Monthly Archives: mars 2011

Le monde est rond

Dr. Michael LaitmanQuestion du Japon: Quelles sont les raisons de la catastrophe qui nous arrive? Selon les prévisions il y a encore des tremblements de terre devant nous. Pouvons-nous tous prévenir ces événements, ici et dans le monde entier?
Réponse: Pour répondre à cette question, nous devons d’abord comprendre où nous en sommes. Nous sommes dans un monde « rond ». C’est ce que la science de la Kabbale nous explique dans son article sur «la perception de la réalité ».
N’attendons pas que des épreuves douloureuses de ce type viennent à s’exprimer dans notre monde. C’est par une expérience douloureuse que nous découvrons que nous sommes tous interconnectés, que le monde est global et intégré, avec un effet papillon, et ainsi de suite. Il ne faut pas avoir à tirer les leçons des catastrophes qui se produisent constamment dans le but de nous en convaincre. A la place apprenons la science de la Kabbale.
Au moment où notre expérience de la vie commence à fonctionner, il peut être trop tard. Combien encore de tsunamis, de séismes et autres catastrophes doivent se produire pour que nous devenions plus intelligents? Tournons- nous plutôt vers la science et la sagesse. Il est écrit: « Celui qui apprend est sage ». Alors, qu’apprend le sage ?

Nous savons par la science de la Kabbale que toute la réalité se fait sentir à l’intérieur de nous, car elle est à l’intérieur de nous. Ma perception se divise en cinq niveaux. Trois de ces niveaux sont mes sensations intérieures: la racine, l’âme et le corps. Ils se «revêtent » en moi de l’intérieur. En outre, il y a des détails extérieurs de la perception que je perçois à l’extérieur, en dehors de moi: les vêtements et le palais. C’est le monde entier en dehors de moi. Les vêtements ce sont tout ce qui est à l’intérieur de la zone que mon corps ou mes sens peuvent atteindre, tandis que le palais ce sont les choses éloignées, inaccessibles, ou en d’autres termes, les choses non soumises à mon contrôle.
C’est ainsi que la réalité est divisée. Sa partie interne est appelée Galgalta ve Einaym tandis que la partie externe est appelée AHP. Cette division a été provoquée par la destruction spirituelle, qui est la raison pour laquelle nous ressentons à peine Galgalta ve Eyneim à l’intérieur de nous et que nous n’avons pas de sensation du tout que AHP est également une partie de nous. C’est ainsi que nous allons diviser notre réalité jusqu’à la fin de la correction lorsque Galgalta ve Einaym s’uniront avec AHP dans toutes les dix Sefirot.
De là, nous devons tirer la conclusion suivante: nous ressentons tout à l’intérieur de nos Kelim. Il peut s’agir d’un tsunami, la terre, ou de l’univers avec toutes ses étoiles et des galaxies. Tout est à l’intérieur de moi, dans mon désir égoïste. C’est ainsi que mon désir est construit de manière à ce que je perçoive la réalité divisée en deux: « moi » et « en dehors de moi ». « Moi » est Galgalta ve Einaym, la racine, l’âme et le corps, tandis que « en dehors de moi» est AHP, les vêtements et le palais, les deux catégories de la perception externe.
Divers changements ont lieu dans mes Kelim intérieur et extérieur. En regardant les catastrophes naturelles, il est très difficile de comprendre pourquoi ces événements douloureux sont en cours dans les Kelim extérieures plutôt que les Kelim intérieurs. Pourquoi ces changements influent-ils aujourd’hui sur ​​une partie spécifique de mon âme, appelée « le peuple japonais »? Pourquoi la catastrophe s’abat-elle sur eux parmi tous les peuples ?

