Les kabbalistes sur la Torah et les commandements, partie 20

Chers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.La Torah développe la reconnaissance du mal dans une personne

Selon ce qui précède, nous pouvons voir que, depuis qu’il avait beaucoup appris de la Torah [afin d’en tirer la Lumière qui attire le Bien], à travers elle, il lui a été accordé de voir la vérité sur la distance entre lui et le Créateur, ce qui signifie la mesure de son éloignement et de sa proximité. Tel est le sens de son esprit à l’état brut, ce qui signifie qu’il a vu la forme complète de celui qui est fier, celui qui a le désir de recevoir, et puis il a pu voir la vérité c’est-à-dire que c’était lui qui était le plus laid. Comment a-t-il vu la vérité? En apprenant beaucoup de la Torah.

Ainsi, comment pourrait-il être en mesure de s’attacher à Lui, car sa personne est tellement laide [égoïste] ? C’est la raison pour laquelle il a demandé si toutes les personnes étaient aussi laides [d’horribles égoïstes] que lui, ou bien s’il était le seul laid mais que le reste de la population mondiale n’était pas laide.

Quelle a été la réponse [qu’il sentait]? « Je ne sais pas » Cela veut dire que qu’ils ne ressentent pas, puisqu’ils ne savent pas. Et pourquoi n’ont-ils pas senti ? C’es pour la simple raison qu’ils n’ont pas été récompensés de voir la vérité car ils n’ont pas la Torah [n’attiraient pas sur eux-mêmes assez de Lumière qui ramène vers le Bien] de sorte que la Torah va leur montrer la vérité.

A cela Elie lui a répondu [il a entendu la réponse d’Elie] : «Va à l’artisan qui m’a fait» parce qu’il a vu qu’il était arrivé à un état dont il ne pouvait pas s’élever. Pour cette raison, Elie est apparu et lui a dit, «Va à l’artisan qui m’a fait ». En d’autres termes, puisque le Créateur vous a créé si laid, il faut savoir que c’est avec ces Kelim (récipients) que le but peut être atteint. Donc ne vous inquiétez pas, allez de l’avant et réussissez.
– Baal HaSoulam, Shamati , l’article n°56 « La Torah est appelé Indication »

Préparation à la rencontre avec la Lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au début du cours, vous devez généralement définir une direction commune pour nous tous, vous nous aidez à mettre l’accent sur une intention commune. Quelle est l’importance de cette directive?Réponse: Nous avons besoin de venir au cours déjà préparés, avec un désir particulier (l’intention): Qu’est-ce que je souhaite recevoir du cours? J’ai besoin de beaucoup réfléchir à ce sujet avant le cours.

Parfois, j’organise une intention pour tout le monde sans compter sur votre préparation, mais plutôt en donnant un exemple moi-même. Cependant, en général, chacun de nous doit se préparer pour le cours de sa propre initiative, dans sa propre intention. Le succès de chacun en révélant le Créateur dépend précisément de l’intention.

Une mère donne à son petit enfant ce qu’elle pense être nécessaire. Toutefois, en grandissant, une personne choisit les choses selon son goût, en utilisant sa propre expérience et sa compréhension.

Nous avons été en contact avec le Livre du Zohar à plusieurs reprises déjà, nous avons essayé de nombreux exercices avec l’intention. Au cours de la journée, une personne doit se préparer pour le cours et se régler soi-même aux études. Nous devons donner aux gens une occasion de bâtir une intention par eux-mêmes plutôt que de les rassembler comme une maitresse d’école maternelle: « prenez-vous par la main, et que tout le monde me suive ! »

Il faut se préparer pour le cours de sa propre initiative à partir de ses sensations actuelles et de la compréhension, fondée sur son état actuel. Après tout, la leçon est un temps pour la réalisation des désirs. Ici, en ayant un rendez- vous avec la Lumière, une personne peut recevoir ce à quoi aspire son point dans le cœur.
Peut-être que nous devrions nous asseoir en silence pendant 15 minutes avant le cours de telle sorte que toute personne pouvait faire sa recherche intérieure. Toutefois, je dépends de vous à cet égard: entre se réveiller et venir au cours, vous avez le temps de réfléchir, vous accorder, et de construire votre intention.

Vous ne pouvez pas construire l’intention seul

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on construire l’intention collective avant le début du cours? Si oui, comment?

