L’endurance spirituelle

Dr. Michael LaitmanTout dépend de la façon dont nous sommes en mesure de supporter les désirs qui se révèlent en nous. Sur son chemin spirituel un homme révèle de mauvais désirs, incorrects, à l’intérieur de lui, qui lui montrent combien il est loin de l’objectif et il lui est opposé. Mais si son environnement agit correctement, alors il découvre immédiatement que tout cela est pour son bien.De cette façon, ma volonté de supporter signifie que je me prépare à accepter toute révélation du mal et à le transformer en bien. Si, cependant, je ne suis pas prêt pour cela, alors chaque nouvelle révélation du mal me fait trébucher et je ne veux pas avoir de soutien, au moment où je tombe dans le désespoir ou tout simplement ne sais pas quoi faire. Et c’est ainsi que la chance qui m’a été donnée est enlevée.

L’influence de l’environnement qui maintient un lien avec l’objectif, dirige constamment une personne vers cet objectif. C’est une bonne préparation, la volonté d’endurer. Si j’ai préparé cette force, alors le mal se révèle conformément à cela et je le vois comme le levier pour m’élever vers le bien.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 2/3/11, Écrits du Rabash

Grandir c’est changer

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous accélérer la vitesse de développement du groupe?

Réponse: Un œuf, par exemple, n’éclot pas avant son temps. Cela se rapporte à la nature vivante et obéit à des lois strictes de développement. Avec le temps, les gens en observant une poule ont appris à simuler ces conditions optimales dans des incubateurs. En revanche, nous devons non seulement prendre exemple sur la nature, mais nous pouvons également utiliser les forces naturelles pour accélérer notre croissance, en modifiant sa qualité. En d’autres termes, tout est dans la façon dont nous la percevons.

En vérité, notre évolution n’est pas limitée à un seul sentier battu. Je n’ai pas juste à améliorer mes propres propriétés à quelques reprises. Cela ne suffit pas. Je dois me changer, me transformer à l’opposé.

Par conséquent, j’ai besoin de forces auxiliaires qui d’abord me permettront de prendre conscience de ces transformations. Si nous n’étions pas censés nous réformer dans le processus de croissance spirituelle, qui s’en soucierait ? Qui ne veut pas grandir? Même un œuf veut devenir un poussin, et un caneton veut être un canard. Il s’agit d’une loi.

Toutefois, si nous passons de la propriété de la réception de l’attribut du don sans réserve, alors recevoir ne m’aidera pas à atteindre le don sans réserve, cela formera seulement en moi une attitude négative envers moi-même. Dans ce cas, je me sentirais mal en recevant, je commencerai à haïr cela, et je souhaiterai me transformer à l’opposé.

Il s’avère que pour évoluer, je dois créer un environnement pour moi. Je dois créer des conditions qui vont m’aider à être constamment au courant de mon état intérieur actuel, s’il est nocif pour moi afin que je puisse souhaiter sortir de celui-ci, pour changer.

Mon développement n’est pas simplement de croître, mais de me transformer. Je n’ai pas besoin de devenir grand en partant de petit. Plutôt, je dois devenir semblable au Créateur, en prenant une forme opposée à la mienne. C’est pourquoi j’ai appris du Créateur à avoir des qualités qui doivent devenir miennes. Ensuite, j’arrange l’environnement qui va m’aider à voir ces qualités comme souhaitables, tout en regardant mes attributs actuels comme nuisibles, indésirables, et mauvais. Agissant ainsi, je me crée une «serre» pour m’élever correctement.

Ainsi, je travaille avec deux formes opposées de la nature: la nature de la réception qui caractérise ce monde et la nature du don sans réserve, la force de la Lumière qui caractérise le monde de demain. Je forme un environnement qui va m’aider à remplacer mes valeurs et à réaliser que mes valeurs actuelles sont mauvaises par rapport à celles spirituelle que je prendrai demain. C’est la seule façon pour moi d’avancer.

