Lorsque la Force Supérieure vous épuise

Dr. Michael LaitmanLe programme de création se réalise en nous sous l’influence de deux forces opposées. D’une part, nous avons progressé par le développement égoïste jusqu’à présent. D’autre part, à un certain moment, une force supplémentaire se déroule en nous : le « point dans le cœur », le désir de viser l’équivalence avec le Créateur. Ce désir, quoique inconscient et source de confusion pour l’instant (pourquoi, dans quel but, comment?), commence à nous pousser en avant.Avec le temps, cela émergera dans toutes les personnes. En se fondant sur ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, le processus sera très rapide. Après tout, il ne nous reste pas beaucoup de temps : 229 ans jusqu’à l’expiration des six mille ans. Ce n’est pas une longue période par rapport à l’histoire.

La sagesse de la Kabbale établit qu’il n’y a pas besoin de ces siècles non plus. Lorsque le point dans le cœur commence à émerger dans l’humanité, même en sa petite partie, littéralement quelques années suffisent à corriger et compléter tout, pour atteindre la dernière étape de la correction intégrale.

Dans ce cas, notre monde entier passera au prochain niveau en termes de son accomplissement interne. Rien ne va arriver ; simplement nous nous élèverons dans nos sensations, nos perceptions, et en ce qui nous sera révélé. Dans notre vie, nous passerons à la dimension supérieure où nous nous sentirons véritablement infinis et complets.

De nos jours, les points dans les cœurs des gens sont en « éclosion » progressive et rapide. Une personne devient plus familière avec cette nouvelle sensation et aspiration et se sent comme attirée ou rejetée de quelque chose. Chez les débutants, cela se manifeste comme de bonnes ou de mauvaises sensations : je me sens bien, ou je me sens mal.

On tombe dans la dépression, après quoi quelque chose va mieux dans la vie, un projet émerge et il y a quelques faibles lueurs devant. Et puis tout est écrasé encore une fois, suivie par la réapparition de la Lumière, étape par étape.

Le Baal HaSoulam décrit cela dans l’article « Il n’y a rien hormis Lui » : et l’avantage des rejets est que, par leur intermédiaire, une personne reçoit un besoin et un désir complet pour que le Créateur l’aide, car elle voit que sinon elle est perdue.

En d’autres termes, le Créateur nous épuise. Etape par étape, sur une longue période de temps, tant et aussi longtemps que nécessaire, Il n’arrête pas de nous « terroriser » : en mieux, en pire et ainsi de suite encore et encore. Parfois, nous pensons que cela ne peut pas être mieux, et une autre fois que cela ne peut pas être pire. Puis nous commençons à nous habituer à l’un et à l’autre et à réaliser que tout est transitoire. Mais y a-t-il une fin à cela, ou bien est ce un processus sans fin ? Les fréquences changent, donc qu’en est-il ?

Et c’est là où intervient le libre choix, la liberté de se déplacer vers l’avant. Je ne peux pas forcer mon propre avancement. Je ne ferais que des cercles, des changements d’un pied à l’autre, d’un état à l’autre, du mieux au pire, du pire au mieux, et ainsi de suite. Je serai capable de bouger uniquement si j’augmente mes désirs et mes impressions grâce à l’environnement. Mon point reste un point. Je ne serai jamais capable de le développer moi-même. Il ne va pas « augmenter » et se transformer en un récipient composé des dix Sefirot, dans lequel je ressentirai le monde spirituel.

Il restera un point jusqu’à ce que je commence à me connecter avec d’autres, avec ceux qui m’entourent. Je dois continuer de la faire. Par conséquent, quand un point dans le cœur d’une personne se forme, après un certain temps, il ou elle est amené(e) dans un groupe. Mais, même dans le groupe, une personne ne comprend pas immédiatement ce qui se passe en elle et ce qu’elle doit faire. Ce qu’elle doit faire, toutefois, c’est de construire une connexion avec les autres.

