Le monde global ne divise pas en parties

Dr. Michael LaitmanIl y a deux forces qui nous influencent : L’une nous pousse par derrière, et l’autre nous tire vers l’avant. En conséquence, la Kabbale affirme que nous avons deux manières d’atteindre l’objectif.

1. Si nous rendons la force qui nous tire vers l’avant plus grande que la force qui nous pousse par derrière, nous progresserons de manière confortable et rapide avec compréhension et désir. Alors, une route très agréable et rapide, amenant à la correction personnelle et à la révélation de notre état parfait, s’ouvre devant nous. Dans ce cas, nous percevons l’état actuel comme un tournant, un tremplin pour un saut très doux et bon.

2. Si nous ne nous efforçons pas à avancer et à aider tous les autres, c’est-à-dire l’ensemble de l’humanité, la force négative nous poussera en avant à travers la souffrance. Bien sûr, considérant notre interconnexion globale dans le monde moderne, nous souffrirons énormément.

Ainsi, les personnes qui ont le désir et l’aspiration aujourd’hui doivent aussi comprendre leur responsabilité pour le monde entier. Leur récompense est aussi en elle. Aspirer vers le but et conduire en avant est un énorme et noble objectif.

C’est pourquoi nous créons maintenant un portail spécial sur Internet, et recueillons à cette fin une quantité énorme de matériel. Nous sommes en contact avec de nombreux sociologues, analystes politiques et scientifiques, étudiant les états actuels de la société et le monde dans différentes régions. Nous voyons comment ils sont concernés par tout ce qui se passe.

Les scientifiques étudient l’état actuel des ressources humaines qui sont laissées à notre disposition comme le gaz, huile, eau, charbon, métaux, et sol, tout ce que la terre nous donne. Ils sont horrifiés parce que nous sommes au bord de l’épuisement de nos ressources. Il y a déjà beaucoup d’articles écrits à ce sujet, encore plus sont sur le point de sortir, et nous les collectons. Il y a une énorme quantité de matériel.

Il y a aussi une quantité énorme de matériel sur l’éducation. Nous avons atteint un point, où nous sommes incapables d’élever des êtres humains. Nous sommes capables de leur fournir une certaine forme d’éducation, bien que cela ne garantisse pas qu’ils soient capables de trouver du travail ensuite. Pourtant, nous ne savons pas comment élever des êtres humains, éduquer un jeune enfant, ce «petit animal» , en un être humain qui vit en harmonie, dans une bonne connexion avec les autres comme l’exige maintenant notre monde globalisé. Nous devons bien expliquer aux gens ce que signifie être «globalisé», en d’autres termes, être totalement interconnectés.

J’ai commencé mes études et travailler dans la biocybernétique, les systèmes de l’organisme, c’est-à-dire la façon dont il se nourrit, entretient un équilibre intérieur, et l’homéostasie avec lui-même et avec son environnement. C’est un système incroyable.

La médecine est basée sur cette connaissance. Les médecins utilisent des analyses et des examens pour vérifier les différents paramètres de l’organisme, qui sont en équilibre et ceux qui ne le sont pas. Il y a des tableaux spéciaux montrant l’existence et l’état de nos systèmes internes : pression et maintien de la température, équilibre des électrolytes, acides, etc. Ceci se rapporte à un énorme bloc de données interconnectées.

Notre société mondiale d’aujourd’hui est exactement pareille. Elle ne peut plus être divisée en pays distincts comme avant. Cependant, nous ne sommes pas encore psychologiquement prêts pour cela. Nous ne le comprenons pas. Nous devons développer et comprendre le système global et la connexion équilibrée, qu’elle doit maintenir. Cet équilibre nous donne la perception d’une vie normale.

Dès qu’une partie de l’organisme humain commun tombe de son interconnexion adéquate, les maladies apparaissent immédiatement. Par ailleurs, celles-ci peuvent apparaître dans différents systèmes et se manifester sous différentes formes. Nous ne comprenons pas cela encore. Les scientifiques commencent encore à examiner les mécanismes globaux.

La technologie nous apprend le comportement des systèmes analogiques, des systèmes globaux et des systèmes en circuit fermé. Dès que nous commençons à imaginer ceux-ci en référence à la société humaine, nous constatons aujourd’hui une divergence horrible avec la situation. Mais la nature nous pousse progressivement vers une vision du globale du monde.

