Devons-nous apporter la lumière à nos familles?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous, les hommes comprenons comme interagir dans le groupe et ce qui nous inspire. La quesiton est comment amenons nous la lumière que nous attirons à la maison, à nos familles?

Réponse: Epargnez à votre femme cette souffrance. Je comprends que voulez vite raconter toutes les belles choses que vous apprenez. Faites une pause. Je suis sérieux, ne racontez pas, toutes ces choses ne peuvent être réaliser que dans le groupe et non en dehors de lui.

De l’atelier n°4 du congrès de Vilnius du 25/3/12

Le Créateur – l’enseignant

Dr. Michael LaitmanQuestion: J »aimerai rester avec vous le plus longtemps possible

Réponse: Tout d’abord quand les gens se traient correctement, ils pensent que c’est bien de se trouver à proximité. Je ne sais pas s’il existe un meilleur endroit où être.

Deuxièmement, si vous parlez de moi, l’enseignant reste avec ses étudiants autant qu’ils en ont besoin. Dès que ce besoin disparait, il n’y a pas d’autre travail, il est transféré à un autre endroit.

Ainsi, il n’y a rien de terrible ici. Vous ne devez penser qu’à comment réaliser ce qui est écrit dans les sources essentielles et c’est tout. Qu’il y ait un enseignant ou pas, ne dépend pas de nous. Le plus important est ce que nous faisons maintenant. S’il existe de tels groupes, si les femmes les aident activement, les soutiennent, les dirigeant vers le centre du groupe, vers les désirs de découvrir le Créateur,alors tout ira bien.

Un enseignant n’est pas nécessaire: le Créateur, la lumière vous enseignera. En fait, c’est ce que nous essayons de « comprendre » ici – la méthode de travail avec la lumière.

De l’atelier n°4 du congrès de Vilnius du 25/3/12

Pour ne pas oublier

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous répétez constamment que la seule chose que nous devrions faire est de travailler avec la lumière, mais nous sommes si sourds que nous oublions immédiatement. Pourquoi cela arrive t-il?

Réponse: Le travail avec la lumière est narrer dans tous les livres, et nous l’oublions parce que notre égoïsme, notre nature est contre ceci. La seule chose qui puisse nous aider est l’environnement, cependant l’environnement ne pense pas à cela, et ne fait que parler, et nos mots ne donnent rien. Si l’environnement pense contamment à rechercher cela, vous n’oublierez pas.

De l’atelier n°4 du congrès de Vilnius du 25/2/12

Ne fuyez pas la reconnaissance du mal

Dr. Michael LaitmanSi quelqu’un me montre ne serait-ce que le plus petit défaut en moi, je commence à le haïr en fonction de mon ressenti négatif qu’il me procure. Je m’éloigne immédiatement de cette personne. Nous fuyons instinctivement les accusations.

Qu’est-ce-qui peut m’aider à atteindre un tel état où je révèle entièrement monmal et me rend heureux parce qu’il commence à se dévoiler en moi et en même temps, je le sens comme étant très mauvais, m’amenant à vouloir m’en séparer? Ensuite j’atteinds la sensation maximale du mal qui me fera crier vers le Créateur. Qu’est-ce qui m’aidera à rester sur le chemin et non à fuir la connaissance du mal?

Du cours n’°4 du congrès de Vilnius

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La naissance du nouveau monde

каббалист Михаэль ЛайтманDans le monde globalisé d’aujourd’hui, nous sommes tous liés les uns aux autres bon gré mal gré, et cet état est plein de dangers car il peut provoquer une explosion, une guerre mondiale. On en dit déjà beaucoup, mais il semble qu’on n’a pas de solution.

Maintenant que notre égoïsme a terminé son développement et ne nous pousse plus à aller de l’avant, une grande pression à l’intérieur  du système intégral en conditions d’interdépendance universelle, peut nous conduire vers quelque chose d’imprévisible. Alors nous serons prêts à faire n’importe quoi pour briser ce lien. C’est la spécificité de notre temps.

