Se débarrasser du sentiment d’exclusivité

Dr. Michael LaitmanChacun pense que le Créateur le préfère par rapport aux autres. Tout le monde a ce trait de caractère, parce qu’il sent qu’il vient de sa propre racine Supérieure. Dès lors qu’une personne ne se sent pas cette racine dans les autres, elle pense être unique. C’est ainsi que fonctionne la puissance de la rupture.
Cependant, il n’y a pas de mal sans bien. Nous devons seulement utiliser ce sentiment d’individualité correctement. En d’autres termes, plutôt que de se sentir comme un fils de roi né dans le palais, une personne doit atteindre le degré appelé «fils» («Ben» en hébreu) par ses propres efforts. Ce travail est important et pénible.

Une personne doit effacer d’elle-même ce sentiment « d’exclusivité », né de son imagination. Elle doit en finir avec toutes ses excuses et avec l’illusion qu’elle a droit à quelque chose. Il lui faut comprendre que «celui qui ne travaille pas, ne trouve pas. »

Quand une route se termine, une autre commence

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment Bina, qui ne veut pas recevoir, découvre subitement qu’elle doit recevoir «dans le but de donner » ?

Réponse: Au niveau de «donner dans l’intention de donner» (GAR de Bina), lorsque Bina devient semblable au Créateur en ce sens qu’elle ne reçoit pas, elle découvre que le Créateur est également celui qui donne. Par conséquent, elle réalise qu’elle doit donner. Mais que peut-elle donner?

Le Créateur donne à Bina, qui sent dans ce geste tout Son Amour. Par conséquent, elle comprend que si elle ne refuse plus de recevoir et commence à recevoir du Créateur, cela Lui apportera un immense plaisir. Pour ce faire, Bina doit alors utiliser son désir de recevoir, mais uniquement dans le but de donner au Créateur (ZAT de Bina)

S’il vous plait, transmettez mon appel à l’Infini!

Dr. Michael LaitmanQuestion: ll est dit dans l’étude des dix Sefirot (Partie 8, point 4,  » pensée intérieure ») que seul l’inférieur le élève MAN, une prière pour la correction, vers le Supérieur (Elyon), et de là, à un degré plus élevé que ce dernier (Ali Elyon). Il s’ensuit donc qu’il y a un saut de deux degrés?

Réponse: Non, vous ne pouvez jamais vous élever à un degré plus haut que le degré supérieur. Le texte parle de trois degrés pour vous empêcher de penser que l’action est terminée à un degré supérieur. Le degree supérieur élève votre MAN à un degré encore plus élevé.

Et bien que l’action ne s’arrête pas même à un degré plus élevé que le niveau supérieur, on ne considère que trois degrés dans le monde de Atsilout. Toutefois, cela ne signifie pas que toutse termine avec eux.

Pas un seul degré ne permet de corriger quoi que ce soit dans le degré inférieur, sans prendre une partie de la Lumière de l’Infini. Celle-ci doit augmenter le désir, renforcer le besoin du niveau materiel pour le Monde Spirituel, car un tel désir est tout à fait nouveau: C’est le désir d’unir Malkhout à Bina qui n’a jamais existé, n’existe pas, et qui ne se trouve même pas dans l’Infini.

Ce désir doit s’élevé au Monde de l’Infini/Ein Sof, où Malkhout du Monde de l’Infini s’unit (grâce au Zivoug de Hakaa) à la Lumière de l’Infini et transmet la Lumière particulère destinée spécifiquement à cette MAN de l’inférieur.

Cependant, pour parler de l’ensemble de cette chaîne, on ne considère que trois degrés: l’inférieur, le supérieur, et le degré plus élevé que le niveau supérieur.