Ce qui est nécessaire ce n’est pas seulement de « réchauffer » l’état actuel vers le haut. Cela doit constamment se tenir devant moi, en contraste avec les qualités d’aujourd’hui et de demain, en me montrant la direction que je dois prendre pour changer et augmenter l’importance de ces changements. Ensuite, je veux devenir « grand » non pas dans la réception, mais dans le don sans réserve. Sachant que mon état est mauvais et nuisible, je serai heureux de le laisser derrière.

En bref, vous devez arranger toutes les conditions nécessaires pour vous-même. Nous devons travailler non pas sur nous-mêmes, mais plutôt sur l’environnement, sur la «serre», l’« incubateur », et cela permettra d’accélérer notre croissance. Ensuite, nous allons atteindre l’état désiré non pas à la fin de la période du temps imparti de 6.000 ans, étant passé par la souffrance sous la main de la Nature, mais en y arrivant plus tôt, d’une belle façon, facile et agréable et dans les plus brefs délais.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 27/02/2011, « Introduction du Livre du Zohar »

Revêtez le don sans réserve

Dr. Michael LaitmanUne grande étape sur notre chemin est le stade de l’acquisition de la qualité de la foi, ou en d’autres termes, la qualité du don sans réserve. Dans la mesure où nous l’acquérons, nous nous élevons au-dessus de notre nature et nous revêtons la qualité du don sans réserve au-dessus de notre qualité de réception.En conséquence nous recevons un vêtement complet sur tous nos désirs, sur l’ensemble de leurs facettes, et sur toutes les différentes sortes de mélanges entre eux. Après cela, nous continuons notre ascension, mais déjà vers la foi totale. Cela signifie que nous allons de la foi simple à la deuxième étape de la correction et acquérons la qualité de l’amour. Ensuite, nous corrigeons nos désirs, en les remplissant avec la lumière de Hokhma, le plaisir, et par ces moyens nous achevons le don sans réserve.

Ainsi, la première étape est Hafetz Hessed, le niveau de Bina où nous corrigeons juste le désir de réception par l’intention altruiste, qui se revêt sur lui par la qualité de la foi, du don sans réserve. Voilà comment nous atteignons les trois premières Sefirot de Bina.

Puis on passe à ses sept Sefirot inférieures, en acquérant la possibilité de nous attacher des Kelim étrangers ou des désirs, de ce fait en les corrigeant et en les remplissant. Tout comme Bina, qui remplit les inférieures, on peut aussi remplir d’autres Kelim.

Comment faire, s’ils sont pour le moment étrangers et que je ne puisse pas le faire ? Le fait est que je les remplis quand je les attache à moi de sorte qu’ils se trouvent à l’intérieur de moi comme au stade de la conception, ou de l’allaitement, ou de l’état adulte. C’est mon attitude envers eux.

C’est déjà appelé la foi parfaite, la lumière de Hassadim avec le remplissage de la lumière de Hokhma.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 01/03/11, Écrits du Rabash

Je réside dans mon peuple

Dr. Michael LaitmanLors de la préparation de la leçon, je dois croire que je vais à une réunion avec le Créateur dans le but de me rapprocher de Lui et d’entrer dans Son champ de vision. C’est parce que je viens au groupe, le lieu où le Créateur se révèle. Il ne Se révélera pas à l’extérieur du groupe.Il est marqué à ce sujet dans les Ecrits, «Je réside au milieu de mon peuple ». Selon la hauteur et la force du groupe, ce qui signifie la quantité et la qualité de ses efforts, je serai en mesure de profiter de la Lumière que je reçois par son biais.

Le groupe est la Shekhina, Malkhout du monde de l’Infini. Le groupe est mon arche, mon ventre maternel, et mon âme dans le vrai sens. C’est parce que c’est la collection de tous mes désirs manquants en vue de les corriger et d’atteindre la correction.

Je dois donc imaginer qu’Israël, la Torah, et le Créateur ne font qu’un, que je suis un tout, un Kli avec le groupe, comme un seul hommedans un seul cœur dans lequel règne la garantie mutuelle. Ce Kli atteint la Lumière unique.