Le désir pour le Créateur est la somme des désirs communs

Question : Quelle est la signification du groupe qui forme le désir qui peut révéler le récipient?

Réponse : Une personne n’a aucun désir visant au Créateur ! Je ne peux pas de façon indépendante aspirer au Créateur. Cela ne se peut pas ! Le créateur est parmi les âmes particulières, parmi les désirs particuliers de la société. « Je réside parmi Mon peuple. » Il ne s’agit pas seulement de belles paroles. Le Créateur est le réseau de connexion entre nous et c’est là où je dois Le chercher.

Si je cherche un désir que je dois corriger, alors je dois aspirer vers vous, voir combien je vous déteste et vous repousse, combien je n’ai rie à faire de vous, et alors je découvre le mal, le mauvais désir – combien je ne vous accepte pas. Je vois la rupture : les âmes entre lesquelles la connexion est détruite.

Si je révéler cela avec l’aide de l’enseignant, des livres et de l’environnement, si je regrette le fait que je ne suis pas connecté aux autres comme : « un homme dans un cœur », dans la garantie mutuelle et l’unité totale, alors ce regret est appelé MAN – une prière ou une demande. Je demande « Mey noukvin » – les eaux féminines, la force de Bina, le don sans réserve, l’union. Puis MAN monte à Malkhout, de Malkhout par l’intermédiaire de Zeir Anpin à Bina et au monde de l’Infini.

Il m’est impossible de corriger quelque chose et de sacrifier quelque chose de moi-même, à moins qu’il soit dirigé vers autrui, vers l’environnement dans lequel j’existe. C’est là où la réalisation se déroule. C’est où le lieu de notre travail. C’est pourquoi le lieu pour le récipient et le Temple, la Menorah et la table, la façon dont ils sont placés en relation les uns aux autres, sous quelle forme, à quelle hauteur et quelle largeur, tout cela est une indication de notre Kli commun qui est appelé l’âme. A part ce Kli il n’y a rien ! L’âme est la combinaison de nos désirs, et la bonne représentation de ces désirs – en particuliers des âmes, est appelée la cour, le Tabernacle, la Tente. Tout cela est commun à nous tous et existe parmi nous ou à l’intérieur de nous.

Question : Est-ce que les formes du Tabernacle changent selon le niveau que l’âme atteint ? Est-ce que différentes personnes dans le groupe verront différentes formes de cela ?

Réponse : On le verra plus ou moins clairement, à un niveau différent de résolution et de clarté, tout comme avec des lunettes ou sans. Toute personne verra légèrement différemment, selon son niveau, sa forme et les qualités de l’âme, mais en même temps, tout le monde va voir la même chose et sera en mesure de parler de la même chose.

Renouveler toutes les sciences

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment entrevoyez-vous une école kabbalistique ?Réponse : L’humanité doit révéler que l’éducation doit être basée sur le fait qu’il est permis à une personne de comprendre qu’elle existe dans un système mondial commun, intégral, et qu’elle doit traiter le monde sur la base de ses lois. Si elle ne les prend pas en considération, alors elle ne sera pas capable de réussir quoi que ce soit, même les choses les plus simples.

Nous avons développé tous les systèmes existants et toutes les sciences naturelles sur la base de notre nature égoïste. Mais maintenant nous devons développer une différente sorte de science, la science du nouveau monde – la science de la Kabbale. C’est parce que, plus nous révèleront la connexion mutuelle entre toutes les parties du monde, plus il nous faudra avoir une nouvelle attitude envers elle.

Personne ne sera en mesure de suivre les calculs antérieurs : pas en physique, ni en chimie, ni dans l’urbanisme. Et c’est parce que les lois deviendront partie intégrante et cela sera évident dans toute chose !

Nous observons la nature, mais nous n’avons aucune idée de comment elle se comportera. Nous n’avons pas la capacité de savoir ce qui se passera parce que nous-mêmes ne sommes pas partie intégrante. Pour l’instant, nous sommes toujours en mesure de faire une sorte de prévisions à l’aide de nos prémisses précédentes, mais très bientôt nous ne pourrons plus. C’est parce que nous sommes incapables de bien traiter le système altruiste (partie intégrante, analogique) sur la base de notre système égoïste (numérique, singulier).