Le sens spirituel et materiel d’Israël

Dr. Michael LaitmanIsraël dans le sens spirituel (Isra-El, Yashar El, droit vers Dieu) représente les personnes avec un point dans le cœur ou qui aspirent à la spiritualité. Par ailleurs, il y a un sens extérieur à la nation d’Israël. Toutefois, ce ne sont pas seulement des personnes, mais les âmes qui ont été choisies dans l’ancienne Babylone par une force appelée Abraham (la force de Hessed, désir de donner) lors de la brisure générale appelée «la confusion babylonienne. »À cette époque, cette confusion s’est produite au premier degré du désir et c’est de là (de Babylone) qu’Abraham choisit les désirs, qui voulaient se corriger. Plus tard ils ont atteint le niveau de Mokhin de Haya – Le Premier Temple, ce qui signifie qu’ils ont déjà atteint le niveau de AB et de SAG, puis se sont brisés.

Désormais, ces Kelim sont inclus dans le désir général et il est clair que par rapport aux autres, ils contiennent une préparation préalable, ce qui leur permet d’entamer leur élévation. Ces Kelim sont appelés Israël dans notre monde.

C’est pourquoi il y a une différence entre une personne qui est née juive et une qui ne l’est pas, mais qui appartient à Israël en vertu de son point dans le cœur. Une personne née en Israël/ comme faisant partie d’Israël a probablement une inclination à s’élever, inhérente à la rupture précédente.

Cependant, si une personne n’appartient pas à la nation d’Israël par naissance, on ne sait pas qui elle est, parce que nous ne savons pas où les dix tribus perdues d’Israël sont situées, puisqu’elles ont été dispersées après la destruction du Premier Temple. N’ayant pas pris part à la construction du Second Temple, elles n’ont donc pas atteint « une haine gratuite », qui fut la raison de sa destruction. Ces tribus ont seulement traversé la première brisure et ne sont pas capables de « recevoir dans l’intention de donner. » Toutefois, c’est comme si elles avaient gardé le degré du « désir de donner dans l’intention de donner» de manière intacte!

C’est-à-dire, maintenant qu’une majorité générale s’élève de bas en haut et a atteint le niveau du « don dans l’intention de donner», nous allons révéler en nous les dix tribus perdues! Nous atteindrons l’équivalence de forme avec elles et ainsi nous les découvrirons. 


Supprimer la satisfaction personnelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous faire l’expérience du « Zivoug » (accomplement spirituel, la fusion de la Lumière et du Kli) dans notre effort spirituel?

Réponse: Le « Zivoug » est l’union au moyen d’un écran. Si vous résistez à votre ego à la volonté de recevoir du plaisir (au désir), afin de fusionner avec le Créateur dans l’intention de donner (pour l’amour du don), et si vous avez la force de résistance, c’est-à-dire un écran, vous entrez dans un « Zivoug. » Il est considéré comme « Zivoug de Hakaa » (accouplement avec coup).

Vous repoussez la Lumière Supérieure loin de votre désir de recevoir du plaisir au moyen d’un coup, ce qui signifie que vous n’êtes pas disposés à le recevoir directement, pour votre propre satisfaction. Vous êtes prêt à recevoir ce « délice » uniquement dans le but de devenir équivalent à la Lumière Supérieure, et non pas parce que vous avez « faim », même si vous êtes vraiment affamés.

Vous êtes prêt à refuser tous ces plaisirs et à ne pas les recevoir afin de satisfaire votre propre faim, mais suite à un calcul, vous les acceptez seulement dans la mesure où vous pouvez faire plaisir à l’Hôte. Ceci est considéré comme un coup.

En agissant ainsi, vous ne rejetez pas l’Hôte, mais uniquement les plaisirs qui renforce votre désir de recevoir égoïstement. Vous souhaitez recevoir ces plaisirs, mais indirectement, seulement si, après analyse, vous êtes certains que votre volonté est bien de devenir semblable à l’Hôte et de vous lier à lui grâce à l’attribut du don.

Prévoyez-vous l’arrivée de la lumière?

Dr. Michael LaitmanL’étude de la sagesse de la Kabbale est fondée sur Segoula, signifiant l’attraction de la Lumière qui corrige. Toute la Torah, la méthode de correction, a été donnée pour cela. C’est pourquoi il est dit: «J’ai créé le mauvais penchant, et j’ai créé la Torah comme une épice. »La Torah est considérée comme une «épice» pour une raison précise. Elle ne remplace jamais le désir, mais «le relève » (l’assaisonne) avec intention, le préparant ainsi à la consommation. De la même façon, un plat est épicé assaisonné; sinon, il ne serait pas comestible. Une pincée d’épices le complète (lui donne sa touche finale).