Des milliers d’études scientifiques montrent que nous avons atteint un point crucial de notre développement, une période sans précédent dans l’histoire humaine. Auparavant, nous étions toujours poussés par notre égoïsme, et nous savions qu’au moins nos enfants seront heureux. Mais aujourd’hui nous n’avons plus l’espoir que nos enfants vivent mieux que nous. Au contraire, bientôt nous épuiserons complètement les ressources de la terre, polluerons l’environnement, nous nous priverons de l’eau potable et de l’air pur. En conséquence, nous ne pouvons plus continuer à nous développer nulle part.

Cette crise est en fait le point essentiel à partir duquel la nouvelle humanité commence à naître. Ce n’est pas par hasard que le mot crise en grec ancien (κρίσις) signifie une naissance, un tournant, le point à partir duquel la nouvelle vie commence. Par conséquent, en observant la situation actuelle, nous devons comprendre ce qui est nouveau ici? Qu’est-ce qui s’ouvre devant nous?

Le problème est que jusqu’ici nous évoluions grâce à une seule force négative, qui formait en nous les différents besoins et nous poussait en avant pour les réaliser. Il nous manque la seconde force – force positive, attirante et unissante. Elle n’existe pas dans la nature humaine. Quoi que nous fassions, nous le faisons uniquement dans un intérêt personnel en utilisant les autres gens.

Où pouvons-nous prendre la deuxième force? Après tout, notre corps, et, en général, tous les systèmes naturels sont basés sur l’interaction de deux forces opposées: plus et moins, la chaleur et le  froid, la pression et le vide etc. Dans la nature inanimée, végétale et animale on a toujours l’opposition de ces deux forces, et la vie évolue notamment en mettant en équilibre ces deux forces, en harmonie entre elles, dans une bonne absorption et l’isolation. Cependant, sur le plan humain, au niveau de notre conscience, la  force positive n’existe pas, mais seulement la force négative qui me pousse constamment à utiliser ce que je vois, et recevoir ce que je veux.

Aujourd’hui nous sommes à l’apogée de cette tendance. En cet état nous avons besoin de comprendre le manque de la deuxième force positive. Cette force, nous devons la développer nous-mêmes.

De nombreux scientifiques étudient le problème. L’Institut ARI coopère avec des centaines et des milliers de spécialistes du monde entier. Ils sont tous unanimes sur cette question: sans la force positive, nous ne pouvons pas continuer à aller de l’avant. Mais où peut-on la trouver? La réponse est simple. L’Homme lui-même doit former la source de cette force, en construisant une nouvelle société humaine.

Nous savons que nous nous développons à travers l’environnement. Un enfant laissé dans la forêt, deviendra un animal et ne se développera pas en un être humain. Par conséquent, en fonction de l’environnement dans lequel nous le plaçons, nous aurons des résultats équivalents. C’est pourquoi nous sommes si soucieux de savoir avec quels amis jouent nos enfants, dans quelle école ils vont, les gens avec qui ils parlent. L’environnement nous façonne.

Donc, si aujourd’hui nous devons créer un homme nouveau, qui vit en harmonie avec les autres, nous devons organiser pour lui un nouvel environnement, qui l’apprendra à penser intégralement. L’environnement basé sur l’altruisme, et non pas sur l’égoïsme. 

Aujourd’hui, avec l’interdépendance mondiale croissante, nous la ressentons déjà à travers les relations entre les Etats. La pression sociale continuera également à augmenter. Donc, nous sommes obligés de nous soucier de nous-mêmes.

Tout dépend comment nous organisons l’environnement. Personne n’est pas satisfait de la situation actuelle. Les conflits s’exacerbent  partout dans le monde, le désespoir s’accroît. Il n’y a pas d’alternative, il est temps de développer une méthodologie pour une nouvelle éducation intégrale, attirer la force positive. Alors nous verrons que la crise actuelle révèle la force négative notamment pour que nous puissions lui opposer la force positive. Ainsi, la société (de n’importe quelle taille), comme toutes les parties de la nature, se forme sur les deux forces: positive et négative. Et là, entre ces deux forces, en équilibre entre eux, nous trouverons la nouvelle vie au niveau humaine.

