Daily Archives: 6 décembre 2010

Supprimer la satisfaction personnelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous faire l’expérience du « Zivoug » (accomplement spirituel, la fusion de la Lumière et du Kli) dans notre effort spirituel?

Réponse: Le « Zivoug » est l’union au moyen d’un écran. Si vous résistez à votre ego à la volonté de recevoir du plaisir (au désir), afin de fusionner avec le Créateur dans l’intention de donner (pour l’amour du don), et si vous avez la force de résistance, c’est-à-dire un écran, vous entrez dans un « Zivoug. » Il est considéré comme « Zivoug de Hakaa » (accouplement avec coup).

Vous repoussez la Lumière Supérieure loin de votre désir de recevoir du plaisir au moyen d’un coup, ce qui signifie que vous n’êtes pas disposés à le recevoir directement, pour votre propre satisfaction. Vous êtes prêt à recevoir ce « délice » uniquement dans le but de devenir équivalent à la Lumière Supérieure, et non pas parce que vous avez « faim », même si vous êtes vraiment affamés.

Vous êtes prêt à refuser tous ces plaisirs et à ne pas les recevoir afin de satisfaire votre propre faim, mais suite à un calcul, vous les acceptez seulement dans la mesure où vous pouvez faire plaisir à l’Hôte. Ceci est considéré comme un coup.

En agissant ainsi, vous ne rejetez pas l’Hôte, mais uniquement les plaisirs qui renforce votre désir de recevoir égoïstement. Vous souhaitez recevoir ces plaisirs, mais indirectement, seulement si, après analyse, vous êtes certains que votre volonté est bien de devenir semblable à l’Hôte et de vous lier à lui grâce à l’attribut du don.

Prévoyez-vous l’arrivée de la lumière?

Dr. Michael LaitmanL’étude de la sagesse de la Kabbale est fondée sur Segoula, signifiant l’attraction de la Lumière qui corrige. Toute la Torah, la méthode de correction, a été donnée pour cela. C’est pourquoi il est dit: «J’ai créé le mauvais penchant, et j’ai créé la Torah comme une épice. »La Torah est considérée comme une «épice» pour une raison précise. Elle ne remplace jamais le désir, mais «le relève » (l’assaisonne) avec intention, le préparant ainsi à la consommation. De la même façon, un plat est épicé assaisonné; sinon, il ne serait pas comestible. Une pincée d’épices le complète (lui donne sa touche finale).

Par conséquent, indépendamment du texte étudié, nos intentions ne doivent pas changer. Les kabbalistes ont écrit leurs livres tout en étant dans la réalisation spirituelle. Cependant, nous ne sommes pas encore entrés dans le monde spirituel et ne pouvons pas utiliser directement leurs instructions comme guide vers la réalité Supérieure. A ce stade, lors de la lecture, nous devons espérer, espérer un «miracle». Que mes yeux s’ouvrent afin que je puisse voir ce que je lis sur moi-même!

Cela ne se produira que si mon aspiration est correcte. Tout dépend de ce que je demande des études et à quel point mes attentes correspondent à la vigueur résidant dans les textes kabbalistiques. Cette force ne viendra que si j’aspire continuellement à elle et que sans cesse je souhaite qu’elle se produise et me dote de l’attribut du don. Alors, je vais surmonter mon égoïsme et ressentir une véritable proximité avec les autres âmes, avec lesquelles ensembles, nous dévoilerons le Créateur.

Une telle intention tend, en effet, à l’accomplissement de la méthode. Ainsi, je l’utiliserai comme prévu, ce qui est considéré comme « l’étude de la Torah. » Après tout, je m’attends à l’arrivée (je prévois ou j’anticipe l’arrivée)de la lumière qui corrige comme un coq qui se prépare à accueillir l’aube. Si, toutefois, j’envisage des récompenses égoïstes, je ressemble alors à une chauve-souris qui n’a pas besoin de lumière du tout.

Pourtant, il ne faut pas non plus mépriser ce travail. Bien qu’il ne soit certainement pas souhaitable, il mène cependant toujours au but, par un chemin obscur, en faisant un détour à travers une jungle de problèmes et jusqu’à ce que la personne arrive, après de nombreuses incarnations, à la question de la finalité.

Par conséquent, l’obscurité apparente qui rayonne de la Torah aide aussi un peu. Le Baal HaSoulam écrit que nous ne progressons pas toujours dans les intentions correctes et agissons parfois comme des chauves-souris.

Tous les mondes reposent sur le chemin vers le groupe

Dr. Michael LaitmanQuand une personne désire entrer dans le groupe et de s’unir à lui, alors précisément là, à l’intérieur de l’interconnexion avec les amis, elle révèle les quatre phases de l’expansion de la lumière directe, les dix Sefirot, les formes et les degrés de l’unité que les kabbalistes décrivent. Plus elle se confond avec les désirs des amis par le principe d’aimer son prochain comme soi-même, plus la lumière se révèle en elle, comblant ces désirs. C’est la révélation du Créateur à la création.Comme le Baal HaSoulam écrit dans l’article 155 de « Introduction au Talmud Esser Sefirot, » nous devons désirer que la matière étudiée se révèle et prenne vie en nous. Nous étudions la correction de la création de telle sorte que nous dévoilons à l’intérieur de ces textes la lumière, le Créateur, le but de la création.

Corriger la création signifie corriger le lien d’une personne à son environnement. Tous les mondes se trouvent sur le chemin entre moi et le groupe, sur la ligne de connexion entre nous. Plus je m’élève, plus je suis connecté avec les amis. La puissance de notre interconnexion correspond au degré de mon intégration dans le groupe. A ce degré, je révèle la réalité spirituelle et j’acquiers le récipient de l’âme.