Réponse: L’intention collective doit être fondée sur l’objectif commun. Notre but ultime est de faire plaisir au Créateur, selon que nous devenons comme Lui. Pour ce faire, nous devons apprendre à Le connaître puisqu’Il souhaite que nous voyions Son amour et Sa bonté. Ce n’est pas notre besoin personnel; le Créateur désire pour nous que nous Le connaissions.

Apprendre à connaître quelque chose signifie devenir équivalent dans la forme. Par conséquent, nous faisons de notre mieux pour exercer tous nos efforts vers le don sans réserve. J’exerce un effort non pas pour satisfaire mon égoïsme, mais j’aspire à sortir de moi-même et désire trouver le Créateur c’est-à-dire lui faire ainsi plaisir.

Pour ce faire, j’ai besoin de posséder les Kelim (propriétés, récipients) du don sans réserve, et je me tourne vers la lumière qui aide, cachée dans les textes kabbalistiques, en particulier dans le Livre du Zohar. La Lumière peut me corriger, me faire traverser l’abîme qui se trouve entre mes propriétés de réception (les Kelim de la réception) et celles du don sans réserve (les Kelim du don sans réserve).

Toutefois, si j’y pense seulement, il n’y a pas suffisamment de force pour moi. Il n’y a même pas de quoi soutenir ma capacité à garder l’intention de donner sans réserve. D’autre part, si je travaille avec les autres comme un maillon de la chaîne, un désir, où tout le monde s’annule de soi- même devant tous les autres, alors notre esprit commun gagne une grande puissance. Les kabbalistes, qui avaient déjà passé ces étapes, nous promettent que c’est la voie du succès.

Par conséquent, je suis heureux d’être parmi les amis et être capable de construire avec eux l’intention de me sortir de moi-même autant que possible pour enfin apporter du plaisir au Créateur. De cette manière, nous devenons semblables au Créateur dans nos qualités et apprenons à le connaître dans la même mesure, d’ailleurs, nous réalisons l’adhésion avec Lui.

Par conséquent, nous devons commencer à nous préparer avant le cours et y arriver avec un désir pleinement formé. En y pensant, une personne se « chauffe » elle -même de plus en plus jusqu’à ce qu’elle réussisse enfin. Il est écrit: « la Mitzva (commandement), sans intention est comme un corps sans âme. » On vous donne un commandement d’étudier la Torah, une méthode kabbalistique qui est désignée pour corriger le mauvais penchant. Avec son aide, vous atteindrez le don sans réserve, ressentirez de l’amour pour tous les autres et, finalement, pour le Créateur. La Torah vient du mot hébreu « Ohr» ou « lumière » et du mot « Oraa » ou « instruction ».

Mais si vous ne vous êtes pas doté de l’intention nécessaire, vous êtes assis, mort,au cours et effectuez des actions mécaniques privées de l’esprit et de la Lumière de la vie. Donc, c’est à vous de décider ce que vous voulez obtenir pendant la nuit et ce que vous faites.

Même si une personne est incapable de garder l’intention, faites lui sentir au moins à quel point elle lui manque. La douleur au cœur provoquée par le vide, le cœur amer est tout aussi important.

Les pionnniers

Dr. Michael LaitmanLa transition entre la sensation actuelle, interne, à la sensation externe est l’étape la plus difficile sur le chemin de l’évolution. Dans le monde corporel, c’est l’égoïsme qui nous fait grandir en fournissant une motivation naturelle pour notre recherche Dans le monde supérieur, nous sentons combien il est merveilleux de sortir dans une nouvelle dimension. Nous commençons à le voir et à l’expérimenter, et à détecter les forces qui interagissent avec l’ensemble de ses parties. Nous dévoilons la tapisserie des forces qui nous unissent, qui résulte naturellement de notre aspiration à la réalisation spirituelle.Nous devons aller de l’avant à partir de notre perception actuelle vers un niveau supérieur, et séjourner dans les deux dimensions simultanément. Il s’agit d’une transition très difficile psychologiquement, car c’est comme si nous étions en train de naître à nouveau.

Tout comme un nouveau-né sort de son ancien lieu d »existence dans le monde extérieur grâce à ses propres efforts, ainsi que ceux de sa mère, ainsi nous devons donc passer à travers les étapes de la même maturation interne et à la nécessité de naître. Avec nos propres efforts, nous  » nous retounons  » ce qui signifie que nous avons complètement changé notre perception de la réalité. La force de la poussée de la mère fonctionne en synchronisation avec la force motrice de l’embryon, et par conséquent nous sortons dans le monde extérieur.

