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Comment s’approcher de la Lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion : Devrions-nous choisir ce que nous voulons en lisant le Zohar, ou devrions-nous essayer de trouver ce que nous voulons vraiment ?

Réponse : Une personne demande une chose et pense à autre chose et veut quelque chose d’autre. La Lumière qui se concentre sur les récipients évoque quelque chose de totalement différent en elle, qui est différent de ses pensées, de sa question et de son désir.

Tout ce qui est exigé de nous n’est que le réveil. Si nous pouvions nous éveiller correctement, alors tout fonctionnerait comme il le devrait. Le bon éveil se résume à une chose : ai-je essayé d’être avec tout le monde, ce qui signifie être dans un récipient, dans mon vrai désir, maintenant en lisant un passage dans le Livre du Zohar, non pas en moi, dans mon désir et de là penser et demander, mais pour être incorporé dans mon récipient externe, ne pas ressentir le besoin pour cela ou n’importe quel goût en lui, et de demander la connexion avec les amis en s’élevant au-dessus de mes besoins et de mon goût ? L’ai-je fait ou pas ? Si je le faisais, mes efforts seraient corrects et je commencerais à recevoir des résultats spirituels différents positifs et négatifs.

Mais si mes efforts visent à comprendre et à ressentir ce qui est dans Le Livre, ce sont les efforts de mon récipient égoïste et en conséquence, les résultats que j’obtiens sont dans une direction tout à fait fausse. C’est ce qui se passe jusqu’à ce que j’évoque assez de Lumière sur moi, puisque en quelque sorte je suis encore lié à d’autres et cette Lumière me guide dans la bonne direction.

Nous devons comprendre que nos actions ici doivent être très précises. Du côté de la Lumière tout est simple : si vous êtes dans un récipient sur lequel elle brille, alors vous êtes en contact avec elle et elle travaille avec vous, et si vous ne l’êtes pas, alors ça ne fonctionne pas. Vous devez être en face de l’attribut du don sans réserve, qui est la Lumière. Vous ne pouvez pas du tout être connecté à l’attribut du don sans réserve si vous restez à l’intérieur de votre « soi ». Dans la mesure où vous sortez de vous vers les autres, vous vous approchez de la Lumière.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11/10/12, Le Livre du Zohar

Mouvement rapide

congrès, groupeQuestion : Il semble que durant le processus de la partie de jeu intégrante, il y aura des gens qui seront facilement impressionnés et qui soudainement diront : « Oh, je suis entré dans l’état ​​d’esprit général et maintenant je vais tous vous enseigner. »

Réponse : Dans un groupe intégré il ne peut pas y avoir de meneurs. Tout ce dont nous parlons, c’est en fonction de la direction du modérateur. Ceci est une chose.

Deuxièmement, une personne qui atteint réellement le monde supérieur devient plus douce et encore plus secrète. Elle ne parle jamais de questions abstraites, elle peut vous raconter des blagues ou plaisanter sur d’autres sujets, mais l’ensemble des blagues sont une distraction sur des sujets vraiment sérieux, car la personne se trouve actuellement en eux et elle ne le révèle pas.

Question : Je parle des étapes ultérieures du jeu, si l’on imagine l’humanité en train de jouer le jeu depuis 10-20 ans…

Réponse : D’abord, nous ne jouons pas depuis si longtemps sur le chemin, la reconnaissance de la connexion et de l’unité au sein du groupe prennent quelques jours voire une semaine, c’est un mouvement très rapide.

Donc, si l’humanité commence à traiter avec cela, alors dans quelques jours, le monde changera totalement . Vous ne pouvez même pas l’imaginer !

Les gens iront avec plaisir là où on leur dira d’aller : organiser quelque chose, travailler quelque part. Ils n’auront pas besoin de tout ce qui est superflu. Ils deviendront rationnels dans leur attitude vis-à-vis d’eux-mêmes, du monde, d’une vie normale et raisonnable.

La chose principale est le sentiment de connexion et d’unité qui donne à une personne un esprit supérieur, une conscience.

De l’émission « Entretiens avec Michaël Laitman » sur KabTV du 10/03/12

S’élever mais pas s’échapper

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi la force négative dans le monde se révèle-t-elle de manière aussi claire, et pas du tout selon la proportion de la force positive que nous éveillons ? Ou peut-être que nous n’éveillons rien ?