Mon âme comprend également d’autres pièces que je perçois comme mes amis. En réalité, elles n’existent pas par elles-mêmes, mais comme faisant partie de moi à mes yeux. Il en sera ainsi jusqu’à ce que je complète ma perception et alors tout ira s’unir en un tout, en un seul désir, soudé et entièrement destiné au don sans réserve. Il s’agit de la forme corrigée.
Sans voir la réalité à partir de ces positions, nous ne serions jamais en mesure de percevoir correctement ce qui se passe, y compris les guerres, les catastrophes, la corruption, ou toute autre chose. Nous ne serions jamais en mesure de justifier le Créateur ou de comprendre comment tout va dans le sens de la correction.
Cependant, nous ne serons pas en mesure de gérer sans avoir la bonne perspective des choses, sans avoir une idée du monde « rond » qui est à l’intérieur d’une personne et dépend de sa correction. Il n’y a rien en dehors de moi. Tout est moi. C’est ma terre, mon tremblement de terre, mon Japon, ma Libye, mon Israël, ma planète, et mon univers. Et tout cela reflète mes qualités, qui ne sont pas encore corrigées.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 13/03/2011

Comment prévenir les coups de la nature

Dr. Michael LaitmanQuestion: Cher Dr. Laitman! Nous, vos élèves au Japon, aimerions connaître votre opinion sur ce qui a causé le malheur qui nous est arrivé: le tremblement de terre et le tsunami. Selon les prévisions, davantage de coups durs sont attendus dans un avenir proche. Pouvons -nous tous ensemble, prévenir de tels événements au Japon et, en général, dans le monde? 

Réponse: La nature nous guide sur le chemin du développement évolutif jusqu’à atteindre similitude avec elle. Les coups et les souffrances que nous ressentons sont la réaction de la nature à notre manque de correspondance avec elle. La seule solution à toutes les crises est de parvenir à l’équilibre avec la nature.
En général, il est atteint par la correction de notre égoïsme. Notre égoïsme est évalué par notre attitude envers la connexion avec l’ensemble de l’humanité comme un tout unique. C’est parce que la nature nous concerne justement, comme un tout unique. Jusqu’a ce que nous devenions comme un, nous allons souffrir.

Il est dit dans le Livre du Zohar (« Introduction du Livre du Zohar », Articles 66 à 81) que les premiers malheurs s’abattent sur les meilleurs: dans ce cas, le Japon. Mais, comme les coups s’intensifient, ils auront une incidence aussi sur les pires …. Il n’y a qu’une solution: s’unir dans l’amour du prochain et devenir un système global et intégré, comme l’ensemble de la nature. Ensuite, à l’intérieur de nous, nous allons commencer à ressentir l’accomplissement par le Créateur.

Le meilleur cadeau pour un enfant

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que devient un enfant quand il est élevé par la méthode d’éducation kabbalistique? Qu’est-ce que cela va lui donner de si spécial?
Réponse: Tout d’abord, il gagnera une connexion avec la Force Supérieure, avec la force qui est toute incluse dans la nature, ou en d’autres termes, avec la force cachée qui contrôle et organise tout de l’intérieur et détermine tout. Quand une personne ressent cette force, elle ressent de l’intérieur ce qui est souhaitable et ce qui ne l’est pas, ce qui est dans un sens et ce qui est dans l’autre. C’est parce qu’elle devient une partie de cette force et qu’elles travaillent ensemble dans un seul système.
Le Créateur est révélé à une personne de l’intérieur et non pas de quelque part à l’extérieur. En général, toute réalité spirituelle se révèle à l’intérieur de nous. Par conséquent, nous devenons un tout avec le Créateur, même si cela ne se produit pas immédiatement, mais progressivement.

En révélant le Créateur de cette manière, je Le ressens vraiment. Je sais comment agir correctement, sans commettre d’erreurs. Un animal ne se trompe pas car il est contrôlé par la nature, mais l’homme fait des erreurs dans le domaine où il n’a pas reçu l’«éducation» nécessaire ou l’instinct de la nature. Au lieu de cela il est devenu « intelligent » par l’environnement, qui ne comprend pas ce qu’il fait.
Toutefois, si quelqu’un devient semblable à la nature dans ce domaine, alors il ne se trompe pas. La Force Supérieure opère en lui et donc il réussit en tout ce qu’il fait, définitivement et instinctivement.
Bien sûr, cela vaut la peine de procurer à nos enfants cette fondation. Quoi de mieux que cela? Après tout, vous créez chez un enfant un «territoire» spécial où il est avec le Créateur. Quelle chose peut s’approcher de ce genre de cadeau?
Extrait de la 3ème leçon de la Convention à la mer Morte 25/2/11

