Daily Archives: 10 décembre 2010

Une rose parmi les épines

Dr. Michael Laitman« Introduction au Livre du Zohar, » l’article « La Rose »: « Katnout [enfance/ petitesse] est appelée « une rose parmi les épines, « depuis que ses neuf Séfirot inférieures furent vidées de la lumière de Atsilout et sont restées comme des épines. Gadlout est appelée simplement «une rose» ou «l’Assemblée d’Israël. » C’est pourquoi il a été dit, « Il y a une rose, et il y a une rose. »Question: Quels conseils donneriez-vous un nouvel élève qui se trouve à une leçon de la Kabbale pour la première fois?
Réponse: Notre Source est appelée « Infini » (Ein Sof). De là et à travers le monde d’Adam Kadmon (AK), la Lumière descend au Tabour (nombril) commun. Voici les Partsoufim du monde de Atsilout: Atik, Anpin Arikh (AA), Aba ve Ima (AVI), et ZON (Zeir Anpin et Noukva). En dessous, se trouvent les mondes de Beria, Yetsira, et Assiya (BYA).
Nous étudions ce qui se passe dans le monde du Atsilout. là ou la gouvernance est conduite, là où le passé, le présent et le futur sont contenus et sont pour nous d’une importance capitale.Il/ le Monde d’Atsilout est conclu/fait corps avec le Parsa (frontière, la ligne qui sépare) restreigant la diffusion de la lumière de Hokhma (la Sagesse).
En-dessous, dans les mondes de BYA, se trouvent les âmes brisées, tandis que notre monde s’étend jusqu’au fin fond, en dessous de la ligne finale commune (Sioum) découlant de l’Infini. Ici, nous vivons dans notre corps jusqu’à ce que nous nous réveillions spirituellement.
Les âmes élèvent leurs désirs, leur appel pour la correction, à Malkhout du monde d’Atsilout. Celui-ci utilise son lieu avec Zeir Anpin et élève les désirs des âmes jusqu’à lui.

Dans la mesure où Zeir Anpin se connecte à Malkhout, ils deviennent un Partsouf commune appelée ZON et montent en AVI. Zeir Anpin monte à Aba, le Partsouf paternel, tandis que Malkhout monte à Ima, le Partsouf maternel.
ZON obligent « le père et la mère» à leur donner toutes les lumières nécessaires, les corrections et les accomplissements, et ensuite retournent à sa place. Là, ils deviennent des «grands», ils acquièrent la maturité de Gadlout. Cela nous aide à clarifier le sens des deux états de la « rose » ou Malkhout: Katnout et Gadlout.

Dans la première situation, la rose ne représente que la pointe de la Sefira Supérieure Keter, alors que ses neuf autres Sefirot sont en dessous du Parsa. On y trouve aussi les mauvaises forces (Klipot, écorces). Tel est le sens de la phrase, « une rose parmi les épines»: Malkhout parmi les Klipot. Malkhout est le premier, le degré le plus bas.

Dans son état adulte, Malkhout élève ses neuf Sefirot inférieures, fait un Zivoug (accouplement) avec Zeir Anpin en s’unifiant à lui, et devient ainsi une véritable rose, fleurs dans toute sa beauté. Malkhout ne peut devenir ainsi que lorsque ses «épines», qui signifie Kelim (récipients) ni liés et ni réalisés par Zeir Anpin, s’élève avec lui à un Zivoug.
Tout cela est révélé lorsque les âmes brisées s’unissent l’une avec l’autre, et ce sont elles qui réalisent la correction de Zeir Anpin et Malkhout. C’est là que réside tout notre travail: corriger ZON jusqu’à ce qu’ils atteignent leur état final.


Lieu de résidence: Le groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lors de la leçon, nous devons aspirer à un seul lieu et tout unir à ce dernier. Toutefois, au cours des années, j’ai développé différentes notions sur les phénomènes spirituels. En lisant au sujet de Bina et de Malkhout, je les perçois différemment. Est-il possible de les réduire à un seul point? 