Réponse : La force négative se réveille afin que vous puissiez demander la force positive qui est en opposition avec elle. Et non pas dans le but d’annuler le coup, mais pour transformer le coup en quelque chose de bénéfique. C’est comme si vous demandiez à votre père de vous apprendre à penser, mais sans arrêter le processus désagréable, mais pour le transformer en une chose à 100% bénéfique. Vous voulez vraiment acquérir un esprit nouveau et améliorer vos propres attributs. Vous ne vous identifiez pas à votre ego qui reçoit le coup, mais au contraire, vous sortez de lui et admettez : « L’ego mérite ce coup, mais que ce soit à son profit, laissez-le changer. »

Et puis, au lieu de l’amertume et de la douleur, vous sentez soudainement de la douceur. En plus de sa venue perçue comme un « coup », la force négative vous aide à rompre avec votre désir de recevoir, à vous élever au-dessus de lui et à vous déterminer par vous-même, et c’est précisément sous cette forme qu’elle apporte des avantages. Sinon, vous ne seriez pas en mesure de vous couper de l’ego.

De cette façon, notre travail est de demander la force nécessaire pour s’élever au-dessus du désir, mais non pas parce que nous ne voulons pas sentir les coups venant de lui, mais parce que nous voulons nous identifier avec le Créateur. Nous voulons discerner le mal à l’intérieur du désir de recevoir, sentir le coup sur lui, pas dans le but d’y adhérer, mais pour l’élever au désir de donner sans réserve. Et encore une fois, non pas parce que nous allons ressentir la paix et la tranquillité, mais afin que nous puissions accomplir un acte de don sans réserve.

Ici se cache une clarification très délicate et fondamentale, une clarification qui révèle l’état de la Machsom (barrière). Nous nous en approchons…

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 30/10/12, Le Zohar

La chose principale : Aspirer à l’unité

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelle est la manière correcte d’agir durant les ateliers ?

Réponse : Il faut agir selon les écrits du Rabash au sujet de l’assemblée du groupe : une personne doit s’abaisser face au groupe et s’imaginer être dans une assemblée de gens complètement corrigés, qui peuvent ne pas sembler l’être car je les vois à travers mon filtre égoïste comme étant non corrigés, dans la mesure de ma corruption.

Je dois participer activement à la discussion, même si je n’ai rien à dire. Ils vont me comprendre et me soutenir.

La chose principale est d’aspirer à ce que l’âme soit un tout, au centre du groupe, sans oublier que ces « dix » dans le monde, avec nous tous, sommes tous unis dans un corps spirituel cherchant à atteindre la première similitude avec la Lumière, la même propriété, le don mutuel sans réserve !

Dès que nous atteignons ce niveau, nous sentons le remplissage venant de la Lumière, du don mutuel et de la connexion; nous sommes nés en tant qu’objet spirituel.

Bonne chance !

Pour une certaine raison, je n’ai envie de rien

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Matan Torah (Le Don de la Torah), » Point 8: Cette question ressemble à celle d’un homme riche, qui prit un homme du marché et qui chaque jour le nourrit, lui donna de l’or et de l’argent et toutes les choses désirables. Chaque jour, il le comblait d’avantage de cadeaux que la veille. Enfin, l’homme riche demanda : «Dis-moi, est-ce que tous vos souhaits ont-ils été satisfaits ? » Et il répondit : «Tous mes vœux n’ont pas été réalisés, car ce serait si bon et agréable, si tous ces biens et objets précieux venaient de moi, grâce à mon propre travail, vous-mêmes les avez acquis, et que je ne recevais pas la charité de votre main ». Alors l’homme riche lui dit : « Dans ce cas, la personne qui pourrait répondre à vos souhaits n’est encore pas née. « 

Il est impossible d’éliminer un sentiment de honte par des actions extérieures. La seule façon d’y parvenir est de recevoir dans l’intention de donner sans réserve.

Question: L’état de Hafetz Hessed ne neutralise-t-il pas la honte? Après tout de quoi devrais-je avoir honte si je ne veux que donner ?

Réponse : Supposons que vous m’apportiez un cadeau et que je dise :

– « Vous savez que je n’ai vraiment pas besoin de cela. Je n’aime pas ça. Et pourquoi, d’abord, me l’as-tu donné si je n’ai besoin de rien ? Je ne veux pas de vos présents.  »

– « Mais j’ai essayé si dur, j’ai cherché si longtemps, je voulais vous faire plaisir et vous exprimer tellement mon amour … »

– « Mais je n’ai besoin de rien, vous ne deviez pas venir. »

Soit, je rejette catégoriquement la personne, la déteste, soit il n’y a aucune connexion entre nous et je ne ressens alors aucun besoin de corriger quoique ce soit. Cela signifie que ce n’est pas du tout l’état de Hafetz Hessed.