C’est l’état le plus dangereux et un point crucial de nos vies. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous allons le subir à l’échelle de masse. Dans le passé, la révélation de la dimension supérieure ou du monde extérieur s’est produite au niveau individuel. La première personne à le faire était Adam il y a 5771 années. Après lui, au cours de milliers d’années, beaucoup d’autres ont découvert cette possibilité, l’ont atteinte, et l’ont décrite dans leurs livres, qui ont survécu jusqu’à ce jour. C’est ainsi que la méthode a continué à se développer.

Faire de la musique avec le vent supérieur

Dr. Michael LaitmanIl y a un très gros problème dans la Kabbale: cette science est décrite en utilisant un langage allégorique. Elle est écrite d’une façon très difficile. En utilisant des exemples et des expressions étranges, les kabbalistes s’adressent à nous, les gens de ce monde, en essayant de nous dire la façon de tenter d’entrer dans le Monde Supérieur. Ils essaient de nous dire quelque chose sur le monde d’En-Haut, sur les qualités auxquelles devrions aspirer.Ce langage n’est pas ttès simple. Nous devons toujours essayer de le traduire dans la langue des sentiments jusqu’à ce que chaque mot vienne résonner avec le bon ressenti d’une personne. Chaque mot doit « tirer » sur une corde à l’intérieur de moi, donnant lieu à une réponse intérieure.

D’ici là, le texte n’est pas clair pour nous. Il est absolument externe, ne nous touche pas, et nous ne le percevons pas ni ne l’adaptons à l’intérieur de nous, et n’agissons pas en conformité avec lui. Nous devons trouver la façon de ressentir ce que l’auteur veut nous transmettre. C’est la chose la plus importante. Lire un texte kabbalistique, c’est comme accorder un instrument de musique. Si nous nous accordons correctement, cet instrument va commencer à jouer par lui-même.

Il est écrit que le roi David avait une harpe accrochée au mur, et à minuit, lorsque le vent du nord balayait la salle, la harpe jouait. Nous sommes pareils. Si nous nous accordons correctement à la force extérieure, nous allons commencer à sentir son influence et son désir, et les faire correspondre à des qualités, pour atteindre une résonance avec elle et être « vibrante » comme elle. C’est ce que nous devons atteindre.

Quand le cœur et l’esprit s’unissent et font un

Dr. Michael LaitmanUne notion suprême établit que le Créateur est Un, unique et unifié. Une force singulière et supérieure a créé toute la création: elle existait avant que la création aie vu le jour, existe avec elle, et continuera d’exister après, quand la création n’existera plus, c’est-à-dire que cette force existe dans tous les états.Nous pouvons en discuter de divers points de vue, ce qui démontre seulement notre manque de perfection, d’où, nous le définissons comme Un, unique, et unifié, mais les diverses définitions de la Force Supérieure, le Créateur, n’existent que par rapport à nous.

· Un signifie qu’il n’y a pas aucune autre force qui pût gouverner l’univers, comme il est écrit: « il n’y a rien hotmis Lui. »

· Unique signifie qu’il est uni dans tous ses actes et n’a pas d’autre intention.

· Unifié signifie que même si ses actions semblent hors de propos et parfois contradictoires, c’est seulement parce que nous existons tous dans des états différents qui sont opposés à Lui. Par conséquent, chacun d’entre nous a des perceptions différentes, comme il est écrit: «On reproche aux autres ses propres défauts. Mais comme nous continuons à nous corriger, tous ces différents états et ces attributs finalement se réunissent en une seule notion. »

« Un » signifie la perfection. S’il y a deux, ils sont un peu différents, et l’un n’a pas les qualités de l’autre; ensemble, ils se complètent mutuellement. Et s’il y avait un million au lieu de deux, puis chacun d’eux est encore moins complet, il ou elle a seulement un millionième partie de la perfection et n’a pas les 999.999 autres parties.

Si nous disons qu’il n’y a qu’un seul, cela signifie que tout est en lui. Mais je ne pense pas qu’Il a tout parce que je suis opposé à Lui, et cela signifie que le problème est en moi plutôt qu’en Lui.