Qu’il y ait une Lumière ou plusieurs Lumières dépend de la façon dont nous sommes étroitement soudés ensemble. Si nous sommes unis, alors la Lumière nous influence, et Elle pourra augmenter en accord avec notre unité, qui se renforce aussi. Puis nous arrivons à la correction.

Vers quoi la correction tend-elle ? Elle tend à l’unité elle-même. Dès que nous atteignons l’unité, la Lumière vient, en nous corrigeant et en nous comblant.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 01/03/11, Écrits du Rabash

Le processus a commencé

Dr. Michael LaitmanPar les récents événements dans le monde, nous voyons comment les masses se mettent en mouvement, se levant en vagues. De la même manière qu’une cohorte considérable d’oiseaux fait des vagues dans l’air, avec des mouvements synchronisés ensemble, comme s’ils étaient soudés ensemble par une pensée commune.
Ainsi, les masses dans le monde feront la démonstration d’un consensus de plus en plus grand et une force unie commencera soudainement à faire surface en eux. Les gens ne vont même pas comprendre par eux-mêmes pourquoi cela arrive. Le fait est qu’ils acquièrent la capacité de s’unir plus que jamais dans l’attente de la correction du monde. Exactement comme les oiseaux, ils vont effectuer des actions synchronisées sans se rendre compte des raisons et en les accomplissant selon les ordres intérieurs de la nature.

Ensuite, nous verrons des milliers et des centaines de milliers de personnes dans les rues s’unir et aller quelque part. Cela va se passer tout à coup, apparemment sans raison, sans une préparation initiale de plusieurs mois. Leurs vagues vont se déverser d’un endroit à l’autre en de nombreux points dans le monde entier.
Aujourd’hui, nous voyons déjà comment cela se passe et comment c’est allé d’un pays à l’autre, comme un virus. Ce sont des signes extérieurs d’un phénomène intérieur: ces masses se lèvent afin de se corriger elles-mêmes par voie d’union et d’actions mutuelles.

Peu à peu, c’est ainsi que l’effort commun va s’organiser et discerner. Évidemment, les gens ne comprennent pas l’essence et les causes de ce qui se passe. Ils attribuent le désir qui s’est éveillé en eux à des facteurs externes, mais c’est juste un bandeau sur les yeux pour que les gens ne voient pas ce qui se passe réellement. Dans l’intervalle, leur désir pour les plaisirs devient mature, en passant par les phases régulières de son développement – minéral, végétal, animal et humain.

Et ce processus ne se produit plus à l’intérieur d’individus distincts, mais dans une grande masse de personnes.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 01/03/11, Écrits du Rabash

En zone neutre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie que la Lumière discerne l’état de quelqu’un ? Est-ce que l’esprit a aussi un rôle à jouer ?

Réponse: Non, ce n’est pas le cas. Quand la Lumière discerne mon état, je n’ai pas besoin de l’esprit terrestre, car il n’ajoute rien. J’ai besoin de discernements spirituels, qui viennent des sensations de mes désirs et de la Lumière Supérieure. Je dois les ressentir, ou du moins m’en rapprocher, entrant dans la zone neutre entre le désir de plaisir et le désir de donner.

Je peux être 1) à l’intérieur de mon désir égoïste, 2) en territoire neutre, étant sorti de mon désir et aspirant à la spiritualité, ou 3) dans l’intention spirituelle.

Quand je suis en zone neutre, je ne comprends pas encore ce qui m’arrive, mais déjà je n’agis que pour le bien du but. Ensuite, la Lumière m’influence et je passe par différents états, sans en avoir conscience. Je ne peux pas dire ce qui se passe, comme un bébé ne peut pas dire ce qui lui arrive. Il est entièrement dans l’aspiration de croître, et avec cette aspiration, il évoque la Lumière, la force de la croissance et le développement. Il en est de même pour nous.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/02/11, Le Zohar

Un guide dans les profondeurs de l’âme

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Introduction, « explication générale pour tous les quatorze commandements et comment ils se divisent en sept jours de la « Création », Point 1: … Rabbi Shimon explique les quatorze Mitsvot, qui comprennent toutes les 613 Mitsvot, comme les sept jours de la création comprennent 7.000 ans. C’est pourquoi il les a divisé en sept jours de la création et les a attachés chacun à sa journée attribuée. Et comme ils comprennent tous les 613 Mitsvot, cela vaut la peine de s’exercer de garder chaque jour. »Que signifie observer un commandement (Mitzva)? Comment puis-je même savoir ce qu’est ce commandement ? Et qu’est-ce que je peux faire maintenant, si je ne sais même pas de quoi il parle?