En fait, il s’agit de mon désir et non des signes d’amour que les gens me montrent autour de moi. Quand je suis dans l’état de Hafetz Hessed, cela signifie que tout ce que je veux, c’est donner ; je suis prêt à recevoir de vous le monde entier ; Apportez-le-moi, j’ai les récipients adéquats. Je recevrai joyeusement tout avec un amour et un plaisir infini et en même temps, je resterai Hafetz Hessed.

Il s’agit de mes récipients, et non de la révélation de la connexion aux autres. Que je n’aie pas besoin de votre présent ou que je le veuille vraiment, je m’élève et le reçois non pas parce que je le veux. Je m’élève au niveau de Hafetz Hessed et plus haut encore, et le reçois dans les récipients de don, afin de vous donner du plaisir en retour.

Nous sommes toujours dans le désir de recevoir ; soit nous avons du plaisir, soit nous souffrons. Par conséquent, l’état de Hafetz Hessed n’est pas un mur sans vie rejetant toute réception. Il s’agit d’un niveau de correction de mes désirs de recevoir et ne m’interdit absolument pas de recevoir ce que je veux.

Question: Mais je me consacre tout entier à l’objectif de la création …

Réponse : Oui, dans cet état, vous n’avez besoin de rien, vous recevez toujours un cadeau et ne voulez encore que Hassadim. C’est le même état, mais en plus de cela vous travaillez avec des désirs supplémentaires et ajoutez constamment de nouvelles formes.

Tel est le travail spirituel, varié et multicouches.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 24/10/12, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Le cœur ne peut pas demeurer sans amour

Dr. Michael LaitmanLe cœur est au centre de tout. Ce n’est pas un hasard si nous associons les désirs et passions humaines au cœur. Nous disons : «du fond de mon cœur,» ou «mon cœur saigne» ou «mon cœur fond de joie» ou «suivez votre cœur. » Le cœur peut être « sur la main », « tendre »,  » brisé », le cœur peut « couler », etc.  En général, le cœur représente l’essence de la vie, aussi bien au sens matériel que spirituel. Bien sûr, nous utilisons ce mot symboliquement. Le cœur est en soi un organe corporel, il peut être implanté et/ou remplacé, même par un dispositif artificiel. Le cœur est essentiellement une « pompe ».

Cependant, il est difficile de surestimer l’importance de cet organe, car il désigne l’action principale de la nature, l’action de recevoir et de donner. Le cœur « recueille » le sang de tout le corps, puis l’envoie à tous les autres organes en appliquant une pression ; ainsi, il fournit l’alimentation nécessaire à toutes les parties du corps et les nettoie des toxines.

De n’importe quelle façon, le cœur ne fonctionne pas seul. Il ne peut tout simplement pas pomper le sang dans tout le corps, sans les vaisseaux sanguins qui interagissent avec le cœur en distribuant plus loin le sang à chaque cellule de l’organisme. Le cœur ne fonctionne pas parce qu’il est si fort, mais plutôt parce qu’il donne le rythme et crée l’impulsion originelle dans le corps. Ensuite, de multiples mécanismes du système sanguin (qui n’ont pas encore été suffisamment explorés par la science contemporaine) commencent à travailler de concert avec le cœur. Par conséquent, le cœur n’est pas seulement une « pompe » corporelle, il coordonne aussi les autres systèmes.

Il existe de multiples problèmes associés au travail du cœur, car «recevoir et donner » doivent être bien équilibré. La santé du corps tout entier dépend de l’harmonie entre ces deux états, qui permet d’évaluer les composants physiques et spirituels (interne) d’une personne. Si un système de réception et de don est bien équilibré (tout comme le système est en harmonie avec le cœur), alors nous interagissons harmonieusement avec les autres et entretenons des relations correctes avec notre environnement. Nous recevons et donnons (comme le fait le cœur), produisant ainsi une collaboration saine avec les autres.

En d’autres termes, au niveau interpersonnel, nous sommes tous reliés les uns aux autres par notre «cœur», c’est-à-dire par nos qualités. Idéalement, nous devons utiliser nos qualités pour poursuivre le but de maintenir des relations harmonieuses avec les autres, à savoir donner et recevoir tout ce qui est nécessaire.

En même temps, le cœur en soi n’a besoin de rien sauf de l’énergie minimale pour fournir un travail normal. Il ne consomme pas le sang qui coule à travers lui, et ne reçoit rien de particulier ; il fonctionne simplement. Le «plaisir» qu’il reçoit (si on peut employer ce mot dans ce contexte) est de servir le corps entier et de déverser en lui l’énergie.

C’est un bon exemple de santé mentale/spirituelle et de comportement en conformité avec les principes : «Ne fais pas aux autres ce que vous n’aimeriez pas que l’on vous fasse » et «Aime ton prochain comme toi-même. » Nous devons considérer les besoins de notre environnement comme les nôtres et devons fournir aux autres tout ce qui est en notre pouvoir pour satisfaire tous leurs besoins externes. C’est exactement la façon dont fonctionne le cœur.

