant derrière des excuses, « Tout le monde vole et donc moi aussi je vole. » Parfois, nous pouvons en quelque sorte adoucir une situation sur le terrain, et avec le temps, nous oublions le début extrême de l’événement. En ce sens, notre monde est très «facile» par rapport au monde spirituel, où la honte est le jugement de la vérité.

Un désir qui ne part pas

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Introduction, article « La Vision de Rabbi Hiya », Point 54 : « […] Ce sont ceux qui errent après la Divinité, qui sont assis, seuls, et qui attendent toujours que le Créateur élève la Divinité de la poussière. Et celui qui n’attend pas cela chaque jour, alors qu’il est dans ce monde, n’a pas de part ici. »

Question : Comment est-il possible d’attendre chaque jour la sortie de la Shekhina (Divinité) de la poussière ?

Réponse : « Chaque jour » désigne chaque instant. C’est la condition stricte parce que le monde spirituel, c’est la perfection. En d’autres termes, c’est lorsque règne en vous un désir parfait et que vous ne pouvez pas le laisser seul.

Maintenant, lorsque l’égoïsme règne à l’intérieur de vous à toute heure, vous ne remettez pas en cause son pouvoir. C’est ainsi que le désir de don sans réserve règnera en vous jour et nuit, en vous faisant aspirer sans relâche à la rédemption.

Quand la Lumière frappe pour entrer

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Introduction, l’article « La Vision de Rabbi Hiya, » Point 56: … « . A cette époque, il donne des coups à 390 firmaments, et tous sont surpris et ont peur de Lui» … C’est le signe appelé «firmament» dans le Massakh … Il n’y en a pas 400 mais 390, avec dix manquant, Malkhout de Malkhout. C’est pourquoi on appelle le firmament, « 390 firmaments. »Le récipient de notre âme est caractérisé par la taille du désir. Cette taille est appelée « Aviout. « Si l’on y effectue la première restriction (Tsimtsoum Alef), alors la Lumière Directe (Ohr Yashar) vient à nous et nous la rejetons, ce qui élève la Lumière Réfléchie (Ohr Hozer).

La Lumière Directe est égale au désir, car notre désir révèle le degré de Lumière ou de plaisir auquel il correspond . Par conséquent, en réalité, la Lumière n’a pas à « venir. » Maintenant, quand je n’ai pas encore fait une restriction, je ne crois pas que je suis dans la Lumière, le Créateur. Mais après avoir réussi la condition de la Première Restriction je vais immédiatement ressentir que je suis dans la Lumière.

C’est la Lumière Directe qui «vient» à moi. Elle me pousse, en frappant pour entrer à l’intérieur, et alors la première chose que je fais, c’est que je la rejette, ce qui soulève la Lumière Réfléchie. La Lumière Réfléchie indique la rigidité de l’écran (Kashiout), tandis que la Lumière Directe indique son Aviout. Nous parlons de l’écran car c’est le lien entre l’âme et le Créateur, se tenant au milieu d’entre eux.

Le désir lui-même, Malkhout, a été divisé en quatre parties, chacune contenant dix Sefirot, dont chacune se compose également de dix. Il en existe en tout 400. Nous ne pouvons pas corriger la partie la plus basse, Malkhout de Malkhout, « Le cœur de pierre ». Ses dix Sefirot sont exclues du décompte général et il y a donc les 390 Sefirot restant ou écrans que Le Zohar appelle « firmaments. »

De là nous voyons que, pour conserver le fil conducteur, nous devons traduire le langage du Zohar, qui nous est encore incompréhensible, dans la langue des termes kabbalistiques.

Aspirez à des états futurs

Dr. Michael LaitmanLes kabbalistes écrivent sur différents états de l’âme, qui sont des états qu’ils ont réellement vécus. Ce qui importe est la mesure dans laquelle nous voulons imaginer ces états et nous identifier à eux. Ce sont tous des indications de la façon dont nous donnons du plaisir au Créateur, et en vertu de cette aspiration nous révélons la même action à partir de Sa fin. C’est ainsi que nous entrons dans l’unité avec le Créateur: Il donne à une personne et une personne Lui donne.Ce sont les états dont nous parlent les kabbalistes. Plus nous aspirons à eux, plus la force ou la Lumière nous influence à partir de là, en nous rapprochant des états de l’unité et en nous conduisant vers eux.