Nous sentirons l’harmonie dans la nature qui est cachée de nous parce que nous travaillons avec une seule force. En s’élevant au-dessus de la nature inanimée, végétale et animale, et en travaillant sur le plan humain, en recherchant la force positive et en l’équilibrant avec la force négative, nous ferons connaissance avec le système parfait de la nature, révélerons les forces qui nous dirigent au-delà du voile de la matière. Tout à coup, nous découvrirons cette grande force qui a créé la vie et qui la conduit sur le chemin de l’évolution. Et nous continuerons à nous développer, mais déjà consciemment et nous utiliserons ces forces consciemment en se progressant avec eux.

Ainsi, notre état actuel est la vraie naissance. Et tout dépend de nous, de notre possibilité d’organiser une éducation intégrale. Ce n’est pas par hasard que la crise actuelle est globale, elle concerne tout le monde, et en revanche, nous devons trouver un point d’équilibre général.

C’est à ce moment-là où nous nous sentirons vraiment heureux. Après tout, nous commencerons à révéler l’éternité, qui est cachée dans la nature, et nous nous sentirons exister sur le plan humain, indépendamment de notre corps. Dans notre conscience nous nous élèverons au-dessus de notre corps et découvrirons la « couche d’information » de la nature, qui dirige l’univers tout entier. De nombreux scientifiques en parlent aujourd’hui, ceux notamment qui ont rapport avec la physique quantique.

En conséquence, l’éducation intégrale ouvrira pour nous des nouveaux horizons de la science, de la culture, de la société et de la famille. Ainsi, nous donnerons un nouveau souffle pour nos vies et nous assurerons un meilleur avenir.

De la conférence au Chili du 01/05/2012

La percée vers la liberté à travers les épines

Dr. Michael LaitmanNous commençons à travailler avec l’environnement à une période où il semble que tout va bien et que nous parvenons à nous y connecter et à être encouragés par lui. Pour le moment, une personne ne voit pas son désir de recevoir comme son ennemi. Cette période est appelée «les sept années d’abondance. »

Pendant ce temps, une personne n’a pas vraiment besoin du Créateur, et elle commence à penser à Lui seulement lorsqu’elle désespère dans le travail avec l’environnement. Elle apprend et travaille avec d’autres, mais commence alors à comprendre que rien ne fonctionne.

Ce n’est pas que nous ne recevons pas une satisfaction égoïste. Nous pouvons crier à propos de celle-ci dès le début. Ce que nous voyons, c’est que nous ne sommes pas en mesure d’atteindre la connexion. Nous commençons à réaliser que la connexion n’est possible qu’en dépit de l’ego, contre lui, au-dessus de lui. Mais nous n’en voulons pas! Donc, nous désespérons et chutons. Nous commençons à penser: «Pourquoi avons-nous besoin de tout cela? »

Nous nous affaiblissons. Nous nous endormons et nous désintéressons de tout. C’est comme si nous nous étions coupés de la vie, tant la vie spirituelle et corporelle semble insipide. Si le désir disparaît, nous devenons incapables d’agir. C’est ainsi que nous sommes faits. Le système biologique fonctionne selon ce principe.

Une personne voit qu’elle n’a aucun contrôle sur elle-même. Peu à peu, ses yeux s’ouvrent, et elle commence à chercher comment elle peut influencer les états qu’elle traverse et progresser. Elle comprend que la progression n’est pas en se sentir bien comme si elle avait pris une drogue.