La recherche actuelle indique que nous sommes étroitement liés de différentes façons, sans exclure l’union de nos âmes. Donc, nous pouvons dire que les systèmes, auxquels nous appartenons, ont des influences réciproques les uns sur les autres. Par conséquent, lorsque nous avons une dépression nerveuse ou lorsque nous sommes tristes, cela influence notre cœur par tous les moyens. Notre cœur est très sensible à notre état d’esprit ; le cœur peut devenir «malade», non seulement en raison d’une maladie physique. Ce n’est pas un hasard, si, lorsque nous nous trouvons dans une situation critique, nous mettons la main sur notre cœur, car notre système nerveux atteint instantanément le cœur et l’oblige à répondre.

Notre compréhension de ce qui se passe dans les systèmes supérieurs des relations plus égoïstes entre nous, commence à partir d’ici. Jusqu’à présent, nous utilisons notre «cœur» uniquement pour recevoir dans notre propre intérêt, sans aucune intention de don, c’est-à-dire que nous utilisons le cœur de manière tout à fait incorrecte, alors que tout ce qu’il faut, c’est l’harmonie. En plus de cela, nous influençons notre cœur physique depuis le niveau de nos désirs et de nos relations corrompues.

Jusqu’à présent, nous n’étions pas impliqués dans des connexions intégrales au niveau de la communauté mondiale, ce qui explique pourquoi l’impact de ces mécanismes restait si faible. Cependant, au milieu du siècle dernier, un lien étroit entre nous tous vit le jour ; pourtant, nous continuons à agir égoïstement au lieu de cultiver nos relations. En conséquence, nos mauvaises interactions égoïstes ont une incidence sur notre cœur physique. L’intensification des problèmes cardiaques, qui s’est avéré être l’un des problèmes de santé les plus dangereux de nos jours, n’a rien d’étonnant.

Il n’est pas difficile de guérir le cœur, car il n’est pas un organe très complexe. Mais, tout ce que nous faisons à l’heure actuelle est de le « réparer » à l’aide de divers remèdes symptomatiques, et dans l’intervalle, les statistiques continuent de montrer de lamentables tendances. Cela arrive parce que nous n’avons pas commencé à corriger les relations entre nous. Ce n’est qu’en construisant un mécanisme correcte de réception et de don au niveau humain, le plus haut niveau, qu’en « pompant » un système de relations correctes et égales, véhiculant l’harmonie et la paix, que nous pourrons modifier nos systèmes corporels, d’abord et avant tout, notre système cardio-vasculaire.

Il vaut la peine de noter que la configuration de notre cœur, ses valves mitrales, son mode de fonctionnement, et ses systèmes connexes, sont en ligne avec notre structure spirituelle. Cependant, nous ne prenons pas en compte l’ensemble de notre organisme, mais traitons plutôt les symptômes visibles et non la cause réelle de la maladie.

Même les médecins s’accordent à dire que «tout vient de la tête», et la «tête du tout » est nos relations, nos pensées et nos désirs. Dans la spiritualité, le «cœur» est le noyau de nos désirs, dont provient des qualités spirituelles d’une personne.

En fait, le seul remède pour le cœur, c’est l’amour. Il est dit : «L’amour couvrira tous les crimes. » En d’autres termes, si le cœur fonctionne uniquement pour le don et s’efforce de satisfaire les besoins externes, cela signifie que «l’on travaille avec amour», soit pour son corps, soit pour autrui. Nul doute que ce genre de travail, par tous les moyens, devrait aboutir à une guérison complète. Ainsi, au lieu d’ouvrir « des instituts de recherche sur le cœur, » je voudrais ouvrir des «instituts d’amour. » Ce serait la meilleure méthode préventive jamais inventée.

D’un «Discours sur la Nouvelle Vie » 10/10/12

Une personne qui cherche ses frères

congrès, groupeUn long temps s’écoule avant qu’une personne ne commence enfin à non seulement entendre, mais aussi sentir et réagir en interne pour les besoins du soutien et de l’aide. Et ce n’est pas le même soutien ni l’aide dont elle a l’habitude dans notre monde, quand il fait quelque chose et que d’autres peuvent l’y aider.

Le point est que le soutien et l’aide acceptée par une personne dans un groupe est absolument nécessaire pour elle parce qu’elle atteint le but recherché non seulement par l’aide des amis, mais directement en eux. C’est un peu différent de ce que nous imaginons.