Néanmoins, je dois lire ce texte avec l’intention qu’il me corrige. Après tout, pour l’instant nous ne savons même pas comment nous connecter au texte ou en extraire l’action spirituelle afin qu’il devienne un manuel d’instructions pour nous, la Torah, parce que la Torah vient du mot Oraa, instructions. Car il est écrit, «l’âme d’un homme lui enseignera ».

Lorsque chacun d’entre nous aura une âme au lieu de son embryon ou étincelle spirituelle, alors à l’intérieur de notre âme nous révélerons des phénomènes différents. Ces phénomènes vont devenir «mon livre», «ma Torah », ma révélation, selon l’instruction d’écrire la Torah sur son cœur, où le cœur se réfère à tous les désirs d’une personne.

De là nous allons découvrir comment avancer, comment franchir les prochaines étapes, et nous les prendrons à l’intérieur de nous. C’est exactement ainsi que nous allons effectuer des actions diverses à l’intérieur de nous, selon le manuel d’instructions.

Mais pour l’instant nous nous penchons sur le mode d’emploi sans nous rendre compte de ce que disent les instructions. Nous ne savons pas de quoi cela parle, car nous ne sentons pas que chacune d’entre elles parle au sujet de notre intériorité, là où sont les différentes parties de notre âme, et là où se trouve la connexion entre elles.

Par conséquent, nous devons seulement demander et prier pour révéler la structure interne de notre âme – là où sont ces désirs dans les états qui sont décrits, de quoi parle exactement le livre, et quelles sont les actions qu’il décrit que nous devons effectuer en nous ?

L’intention de désirer et d’atteindre, telle est l’intention correcte, que le Baal HaSoulam décrit dans l’article 155 de « Introduction au Talmud Esser Sefirot« : … par la soif et le grand désir de comprendre ce qu’ils apprennent, ils réveillent sur eux-mêmes les Lumières qui entourent leurs âmes. « 
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 28/02/11 Le Zohar

Un moment de faiblesse pour le grand conquérant

Dr. Michael LaitmanDans notre monde nous sommes habitués à agir en toute indépendance. J’utilise toutes mes forces, mes connaissances, mon énergie, le potentiel d’être connecté avec mon environnement, mes capacités innées, ainsi que des habitudes profondément enracinées par l’éducation. Je suis la source; je suis le centre. Venant de moi, j’agis et je fais mon chemin dans le monde.A chaque étape de notre chemin, nous voyons comme cette approche est efficace. Après tout, nous sommes nés par la puissance de l’égoïsme, le désir de plaisir. Et puisque nous utilisons déjà ce désir de «réussir» pour atteindre l’auto- satisfaction, nous utilisons donc tout ce que nous avons, à la fois nos capacités internes et les moyens externes.

J’ai la force, la raison, le comportement, et l’audace – toutes les choses qui me sont inhérentes, et je les utilise en dehors, dans le sens d’aller de l’intérieur de moi-même vers l’extérieur. Mais ce n’est pas ce qui se passe lors de la correction de l’âme. Si mon objectif fixé est de ne pas réussir dans ce monde, mais dans le monde spirituel, si je veux percer dans ce monde et l’acquérir, alors je découvre que je ne suis pas digne de lui dès le début. Je n’ai pas les forces, la compréhension, ou les qualités qui me permettent de me rapprocher par moi-même et d’attaquer, briser, et conquérir le Monde Supérieur.