De la 1e leçon  du 10/06/11 à la Convention de Moscou

Le rôle du groupe de femmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Avons-nous besoin d’un groupe de femmes? Quel est le rôle du groupe de femmes?

Réponse: En principe, il n’y a pas une telle connexion entre les femmes comme il y a parmi les hommes. Un homme doit être uni dans un seul vecteur avec ses amis, tant et si bien qu’il n’y ait pas de différence entre eux. C’est, sur le plan terrestre, qu’ils doivent essayer de réaliser une fusion absolue avec l’autre dans leurs sentiments et leurs pensées.

Cette qualité, cette capacité à se connecter est inhérente aux hommes, ils doivent simplement travailler sur cela. Seul l’égoïsme les sépare, et ils doivent s’unir au-dessus de leur égoïsme. S’il y a deux amis et entre eux il y a l’égoïsme mutuel qui les repousse, ils doivent encore créer la connexion.

C’est le devoir des hommes. Le côté de la femme ne peut pas faire cela.

Le côté des hommes comprend les attributs qui portent en eux la qualité du potentiel d’être capable de se connecter les uns aux autres. Potentiel! Ils doivent créer ce réseau de connexion entre eux. Ils peuvent le faire. Il s’agit de leur correction.

Le côté de la femme est créé de telle façon que chaque femme est en elle même comme une reine. Elle ne peut pas se connecter avec d’autres femmes par des liens, comme les hommes le sont entre eux. Toutefois, de concert avec d’autres femmes, elle peut créer un désir commun d’atteindre l’objectif.

C’est la tâche des femmes. Cette volonté doit être dirigée comme il est fait, par les hommes et à travers eux, vers le Créateur.

De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

Reprendre conscience

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale ne se dévoile pas par elle-mais parce que nous la découvrons dans notre développement. Il est spécifié que, selon la structure de l’univers, nous devons atteindre notre point de départ à nouveau.

Initialement, un seul désir a été créé, et ce premier état est appelé le monde de l’Infini. Dans cet état, le désir et la Lumière qui crée le désir existent dans une similitude absolue, la fusion et la complémentarité mutuelle. Ici, le désir est rempli par la Lumière, mais c’est uniquement dans l’état conçu de la future créature. Elle ne sent toujours rien.

Ainsi, au début, elle doit devenir opposée au Créateur, opposée à la Lumière. Pour se détacher complètement de la source, la créature passe par cinq étapes de développement appelés mondes. Ainsi, de cette descente le désir survient, c’est son éloignement cohérent depuis son état originel.

Le premier monde est appelé Adam Kadmon. Adam est le prototype d’un être humain à venir. Puis vient le monde d’Atsilout, le monde de la création, suivie par Briya, le monde de l’émanation, Yetsira, le monde de la formation, et Assiya, le monde de l’action. Ce sont les cinq mondes, cinq descentes consécutives, l’épaississement, la dissimulation, et le départ de la Lumière de la volonté qui l’emplit. Chaque état suivant est comme le monde de l’Infini, sauf que la lumière existe dans une forme plus cachée.

Même maintenant, nous sommes dans le monde de l’Infini, car il n’y a rien d’autre. C’est seulement que cet état nous est caché derrière de nombreux écrans intérieurs. Nous devant les ouvrir, les décoller, puis, progressivement, nous commençons à ressentir la vraie forme.

Ceci est similaire à l’état d’une personne qui git inconsciente. Ceci est notre 2ème état, ici, dans ce monde. Nous sommes dans la dissimulation complète ici, comme si nous avions perdu connaisasnce et que nous existions dans une sorte de fluctuations internes, en imaginant des choses.

Si nous nous exerçons d’une façon particulière et nous retrouvons la conscience, nous nous élèverons à notre état initial. C’est ce qu’on appelle le troisième état. C’est aussi le monde de l’Infini. On y accède en gravissant exactement les mêmes étapes des mondes, par lesquels nous sommes passés lors de notre descente lorsque nous avons perdu le sentiment de perfection, la présence complète de la Lumière. Progressivement, en gravissant les mêmes marches, nous connaîtrons le niveau, le passage de notre état inconscient à un état conscient.

La première sortie de l’état inconscient vers la conscience est appelée la barrière, Makhsom. La chose la plus importante pour nous est de traverser cette Makhsom, pour sortir de l’état de détachement complet de la perception de la nature toute entière.