Cela continue tout au long du chemin. Cela n’arrive pas seulement maintenant, alors que nous sommes déjà prêts à entrer effectivement dans ces états d’interconnexion, mais aussi plus tard, quand nous sentirons mieux les actions spirituelles. D’une façon ou d’ une autre, seule notre aspiration, seulement notre MAN qui s’élève, une prière pour des états plus élevés du don mutuel inconditionnel et la révélation de l’amour, nous aidera à monter vers de nouveaux niveaux à chaque fois.

C’est l’approche que l’âme doit suivre jusqu’à la fin de la correction. Seul ce type de travail nous permettra d’aller de l’avant.

La naissance de Joseph

Dr. Michael LaitmanIntroduction du Livre du Zohar, » Article « bourgeons » Point 5: Les bourgeons sont les patriarches, qui sont entrés dans la pensée et sont entrés dans l’autre monde, Bina, et y étaient cachés. De là, ils sont allés dans la dissimulation et ont été cachés dans les vrais prophètes. Joseph est né et ils se sont cachés en lui. Joseph est entré en terre sainte et les a installés là-bas, et puis ils sont apparus dans le pays et y ont été révélés.Toute notre connexion avec le monde spirituel passe par le Partsouf de Noukva du monde d’Atsilout. Les âmes brisées élèvent leurs MAN, la requête de correction, vers Elle.

Une personne avec un point dans le cœur aspire vers le monde spirituel, et la spiritualité est le don sans réserve et l’unité. Pour cette raison, elle s’efforce de s’unir avec les autres, et on lui donne l’occasion de le faire dans le groupe.

Quand une personne exécute la condition de l’ascension et crée un Kli (récipient), elle se connecte avec Malkhout de Atsilout. Elle élève l’appel commun des amis vers Zeir Anpin, et Il leur donne la Lumière qui ramène vers le bien. Puis, les âmes qui souhaitent devenir un tout, montent les degrés de l’unité.

Tout d’abord, elles s’élèvent vers l’état de la conception (Ibour). Ici, elles s’unissent en s’annulant elles-mêmes l’une devant l’autre. Chacun baisse la tête devant l’environnement et devient «comme un fœtus dans le ventre de sa mère. » Puis, elles atteignent le degré du nourrisson (Yenika, le dessin de subsistance), où leur unité devient plus forte. Alors, elles deviennent capables de travailler avec leur désir de recevoir du plaisir, et de s’élever au-dessus.

Ensuite, les âmes passent à un état adulte (Gadlout, l’âge adulte). Le degré de leur unité leur permet de communiquer avec Zeir Anpin, et ce degré est appelé Yessod de Gadlout ou Joseph.

Cela nous aide à comprendre l’histoire décrite dans la Torah, la façon dont Joseph fut vendu comme esclave par ses frères. Ces événements révèlent quelque chose de notre lutte pour l’unité, pour notre atteinte de la garantie mutuelle dans la mesure où elle est suffisante pour révéler le Créateur entre nous.

Qu’est-ce que le Salut pour moi ?

Il est écrit que la personne qui ouvre un livre kabbalistique veut sauver sa vie, son âme. Elle se pose la question du sens de la vie et recherche ce sens, souhaitant être sauvée de la vacuité qui est pire que la mort elle-même. Nous voyons que l’humanité tout entière se rapproche progressivement de cet état.

Lorsqu’un être crie pour la correction du fond de son cœur, alors qu’est-ce que la correction pour cet individu ? C’est tout le problème : imagine-t-il correctement le salut qu’il demande ? Ce salut signifie-t-il pour lui de surmonter son égoïsme, de s’unir avec les autres et avec toute la réalité en un seul tout ? A-t-il compris qu’il ne peut plus utiliser les désirs de recevoir, les Kelim ? Se pose-t-il la question : « À quoi sert-il de vivre pour recevoir, pour absorber pour soi-même ? »

Si une personne veut vraiment quelque chose de plus, c’est impossible dans les désirs de donner sans réserve, dans les Kelim qui sont tournés vers l’extérieur. Alors, son appel à l’aide signifie « Sauvez-moi du désir qui habille tout pour lui-même et qui ne donne rien ! »

Si le cœur d’une personne est déjà tourné vers l’extérieur, si elle désire sortir d’elle-même, établir une connexion avec tout le monde et y trouver le ressenti de la vie, alors son intention est correcte, et la Lumière qui lui parvient la ramène vers la Source.