Par conséquent, indépendamment du texte étudié, nos intentions ne doivent pas changer. Les kabbalistes ont écrit leurs livres tout en étant dans la réalisation spirituelle. Cependant, nous ne sommes pas encore entrés dans le monde spirituel et ne pouvons pas utiliser directement leurs instructions comme guide vers la réalité Supérieure. A ce stade, lors de la lecture, nous devons espérer, espérer un «miracle». Que mes yeux s’ouvrent afin que je puisse voir ce que je lis sur moi-même!

Cela ne se produira que si mon aspiration est correcte. Tout dépend de ce que je demande des études et à quel point mes attentes correspondent à la vigueur résidant dans les textes kabbalistiques. Cette force ne viendra que si j’aspire continuellement à elle et que sans cesse je souhaite qu’elle se produise et me dote de l’attribut du don. Alors, je vais surmonter mon égoïsme et ressentir une véritable proximité avec les autres âmes, avec lesquelles ensembles, nous dévoilerons le Créateur.

Une telle intention tend, en effet, à l’accomplissement de la méthode. Ainsi, je l’utiliserai comme prévu, ce qui est considéré comme « l’étude de la Torah. » Après tout, je m’attends à l’arrivée (je prévois ou j’anticipe l’arrivée)de la lumière qui corrige comme un coq qui se prépare à accueillir l’aube. Si, toutefois, j’envisage des récompenses égoïstes, je ressemble alors à une chauve-souris qui n’a pas besoin de lumière du tout.

Pourtant, il ne faut pas non plus mépriser ce travail. Bien qu’il ne soit certainement pas souhaitable, il mène cependant toujours au but, par un chemin obscur, en faisant un détour à travers une jungle de problèmes et jusqu’à ce que la personne arrive, après de nombreuses incarnations, à la question de la finalité.

Par conséquent, l’obscurité apparente qui rayonne de la Torah aide aussi un peu. Le Baal HaSoulam écrit que nous ne progressons pas toujours dans les intentions correctes et agissons parfois comme des chauves-souris.

Tous les mondes reposent sur le chemin vers le groupe

Dr. Michael LaitmanQuand une personne désire entrer dans le groupe et de s’unir à lui, alors précisément là, à l’intérieur de l’interconnexion avec les amis, elle révèle les quatre phases de l’expansion de la lumière directe, les dix Sefirot, les formes et les degrés de l’unité que les kabbalistes décrivent. Plus elle se confond avec les désirs des amis par le principe d’aimer son prochain comme soi-même, plus la lumière se révèle en elle, comblant ces désirs. C’est la révélation du Créateur à la création.Comme le Baal HaSoulam écrit dans l’article 155 de « Introduction au Talmud Esser Sefirot, » nous devons désirer que la matière étudiée se révèle et prenne vie en nous. Nous étudions la correction de la création de telle sorte que nous dévoilons à l’intérieur de ces textes la lumière, le Créateur, le but de la création.

Corriger la création signifie corriger le lien d’une personne à son environnement. Tous les mondes se trouvent sur le chemin entre moi et le groupe, sur la ligne de connexion entre nous. Plus je m’élève, plus je suis connecté avec les amis. La puissance de notre interconnexion correspond au degré de mon intégration dans le groupe. A ce degré, je révèle la réalité spirituelle et j’acquiers le récipient de l’âme.

Quand vous êtes préparés à sauter plus haut

Dr. Michael Laitman Nous avons commencé à nous préparer au congrès de nombreux mois à l’avance; nous nous attendions à nous unir les uns aux autres, brisant notre ego, pour atteindre l’unité. Dans la spiritualité, il faut toujours tendre à la perfection; rien de moins n’est impossible. Après tout, si vous voulez sauter sur la table, vous avez besoin de vous préparer à sauter plus haut que la table, afin d’attérir sur elle. Ceci s’applique à tout.Durant le congrès, nous nous sommes fixé un objectif individuel: atteindre la révélation du Créateur. Naturellement, tous les jours cela doit être notre objectif. Mais cette fois nous avons vraiment aspiré à ce but, et c’est pourquoi nous avons fait un grand pas en avant. Nous avons acquis un nouveau statut. Nous avons créé un nouveau Kli(récipient), dans lequel la sensation de connexion, d’unité, de l’objectif, et la façon d’y parvenir a déjà été manifesté.