Ensuite, nous sentirons la nature uniquement sous la forme de notre monde et ne la percevons qu’à travers les désirs spirituels. Nous fairons l’expérience du monde tout en étant dans un état totalement déconnecté, sans utiliser les outils que nous avons à notre entière disposition.

Nous ressentons à travers nos cinq organes des sens: l’odorat, le toucher, la vue, l’ouïe, le goût. Ainsi, le sentiment de soi passe par notre corps animé. Puis, à l’intérieur, une image spécifique apparaît dans notre esprit. A l’arrière de notre cerveau, nous avons une sorte d’«écran» sur lequel tout ce que nous percevons est projeté. Tout ceci s’ajoute en une seule image du monde.


Ce n’est pas ce que nous voyons lors de la sortie de l’état d’inconscience. Dès que nous avons franchi la Makhsom, nous commençons à ressentir des états complètement différents. Nous commençons à sentir la Lumière à l’intérieur. Notre désir reçoit le plaisir de l’atteinte, la connaissance sur le monde réel, et ensuite un tableau précis est tracé l’intérieur de nous.

Ainsi, le plan du Créateur, l’intention originelle de la Lumière, est de créer le désir (la Lumière est primordiale, le désir est secondaire) afin que ce désir, ce qui signifie que  la créature devient égale à la Lumière, en état, en puissance et en sensations. Naturellement, cet état est au-dessus de notre monde, c’est au delà du temps, de l’espace, du mouvement, et surtout de la division de la vie, la naissance et la mort. Il est au-dessus de tout cela.

En découvrant ce nouveau sentiment intérieur, nous nous ressentirons existant éternellement, comme toute la nature. Nous cesserons de nous identifier comme un «animal» qui existe dans ce monde. Il disparaît de notre perception comme la plus petite de nos sensations.

Ainsi reprenant conscience, une personne peut en quelque sorte imaginer et se rappeler ce qui lui est arrivé. Cette sensation reste quelque part, mais elle est si petite, si insignifiante, si faible en puissance qu’elle est réprimée par la conscience de l’existence dans un monde nouveau, infini, éternel et parfait. Il s’agit de la Makhsom que nous devons traverser.

 De la 1ère leçon de la convention de Moscou du 10/6/11

Donner naissance à un degré spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le bon environnement pour les femmes, et comment peut-on l’utiliser quand il est difficile de travailler avec joie et enthousiasme?

Réponse: L’environnement correcte des femmes facilite chez une femme une aspiration à calmement, constamment analyser et synthétiser le désir correct: ce qui devrait être, comment nous, les parties mâles et femelles de notre famille, devons nous unir et donner naissance à un degré spirituel.

C’est ce que nous produisons en nous unissant les uns aux autres correctement. Notre connexion correcte fait naître le degré suivant. C’est à ce quoi les femmes doivent penser d’abord. Puis, les hommes perçoivent tout dans le droit chemin et agissent.
De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

Une question de rhétorique: «A qui la faute? »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qui doit se produire afin que l’humanité toute entière commencer à adopter la méthode de la correction?

Réponse: La plupart des gens ne comprennent pas encore, d’où viennent tous les problèmes. Il ne s’agit pas du gouvernement, du chômage, des manipulations politiques et économiques, ou «en coulisses» des intrigues. La pression de l’Amérique et le travail bon marché en Chine ne sont que les facettes externes du jeu, mais les gens pensent que quelqu’un dans ce monde a encore un pouvoir sur eux, or les dirigeants politiques comme Ahmadinejad, Obama, Merkel ne peuvent en effet rien déterminer.

Quelle est la raison de descendre dans les rues pour revendiquer haut et fort quelque chose, si ça ne fonctionne pas de toute façon? Combien de gouvernements ont besoin de changer pour nous montrer qu »ils sont utiles? Nous devons comprendre une fois pour toute que ces changements ne proviennent que d’en haut, par la puissance de la nature, et non pas par la volonté du ministre. Il est juste identique à son peuple. Que sait-il? Que peut-il faire dans le monde global, où le bien-être de chaque pays dépend de tout le reste?

Il y a une logique simple en cela. Il ya plus de 250 pays dans le monde. Que peut faire un premier ministre d’un pays donné dans les conditions d’une interdépendance totale? Quelles sont les options qu’ils ont dans le marché commun? L’économie mondiale est régie par des lois cruelles, et il est impossible de faire un pas vers la droite ou vers la gauche puisque tout le monde est lié à leur propre zone d’influence. Est-ce que le leader d’une nation a le droit à un coup de baguette magique dans son travail?