Un groupe, c’est cette seule âme que nous devons atteindre en interne. Et puis nous comprendrons pourquoi le Créateur nous a tous mis ensemble, chacun avec ses caractéristiques particulières, internes et externes. Tout cela est calculé et provient des Reshimot (gènes spirituels), qui sont révélés dans une telle séquence et qui se relient entre eux, de sorte que précisément dans leur contexte, nous pouvons réaliser la correction.

Il n’y a pas d’autre moyen, la correction est précisément dans la connexion mutuelle. Par conséquent, ce système final qui existait déjà depuis le début est de plus en plus révélé, et nous sommes dans une certaine partie de sa révélation. Par conséquent, nous devons accepter les amis comme des parties totalement essentielles, à savoir que sans eux, la connexion est impossible dans la voie tracée pour nous. Et si non, alors que le temps passe, les choses vont tourner de telle sorte que quelqu’un va se déconnecter, chacun selon son destin.

Tant qu’une telle possibilité m’est donnée, alors « je cherche mes frères»,et nous avons besoin de nous connecter avec eux. Et quand je commence à ma connecter à eux, alors je vois à quel point cette affaire n’est pas simple, à un point tel qu’elle se révèle à moi comme l’ «exil égyptien », l’esclavage égoïste. Mais cela n’est considéré comme l’exil que pour quelqu’un qui veut être connecté aux autres, puis il découvre les forces qui s’y opposent.

Ce sont les forces de l’exil parce qu’elles nous dérangent dans la réalisation de la connexion, de l’amour, de la participation mutuelle et de l’auto-annulation: tout ce que nous considérons être notre salut. Si une personne est prête à travailler de telle façon, alors c’est ce qu’on appelle un discernement de Joseph, la ligne médiane des dix Sefirot. Et ce travail se fait dans la foi au-dessus de la raison, ce qui signifie en Sefira Yessod et non dans Malkhout.Et quand une personne commence de tels travaux, alors elle ressent les interférences qui viennent comme une aide opposée.

Ensuite, le travail dans les lignes droite et gauche se révèlent à elle, jusqu’à ce qu’elle arrive enfin à la ligne médiane. Tout existe dans une inclinaison commune, que nous devons réaliser.

De la 1erepartie du cours quotidien de Kabbale 21/10/12 , Écrits du Rabash

Connecté par la haine

Dr. Michael LaitmanAfin de nous débarrasser de tous nos problèmes, nous devons être en contact avec la pensée originale générale qui dirige toute la nature. Nous l’avons mise en œuvre par nos récipients internes, par la connexion correcte entre les personnes.

Aujourd’hui, nous rayonnons des « vagues » de mauvaise influence par notre esprit, par la force qui tend vers nos désirs – réels « virus » de contrôle,  d’exploitation des autres, etc. Quand ceux-ci sont transmis de l’un à l’autre, ces « virus » amènent différents phénomènes négatifs. J’infecte les autres et ainsi cette infection m’est retournée multipliée. Finalement tout le monde souffre à cause d’un espace collectif pollué dans une humanité se trouvant dans un réseau de haine mutuelle.

C’est le système dans son état actuel : la haine, la rivalité, la jalousie, la luxure, l’orgueil, la domination, et une envie éternelle d’utiliser tout pour mon propre bien.

Que devons-nous faire ? Nous devons trouver des façons de modifier ce système selon le principe : «Ne faites pas à autrui ce qui vous ne voulez pas que l’on vous fasse, » et « . Aimez votre prochain comme vous-mêmes » Avec l’aide de l’enseignant et du bon environnement, vous commencerez à changer votre façon de penser et à tourner vos pensées dans la bonne direction pour le bien du monde. Ces pensées commenceront à se propager dans le monde comme des vagues, cette fois en tant que « virus » bénéfiques.

Pourquoi des virus ? Parce qu’ils pénètrent les autres à leur insu. C’est comme si vous dirigiez les autres par la bonne intention de vos pensées et que cela les transformait pour le bien et non pour le mal.

Ainsi, vous rendez le monde plus sain. Après tout, une particule « d’étincelle » qui créa l’univers bat faiblement en vous et vous en devenez le «représentant» ; vous l’utilisez. Elle a dirigé l’humanité et maintenant l’humanité la dirige, en utilisant cette Lumière, la force supérieure.

Question : Est-ce que les virus bénéfiques peuvent percer mon bouclier égoïste et me rendre altruiste ?