Il s’agit de systèmes complètement différents, ayant une analyse différente, une prise de décision et un contrôle différents, semblables aux systèmes qui travaillent sur le courant alternatif ou constant. Ils ne peuvent pas travailler simultanément sur les deux.

Par conséquent, nous devrons renouveler toutes nos sciences qui ont été créés par nos qualités égoïstes dans la perspective individuelle du monde et les actualiser selon les nouvelles forces du système unique qui apparaissent dans le monde. Cela touchera absolument tous les domaines de notre activité. Autrement, nous ne saurons pas comment faire quoi que ce soit dans notre monde ! Le monde commencera à se comporter selon le Système Supérieur qui descend ou se révèle à l’intérieur de notre système, depuis l’intérieur de ce monde.

Par conséquent, à moins de donner aux enfants connaissance de ce nouveau système, ils seront incapables de comprendre la nouvelle approche pour toutes les sciences naturelles ! Toutes les sciences parlent des connexions et des interactions entre les forces et les qualités dans la nature, et celles-ci commenceront à s’exprimer toujours plus corrigée et interdépendants. Ainsi, elles ne peuvent seulement être comprises que par quelqu’un qui sera à leur niveau par le biais de l’organisation interne de ses pensées et de ses désirs.

Je suppose que le processus d’apprentissage aura lieu dans le monde entier par Internet. Les différents types de discussions et d’interactions entre les enfants auront lieu afin de leur apprendre à vivre en société, et cela se passera dans des groupes.

Je pense que cette école, tel qu’elle existe aujourd’hui où les enfants vont en classe pour écouter l’enseignant, vont progressivement disparaître. De plus en plus d’attention sera consacrée à l’unité chez les enfants. Et on leur enseignera des sujets spéciaux au moyen d’Internet.
Discours sur l’éducation du 4/2/11

La vérité sortira du sol

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment pouvons nous dire si nous travaillons correctement ? Après tout, la récompense semble parfois agréable et parfois désagréable. Alors, comment pouvons- nous savoir ?Réponse : Vous ne devriez pas juger selon une saveur sucrée ou amère, mais sur la balance du « vrai ou faux ». Alors seulement une personne peut comprendre si oui ou non elle avance.
Vous pouvez suggérer : « alors faisons de l’amertume un critère. Plus c’est amer, plus je suis proche de la spiritualité ».

Mais où cela est-il écrit ? Pourquoi est-ce précisément de cette façon ? Au contraire, ce n’est que pour faire une analyse que vous devez vous élever au-dessus de la saveur douce et amère vers la vérité et le mensonge afin de les discerner et de les fusionner avec la vérité. Cependant, en fusionnant avec elle, vous devez atteindre l’état où la vérité et la douceur ne feront qu’un. Vous devez élever la douceur à la vérité de sorte que « l’obscurité brillera comme la Lumière », ainsi l’amer deviendra sucré.

Alors tout va s’unir dans la vérité. Il est écrit que la vérité s’exprimera sur le sol et poussera du sol. En d’autres termes, la vérité poussera à l’intérieur de vous, et va contenir déjà tous les autres détails de la perception : l’amer, la douceur et le mensonge.
De la 1ère partie du cours quotidien 6/2/11, Écrits du Rabash

Par à une voie faite d’obstacles

Dr. Michael LaitmanShamati n°1, Et seulement si cette personne a un vrai désir, elle recevra de l’aide d’En Haut. Et on lui montre constamment comment elle est en faute dans son état actuel.Quel est le secours d’En-Haut? C’est que vous êtes constamment poussé dans votre crasse intérieure, dans votre égoïsme, et qu’on vous montre votre propre insignifiance. C’est ce que le Créateur fait : Il montre toujours à une personne une immense obscurité noire à l’intérieur de la personne, un dépotoir d’ordures dans ses pensées, désirs, intentions, et calculs.

