Daily Archives: 8 décembre 2010

Laissez votre coeur frapper à la porte du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je penser à la correction que le Livre du Zohar nous amène, si je ressens des émotions négatives comme la haine?Réponse: La prière est tout ce que le cœur ressent. Si, en ce moment, je sens mon coeur rempli de haine, alors ma prière est celle-ci: «Je veux blesser mon ennemi. »

Afin d’utiliser correctement la force qui se cache dans le Livre du Zohar, en le lisant au sein d’un groupe, je dois d’abord préparer mon cœur afin qu’il désire ce que le Créateur désire. En réalité, le Créateur répond à toutes les prières, c’est-à-dire à tous les désirs de notre cœur. C’est pourquoi notre monde est si mauvais!

Cependant, il est écrit d’un autre côté qu’Il ne répond qu’à la prière qui est passée par « la porte des larmes. » Alors, répond-Il vraiment à tous les désirs, même au caprice d’un bébé ou aux machinations d’un scélérat?

Oui, disent les kabbalistes qui ont révélé le système de nos relations avec Lui. Un voleur qui a jeté son dévolu sur un objet, ou un criminel qui s’apprête à tuer quelqu’un, désirent aussi réussir et leur prière est également entendue. Après tout, nous parlons du désir de Malkhout du monde d’Atsilout, et tout ce qui se trouve en-dessous, y compris notre monde, Lui appartient.

Alors, pourquoi disons-nous que le désir peut monter dans Malkhout, ou qu’il ne le peut pas? La problème est que nous scindons le désirs en deux types de désirs:

– Certains aspirent dans le même sens que la volonté du Créateur. Puis ils s’unissent avec le désir supérieur et sont perçus comme l’abondance d’En-Haut.

– Certains ne correspondent pas à la volonté du Créateur. Ils évoquent la même réponse de l’En-Haut que provoquent aussi les désirs positifs, mais ils sont alors perçus négativement par les désirs négatifs, comme une réaction négative. Descendre un long et pénible chemin de souffrance, au lieu d’en prendre un plus court et plus facile, sur lequel les désirs rejoignent ceux du Créateur, permet de corriger une personne.

C’est pourquoi il est préférable d’élever une prière correctement et de l’utiliser en se tournant vers le Livre du Zohar. Une personne ne peut assister à la leçon sans aucun désir. D’une façon ou d’une autre, elle désire quelque chose, et si son désir a été préparé à l’avance et tend vers la bonne direction, alors elle avancera rapidement et facilement lors de la lecture du Zohar.

En outre, nous devons nous rappeler que nous formons un groupe, qui nous aide à renforcer notre prière. Ainsi, si les pensées d’une personne ne visent pas l’objectif, alors elle prendra une position opposée au groupe et la reaction d’En-Haut lui paraîtra encore plus négative.

Par conséquent, tout notre travail consiste en la préparation de la leçon, que ce soit pendant la lecture du Zohar et d’autres livres kabbalistiques. Une fois que nous sommes à la leçon, il est difficile de changer quoique ce soit, car le cœur d’une personne est déjà réglé sur un désir précis.

C’est pourquoi, les pensées que j’ai avant de dormir et la manière dont je prépare la leçon du matin sont si importantes. Ces instants jouent un rôle décisif. Et nous ne devrions pas oublier la préparation physique, empêchant le corps de succomber au sommeil.

Rabash écrit ce qui suit à l’article 36 dans les écrits de Rabash: Il est écrit: «  Celui qui écoute la prière » Pourquoi emploit-on « la prière » au singulier? Le Créateur n’entend-il pas toutes les prières? Le fait est que nous devrions élever qu’une seule prière: Relever la Shekhina de la poussière.

Prier pour sortir la Shekhina de la poussière signifie désirer recevoir la révélation du Créateur, l’attribut du don sans réserve et l’amour du prochain, afin de devenir semblable au Créateur. Si les efforts de chacun aspirent à une seule direction, alors nous frappons à la porte, qui sans l’ombre d’un doute s’ouvrira. 


Quel pouvoir possédons-nous?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on renforcer la responsabilité de chaque ami en ce qui concerne la garantie mutuelle?Réponse: Si la Lumière ne me touche pas dans une mesure suffisante et ne me conduit pas à un niveau où je commence à me soucier du niveau de mon ami, vais-je réellement penser à lui? Jamais! Mais, si je reçois une prise de conscience grâce à la Lumière, je sentirai alors un tel désir. Que je l’ai ou pas, je dois de toute façon contribuer à l’acquérir!

Par conséquent, je ne me ronge pas les sangs de ne pas aimer mes amis. Je ne les aime pas, je ne me soucie pas d’eux, et ne pense pas à eux, car je ne suis pas connecté à eux. Afin de changer cet état, j’ai besoin de l’influence de la Lumière. Si elle me touche, je penserai aux autres; si elle ne me touche pas, je ne penserai pas à eux. J’ai besoin de déterminer exactement où et comment je peux provoquer un changement.

À l’heure actuelle, je ne vous aime pas, mais la Lumière vient, et, subitement je vous aime. Pourquoi est-ce ainsi? Je ne sais pas; la Lumière le fait. Nous avons seulement besoin de réveiller son influence, et tout le reste n’en est qu’une conséquence. Cependant du Créateur, je recevrai beaucoup de désir, d’inquiétude et de soucis.

Ainsi, la préoccupation la plus importante est de réveiller la Lumière, et cela peut se produire qu’à travers le processus de l’étude mutuelle. Nous attendons ce phénomène précisément de l’étude, car il n’y a pas d’autres moyens. Au cours de l’étude, nous pensons tous ainsi, « Quand la lumière va-t-elle enfin nous changer et nous unir? » Voilà ce qu’est l’intention.

Se débarrasser du sentiment d’exclusivité

Dr. Michael LaitmanChacun pense que le Créateur le préfère par rapport aux autres. Tout le monde a ce trait de caractère, parce qu’il sent qu’il vient de sa propre racine Supérieure. Dès lors qu’une personne ne se sent pas cette racine dans les autres, elle pense être unique. C’est ainsi que fonctionne la puissance de la rupture.
Cependant, il n’y a pas de mal sans bien. Nous devons seulement utiliser ce sentiment d’individualité correctement. En d’autres termes, plutôt que de se sentir comme un fils de roi né dans le palais, une personne doit atteindre le degré appelé «fils» («Ben» en hébreu) par ses propres efforts. Ce travail est important et pénible.

Une personne doit effacer d’elle-même ce sentiment « d’exclusivité », né de son imagination. Elle doit en finir avec toutes ses excuses et avec l’illusion qu’elle a droit à quelque chose. Il lui faut comprendre que «celui qui ne travaille pas, ne trouve pas. »