Si Il est UN, et tout est en Lui, alors la façon dont je L’ai vu n’a pas d’importance: bon ou mauvais, clair ou foncé, chaud ou froid. Je dois comprendre que ces attributs opposés ne sont pas en lui. Il n’est ni bon ni mauvais; ces notions opposées existent seulement dans ma perception.

Si je dis que le Créateur est toujours bon, cela ne constitue pas la définition de « Un » non plus. « Un » signifie que ni bien ni mal n’existe en Lui. Je suis celui qui juge Ses manifestations par rapport à moi. Pendant ce temps, Il est Un, quelque chose de totalement abstrait, au-delà même de ce qui est appelé bon.

Une personne est inspirée par le sens de « Un », sa parfaite pureté et la sensation de réalisation. Dans ce « Un », le cœur et l’esprit se réunissent en un.

Briser la barrière

Dr. Michael LaitmanLe problème avec le sentiment du monde spirituel, c’est-à-dire le volume dans lequel nous vivons aujourd’hui, c’est le problème de sa perception. Maintenant, nous sommes aussi au cœur de ce volume, avec notre nature, qui nous est encore cachée. Cependant, nous ne ressentons qu’une petite partie de celui-ci avec nos sens terrestres et corporels.Nous devons donc nous mettre sur la bonne longueur d’onde, pour non seulement ressentir ce qui entre dans notre petit désir égoïste. Après tout, il suffit à l’égoïsme de désirer quelque chose et nous percevons soudain ce que nous n’avions pas remarqué plus tôt.

Par exemple, quand je commence un nouveau travail, je commence à travailler avec de nouveaux matériaux et des phénomènes nouveaux, et quelque temps plus tard, je commence à ressentir avec quoi je travaille. Nous sommes nous-mêmes réglés à un niveau de perception plus fine, en créant des modèles internes des phénomènes et des objets que nous traitons. Par exemple, un ouvrier métallurgiste ressent un métal par le son et par le mouvement du ciseau. De même, les personnes liées à la nature la comprennent par signes que nous ne connaissons pas.

Nous sommes créés de sorte que le monde qui nous entoure nous est dépeint dans un système coordonné à trois dimensions. Mais est-ce vraiment le cas? D’autres créatures perçoivent le monde d’une manière totalement différente: à travers les odeurs, les vagues de la température, des ondes ultrasonores, et ainsi de suite. Toutefois, peu importe combien nous élargissons la gamme de la perception dans ce monde, nous en venons toujours à la même restriction: nous, notre capacité à recevoir ou à absorber à l’intérieur.

De cette manière, nous limitons notre perception et ne se sentons pas le vaste monde qui nous entoure. Peu à peu on commence à se rapprocher de la compréhension de ces phénomènes, ou du moins à la sensation que c’est vraiment ainsi. Toutefois, il est difficile pour nous d’y faire face et de travailler avec ce problème difficile, parce que c’est la façon dont nos corps sont construits.

Ainsi, à la suite de notre développement terrestre, il devient clair pour nous que nous sommes tout simplement aveugles. Nous ne voyons pas où nous sommes ni comment vivre. Cela nous amène à ressentir d’énormes souffrances, qui s’accumulent de plus en plus. D’une part, nous nous développons, tandis que d’autre part nous ne savons pas où et comment, ni quoi faire avec nous-mêmes.

Par conséquent, il devient tout simplement indispensable pour nous de briser la barrière qui nous sépare du monde réel. Il est nécessaire pour nous de le comprendre parce que nous ne pouvons pas continuer à exister de cette façon. Nous voyons déjà qu’il ya ici une certaine barrière psychologique. Que ce soit en nous ou hors de nous, nous devons la surmonter.

Dans les moyens infinis du vide

Dr. Michael LaitmanNotre existence terrestre s’est pratiquement épuisée elle-même. Ce qui autrefois nous semblait précieux, perd son charme précédent. Tous les différents plaisirs liés à la nourriture, le sexe, la famille, la richesse, la célébrité, le pouvoir et la connaissance ne nous satisfont plus et ne servent plus d’objectif. Même en étant comblés par eux, nous nous sentons toujours vides à l’intérieur.C’est pourquoi aujourd’hui, nous sommes confrontés à un sérieux défi de la nature, qui nous montre que nous ne comprenons pas tout à fait où nous en sommes. Après tout, la totalité du volume de l’univers est là, devant nous, mais nous ne percevons qu’une partie microscopique de celui-ci.