Réponse : Non, ce n’est qu’une partie de l’idée. Personne ne peut vous prend votre libre arbitre. Les pensées extérieures soutenues par d’autres facteurs dans nos relations, comme les médias, les proches de la famille, des connaissances, etc, ne vous forcent pas, mais vous aide seulement à prendre une décision. Elles ont un impact positif et progressivement à partir de différentes sources, elles vous transmettent le message que la racine de tous nos problèmes, que ce soit au sujet de l’économie, l’écologie, les questions financières, la santé, le divorce, la toxicomanie, le suicide, l’hypertension artérielle, le diabète, etc, est dans la connexion entre les gens. Cette connexion est déséquilibrée : Tout le monde veut tromper les autres, bien qu’ils doivent en fait maintenir l’équilibre entre eux.

Vous internalisez progressivement ce message, puis vous recevez un certain coup – par exemple, lié à votre entreprise ou à une maladie, ou peut-être ce sont vos enfants qui sont impliqués dans la drogue et la prostitution. Il y a suffisamment de possibilités de toucher nos points faibles. Habituellement, il est impossible de résoudre ces problèmes avec de l’argent.

Alors vous commencez à penser à votre vie : « Comment puis-je corriger cela? Comment puis-je équilibrer les problèmes ? Comment puis-je adoucir la situation ? » Progressivement, vous commencez à réaliser que la vraie raison de ce qui se passe, c’est le manque d’équilibre général dans la société humaine ; Par conséquent, il est nécessaire d’équilibrer les choses.

Question : Supposons que vous me « bombardiez » de virus positifs. Mais je produis aussi des virus égoïstes. Alors, pourquoi vos virus sont-ils plus forts que les miens ?

Réponse : Parce que nous travaillons avec la nature. Il existe un plan général, et nous l’avons mis en œuvre et le promouvons. Cela nous est facile, puisque nous fonctionnons selon le mécanisme supérieur. Vous, en revanche, vous allez contre elle, à contre courant. Ainsi, vos ennuis augmentent chaque jour jusqu’à ce que vous tombiez finalement totalement en « faillite ».

Pour finir, si nous utilisons la terminologie de ce monde, nous devons atteindre l’ensemble du système, l’équilibre entre nous et toute la nature : la nature minérale, végétale et animale. Les deux forces –la positive et la négative – doivent se connecter en moi dans toute leur puissance, en un équilibre et en un soutien mutuel. Elles ne s’annulent pas l’une et l’autre et ne m’abandonnent pas au milieu ; non, je les utilise toutes les deux de façon positive, pour donner aux autres. Ceci est le véritable équilibre.

Ensuite, je serai comme l’étincelle originelle ; je me connecterai consciemment au plan général de la nature et retournerai à mes racines – au don sans réserve et à l’amour.

Question : Est-ce que maintenant cet amour peut nous aider à faire face à nos difficultés et problèmes ?

Réponse : Bien sûr, car il contient toute la haine en lui – il ne l’annule pas, mais plutôt la contient.

Tout d’abord, je découvre l’ego en moi, le mal dans toute sa grandeur, à savoir le désir d’exploiter le « jus », afin de les utiliser au maximum, puis de les jeter. C’est ce à quoi l’ego aspire. S’il n’existait pas, je ne pourrais communiquer avec personne. L’ego m’aide à «avaler» l’autre et à le comprendre totalement.

En fait, je continue à utiliser tous les virus, mais je les transforme pour le bien. Le mauvais penchant devient le bon penchant.

Aujourd’hui, la même chose se passe partout dans le monde devenu intégral grâce à l’ego ; nous découvrons, en même temps, le lien indissoluble mutuel et la connexion négative qui réellement nous détruit et nous tue. L’UE est mise en pièces, mais ne peut pas se désintégrer. Nous sommes désespérés, mais il n’y a nulle part où aller : Il est impossible de couper les cordes. Il n’y a qu’une seule solution, corriger la connexion entre nous, si nous ne pouvons pas y échapper.

D’un «discours sur une nouvelle vie » 10/10/12

Le Jerusalem Post: « Notre cause à une racine supérieure « 

Jerusalem PostAux nouvelles (Tiré de ‘The Jerusalem Post’):  » Il est temps que «juif» rime avec héros ; un héros qui se connaît, qui sait surmonter son propre ego pour aimer les autres, enseigner aux autres comment de même
chose. » C’est dans ces moments stressants et précaires, avec le développement d’une crise économique étendue mondialement et la menace imminente de l’Iran, que je me suis retrouvé dans une réunion très intéressante. Une réunion si délicate et si intensément profonde qu’elle m’a amené à me questionner dans la crainte sur l’avenir que nous sommes tous sur le point de vivre.

« Peut-être que ce sera complètement terrible et chaotique, politiquement, financièrement, socialement et écologiquement – mais peut-être pas. Peut-être qu’on va s’en sortir et qu’on trouvera que c’est édifiant et transformateur.