Rassembler le monde à l’intérieur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand les auteurs du Livre du Zohar, Rabbi Shimon et ses disciples, ont étudié ensemble dans la grotte et, plus tard, quand il y avait de petits groupes kabbalistique, ils étaient bien conscients que l’un dépendait de l’autre dans les pensées, les désirs, et intentions. Ils étaient les seuls au monde. Mais aujourd’hui, nous étudions avec des centaines de personnes que nous voyons sur les écrans des ordinateurs et des milliers d’autres que nous ne connaissons pas du tout ….

Réponse: je perçois le monde entier en tant que parties de mon âme. Évidemment, je ne vois pas le monde de cette façon, mais je devrais le visualiser ainsi et le traiter en conséquence. Et malgré le fait que le monde soit plein de rivaux, d’ennemis, et ce que vous voulez, tout cela sont mes propriétés internes. Si elles avaient été corrigées, je verrais devant moi un monde parfait, le monde de l’Infini.
Par conséquent, je dois tout traiter autour de moi comme si cela m’avait été envoyé pour corriger ma perception de la réalité et finalement m’expérimenter dans le désir parfait rempli de la Lumière infinie. Pour ce faire, je suis approvisionné par l’environnement, un groupe relativement restreint. Et bien qu’il puisse contenir quelques millions de gens du monde entier, je dois encore chercher à les sentir tous car ils sont mes désirs, les parties de mon âme, qui se réveillent spirituellement.
Je peux les collecter, les unir dans en une seule force, et avec leur aide, corriger les autres parties de mon âme. Après tout, le monde entier est ma seule âme. C’est ainsi que je dois voir la réalité.
Par conséquent, un disciple de Rabbi Shimon, les élèves du Ari, et nous, percevons la réalité d’une manière relativement similaire. Le monde est toujours le même, comme le sont l’attitude et la méthode. Il existe des différences en termes de technologie, une connexion plus développée entre nous, et dans l’approche globale des sources originelles et de l’éveil du monde. Mais le travail personnel et l’attitude restent les mêmes.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 08/03/2011, « Introduction du Livre du Zohar »

Seuls les héros entreront dans le Palais du Roi

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot », Point 133: Et seuls les héros parmi eux, dont la patience a enduré, ont vaincu les gardes et ont ouvert la porte. Et ils ont été immédiatement récompensés en voyant le visage du roi ….Question: Quel est le degré de la « patience endurée »?

Réponse: Une personne arrive à la sagesse de la Kabbale en « mourant  » pour obtenir tout et tout d’un coup, mais quand il ou elle ne réussit pas, ils commencent à se mettre en colère envers eux-mêmes, le Créateur, et le monde entier. C’est ainsi que s’exprime le désir égoïste, fort et vigoureux, d’une personne quand elle se rend compte qu’elle n’a aucune chance d’être remplie car elle est totalement opposée à la source du contentement.

Le degré de la patience se forme dans une personne quand elle commence à comprendre ce que le chemin spirituel implique et qu’elle conçoit la nécessité de chaque étape. Comme si avec une pince à épiler, grain par grain, elle recueillait ses impressions accumulées, pleinement consciente que, sans elles, elle ne peut pas réunir les «éléments constitutifs» de son âme. Après tout, l’âme d’une personne contient en elle des milliers de différents détails, dont chacun doit être affiné, et c’est pourquoi il est impossible de sauter par-dessus un certain stade.

Le Baal HaSoulam écrit que c’est seulement celui qui marche sur un long chemin vers des corrections qui gagne le plus en raison, du fait qu’il ou elle subit plus profondément des discernements. En fait, notre âme n’est pas seulement un puzzle à deux dimensions, mais plutôt une structure complexe qui se développe en profondeur dans tous les sens parce que chaque âme doit contenir toutes les âmes en son sein.