Pourquoi? C’est seulement dans le but qu’elle en vienne à avoir besoin du Créateur, pour l’amener à un état où elle ne sera plus en mesure de supporter sa propre odeur. Pour ce faire, il est nécessaire de constamment la sortir de ce sentiment et de lui montrer une autre existence, celle qui est légèrement plus élevée, plus légère et plus élevée que son égoïsme. Puis elle doit encore une fois être poussée la tête première dans son propre égoïsme: regardez-vous, voyez qui vous êtes. Et puis elle doit de nouveau être légèrement sortie de ce marécage, puis une nouvelle fois poussée la tête en bas.

Voilà comment tout se passe jusqu’à ce qu’une personne vienne à penser qu’elle n’a pas vraiment toute la « sainteté » ou la pureté spirituelle, et que tout ne vient que de son égoïsme personnel, petit, qui a été créé en elle et dans lequel elle a été créée.

Quoiqu’elle puisse recevoir à l’occasion des éveils d’En-Haut, qui momentanément la font revivre, bientôt après cependant elle retombe dans le lieu de la bassesse.

Bien sûr, toutes ces actions sont celles du Créateur. Mais ce n’est pas grave, car une personne les ressent sur elle -même et à l’intérieur d’elle-même. Tout ce que nous sommes est la sensation. Il n’y a rien en nous à côté de la sensation et nous ne nous rendons compte que de ce que nous ressentons. L’esprit accompagne seulement le sentiment.

Cependant, c’est ce qui l’amène à venir [enfin] à se rendre compte que seul le Créateur peut l’aider et vraiment la rapprocher [de la perfection]. Ce besoin ou cette demande de perfection mûrit peu à peu à l’intérieur de nous précisément à partir de ces états opposés

Un égoïste peut faire plus

Dr. Michael LaitmanExtrait du discours lors de la 3ème édition du Forum spirituel « Vers la conscience intégrale » à Arosa (Suisse), le 23 Janvier 2006:
Si la cellule d’un organisme vivant commence à agir égoïstement en ce qui concerne d’autres cellules, elle devient cancérigène, tue tout le corps, et, par conséquent, elle-même. Une cellule cancéreuse est continuellement en division. Elle dévore tout autour d’elle, n’ayant aucune obligation pour les commandes de l’organisme et n’y répondant plus.

En fait, c’est la clé de tous les problèmes, non seulement celle des affections cancérigènes. Notre égoïsme développe de telles caractéristiques, en dépit de l’équilibre où tout vit selon ce principe et celui de l’harmonie, et en s’efforçant vers un état confortable qui est instillé dans la nature à tous les niveaux, que ce soit le minéral, le végétal, ou l’animé. D’une façon ou d’une autre, tout existe uniquement pour maintenir l’équilibre et grandir vers lui.

Cependant, nous ne comprenons pas le problème correctement, et notre point de vue sur le déséquilibre des forces en est d’autant erroné. Le manque d’équilibre dans la nature est nécessaire afin de l’amener à une harmonie encore plus grande. Nous avançons toujours au moyen de deux états: l’équilibre et le déséquilibre.

Au départ, nous avons existé en état d’équilibre parfait entre le positif et le négatif. Tous les systèmes de notre organisme fonctionnaient bien, ensuite, la nature a créé en nous un état déséquilibré, et le négatif l’a emporté sur le positif.

Pourquoi cela a-t-il été fait ainsi ? Cela a été fait ainsi afin que nous puissions nous amener à un meilleur état. Comment pouvons-nous nous atteindre un état d’équilibre? Le négatif nous est donné d’En haut, par la nature, même si nous devons rétablir l’équilibre avec une plus grande force positive, égale à lui. Cette action est produite spécifiquement par nous.