C’est pourquoi, si une personne travaille dans le seul but de recevoir une certaine satisfaction égoïste: en savoir plus, comprendre, sentir ou pour embellir sa vie, la Torah peut devenir la potion de la mort. Elle vérifie son état en fonction de la façon dont son moteur égoïste opère et pense qu’elle progresse. Après tout, son ego reçoit l’énergie vitale.

Cependant, si elle commence à travailler avec le bon environnement, la Lumière qui vient opère sur elle et ruine  cette idylle. Elle se met à s’analyser non seulement quand il s’agit de se sentir bien, mais elle essaie aussi de savoir quel en est le résultat et dans quel est le but du travail.

La lumière influence en permanence une personne. Finalement, elle comprend qu’elle travaille pour son ego, et ce genre de travail devient insipide. Elle veut s’élever au-dessus en recevant de nouvelles valeurs par la Lumière. Elle ne veut pas être un simple animal qui obéit à ses sentiments: Une agréable sensation est bonne; une sensation désagréable est mauvaise. Vous recevez un peu plus d’énergie. Vous vous élevez, vous perdez de l’énergie, vous vous endormez. Une personne s’oppose à la suivre cette voie.

Enfin, elle décide que la chose la plus importante pour elle est la connexion au Créateur, peu importe à travers quoi elle doit passer. C’est les corrections que la lumière qui ramène vers le bien effectue sur elle en lui fournissant de telles valeurs. D’une certaine manière, c’est déjà un travail au dessus de la raison. Bien qu’il soit encore égoïste, dans l’esclavage en Egypte, ce travail se trouve juste avant l’exode vers la liberté.

Maintenant, la personne sent qu’elle est dans le vrai exil, sous les coups de Pharaon. Elle commence à clarifier les choses avec douceur: «Je suis prêt à me connecter au Créateur, pour autant que ce soit agréable, mais que dois-je faire si c’est désagréable? Vais-je toujours être en mesure de percevoir comme bon ce lien avec Lui, malgré le mauvais ressenti dans mon désir de recevoir? Peut-être l’exil est-il même préférable parce qu’ainsi je peux être sûr d’être impartial dans mon ego de sorte à ne pas courir devant tout le monde comme un voleur et crier: «. Attraper le voleur »

Une personne tient juste à travailler aussi peu que possible pour son propre intérêt afin de ne pas recevoir une récompense dans son ego, mais le Créateur joue différents « trucs » sur elle pour lui montrer qu’elle travaille toujours pour elle-même. Ainsi, elle clarifie les choses plus profondément, jusqu’à ce qu’elle réalise la nécessité de s’élever au-dessus de son désir de recevoir et de se tenir entre ce dernier et le Créateur, afin de prendre des décisions par elle-même.

Grâce à cela, elle acquiert une tête (Rosh) et un Partsouf spirituel. Le Créateur est la Lumière supérieure: la lumière environnante et la lumière intérieure et une personne prendra une décision indépendante à son égard, au-dessus de ses sentiments et son désir de recevoir. Cela symbolise l’exode de l’Egypte d’une personne vers la liberté.

Tiré de la 1ère partie du cous quotidien de Kabbale, Les Ecrits du Rabash

De nouveaux désirs à la place des anciens

Dr. Michael LaitmanAvis ( Alexander Timofeev, de Gidepark.ru ): « Aujourd’hui, je repense parfois à l’époque soviétique avec nostalgie, mais pas pour le régime répressif ni les pénuries perpétuelles, mais pour la confiance dans l’avenir, la sentimentalité, et la gentillesse des gens qu’il y avait dans ces années-là. C’est pourquoi moi qui suis un optimiste vieillissant qui vis dans une ère de changement, je veux aller de l’avant dans le passé-de sorte que le temps viendrait où nous serions tout aussi joyeux et gentils que dans les années 80, tandis que dans le même temps nous serions libres, bien nourris, et magnifiquement vêtus comme dans les temps modernes. C’est peut-être de l’utopie, mais c’est pour cela que je veux vivre. »

Mon commentaire: Toute la gentillesse et la plénitude ne peuvent être organisées qu’après notre union préalable, motivée et consciente, qui exige quelque chose qui n’était pas présente auparavant dans toute tentative de créer une société anti-égoïste (contre-nature) :

1. La présence de l’égoïsme pleinement développé et la sensibilisation à celui-ci qui est véhiculeur de la destruction de l’ensemble de notre civilisation, -la condition de la nature, et

2. La révélation de l’éducation intégrale en tant que moyen pour changer l’homme et la société, de l’égoïsme à l’altruisme, en utilisant la propriété de la nature (Ohr Makif) et non par la violence.