Les gens espèrent un changement de pouvoir, alors qu’en fait, cela ne va qu’empirer, pas à cause de certains dirigeants, mais parce qu’ils recherchent dans la mauvaise direction. Les gens sont encore au stade de la recherche de qui est vraiment responsable de la situation. Si nous ne diffusons pas la sagesse de la Kabbale dans le monde, ils ne sauront jamais, tout ce qu’ils ressentiront sera de notre faute. Ils ne sont pas conscients de la Kabbale que nous cachons dans nos mains, mais ils nous pointeront du doigt.

Puis, comme ce qui est décrit dans l’ère de Gog et Magog, le monde entier nous fera des reproches. D’abord, il y aura des guerres entre les nations puis ils se retourneront contre Israël. C’est naturel, car ils sont en conflit et n’ont aucune idée de quoi faire à ce sujet.

Ils accusent les autres jusqu’à ce qu’ils commencent à comprendre que tout le monde est en danger, tout le monde est désespéré, et qu’il n’y a aucun salut. D’où vient ce malheur? À qui la faute? Non, ce n’est pas Obama, Ahmadinejad, Merkel ou Sarkozy. Ils ne sont pas à blâmer, c’est seulement les Juifs. Comment cela? Voilà comment ils le ressentent.

C’est une réaction naturelle d’un antisémite: «C’est de ta faute » Franchement, ont-ils tord? Non, ils n’ont pas tord. C’est comme ça que ça va se produire si nous ne propageons pas la méthode de la correction au bon moment et si nous ne montrons pas la volonté de la partager avec le monde.

Nous devons agir avant toutes leurs revendications et être prêt à répondre au désir du monde. Nous devons appliquer le remède avant que la maladie ne devienne grave. Rappelez-vous, ce n’est pas parce que nous les craignons, mais parce que telle est la volonté du Créateur qui ne veut pas voir les gens souffrir.

 
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 30/05/2011 « La Paix »

Ensemble vers la lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quels efforts doit faire une femme afin que la Lumière la corrige?

Réponse: Elle doit faire comme toutes les autres femmes et hommes, participer au mouvement vers la Lumière. Et elle doit le faire avec son désir! Non en criant ou en ayant des crises de colère, ou en faisant toute sorte de mouvements, mais seulement par le désir intérieur.

Rien n’existe en dehors du désir. C’est la seule chose qui fonctionne. Si vous n’agissez pas avec votre désir, de l’intérieur, alors en faisant des actions physiques extérieures physiques, vous ne corrigerez rien.

 
De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

Le divorce babylonien

Dr. Michael LaitmanNous n’avons pas la moindre idée sur le futur ordre mondial, car nous sommes entrés dans un système de forces qui ne s’était jamais manifesté auparavant dans notre monde. Comme la nature, le Créateur, s’approche de nous, cela se profile de plus en plus clairement. Ainsi, nous devons commencer à révéler le monde supérieur, ce qui signifie le système de gouvernance par la force supérieure, la Lumière.

Comme cette force extérieure qui s’approche de nous, comme elle brille sur nous, sur notre société, et sur le monde de façon plus perceptible, plus intense, nous sentons l’opposé de cette force. Nous ne sentons pas la force elle-même, mais le sens de notre incapacité à nous établir, ne serait-ce qu’un peu.

Le monde est devenu imprévisible. Les gens s’engagent dans la divination et même croient aux miracles. Comment cela peut-il arriver à notre époque éclairée? Comment pouvons-nous soudainement commencer à y croire après le 20ème siècle? Chaque année, et parfois plusieurs fois par an, nous avons toutes sortes de dates apocalyptiques et d’autres événements apocalyptiques.

De plus, nous nous trouvons dans l’étreinte rigide de la nature qui génère de façon inattendue des crises, des tsunamis, des ouragans, des éruptions volcaniques, des incendies, des inondations, etc. Progressivement, tout sort de l’équilibre, hors de cet équilibre délicat dans lequel nous étions. C’est parce que nous arrivons à un tournant. Nous avons déjà traversé ce tournant à une plus petite échelle sociale  dans l’ancienne Babylone. La totalité de l’humanité y était concentrée, et même alors, elle découvrit qu’elle était une petite société fermée.