En réalité, toute la matière est le vide. La matière est constituée d’atomes et chaque atome est constitué d’un noyau et d’électrons. Mais si vous effectuiez un zoom sur l’atome de sorte que le noyau serait de la taille d’une petite pièce de monnaie, alors la distance entre lui et les électrons serait égal à un kilomètre entier ! Un atome est comme un système solaire où les planètes (les électrons) tournent autour du soleil (noyau), alors que tout le reste est vide. De plus, ce n’est pas comme le vide cosmique qui contient néanmoins des particules de matière, mais il est totalement vide.

Ainsi, dans l’ensemble par rapport à nous, la matière se compose du vide. Mais nous pouvons regarder les choses différemment: ce n’est pas le vide, mais cela a rempli l’espace, et nous ne ressentons simplement pas le remplissage. Toutefois, le remplissage est la partie la plus importante. C’est le remplissage invisible entre le noyau et les électrons, ou entre nous tous. Ce ne sont pas les parties de matière qui sont importantes, mais ce qui est entre elles.

Nous serons en mesure de le sentir que si, au lieu de percevoir la nature environnante comme un objet pour la réception égoïste, nous allons la ressentir à travers la qualité opposée, le don sans réserve.
La nature se compose de deux qualités: la réception et le don sans réserve. Tout cela est soutenu par l’équilibre entre eux. Mais nous – nous tous ensemble et chacun de nous – recevons des éléments qui visent à nous réaliser. Nous n’utilisons que les cinq sens ou notre petit «réservoir», le désir de réception, c’est pourquoi nous ne percevons qu’un petit volume, une pièce très limitée du monde existant, qualitativement parlant.
C’est là que la science de la Kabbale vient à la rescousse, étant une science de la réception, de la perception du véritable état. L’essentiel de cette science est de développer la qualité opposé dans une personne: au lieu de la réception, c’est développer le sentiment du don sans réserve .Puis vous sortez de vous-même, de votre intérieur, de votre volume intérieur clos, et commencez à sentir le monde en dehors de vous et à l’extérieur de la dépendance sur vous-même.
Dans le vide précédent, à l’intérieur de ses limites infinies, où la matière a une part minime, vous découvrez soudainement un volume rempli par la force du don sans réserve – un monde différent, extérieur. Il est absolument lié à notre monde, en le complétant, étant sa racine et sa source.

C’est alors que nous commençons à comprendre pourquoi nous existons, d’où tout provient, et comment cela fonctionne. Au lieu d’un grain maigre qui n’a ni début ni fin, nous allons voir l’image générale et rapprochée de l’univers tout entier et elle va nous parler des causes et des objectifs, et sur ce qui nous arrive.

Des mondes parallèles sont entre nous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous accroître d’avantage la demande de l’unité ?Réponse: Une personne ne fait jamais rien, à moins que cela ne vienne d’un sentiment de nécessité. Vous devez vous poser à vous-mêmes la question et avoir clairement l’image ci-dessous devant vos yeux : «Où allons-nous découvrir le Monde Supérieur? Quand allons-nous le révéler? En quoi allons-nous le révéler? Qu’est-ce que Créateur?  »

Si vous répondez à ces questions, alors vous arriverez au fait que la connexion interne entre nous, c’est l’âme unique dans laquelle le Créateur se révèle , et Il est la force commune de la nature qui d’ores et déjà nous amène tous ensemble, nous pousse à nous unir, tandis que nous nous y opposons.

Toutes les personnes dans le monde ressentent ce chemin. Regardez la dépendance qui existe, ce qui se passe dans le monde, et les événements imprévisibles et soudains dans la nature. Tout cela est pour nous forcer à réfléchir, à nous rapprocher les uns des autres, et répondre à la question: «Que devons-nous faire? »

De plus en plus de gens dans le monde se demandent: «Pourquoi cela se passe-t-il ? » Et finalement, ce « Pourquoi? » Va nous conduire à la bonne réponse: Que nous ne sommes pas similaires à la nature et sommes en fait opposées à elle.