Il s’agit d’un espace spirituel multidimensionnel où une personne avec son corps est reliée à absolument toutes les âmes, comme si à ses côtés il n’y avait personne d’autre. Par conséquent, une personne doit effectuer de très grands discernements.

Donc, la mesure de la patience n’implique pas le degré de votre sang-froid ou, au contraire, de votre impatience. Le Créateur est une loi immuable de la nature, et il n’y a rien que vous puissiez faire. Par exemple, en vérité, vous pouvez hurler contre une machine tout ce que vous voulez, quand vous ne pouvez pas la faire fonctionner, mais cela n’aidera en rien.

Le degré de patience, c’est quand une personne cherche à obtenir la bonne approche envers son avancement spirituel, avec l’aide de son environnement. En d’autres termes, jusqu’à ce que nous soyons tous unis, notre Kli (récipient) ne sera pas complet, et nous ne serons pas en mesure d’entrer dans les chambres du Créateur. Nous devons atteindre un certain degré minimal, un soi-disant Seah (somme d’efforts). Cela demande de la patience.

Vous devez constamment vous tourner vers le groupe et demander de l’aide et apprendre la patience des autres. Toutefois, c’est seulement considéré comme de la patience, alors qu’en fait, c’est l’engagement mutuel avec les autres.

La patience, c’est quand je sais que je ne vais pas obtenir la spiritualité avant les autres. Je dois travailler avec eux, devant eux, puis, au dernier tour, je vais entrer dans le monde spirituel.

C’est précisément ma conscience d’être le dernier qui définit le degré de ma patience. Il s’agit d’une très importante propriété qui découle du fait qu’il n’y a rien, mais un seul Kli(récipient) et la Lumière, alors que je ne fais seulement que les stimuler vers l’union.

C’est ainsi, quand tout le monde s’efforce d’atteindre le sommet d’une montagne et d’entrer dans le palais du roi, que je ne suis pas en avance sur tous, mais que je les pousse par derrière. Je suis le dernier en ligne. Si je suis disposé à le faire, cela signifie que j’ai l’endurance de la patience. Si j’aide tout le monde, puis après ils se transforment, moi aussi, je serai corrigé.

Nul ne peut venir à la correction avant son environnement. nous considérons que : on est incapable de s’élever au-dessus de son cercle, car il s’agit d’un système sain où toutes ses parties interagissent les unes avec les autres.

Comment, alors, y aura-t-il une partie qui a été corrigée en son sein, tandis qu’une autre ne l’est pas? Par conséquent, plus une personne s’efforce d’élever son environnement, plus il ou elle deviendra exalté. Seul ce type d’approche mène au succès.

En outre, le degré de la patience de quelqu’un est mesuré par sa capacité à transformer la souffrance d’avoir à composer avec soi-même dans le don sans réserve et le plaisir. Dans ce cas, cette mesure de la patience qui a «enduré» ce travail se transforme en un grand Kli (désir).

Après tout, l’impatience est une authentique expression de l’ego qui «brûle» avec le désir d’être comblé et déteste tout ce qui l’empêche d’obtenir un tel accomplissement. Le degré de patience d’une personne apprivoise cet ego, le réforme, et devient le critère de l’avancement spirituel de l’homme.

En fin de compte, la mesure de la patience ce sont les mêmes Kelim non corrigés qui me séparent du Créateur, car c’est en eux que je ressens l’impatience.