«Je me suis retrouvé assis avec mon ancien professeur d’université, le Dr. Kalman Kaplan psychologue au grand cœur, expert en psychologie biblique et auteur du modèle TILT (modèle d’enseignement aux individus pour apprendre à vivre ensemble), et à côté de quelqu’un dont je ne peux pas comprendre la profondeur : le Dr. Michael Laitman, scientifique et … abbaliste. Ce n’était pas votre discussion ordinaire au sujet d’où nous en sommes et où nous allons ; il y avait un sentiment très pressant que quelque chose de grand doit arriver, et qui ne peut se faire que grâce à la collaboration de nombreuses personnes.

«Le sujet c’était nous. Les Juifs.

« Qu’est-ce qui se passe avec nous, notre identité, nos forces? Sommes-nous conscients? Sommes-nous éveillés? Sommes-nous en train de taper dans notre grande sagesse ancienne pour voir combien elle est pertinente par rapport aux questions d’aujourd’hui? Malheureusement, tout le monde autour de la table a convenu que la situation est bien moins que favorable.

« Tant de Juifs en Amérique ont perdu le contact avec leurs valeurs bibliques et leurs identités, a signalé le Dr Kaplan. On ne fait que rarement usage de la riche sagesse psychologique qui pourrait nous apprendre comment vivre ensemble, a-t-il dit. Et que nous faut-il de plus dans un monde global interconnecté, que d’apprendre à vivre ensemble?

« C’est le rôle et la lumière que nous avions toujours eu vocation à apporter au monde, a déclaré le Dr Laitman. C’est dans ces jours d’interdépendance croissante et d’une crise progressivement révélatrice de la relation, que nous pouvons enfin faire notre travail. Nous avons parlé des tendances de l’individualisme extrême qui étaient à la base de la crise à multiples facettes. Dans un tel système complexe tissé de liens et d’interconnexion, l’absence de valeurs partagées suivie par une auto-préoccupation téméraire se traduit par un déséquilibre dangereux, a expliqué le Dr Laitman. M. Kaplan a ajouté que la tradition juive met l’accent sur le bon mélange entre soi et l’autre.

« Donc oui, je pense, nous savons tous que« Aime ton prochain comme toi-même »est la loi suprême, mais comment pouvons-nous y parvenir? Comment pouvons-nous fusionner soi et l’autre de telle manière lisse pour nous amener à l’équilibre, nous-mêmes et le système dont nous faisons partie ? Comment pouvons-nous construire un pont sur toutes nos différences ; nos différents points de vue, traditions et habitudes? Je me suis souvenu des forces qui nous ont permis de construire l’Etat d’Israël contre toute attente, et j’ai réalisé que ce dont nous avons besoin, c’est d’un objectif puissant et profond partagé.

«Le Rabbin Kook écrivait que« l’unité qui provient de la demande d’un bien propre, qui est dans l’intérêt du bien personnel de chaque individu, est une unité due au hasard, qui est basée sur l’amour-propre individuel, et qui ne durera pas, sans véritable centre. Et même si cette soi-disant unité se développe, elle finira dans les flammes de la haine et de la guerre civile, puisque chaque individu tire dans la direction de son propre épanouissement. Mais l’unité qui vient de la reconnaissance de la valeur du but plus élevé, ce qui ne vient que pour le bien pour autrui, est basée sur l’amour vrai de tous, et cela va durer, et plus ça dure, plus grand et plus fort ça sera ».

« Il est intéressant de noter comment les moments difficiles nous poussent au rapprochement ; nous parvenons à collaborer, à nous entraider et nous sentir vivre ensemble de façon particulièrement puissante. C’est à cause de l’objectif commun de la survie que nous pouvons tout à coup transcender nos petites disputes et les différences.

« Imaginez à quel point ce serait merveilleux si ces pressions (l’Iran, l’économie, notre écologie) servaient seulement de déclencheurs pour nous rappeler notre véritable but commun positif, de la vie, comme celui d’un pays unifié, aimant les gens, étant un exemple pour tous.

«J’ai appris du Dr. Laitman que la Kabbale sont les enseignements intérieurs de la Torah, et ​​qu’ils parlent exactement de cela. Tout est au sujet de la connaissance de soi et d’apprendre à aimer les autres, à découvrir la puissance qui se trouve dans la connexion. C’est un sentiment d’appartenance que nous connaissons déjà profondément à l’intérieur et que nous avons besoin de réveiller; comme il est écrit, il y a des milliers d’années cela a gardé notre nation forte, et sa perte a provoqué la destruction du Temple et le grand exil.