Si nous ressentons cela, si nous nous dépeignons cette image claire et qu’elle reste constamment face à nous, si nous en parlons, en discernant de plus en plus ses aspects, détails, et dépendances, alors nous allons progressivement faire partie de celle-ci et elle vivra en nous. Nous allons exiger qu’elle soit réalisée à l’intérieur nous.

C’est l’aspiration pour qu’elle soit réalisée à l’intérieur de nous, pour que cette connexion interne entre nous tous se réalise. C’est la révélation de l’âme commune.

Quand une personne commence à sentir cette nécessité, son aspiration est appelé « MAN » et elle évoque la lumière qui ramène vers le Bien (Ohr Makif).

Toutefois, si vous ne pouvez pas vous représenter correctement le système de l’univers comme étant un schéma unique, simple, fermé, intégré dans lequel nous sommes tous de petits éléments, comme un total de petites roues totalement interconnectées, si ce fait n’est pas clair pour vous, alors bien sûr la question de l’unité semble purement théorique et semble entièrement stupide, comme une devise de boy-scout.

Cela doit être ressenti comme une nécessité. Sinon, nous n’atteignons pas l’objectif. Sinon, tout est en vain.

Nous devons simplement voir cette image dans le monde d’aujourd’hui parce que le monde ne change pas. Quand on pense au Monde Supérieur, nous pensons qu’il est détaché de ce monde, mais ce n’est pas le cas ! Il s’agit plutôt d’une partie plus interne de celui-ci, l’endroit où nous sommes tous réunis. C’est comme plusieurs fenêtres sur un ordinateur où sur la première fenêtre nous sommes déconnectés et nous voyons notre monde. Sur un écran plus interne, nous voyons déjà notre unité les uns avec les autres, et ainsi de suite, alors que nous révélons de plus en plus d’écrans internes.

Par conséquent, nous devons d’ores et déjà imaginer que tout dépend de la façon dont nous sommes reliés au monde. Si nous voulons vraiment imaginer cette image et désirer aller du premier écran au second, alors nous élevons MAN. C’est l’aspiration et le progrès en avant. C’est déjà le mouvement qui évoque en réponse une illumination du deuxième écran sur moi, qui m’attire et me corrige. Voilà comment cela fonctionne.

Un mécanisme pour attirer le Créateur

Dr. Michael LaitmanIl s’agit d’un triangle et nous – les sept milliards d’entre nous -sommes à sa base. Plus nous nous rapprochons les uns des autres, plus nous révélons le Créateur. Tout dépend de savoir si nous Lui correspondons ou non.Nous pouvons Le repousser en repoussant tous les autres. Dans la mesure je repousse les autres, je repousse le Créateur et je L’expérimente en tant que mal et souffrance. Selon le degré où je désire me rapprocher des autres pour que nous soyons tous ensemble, je commence à ressentir le bien qui vient de Lui.

Je ne peux pas influencer directement le Créateur. Il se cache de moi et je ne peux pas L’atteindre, m’accrocher à lui, L’amener à moi, ou Le forcer. La seule chose que je peux faire est d’agir dans mon royaume ici bas. Si nous agissons ensemble ici, en bas, alors nous L’influençons dans la même mesure. C’est toute la sagesse de la Kabbale: travailler les uns avec les autres, se rapprocher, et dans la mesure nous réussissons, nous amenons le Créateur plus près de nous.

Le Créateur est la force constante de la bonté qui ne change pas, comme il est écrit, « Moi le Seigneur Je n’ai pas changé ». C’est une force de la nature qui a un désir et une pensée immuables. C’est comme un champ constant de mémoire dans un ordinateur(ROM) que nous ne pouvons pas changer. Il est attaché à nous et nous influence automatiquement dans la mesure où nous influençons les autres.

Nous nos influençons tous les uns les autres, et selon ce principe, cette force supérieure nous influence sans changer le moindre par elle même. On peut aussi dire qu’il est déjà parmi nous et en nous rapprochant et en nous unissant les uns aux autres, nous Le faisons Se révéler, comme si nous L’amenions plus près de nous. Et en nous séparant les uns des autres, nous le repoussons et ne Le laissons pas se révéler.

Plus proche de nous est cette force, mieux nous nous sentons, car c’est la force de la bonté. Plus nous nous repoussons mutuellement, en repoussant le Créateur dans la même mesure, le pire nous nous sentons car nous repoussons la source de la bonté et de la prospérité. C’est un mécanisme très simple.