Il faut du temps pour s’en rendre compte. Mais ensuite, voyant que mes « instruments » réguliers sont impuissants, je ressens une faiblesse, j’abandonne, et ne sais pas quoi faire. Habituellement, cela amène une personne à une grande descente. Après tout, elle ne dispose d’aucun moyen pour atteindre ce qu’elle désire. Alors, que doit-elle faire?

Il y a deux choses cachées ici que l’on doit comprendre:
1. Je n’appartiens pas ou ne corresponds pas le monde spirituel en aucune manière, ni en façon ni en forme. Maintenant, c’est tout à fait clair pour moi. Et ce moment de faiblesse, c’est un bon début. Après tout, en substance, c’est parler de la réalisation de ma propre nature, qui est détachée de la nature spirituelle et ne m’aidera d’aucune manière. Je n’ai pas de penchants, de moyens, d’outils, ou de possibilités de trouver mon chemin vers l’endroit où je veux être. Je ne peux pas jouer à pile ou face pour cela. Je suis spirituellement immobile et inaccessible.

2. Je suis en mesure d’obtenir une force qui va m’aider et un esprit qui me dirigera vers l’acquisition du Monde Supérieur à travers l’environnement. Après tout, l’environnement est le moyen d’atteindre le Monde Supérieur, et il est présent à côté de moi. Il est le groupe vers lequel je suis amené d’En Haut et à travers lequel je peux recevoir des forces supérieures afin qu’elles m’influencent.

Je n’acquière pas le monde spirituel en aspirant à aller de l’intérieur de moi-même vers l’extérieur, vers lui. Je ne l’achète pas, ne l’absorbe pas, ni ne le met en échec. Au contraire, dans le but de conquérir le Monde Supérieur, je dois seulement m’y adapter. Ensuite, je vais découvrir que je suis dedans.

De cette façon, l’approche du travail et de son résultat, ainsi que la réconciliation de moi-même avec le Monde Supérieur sont complètement opposés à ce avec quoi nous travaillons dans notre monde. Ici, je dois réaliser, acquérir, ou conquérir ce que je désire, alors que le monde spirituel est au contraire initialement prêt pour moi. Je suis déjà dedans et tout ce que j’ai à faire est de changer pour que cela devienne apparent.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 28/02/11, Écrits du Rabash

48 heures avant la fin du monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Imaginons que dans les 48 heures un astéroïde entre en collision avec notre planète et la détruise complètement. Comment la correction peut-elle être accélérée dans ces 48 heures restantes avant la destruction de la planète?

Réponse: Si les gens sentait q’il ne restait plus que 48 heures avant la fin du monde, ils auraient un si grand désir de salut, qu’ils comprendraient peut-être que tout dépend du désir! Si pour des raisons de salut, nous dirigions nos désirs vers la connection avec tout le monde sur terre et que nous souhaitions que la force supérieure nous corrige, celle-ci surviendrait instantanément. Telle est la loi de la nature: Si le désir attire la Lumière, la lumière agit sur lui et la correction se produit instantanément.

Quand la lumière agit sur un désir commun de s’unir, alors dans ce désir commun, nous ressentons instantanément le monde supérieur. Et si nous sommes tous liés dans notre perception du monde d’en haut, nous ne ressentons plus notre réalité et notre monde. Qu’il explose! Il n’y aura rien à faire sauter, car toutes les explosions sont des forces que nous n’étions pas en mesure de corriger.

Tout d’abord, si nous nous unissons, notre monde n’explosera pas. Il n’y aura plus la force de destruction, car en s’unissant nous annulons la force du mal à tous les niveaux: inanimé, végétal, animal et humain.

Deuxièmement, si tel était le désir de toute l’humanité, nous atteindrions un état où notre monde disparaîtrait de nos sens et nous n’existerions que dans notre perception de l’union, sans aucune forme matérielle, qui est maintenant imaginée dans nos désirs. Notre désir sera d’attirer les formes du don.