Plus tôt nous révélerons cette occasion à nous-mêmes et à d’autres, plus nous allons réduire la souffrance et accélérer la création d’une seule et même humanité intégrale. C’est programmé dans notre développement comme notre prochaine étape, mais comment y parvenir, que ce soit involontairement par la souffrance ou par l’intermédiaire  de l’aspiration consciente -c’est notre choix, le libre choix

Un au lieu de milliards

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qu’une personne devrait faire pour s’annuler elle-même ? Comment cela peut-il être mis en œuvre en pratique dans le groupe?

Réponse: C’est pourquoi il ne devrait être qu’un seul à la place de  dix. Au lieu de millions ou de milliards, il ne devrait n’y avoir qu’un seul. Cela signifie que nous devrions nous sentir comme un seul. Si vous ne pouvez pas vous annuler devant  les amis, vous ne serez pas en mesure d’avancer, ni de  permettre à la Lumière d’être révélée. La première restriction ( Tsimtsoum Aleph) est la condition selon laquelle tout fonctionne, puis vient la partie suivante, l’étape suivante.

Question: Que dois-je faire pour m’annuler? A quoi devrais-je penser?

Réponse: Vous devriez penser que vous voulez que les amis atteignent tout, et que c’est la seule chose qui vous rend heureux. Comment une mère  pense-t-elle à son enfant? «Je veux qu’il ait tout. Peu importe ce qui m’arrivera, ce qui est compte, c’est qu’il aille bien. »

Du  congrès de Vilnius du 24/03/2012, Atelier n° 2

Le pur intérêt d’une personne

Dr. Michael LaitmanCeux à qui est donnée la chance de glisser sont ceux qui ont atteint le degré spécifique et doivent dévoiler leur mauvais penchant qui peut être corrigé. Mais quand on nous montre un peu de notre ego, nous avons immédiatement envie de fuir et de nous cacher. Votre cœur s’endurcit, votre énergie et votre inspiration sont enlevés, et vous l’acceptez. Vous n’êtes plus dans le bon type d’esprit; vous tournez en rond tout le temps avec une expression amère sur votre visage.

Je comprends que les gens expérimentent  différents états. Mais le groupe est capable de créer une atmosphère, où une personne peut facilement surmonter ces descentes en un clin d’œil-les surmonter sur le champ  et commencer à valoriser le don sans réserve au-dessus de son attitude.

Vous devez être reconnaissants d’avoir votre esprit enlevé loin de vous, et que votre ego ne participe plus à votre action spirituelle. En effet, dans ce cas vos actions seront très certainement dans le but de donner sans réserve.

Je ne veux rien faire, je ne suis pas de bonne humeur, et je ne ressens pas l’importance, mais avec mon esprit, je comprends que si je devais le faire, ce serait une action du don sans réserve. Je n’ai plus du tout d’énergie ou de désir de le faire, mais je peux le demander. Et quand je ne suis même pas capable de le demander, je peux venir à un groupe qui va me réveiller et me donner un peu d’inspiration.

Mais je ne demande pas de carburant, pour le bon esprit! Après tout, si j’étais dans le bon état d’esprit, mon ego aurait tout de suite envie de faire ces actions. Le voleur courra devant tout le monde en criant: « Attrapez le voleur ».  C’est pourquoi je veux garder ma mauvaise humeur! Bien sûr, je ne cherche pas à rester dans le désespoir, mais je ne demande pas de le faire corriger. Je veux que mon égoïsme reste éloigné de ce que je fais maintenant.