Ainsi, la nature nous oblige à nous compenser, en nous déséquilibrant intentionnellement. Dès que nous nous sommes mis en équilibre, elle crée à nouveau en nous un moins supplémentaire, d’En haut, et nous devons mener ce moins à un plus, à un état d’équilibre, par nous-mêmes.

Ainsi, nous avançons si nous comprenons correctement que de cette manière la Nature souhaite nous élever d’un degré à l’autre. Dans un premier temps, notre égoïsme a eu la valeur zéro. Puis, il a acquis une valeur moins un. Ensuite, il a gagné une valeur altruiste plus un, puis encore, moins deux degrés égoïstes, puis plus deux degrés altruistes, et ainsi de suite. C’est ainsi que la Nature fait croître.

Si nous comprenons ce principe, alors nous passons par l’état « moins » de la descente très facilement et sortons vers des états d »ascension. Tous ceux qui marchent sur le chemin spirituel ressentent cela.

« Hier, je me sentais tellement bien. J’avais compris et savais tout, ai connu les plus subtiles sensations. Tout est devenu facile et agréable dans ma tête, mais aujourd’hui je ressens un blocage. Rien n’est clair, je ne ressens rien, et je déteste tout. Tout cela est si stupide. Qu’est-ce que je fais là ? Tous ces soi-disant amis … »

Pour nous, dès maintenant, c’est exactement ainsi. C’est pourquoi nous devrions enregistrer nos états. Cela permettra de clarifier ce que nous sommes et comment nous passons à travers ces états. Plus tard, nous finirons par comprendre que les descentes nous sont données afin que nous puissions les compenser avec la montée. En passant par de telles actions étape par étape, nous avançons, mais seulement si nous comprenons ce qui doit être fait.

Malheureusement, les gens font habituellement le contraire. Au lieu de renforcer le plus, ils veulent anéantir le moins. C’est là que la Kabbale nous met en garde: «Ne fais pas ça ».

Le négatif est toute notre énergie, toutes nos connaissances, toutes nos mises en éveil. Plus une personne est dans son désir, plus haut elle se trouve. Elle peut faire plus, bon ou mauvais, cela n’a pas d’importance. La clé est un grand désir. Ne jamais le détruire ou le diminuer à un degré végétatif.

Après tout, l’égoïsme est notre véhicule, notre instrument, ce qui nous aide à aller de l’avant. Il ne faut pas l’éliminer, nous ne pouvons pas de toute façon. Nous sommes sans cesse en croissance égoïste et en sommes venus à une crise égoïste aujourd’hui, précisément pour que nous puissions commencer à utiliser et réaliser correctement notre désir.

De la Convention à Berlin Leçon 2 28/01/2011

Trouvons ce dont nous manquons

Dr. Michael Laitman with StudentsJusqu’à ce que l’unité devienne un besoin vital, elle ne naîtra pas. Nous avons deux options: soit nous soulignons l’importance de l’unité entre nous, ou bien toutes nos actions autres que l’unification apporteront toujours la Lumière qui corrige, mais cela va nous affecter négativement, en nous démontrant ainsi combien nous sommes déconnectés. Ensuite, nous allons enfin nous unir par nécessité, en raison de la douleur et de la souffrance.Supposons que je ne souhaite pas me maintenir en santé et que mon organisme se détruise progressivement jusqu’à ce que je sente qu’il est en difficulté. Ce sentiment me force à commencer à réhabiliter mon corps.

Nous non plus dans le groupe nous ne maintenons pas la santé spirituelle; nous ne maintenons pas l’unité. Cependant, nous étudions, diffusons la Kabbale, et effectuons diverses actions de nature différente. Ces actes tirent la Lumière qui corrige. En fin de compte, elle va nous montrer quel est le problème. Si nous ne faisions pas tout cela, nous ne pourrions pas ressentir qu’il y a un problème. Donc, il y a un avantage certain à cela : cela nous aidera à réaliser qu’il nous manque le point.