Question suite: Qu’arriverait-il si les gens disaient: «Nous avons 48 heures, profitons de nous amuser! »

Réponse: Ce n’est pas réaliste, car à moins que vous ne puissiez prévenir ou changer quelque chose, la connaissance de la fin imminente effacerait les minutes restantes et vous empêcherait de vivre vraiment. Imaginez que vous vous dirigiez vers un abîme, et le moment où vous êtes sur le point de chuter, votre voiture se transforme en  avion. Mais si vous n’avez pas cette solution vous permettant de vous élever à un niveau supérieur, au-dessus de la catastrophe, vous êtes déjà morts.

Question:  Comment peut-on ressentir la nécessité de s’unir?

Réponse: Nous devons nous unir par notre propre volonté, sinon la nature nous forcera à le faire.

A travers le prisme de deux désirs

Dr. Michael LaitmanNous devons changer afin d’atteindre le Créateur, car nous L’atteignons dans de nouveaux récipients de perception, dans de nouveaux désirs. De toute évidence, les désirs en eux-mêmes ne sont pas nouveaux, mais ils se connectent avec nous d’une nouvelle manière.

Nous avons le désir de recevoir du plaisir et le désir de donner. Afin de révéler le Créateur, nous devons créer un lien entre ces désirs en nous-mêmes tel qu’ils nous permettent de Le reconnaître. Le Créateur a 125 formes consécutives de révélation, dans lesquelles Il se révèle à nous de plus en plus près, de plus en plus nettement. Il y a 125 degrés, le long desquels nous nous élevons et devenons capable de Le voir et de Le sentir de plus en plus.

Comment pouvons-nous trouver le Créateur? Dès que nous créons un lien entre notre désir de recevoir du plaisir et le désir de donner, où la volonté de donner régnerait sur la volonté de recevoir, au premier degré spirituel, en lui donnant une forme semblable au Créateur, nous voyons instantanément le Créateur à travers ces désirs et leur unité.

En d’autres termes, je dois créer en moi une qualité commune entre le désir de recevoir du plaisir et le désir de donner, de sorte qu’elle devienne identique, égale et suffisante pour le Créateur, le premier, le plus petit degré de sa révélation. Dans ce cas, je vais Le voir, Le comprendre, et Le sentir.

Dans notre monde, il y a aussi des phénomènes différents. Pour les comprendre, je dois devenir plus intelligents, acquérir un sens supplémentaire, et étudier un peu plus. Ensuite, je vais commencer à détecter ce qu’il se passe, de quelle manière, et ce que sont ces phénomènes.

Il en est de même dans la sagesse de la Kabbale. Afin de susciter une fusion, une imprégnation mutuelle du désir de recevoir et de désir de donner, en chacun de nous, au premier degré spirituel et plus loin, à tous les 125 degrés, j’ai besoin de la lumière, qui produira ce changement en moi. Je suis moi-même incapable de le faire, car quand je me trouve au plus bas degré; je n’ai pas la moindre idée de ce que je dois devenir au degré suivant, comme un bébé qui ne sait pas à quoi il ressemblera quand il aura un an.

C’est pourquoi nous étudions. Il faut s’asseoir et apprendre à partir des sources authentiques, et la plus puissante source, où puiser la lumière est le Livre du Zohar. Lorsque nous étudions ce livre ensemble, c’est considéré comme «la foi au-dessus de la raison », si lorsque nous le faisons, tout le monde pense à comment il va s’unir aux autres. C’est parce que dans le lien entre nous, nous créons la forme du Créateur, l’ exact paire entre la volonté de recevoir et  la volonté de donner, de sorte que le désir de donner gouverne le désir de recevoir, lui donnant ainsi la bonne forme.

Souhaiter durant l’étude que cela se produise est suffisant. Il n’y a pas de plus grand commandement, et il n’y a rien de plus vital. Dans ce cas, j’attire la Lumière, de sorte qu’elle aligne ces désirs pour moi.  

C’est la lumière qui fait cela. Je n’ai pas besoin de savoir autre chose. Un petit enfant souhaitant se déveloper agit de même, c’est pourquoi il court, joue, et fait tout ce qu’il peut. Moi aussi, comme un enfant, je fais tout ce qu’il faut pour seulement attirer la lumière, pour qu’elle me corrige et me ramène à la source, le Créateur.