Mon travail est une partie du travail commun

Dr. Michael LaitmanQuestion: Ce qui devrait préoccuper chacun lors du cours: La pureté de son propre travail spirituel ou tout simplement l’unité? 

Réponse: Il ne suffit pas d’être schématiquement soucieux de l’unité en général. Comme le Baal HaSoulam écrit, nous devons construire l’unité d’Israël, de la Torah, et du Créateur.

 

Nous sommes dans un état où chaque personne et nous tous ensemble décidons tout. Chaque individu ajoute sa « pièce » au désir commun du groupe et reçoit de ce dernier l’aspiration correcte pour prier. Ensuite, sa prière personnelle une fois de plus se déverse dans l’unité de la prière commune.

Le travail individuel va toujours avec le travail commun: Une personne parachève le tout, et se complète avec l’ensemble. Par conséquent, nous formons une seule prière, dont il est écrit: «Les fils d’Israël crièrent du travail. »

Afin d’y parvenir, l’objectif doit être extrêmement important pour nous afin que nous ne l’échangions pour n’importe quelles « réalisations » ou connaissances théoriques. Nous ne sommes pas satisfaits du rythme apaisant de la routine quotidienne, car au rythme actuel, nous pouvons continuer à « avancer » pour encore mille ans. Nous ne sommes pas satisfaits du succès de la diffusion, car ce n’est évidemment qu’un moyen. Peu importe à quel point nos réalisations sont importantes, nous ne pouvons pas les considérer comme le but de notre vie, pas même temporairement, un intermédaire.

Nous ne pouvons pas nous calmer par les résultats de notre labeur et de nos efforts, en espérant qu’ils accompliront le travail avec le temps. Au lieu de cela, une personne doit immédiatement porter son regard sur la chose la plus importante et placer le véritable but en face d’elle: la révélation de l’attribut du Créateur, l’attribut du don sans reserve en son sein. Nous devrions demander cela sans équivoque et sans relâche.

Toute rupture nuit à la personne et à son lien avec le Créateur. Par conséquent, c’est là que la prière commune est nécessaire, qui permet d’être constant.

Nous devons comprendre qu’il faut de très gros efforts pour entrer dans le monde spirituel, mais ils ne sont pas si difficile à faire dans le groupe et ne dépendent que de notre accord.

Qu’est-ce qui m’inspire?

Dr. Michael LaitmanJe dois toujours chercher le moyen le plus confortable qui puisse m’aider à me sentir inspiré aussi vite que possible par l’importance du but. Cela me permettra d’aspirer à la «place» ou la «goutte de l’unité » où j’espère éventuellement révéler le Créateur. À cet égard, tout dépend de mon état actuel. Diverses Reshimot apparaissent constamment en moi. En règle générale, je commence à construire l’intention à partir d’un état inconscient, vague, et « sec », sans une goutte de sentiment et de raison.
Par conséquent, je dois sortir de cette «stupeur» en brûlant d’un désir si puissant, que si je ne révèle pas immédiatement, ce dont les livres kabbalistiques parlent, «la mort est préférable » à cette vie sans réalisation supérieure.
Nous devons rechercher et utiliser tout ce qui peut nous exciter et nous toucher. Parfois, le groupe y contribue, me rappelant l’unité, la garantie mutuelle, et la responsabilité. Parfois, je suis inspiré par des pensées d’un but magnifique et exalté sur le Créateur. Parfois, je suis excité par l’action elle-même et le travail de s’unir aux amis, en dépit des obstacles. Il est nécessaire de rechercher les moyens qui créeront en moi une demande spirituelle inextricable alors que je lis les textes kabbalistiques durant le cours.
L’approche de ces textes doit être équilibrée. En principe, j’ai des raison de me plaindre. D’une part, si je ne comprends rien du tout, alors je n’ai rien à quoi m’accrocher. D’autre part, quand je commence à prêter attention au contenu, je nourris mon esprit et perds l’intention.
C’est pourquoi Baal HaSoulam écrit ce qui suit dans « Lettre 17 »: « Il est préférable pour vous de vous accrocher à l’objectif et d’aspirer aux conduites de l’Hôte. Après tout, celui qui ne connaît pas les voies et les conduites de l’Hôte, ce qui signifie les secrets de la Torah, comment pourrait-il Le servir? C’est la garantie la plus sûre pour la ligne médiane hors des trois lignes. « 
Nous aspirons à comprendre ce que nous avons à faire, en demandant, «Donnez-nous l’esprit, donnez-nous des forces, dirigez nous, expliquez nous, montrez nous l’exemple afin que nous agissions correctement. » Vous pouvez demander tout cela au Créateur comme un enfant l’exige d’un adulte. En ce qui concerne l’enfant, seul un désir est nécessaire, puisque les adultes lui fournissent tout ce dont il a besoin. Je crée ce désir dans le groupe, de mes amis. C’est là que réside mon libre choix.