Du cours quotidien de Kabbale du 25/02/2011, »Introduction à l’étude des dix Sefirot »

La femme est là où les changements ont lieu

Dr. Michael LaitmanPour influencer les hommes d’une manière saine et puissante, les femmes doivent aussi s’unir, mais elles doivent s’unir avec une compréhension des principes de notre travail et savoir quoi demander exactement aux hommes. Pour ce faire, elles doivent savoir ce qu’est la Lumière que les hommes ont besoin de tirer et de ce qui est à engendrer.Une femme dans la spiritualité est une force encore plus grande qu’un homme. Un homme est juste une force, un écran, alors que la femme est le lieu où toutes sortes de changements se produisent. Elle engendre un nouvel échelon et le nourrit. La conception, le nourrissage, et la maturation vers l’âge adulte, tout cela se situe dans le cadre de la partie féminine de l’âme collective ou individuelle.
En ce qui concerne un homme, il ne délivre que la Lumière. Il est dit qu’il «fournit le blanchiment», et cela complète son rôle, pour ainsi dire. Après cela, il réside au sein de la mère et à travers elle, fournit les efforts pour développer les âmes.

En ce qui concerne la descendance, tout vient de la mère, la partie femelle. Toute la croissance spirituelle passe par une femme, et c’est la partie femelle qui engendre les âmes. La même chose est mentionnée dans la Torah. Par exemple, « Abraham » et « Sarah » sont deux parties de l’âme qui engendrent une nouvelle âme, et leur état plus avancé est considéré comme « Isaac ». Qui lui donne naissance ? De toute évidence, c’est Sarah.

Nous devons fonctionner comme la nature le dicte. Après nous être aligné avec la nature matérielle, nous allons passer à la nature spirituelle, grâce à laquelle nous allons accomplir ce que nous avons décidé de faire sans nous nuire.

Vice versa, le plus nous nous infligeons de mal en nous livrant à notre égoïsme, plus on va crier sur l’«égalité» qui en réalité ruine les familles et la société, et plus nos chances vont diminuer. Certains politiciens peuvent en bénéficier, mais ce ne sera pas nous.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 6/3/2011sur les femmes.

Un voyage autour du monde avec le Livre du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous amener nos mouvements intérieurs à correspondre avec le texte du Livre du Zohar ?

Réponse: Par rapport aux autres sources kabbalistiques, c’est effectivement facile à faire avec le Zohar, car la vitesse et la lecture du texte sont telles que tout ce que vous avez à faire est de vous sentir comment «couler » avec lui. Mais cela ne signifie pas que vous entendez le son comme le bruit d’une rivière qui s’écoule.

« Couler ensemble avec lui» signifie que vous essayez très calmement, comme il est écrit: «Les paroles des sages se font entendre dans le calme ». Vous allez ensemble avec les auteurs du Zohar sans aucune résistance, en organisant vos mouvements intérieurs pour les adapter au son des mots. Si vous avez raté quelques mots et ne les entendez pas, ne vous inquiétez pas et continuez avec les mots suivants. Ainsi, vous continuez avec le flot comme un copeau de bois sur les ondes, en répétant toutes les nuances de l’eau.

C’est ainsi que nous devrions permettre à nos qualités, nos désirs et sensations de couler ensemble avec le texte du Zohar comme sur la surface de l’eau, en essayant de répondre à ce flux, en essayant de trouver où sont à l’intérieur de nous ces qualités et ces désirs que Le Zohar décrit. Mais nous devons aller les chercher très simplement et facilement. La chose la plus importante est de laisser passer ce flux à travers vous. Après tout, nous sommes juste un récipient ou Kli par lequel la totalité de ce flux de mots doit entrer en nous.

Lors de la lecture du Zohar, nous ne cherchons pas à activer l’esprit ou à discerner les définitions intérieures. Même dans les endroits où le Zohar semble utiliser des termes techniques, scientifiques, en utilisant le langage de la Kabbale, nous devrions également essayer de laisser ce texte passer à travers les sensations plutôt qu’à travers l’esprit, signifiant essayer d’écouter nos propres sentiments et impressions, en essayant de ressentir à quel point chaque mot résonne en nous, peu importe la langue que le Zohar utilise

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 9/3/2011,Le Zohar

Appel urgent au travail intérieur

kabbalahlc_calltoinnerworkemailsizeVous êtes invités à un atelier spécial, le jeudi 10 mars à 20:00 h côte Est (Amérique du Nord)  soit vendredi 10 mars à 2h du matin heure de Paris) sur kab.tv.Je vais mener un atelier spécial de Questions /réponses alors que le Groupe Mondial commence sa préparation intérieure pour le prochain état d’unité qui sera réalisé à la convention We make it real! (début avril)

Cet atelier est pour vous une occasion unique d’apporter votre désir, vos doutes, vos questions et de commencer à vous unir dès maintenant!