Aujourd’hui, même si nous sommes sept milliards, nous sommes une société fermée. Nous nous court-circuitons soudainement, nous nous  retrouvons dépendants les uns des autres. D’autre part, nous sommes comme des époux avant le divorce. Nous nous détestons les uns les autres, même si nous vivons encore dans le même appartement. Nous devrions déménager, nous ne pouvons pas être ensemble, mais des liens communs nous unissent. Il s’agit de la «colocation» dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui sur Terre.

Jadis, cela était devenu évident dans un petit territoire, en Mésopotamie il y a 3700 années. Puis, pour la première fois, les gens ont commencé à chercher ce qu’ils pouvaient faire à ce sujet. D’une part, ils étaient dans le même lieu et en interdépendance totale. D’autre part, ils se détestaient mutuellement et s’efforçaient d’être aussi loin que possible les uns des autres. Deux forces opposées, deux des tendances les plus difficiles ont déchiré la société. Alors, deux méthodes ont été suggérées.

La première méthode est la correction de leur nature. «Laissez-nous corriger l’égoïsme qui sépare, qui nous met des distances, et qui nous éloigne les uns des autres. Puis, nous allons gagner. Nous souhaitons devenir une entité unique dans un soutien mutuel. Nous aurons un pouvoir énorme, et nous pourrons vraiment  ériger une « tour vers le ciel, » la tour de l’amour mutuel, la coopération et l’unité, la force positive.

Ainsi, ils deviennent semblables à la nature parce que tout dans la nature est interconnecté. Tous ses niveaux -minéral, végétal, et animal, sont toujours en harmonie mutuelle, et seul l’humain avec son égoïsme se sent au-dessus de la nature, croyant qu’il peut faire ce qu’il veut. Toutefois, s’il comprend les lois de la nature et cherche à correspondre avec elles, dans une relation harmonieuse, alors il sentira l’ensemble de ses capacités et de sa puissance. Il comprendra et réalisera son but, son essence.

C’est ce qui a été suggéré par les adeptes de la correction humaine, mais, malheureusement, l’humanité (environ trois millions de personnes vivant entre le Tigre et l’Euphrate) ont choisi un chemin différent. Comme des époux après un mariage raté, ils ont décidé qu’il serait mieux pour eux de « déménager », diviser leur appartement commun, et rompre le contrat. Ainsi, les personnes se sont dispersées à travers le monde.

Beaucoup de sources anciennes racontent cette histoire. De ces temps, nous avons le livre sur la Kabbale appellé Le Livre de la Création. Nous l’avons dans nos archives en libre accès, en russe également.

Le livre s’appelle Le Grand Commentaire apparu après ces évènements. Il décrit également les événements qui sont arrivés dans l’ancienne Babylone et la façon dont les gens ne pouvaient pas résoudre le problème de l’unité. Pour le faire, ils ont dû travailler sur leur égoïsme, s’élever au-dessus au moyen d’une méthode spéciale, et qui nécessite beaucoup plus d’effort moral interne, que de simplement se séparer physiquement les uns des autres et faire ce que chacun veut, dans son coin.

Flavius ​​Josèphe décrit dans quels lieux les gens sont allés. Plus tard, toutes les croyances et les religions sont nées d’après leurs origines géographiques, toutes reposent sur l’égoïsme, tout ce que l’égoïsme soutient.

De la 1ère leçon du 10/06/11 à la Convention de Moscou

S’élever au-dessus de toutes les frontières qui nous séparent

Dr. Michael LaitmanJ’espère que cette convention sera un tournant. Nous allons commencer à nous considérer les uns les autres plus sérieusement, nous allons enfin commencer à nous rapprocher les uns des autres, nous allons cesser de prêter attention de quel pays nous venons, ou ceux qui nous sont opposés, différents.

Nous devons dépasser toutes les frontières qui nous séparent. Nous devons former un seul espace, et je crois vraiment que cela se produira. Nous devons briser toutes les barrières. Sinon, nous n’atteindrons pas le degré suivant.

A quel genre de Makhsom (la barrière) vous attendez-vous à traverser si vous faites la différence entre vous et moi, entre lui et l’autre, entre le noir, le blanc, le jaune, le rouge, et ainsi de suite. Cela met immédiatement un mur en face de vous.

Voilà comment il devrait être dans chaque groupe. Dans chaque groupe, nous devons nous élever au-dessus de notre ego. Après tout, nous sommes simplement animés par ce qui est supérieur. Le Créateur nous donne délibérément cet égoïsme du côté gauche, et nous ne pouvons pas le dépasser.