« Je suis d’accord avec lui que nous devrions en bénéficier grandement si nous pouvions simplement nous rappeler ce que nous avons, enfoui au plus profond de notre conscience et sur nos étagères. Créer des programmes éducatifs qui enseignent et nous rappellent les grands trésors de notre tradition et la façon de les adapter à notre vie quotidienne, que vous soyez profane ou religieux, nous aiderait à nous unir et faire revenir notre identité juive.

« Ce ne serait pas l’identité que nous pouvons ressentir maintenant, celle que beaucoup ont quitté pour plus de définitions « modernes »et« libres». Ce serait quelque chose de plus profond, beaucoup plus étendu et puissant, une reconnaissance de notre objectif et de notre responsabilité.

« Les deux savants parlaient gravement de ce que nous avons oublié. Ils ont dit que nous avons besoin d’un shofar, une corne pour éveiller nos frères endormis à collaborer pour le bien de la cause de notre racine supérieure. Le Dr Laitman a mentionné l’Institut Ari, qui a créé des programmes qui enseignent les lois de l’intégralité, la façon dont nous avons tous besoin de vivre dans ce nouveau monde global harmonieusement avec l’environnement naturel, le système interconnecté dont nous faisons partie ; des programmes qui enseignent les outils que nous devons être nous-mêmes, et pour aimer les autres de la même façon.

«J’étais heureux d’entendre que ces options sont déjà disponibles. Plus que tout, notre monde a besoin d’amour, de connexion et d’inspiration.

«Je ne l’aurais jamais cru, mais j’ai découvert que ces ingrédients manquants étaient toujours là, juste sous mon nez, dans ma propre tradition. Peut-être que je suis le seul qui ait été surpris, mais ce qui est certain, c’est que ces outils, cette sagesse, ont besoin d’être actualisés afin que nous puissions sortir de cette crise non pas comme des victimes mais comme des héros. Il est temps pour que «juif» rime avec héros, un héros qui se connaît, qui sait surmonter son propre ego pour aimer les autres, enseigner aux autres comment faire la même chose.

« Quelle réunion ce fut ! Je suis parti en me sentant un peu inquiet, car il semblait qu’il y avait tellement de choses à faire. Mais j’étais aussi content, parce qu’il me semblait qu’il y avait tellement de choses qu’on pouvait faire. Et vraiment, il ne faudrait qu’une sensibilisation pour changer les choses.

«Je sais que la prise de conscience et la collaboration de nombreuses personnes formidables qui lisent ceci, peuvent le faire arriver. Pour résister aux tendances sans cesse croissantes de l’antisémitisme, pour donner un exemple de la seule vraie solution à nos crises, pour donner de l’espoir à tous – rappelons-nous ce que nous sommes, apportons de la lumière à notre nation et au monde. ».

Le mystérieux puzzle du Créateur

Dr. Michael LaitmanNous devons nous connecter à l’intérieur de tous nos désirs pour atteindre l’objectif, la connexion entre nous, dont nous ne savons rien. Il s’agit d’un puzzle que le Créateur nous donne et nous devons essayer de le faire ensemble.

Nous essayons de nous connecter autant que nous le pouvons, mais le Créateur doit nous aider à entrer en contact avec l’autre. Nous ne pouvons pas atteindre l’autre par nous-mêmes et faire plus pour se connecter. Le Créateur doit être l’attribut de don sans réserve entre nous qui nous lie ensemble.

Plus nous nous rapprochons les uns des autres, plus nous ressentons du rejet comme deux pôles positifs ou négatifs d’un aimant, et plus vous essayez de les rapprocher mécaniquement, plus ils se rejettent l’un l’autre à cause du champ magnétique.

Alors, que devons-nous faire ? Le Créateur doit être la colle ici. Cela signifie que la force du don sans réserve doit être supérieure à la force de réception, puis nous allons adhérer les uns aux autres sans neutraliser la force du rejet, mais en commençant à l’utiliser. Il n’y a pas de tels exemples dans notre monde, mais dans la spiritualité la force de rejet devient la force d’attraction.

Nous ne comprenons pas comment cela peut exister. Vous avez encore la force de rejet, l’ego avec ses désirs reste, mais il fonctionne dans le sens inverse. Il n’y a rien de tel dans notre monde et ainsi nous ne comprenons pas comment la force du rejet peut fonctionner comme une force d’attraction. Pour ce faire, nous avons besoin d’un attribut spécial appelé la Lumière qui Répare, et qui permet tout à coup à la force du rejet de s’ajouter à la force d’attraction et de connexion et de ce fait, cela ne s’annule pas et ne devient pas une force opposée, mais elle reste comme ça.

De la 2ème partie du cours quotidienn de Kabbale du 18/10/12, Le Livre du Zohar