Et puis, à chaque fois que je ferai quelque chose, ce sera une action de don sans réserve. Après tout, ce don sans réserve ne s’est pas produit hors de mon désir de plaisir, mais seulement parce que j’ai reçu la force d’En Haut: le sentiment de l’importance et la capacité. Le Créateur a fait tout cela à travers  moi: Il s’est revêtu en moi et a fait sortir cette action. C’est le pur bénéfice appelé la similitude à Lui et l’adhésion.

Et laissez le sentiment rester aussi mauvais qu’il était. Je ne demande pas qu’il soit corrigé. Cela me protégera d’ajouter mon égoïsme à une action spirituelle. Pour cette raison, alors que vous continuez à aller de l’avant, l’animal à l’intérieur de vous continuera de se sentir pire, mais dans le même temps, l’homme en vous continuera de se sentir mieux parce que vous êtes en mesure de faire des actions de don sans réserve au-dessus de  toutes ces sensations désagréables. Donc vous vous divisez en deux parties.

De la 3 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 02/014/2012, Etude des dix Sefirot

Notre monde à travers le prisme de la spiritualité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lorsque je tente de voir le monde à travers le point de l’unité, je sens que la joie et les objets matériels perdent pour moi de leur importance. Quels sont les critères qui définissent l’importance de nos activités? Comment pouvons-nous tous « construire le monde? » Devons –nous complètement réorganiser notre système de valeurs?

Réponse: Nous devons réorganiser notre système de valeurs de toute façon. Notre objectif est de nous efforcer d’atteindre la conformité avec la nature, c’est-à-dire gagner notre vie, rester en vie, et atteindre l’harmonie avec la nature sans  regarder ou attendre les autres pendant qu’ils vont à travers leurs crises personnelles, leurs hauts et leurs bas. Si une personne se met elle-même effectivement dans cet état de manière solide, ferme, et tente d’harmoniser sa vie avec la nature, rien ne peut lui nuire.

Il est normal que ce genre d’attitude envers la vie vous rende heureux. En outre, vous devez vous «régler» dans le bon type d’activités au travail et  dans des relations correctes avec la famille et le reste du monde. En d’autres termes, vous devriez vous faire une idée sur la façon de réorganiser les choses qui constituent votre vie et les rendre plus rationnelles.

Je pense que le monde entier est involontairement en train d’aller de cette façon. Peu à peu, il devient évident que, d’une façon ou d’une autre, nous allons soit changer le monde et notre état personnel en cela grâce à une réalisation précise de la situation où  nous sommes déjà, ou bien la nature va nous obliger à le faire en nous forçant à limiter notre actions à un tel degré que nous allons être coupés de l’avenir si nous ne nous embêtons pas à comprendre que notre approche actuelle ne fonctionne pas. Cependant, c’est un processus très long et pénible.

J’espère que la diffusion de nos connaissances conduira les gens à comprendre que c’est à  la seule condition indiquée ci-dessus qu’une personne atteindra l’existence la plus rationnelle et la plus confortable, et commencera à sentir, par-dessus tout, la réalité supérieure à travers la notion d’un monde solidaire .

Une personne entre dans l’état de l’unité et de l’éternité. Elle peut clairement le sentir. La matière se dissout et tombe en morceaux, comme une peau de chagrin. Nous assistons à un monde totalement différent, le monde des forces que nos sens perçoivent comme une certaine image. Il est très réel et, en fait, est vraiment proche de nous.

À mon avis, vous devriez changer votre vie quotidienne, le monde autour de vous, et le travail que vous faites en conformité avec le niveau auquel vous êtes. Cependant, cela ne doit être fait que dans la mesure de votre compréhension de la méthodologie spirituelle tout en passant à un échelon supérieur et en devenant équivalent à lui.

De KabTV, « Fondements de la société intégrale », 26/02/2012