Certains ont ressenti qu’ils se sont rapprochés tout près du but, tandis que d’autres un peu moins. Certains l’ont expérimenté du côté des Kelim (récipients), et d’autres déjà du côté des Lumières. Les personnes qui ont senti ne pas faire encore partie de cela, ont acquis la connaissance du mal; ils ont découvert à quel point elles doivent encore se corriger.

Ensemble, nous avons connu une multitude d’états différents. Nous avons découvert que l’environnement, en agissant sur une personne, peut tout faire avec elle, parce qu’une personne est complètement soumise à son influence.
Bien sûr, il nous manque l’influence constante de l’environnement. Bien sûr, pour l’instant nous sommes incapables de nous annuler par rapport à celui-ci. Et, de façon certaine, l’environnement ne déploie pas une force suffisante pour déterminer la direction de chacun.
Toutefois, nous avons définitivement établi un lien entre nous. Et je pense que bientôt nous allons également commencer à révéler de plus en plus d’accomplissement en son sein.

L’aube de la philosophie

Dr. Michael LaitmanDepuis les temps anciens et presque jusqu’à nos jours, les kabbalistes ont cheminé parallèlement à la pensée philosophique, jusqu’à ce que sa flamme se soit éteinte. Tout au long de notre histoire, nous avons été propulsés par notre désir de recevoir grandissant, qui pousse chaque nouvelle génération à accomplir des exploits de plus en plus grands dans le domaine de l’ego. En réalisant nos désirs, nous utilisons notre raison égoïste en vue d’acquérir, amasser, de capturer, de développer, et ainsi de suite.
Mais aujourd’hui le développement égoïste a pris fin; le temps de la correction est venu. L’ego, dans notre monde s’est épuisé, après avoir été révélé à sa pleine mesure comme cela fut nécessaire.

Maintenant, en regardant le monde enfermé dans cette «enveloppe», nous ne pouvons pas trouver autre chose, avec laquelle remplir nos vies. Et quand ce renouvellement cesse et qu’il n’y a rien d’autre pour ressentir du plaisir, l’homme se trouve en difficulté.

Telle est la situation actuelle dans le monde. Dans quelle direction devons-nous nous développer? Pourquoi devons nous nous envoler pour Mars ou au moins pour la Lune? Pourquoi plonger au fond de l’océan? Pourquoi rechercher des espèces inconnues à la science? Pourquoi faire tout cela?

De nos jours, nous n’avons plus besoin de rien. Le désir égoïste a été pleinement manifesté, et aucune lubie ni nouvelle aspiration n’émergent en nous. Les jeux sont faits. Cela traduit la fin de la philosophie et, de manière générale, la fin de toute approche rationnelle, nous invitant à utiliser notre raison pour satisfaire nos désirs. Les désirs se fanent, et l’esprit (la pensée ou raison), qui est leur conséquence directe, renonce à son poste

Bientôt, nous verrons grandir une humanité de plus en plus stupide. En regardant cela du point de vue de la Kabbale, il sera carrément choquant de voir ce que les gens disent, ce qu’ils écrivent, quelles émissions de télévision ils regardent. Nous arriverons à un point où les gens se transformeront en jeunes enfants, jouant à des « jeux » considérés comme stupides 50 à 100 ans auparavant.

Voilà pourquoi la philosophie est en train de disparaître. Au cours des dernières décennies, elle tenta désespérément de se sauver, après avoir été abandonnée au cours de l’histoire (sur le bord de la route de l’histoire). Elle n’est plus prise au sérieux depuis que notre approvisionnement en désirs a été épuisé.