Du Supérieur, je reçois tout ce dont j’ai besoin sur le chemin spirituel, outre la demande, que je dois developer par moi-même. Elle ne viendra que lorsque je serai inspiré par l’environnement selon la noblesse de l’objectif. Ensuite, l’inspiration va s’échapper du coeur et je vais alors aspirer à la direction de l’Hôte avec toutes mes forces dans le but d’apprendre à Le servir

Une rose parmi les épines

Dr. Michael Laitman« Introduction au Livre du Zohar, » l’article « La Rose »: « Katnout [enfance/ petitesse] est appelée « une rose parmi les épines, « depuis que ses neuf Séfirot inférieures furent vidées de la lumière de Atsilout et sont restées comme des épines. Gadlout est appelée simplement «une rose» ou «l’Assemblée d’Israël. » C’est pourquoi il a été dit, « Il y a une rose, et il y a une rose. »Question: Quels conseils donneriez-vous un nouvel élève qui se trouve à une leçon de la Kabbale pour la première fois?
Réponse: Notre Source est appelée « Infini » (Ein Sof). De là et à travers le monde d’Adam Kadmon (AK), la Lumière descend au Tabour (nombril) commun. Voici les Partsoufim du monde de Atsilout: Atik, Anpin Arikh (AA), Aba ve Ima (AVI), et ZON (Zeir Anpin et Noukva). En dessous, se trouvent les mondes de Beria, Yetsira, et Assiya (BYA).
Nous étudions ce qui se passe dans le monde du Atsilout. là ou la gouvernance est conduite, là où le passé, le présent et le futur sont contenus et sont pour nous d’une importance capitale.Il/ le Monde d’Atsilout est conclu/fait corps avec le Parsa (frontière, la ligne qui sépare) restreigant la diffusion de la lumière de Hokhma (la Sagesse).
En-dessous, dans les mondes de BYA, se trouvent les âmes brisées, tandis que notre monde s’étend jusqu’au fin fond, en dessous de la ligne finale commune (Sioum) découlant de l’Infini. Ici, nous vivons dans notre corps jusqu’à ce que nous nous réveillions spirituellement.
Les âmes élèvent leurs désirs, leur appel pour la correction, à Malkhout du monde d’Atsilout. Celui-ci utilise son lieu avec Zeir Anpin et élève les désirs des âmes jusqu’à lui.

Dans la mesure où Zeir Anpin se connecte à Malkhout, ils deviennent un Partsouf commune appelée ZON et montent en AVI. Zeir Anpin monte à Aba, le Partsouf paternel, tandis que Malkhout monte à Ima, le Partsouf maternel.
ZON obligent « le père et la mère» à leur donner toutes les lumières nécessaires, les corrections et les accomplissements, et ensuite retournent à sa place. Là, ils deviennent des «grands», ils acquièrent la maturité de Gadlout. Cela nous aide à clarifier le sens des deux états de la « rose » ou Malkhout: Katnout et Gadlout.

Dans la première situation, la rose ne représente que la pointe de la Sefira Supérieure Keter, alors que ses neuf autres Sefirot sont en dessous du Parsa. On y trouve aussi les mauvaises forces (Klipot, écorces). Tel est le sens de la phrase, « une rose parmi les épines»: Malkhout parmi les Klipot. Malkhout est le premier, le degré le plus bas.

Dans son état adulte, Malkhout élève ses neuf Sefirot inférieures, fait un Zivoug (accouplement) avec Zeir Anpin en s’unifiant à lui, et devient ainsi une véritable rose, fleurs dans toute sa beauté. Malkhout ne peut devenir ainsi que lorsque ses «épines», qui signifie Kelim (récipients) ni liés et ni réalisés par Zeir Anpin, s’élève avec lui à un Zivoug.
Tout cela est révélé lorsque les âmes brisées s’unissent l’une avec l’autre, et ce sont elles qui réalisent la correction de Zeir Anpin et Malkhout. C’est là que réside tout notre travail: corriger ZON jusqu’à ce qu’ils atteignent leur état final.