Réponse: Ils doivent vraiment devenir un tout. Dans leur Essence, Bina et Malkhout sont la creation et les attributs du Créateur. Nous ne savons pas exactement ce que cela c’est, mais néanmoins leur interconnexion et leurs relations indiquent une union.
Bina plonge une partie d’elle-même dans Malkhout, les lettres « ELEH » du nom Elohim. Malkhout monte à Bina, changeant le nom de MA en MI. Derrière les descriptions de ces processus dans le Livre du Zohar nous discernons les liens qui les relient.
Par conséquent, nous devons construire notre intention. En nous unissant avec le groupe, je le vois comme le lieu, le point focal, où l’attribut de Bina, le don sans reserve et Elohim est révélé. C’est là que j’élève mes désirs et aspirations. C’est là que je veux m’unir en tant que partie corrigée de Malkhout.

J’espère que Bina va m’aider à l’aide de ses recipients ELEH, qui sont descendus volontairement afin de prendre soin de moi pour devenir semblable à un utérus maternel et me relever spirituellement. C’est ainsi que je devrais me relier au groupe.

Le groupe est le système possédant le pouvoir de me révéler Elohim, HaVaYaH. Il est le lieu où je reçois la nourriture, et d’où les lumières et les changements me parviennent.
Ma conception du groupe ne dépend que de la façon dont je suis capable de d’abaisser mon égo devant lui. Le Supérieur peut prendre n’importe quelle forme, mais cela ne se produit que dans la mesure où la partie inférieure accede au degré du rejet de soi et devient semblable à Lui, passant ainsi par les phases de conception, d’alimentation, et de l’âge adulte.
C’est ce que je veux, quand je me soumets à l’influence du groupe, l’endroit qui nous nourrit. Telle doit être mon intention à la leçon: rechercher toujours ma place dans l’histoire/processus des relations entre Bina et Malkhout.

Ils se connectent par le biais de Zeir Anpin, par le biais d’HaVaYaH, l’attribut de la miséricorde, la Lumière. Tel est tout le système permettant de nous développer. Notre territoire est la partie inférieure de Bina, Zeir Anpin, et Malkhout elle-même. C’est là que se situe toute notre vie, à la fois matérielle et le spirituelle.
C’est parce que la réalité est une. Même si nous ne vpercevons qu’une image illusoire maintenant, c’est juste une faille dans notre vision, une illusion causée par une compréhension étroite et notre sensation. Quand le brouillard commence à se dissiper, le monde supérieur se révélera dans ce lieu, dans notre lien avec le groupe, avec les autres âmes, à travers AHP, ce qui signifie dans la partie inférieure de Bina (ZAT), Zeir Anpin, et Malkhout.
Voilà tout le propos de la science de la Kabbale. C’est l’expression de notre relation avec le Créateur, avec l’unité de HaVaYaH et Elohim, que nous devons atteindre.
Par conséquent, nous devons comprendre que ZAT de Bina représentent le groupe corrigé dans lequel nous nous trouvons. Nous ne révélerons jamais rien de plus. Nous ne pouvons discerner que le degré de notre capacité à nous unir dans la partie inférieure de Bina, dans le groupe. Voilà où est notre place. En nous remettant d’avantage en son pouvoir, nous révélerons notre vraie réalité, qui nous est cachée pour l’instant par le voile de notre obscure perception

Donne-toi à tes amis sans rien omettre

Dr. Michael LaitmanÉcrivez et apprenez quelle intention vous devez avoir au cours de la leçon: fusionner l’un avec l’autre comme un seul homme dans un seul cœur, à l’intérieur du système de notre connexion appelé « Garantie mutuelle ». D’une part, chaque personne ressent elle-même, et d’autre part, au-dessus de cette sensation, elle éprouve une si forte unité avec les autres qu’elle est incapable d’exécuter même un seul mouvement librement. Voilà comment une personne doit être dévouée au groupe. 

C’est comme si je faisais partie d’une toile d’araignée à travers laquelle l’ensemble de mes signaux entrants et sortants circulent. Rien ne m’est propre dans mon esprit ou mon cœur. Il ne reste qu’un point qui sans cesse aspire de toutes ses forces vers ce réseau, et qui souhaite se donner à lui.

C’est le rejet de soi-même. Dans la mesure, où je me donne aux autres, la Lumière Supérieure m’influence et me fait être une partie commune du réseau. Alors d’un côté, je sens à quel point je lui suis dévoué, et de l’autre, à quel point le réseau est entièrement mien.

C’est comme une mère qui se donne corps et âme à son enfant. Ainsi, tous deux ont le sentiment que l’enfant est bien le sien. L’un n’existe pas sans l’autre. Il est dit à ce sujet dans le Cantique des Cantiques: «Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi. » Voilà comment nous devons travailler