Nous ne sommes plus la recherche de grands accomlissements. Par conséquent, nous n’avons pas besoin de la raison humaine, et donc la majorité des personnes est très heureuse de se limiter à un niveau de désir animal. Le cycle est terminé et nous devons maintenant donner un compte rendu fidèle de «l’œuvre achevée. »
Ainsi, tant que les philosophes occupaient « le sommet », les kabbalistes gardèrent le silence, attendant que le développement égoïste se termine. Et maintenant qu’il est arrivé à sa fin, nous nous trouvons à un point de rupture: Avec l’ancienne étape derrière nous, nous devons maintenant révéler la prochaine étape.

Appeler le Créateur ensemble

Dr. Michael LaitmanUne personne croit qu’elle doit surmonter son égo de façon indépendante, qu’elle doit avancer vers la spiritualité, et doit atteindre elle-même l’objectif « Israel, la Torah, et le Créateur ne font qu’un ». Mais cela n’est pas le cas!Dans notre monde, nous attendons toujours qu’un jeune enfant agisse de manière indépendante, soit par notre exemple, soit de son propre chef, comme il le fait lorsqu’il construit un objet.

Dans la spiritualité, nous nous développons au-dessus du monde materiel. A ce niveau, nous devons aquérir une seconde nature, alors que dans le monde matériel, nous n’avons qu’à progresser, en savoir plus sur ce qui existe déjà en nous, et réaliser ce qui est à venir. Cela vient du fait que tout existe déjà dans son état final; toute la réalité est dévoilée.

En quelque sorte, nous devons « saisir » le monde spirituel, commencer à le ressentir, le voir et le révéler. Pour l’instant, le monde spirituel n’est pas clair pour nous.

Nous devons comprendre une notion toute simple, qui s’avère pourtant extrêmement difficile à mettre en oeuvre; quand nous parlons de surmonter, d’aspirer, d’atteindre notre objectif, de dévoiler le Créateur, et de par nos efforts, Chacune de ces actions doit être un appel au Créateur, pour qu’elles se réalisent. Nous ne pouvons rien faire si ce n’est exhorter le Créateur de manière adequate.

Pour l’instant, nous n’avons pas encore réaliser qu’il n’y a rien hormis Lui, » qu’Il est en charge de toute action, et que nous sommes simplement les objets de Ses actions. Nous ne pouvons qu’élever MAN (Mayin Noukvin – o »eaux feminines ») afin que le Créateur accomplisse ces actions.

Nous nous référons au monde spirituel, de la même manière que nous référons à notre monde materiel, ainsi, nous pensons pouvoir faire des choses, de « nos propres mains ». Nous déployons nos efforts dans toute sorte de directions au lieu de nous adresser au Créateur.

Si nous ne formulons pas une prière intérieure au Créateur, alors nous n’aspirons pas au don. Après tout, il est bien évident que nous ne sommes pas capables de nous donner à nous-mêmes. C’est pourquoi, nous devons faire appel au Créateur. Le groupe ne peut pas correctement réaliser et expliquer à chaque personne l’action que nous devons mener ensemble.

Il est dit;  » Les fils d’Istrael pleurèrent de ce travail. » Ils voulaient construire les magnifiques villes de Pithom et Ramsés eux-mêmes. Après leur construction, ils virent que tout avait été consumé par leur désir égoiste de recevoir du plaisir. C’est alors qu’ils appelèrent le Créateur, pour qu’Il apporte des changements

En d’autres termes, nous ne faisons qu’attendre que cela se produise. Mais la force d’exécution qui va nous changer, ne viendra à nous que si nous lui demandons de venir. Nous pouvons entendre ces choses des centaines, voire des milliers de fois, mais seule la Lumière Supérieure peut nous donner la capacité de les percevoir.
Cependant, l’opinion du groupe peut nous rapprocher de cela. Si chacun essaie constamment de se rappeler et même de se forcer à penser que nous devons nous unir dans notre supplication au Créateur, alors c’est considéré comme l’effort de chacun. C’est la prière d’un plus grand nombre (Tefilat Rabim) qui ouvrira la voie de la spiritualité.