Nous voyons toujours des lacunes chez les autres. Celui-ci ne me plait pas car il se casse la figure l’autre parce qu’il parle de telle façon, ou qu’un autre me regarde d’une façon étrange. Celui-ci est gros, celle-ci est maigre, celui-ci est arrogant, et ainsi de suite. Qu’allons-nous obtenir de cela ?

Il y a des milliers de raisons de ne pas se connecter avec les autres. Je n’ai aucun problème pour le faire. Je suis prêt à repousser tout le monde et à trouver une raison d’avoir raison dans tous les cas. Comment puis-je m’élever au dessus de cic? Si nous ne le faisons pas, rien ne marchera.
De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

La lumière est la réponse

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvez-vous expliquer ce phénomène, le fait que des questions urgentes soient posées le jour même et que vous donniez les réponses le lendemain?

Réponse: C’est une très bonne question! J’ai souvent entendu parler de ce phénomène par mes élèves. Ils disent que peut-être que je sais, qu’intentionnellement je pose à quelqu’un une question et que je lui donne une réponse le lendemain, ou quelqu’un pose une question aujourd’hui, et que j’ «attrape» ses questions, et ainsi de suite.

Il n’en est rien. C’est très simple: Une question surgit en vous, un désir d’être rempli avec une certaine information, une certaine sensation. Vous devenez une partie du groupe, dans le cours, et vous obtenez une réponse ou une atteinte. De la même façon, vous pouvez prendre mon cours d’il y a un mois et voir que j’ai répondu à votre question. C’est seulement parce que la question a surgi en vous, uniquement à cause de cela.

La lumière est appelée la réponse, elle est tout autour de nous en quantité illimitée. Même maintenant, nous sommes dans le monde de l’Infini, mais nous ne sentons que sa plus petite et plus sombre partie. Il y a de nombreuses dissimulations autour de nous, 125 rideaux de dissimulation. Ainsi, nous ne ressentons que notre monde.

Une fois qu’une personne a un désir pour un Etat supérieur dirigé non pas à l’intérieur d’elle-même mais à l’extérieur, elle commence immédiatement à découvrir de nouvelles questions et obtenir des réponses. Tout dépend du désir, il n’y a rien d’autre.

La lumière qui nous entoure est au repos absolu, et vous l’atteignez. Ce qui nous manque, c’est le désir. Ainsi, si je me connecte au groupe, si j’essaie de me connecter avec les amis, je perçois leurs désirs. Ensuite, j’acquière un récipient plus grand, une plus grande chance d’atteinte.

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est la principale directive de la Kabbale. C’est l’outil clé pour recevoir la Lumière. Que veut dire « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »? Cela signifie que vous devez lier ses désirs à vous. Ensuite, vous aurez au moins deux fois plus. En réalité, ce n’est pas deux fois, mais c’est multiplié par la résistance de votre égoïsme. Vous aurez un désir énorme.

Alors que vous connectez votre ami à vous même comme pour vous, vous devez retravailler sur votre  égoïsme de la réception, au rejet, dans le don sans réserve. Vous formez un récipient énorme. La Lumière va le remplir tout de suite, et vous atteindrez l’atteinte spirituelle.

Donc, si je pose une question aujourd’hui, je peux obtenir une réponse aujourd’hui ou demain, le moment n’est pas d’importance. d’habitude, cela se produit pendant la leçon quand vous êtes inclus dans le désir collectif et dans la Lumière collective qui se manifeste par ce biais autour de vous, dans la lumière qui est appelée également la Lumière environnante.

Les kabbalistes sur l’amour des autres et l’amour du Créateur, partie 8

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.

 

Une prière de tous

 

C’est comme nos sages [un sage est celui qui a atteint le Créateur] l’ont dit: « Quiconque est triste pour autrui [comme pour lui-même et avant lui-même, précisément pour cette raison] est récompensé et voit la lz réconfort d’autrui. «Autrui est appelé » la Sainte Shekhina (divinité) »puisqu’autrui signifie une communauté, ce qui signifie l’assemblée d’Israël, car Malkhout est le groupement de toutes les âmes. [C’est à dire, celui qui s’exerce pour la correction de l’âme collective mérite de voir son réconfort].
– Baal HaSoulam. Shamati (j’ai entendu), Article n° 35, «Au sujet de la vitalité de Kedousha«