Vous voulez trouver le Créateur. Pensez au «lieu», le désir, où Il est révélé. Il n’y a pas de Lumière sans Kli (récipient).
Du cours quotidien de Kabbale du 24/12/2011, Écrits du Rabash

Un nouvel « ordinateur » à chaque degré

Dr. Michael LaitmanEn montant les degrés spirituels, nous faisons l’expérience d’états contradictoires différents, de confusion, où on ne comprend rien. Il arrive que ce soit comme si vous perdiez tout à fait l’esprit. Après tout, lorsque vous passez d’un état à un autre, votre désir change.L’esprit est acquis au désir ; il ne fait que le servir. Plus le désir est grand, plus votre esprit grandit pour servir le désir, pour l’aider à se remplir. C’est notre façon de fonctionner.

Lorsque votre désir est remplacé par un autre, vous avez acquis un nouveau désir, et votre esprit précédent disparaît. Et entre les degrés vous vous sentez comme si toutes les informations avaient été supprimées de votre « ordinateur », et vous ne savez plus comment le faire fonctionner. On dit que le Baal Shem Tov avait même oublié les lettres et avait dû réapprendre à lire « depuis le début. »

C’est un état particulier. De cette façon il est montré à l’homme qu’il n’est qu’une machine. Un désir disparaît, la mémoire disparaît, et vous sentez que vous ne savez plus comment faire les gestes les plus simples avec une main ou une jambe, sans parler d’avoir à se rappeler les noms de personnes ou de choses qui se passent autour de vous.

Cela peut sembler être une anomalie mentale. Mais dans le même temps, une personne comprend et estime que tout cela se passe pour lui, comme si lui-même s’analysait de côté. Il y a un point où vous sentez: «Cela se passe pour moi. Regardez-moi! En ce moment je suis un vase vide qui manque de sensations et d’esprit. Je vais recevoir une nouvelle sensation et un nouvel esprit! ».

Il s’agit d’un remplacement absolu. Vous faites l’acquisition d’un nouvel «ordinateur», et vous avez besoin de le charger avec de nouveaux programmes, tout doit être fait dès le début. C’est ainsi que nous avançons.

Du cours quotidien de Kabbale 24/12/2011, Écrits du Rabash

Instructions: Comment « formater » un récepteur spirituel

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale se révèle à toute personne individuellement et à l’humanité entière, afin de répondre à leurs questions. Les gens ne se soucient pas de la théorie, la quantité d’anges dans le ciel, ou des Partsoufim supérieurs. Ils sont préoccupés par une seule chose: ils ont besoin d’accomplir leurs désirs. Et finalement, ils sentiront que la Kabbale semble avoir la réponse.Jusqu’à présent, les gens ne savent pas ce qu’ils veulent, mais comme nous diffusons la Kabbale, nous devons leur expliquer où ils peuvent trouver ce qu’ils cherchent. C’est comme une mère qui peut ressentir ce dont a besoin un enfant en le regardant, ce qui est bon et mauvais pour lui. Elle sait pourquoi il pleure, ce qu’il veut, et où il a mal.

Nous avons besoin de sentir l’humanité de la même manière, de prévenir les coups, et lorsque ce désir grandit, commencer à l’élaborer un petit peu à l’avance afin de l’orienter vers le bien et éviter la souffrance. Il n’est pas nécessaire d’attendre que la faim horrible se manifeste et de faire souffrir les gens. Nous devons donner aux gens l’accomplissement à l’avance. Laissez-les essayer et voir ! Nous avons besoin de leur expliquer où leur désir est dirigé. C’est l’objet de la diffusion de la Kabbale.

Ceux qui sont pour l’instant satisfaits de leur vie, doivent être laissés seuls. Et le reste a besoin d’explication sur l’endroit où ils peuvent trouver à combler le vide qu’ils ressentent. Les gens doivent comprendre qu’un désir particulier est révélé en eux en ce moment.

Jusqu’à présent, il manque complètement de forme. Il doit être «formaté» et «branché» avec un nouveau programme ou système, comme un disque d’ordinateur qui, jusqu’à présent n’est qu’un morceau inerte en métal ou plastique, et nous avons besoin de le «faire vivre» afin d’apprendre à travailler avec les programmes et les données. Nous serons alors en mesure d’utiliser ce désir qui est le nôtre.
Pour faire tout cela, nous avons besoin d’une force spéciale que nous recevons grâce à nos efforts dans le groupe, l’étude et en écoutant l’enseignant. Et de cette manière nous allons progressivement nous « reformater », et dans cette mesure, nous commencerons à adopter de nouvelles informations spirituelles qui nous donneront satisfaction et nous aideront à trouver nos repères dans la vie.

Travailler avec la résistance

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que nous ne devrions pas supprimer l’ego, mais plutôt augmenter ses effets positifs. Qu’entendez-vous par là?Réponse: Il s’agit d’une personne qui marche sur le chemin de la spiritualité et est engagée dans un groupe kabbalistique. Comment alors peut-on augmenter le positif quand on tombe?

Lorsque je me sens malade je prends une pilule, et quand je suis de mauvaise humeur je vais danser. Mais en faisant ces choses, je n’ai pas supprimé ou annulé mon ego dans la moindre mesure. Si vous vous sentez malade, vous le reconnaissez comme un fait, mais ne vous culpabilisez pas. Ce n’est pas vous! C’est juste un peu plus de votre égoïsme qui se montre à vous. Ne le prenez pas personnellement.

Le négatif évolue constamment dans une personne afin de développer les aspects positifs. Qu’est ce que ce positif, alors? Ce n’est pas l’anéantissement de l’égoïsme ou l’équilibre avec lui sur le plan corporel. En aucun cas je ne pourrais compenser un moins avec certains plus terrestres. Peu importe combien ma sensation peut être horrible, je tiens à compenser les négatifs uniquement avec un positif spirituel. Sinon, je serai semblable aux «réformateurs» du monde.

Quoi qu’il en soit, je ne compense pas le négatif en le réduisant. Après tout, il m’est donné délibérément puisque rien n’est accidentel dans la vie. Alors, que dois-je faire? J’ai besoin d’augmenter mes relations positives avec le groupe, le bon environnement. Pourquoi? C’est parce que tout mon avenir dépend de notre inclusion mutuelle en un seul système intégré.

Si l’égoïsme est en pleine évolution en moi, alors c’est la seule décision correcte. Mon positif se trouve sur mon chemin vers le groupe. Si, dans tout mon égoïsme qui émerge, j’augmente ma connexion positive avec l’environnement, alors c’est vraiment une force altruiste avec laquelle je contre balance la force égoïste. Et il s’avère que je m’élève au prochain niveau en compensant le négatif.

Ensuite, il va sans dire, un nouveau négatif émerge en moi, et je dois prendre racine dans le groupe à nouveau. Mais à ce point le groupe semble encore pire pour moi: «Idiots, mannequins au cœur dur. Je ne veux pas de toute façon, laissez-moi me rafraîchir les idées ailleurs ».

Et ainsi, peu à peu une personne baisse la tête, encore et encore, et se tourne vers l’environnement jusqu’à ce qu’elle atteigne une connexion complète. La nature nous encourage à faire de même afin que nous soyons ensemble comme un tout indissociable. Par conséquent, la crise mondiale et la dépendance complète sur l’autre nous montre dans quelle direction nous devons nous corriger.

Donc, nous avons convenu de ne pas travailler contre l’égoïsme, mais de travailler afin de l’utiliser correctement. En raison du négatif, nous le transformons en un positif. Sinon, nous ne l’aurions jamais.

Mon «moi» est une résistance, comme la résistance nécessaire pour la production de courant provenant d’une source d’alimentation. Le négatif et le positif créent la tension qui attire et forme notre réalité. Par conséquent, après avoir atteint un certain potentiel entre le plus et le moins, je commence à voir l’image du monde Supérieur sur mon « écran ».
De la 2ème leçon à la Convention de Berlin sur 28/1/11