Au seuil de l’infini

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au cours du cours je pense sans cesse au congrès qui va venir et c’est difficile pour moi de me concentrer sur le cours. Suis-je en train de perdre quelque chose à cause de cela?

Réponse: Bien sûr que non. Nous ressentons toujours la pression dans le processus de préparation de ces manifestations massives. Une fois par an nous nous réunissons à un congrès aux États-Unis et nous devrions voir cela comme une occasion unique de nous unir les uns aux autres. Il n’y a pas d’autre occasion de recevoir plus de Lumière Environnante, le soutien et la force pour avancer que lors de tels rassemblements.
C’est exactement ce que moi, personnellement, j’attends. Je me souviens que lorsque j’ai commencé à étudier avec le Rabash, littéralement quelques mois plus tard nous sommes allés à Safed ensemble. Dans une petite cour près d’une petite maison, tous les élèves du Rabash qui avaient étudié avec lui à des moments différents étaient réunis et tout à coup ils ont voulu se joindre à nous. C’était un groupe assez important d’environ 40 personnes, avantde lui avoir amené de nouveaux étudiants.
J’ai vu comment il était excité par ce voyage et d’être là. Je lui ai demandé, « Qu’y a-t-il de si spécial à ce sujet ? » Il a expliqué que ces rencontres sont les moyens les plus efficaces dans notre monde pour l’avancement spirituel, quand quelqu’un vient pour se réunir avec d’autres, travaille pour cette cause, fait des efforts, et désire recevoir les forces des autres, de se rassembler et de les absorber à l’intérieur de lui, de littéralement boire ce pouvoir. Et cela ne dépend que de lui et de sa sensibilité.

Si je me prépare au congrès de façon correcte, alors quand j’y arrive je reçois tout ce que je peux. Tout dépend de moi. C’est parce que nous nous trouvons en face de l’Infini. Je peux venir au congrès et ne rien recevoir, mépriser les autres et partir de là encore plus froid qu’avant. Ou je peux y venir et être impressionné, touché, et inspiré. Je peux absorber tant de force et de Lumière Environnante que je ne pourrais en recevoir au cours d’années d’étude. Tout dépend de ma préparation.

Nous devons donc déjà nous préparer au congrès à venir. Avant un tel événement énorme, quand une personne envisage de se connecter aux autres, elle doit éprouver l’inquiétude et la peur, le sentiment qu’elle est debout sur le seuil de grands changements intérieurs. Cette expectative pleine de tension et de préparation est même ressentie physiquement.

De la deuxième partie du cours quotidien de Kabbale du 8/3/2011, Le Zohar

Un congrès est la fête de l’âme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Une convention détient-elle un plus grand potentiel pour attirer la force miraculeuse de la Lumière que des moments ordinaires ?

Réponse: Oui. C’est précisément à ces grands rassemblements comme un congrès international et, en général au cours de toutes les réunions et les assemblées spéciales des amis que nous faisons de très grands efforts avec nos forces mutuelles, et c’est exactement ce qui est nécessaire pour attirer la force miraculeuse de la correction.

C’est pourquoi les kabbalistes nous ont conseillé de tenir de tels rassemblements, et nous agissons uniquement en fonction de leurs instructions. Après tout, nous voulons parvenir à quelque chose par des moyens miraculeux, sans comprendre comment cela arrive, sans voir le lien de cause à effet entre le niveau suivant et celui où nous sommes, et sans connaître toutes les conditions que nous avons à observer pour l’atteindre.

C’est pourquoi nous suivons les conseils des kabbalistes et ils nous disent que nous devons inclure dans la société, nous unir avec les autres autant que possible, étudier ensemble avec tout le monde avec l’intention d’attirer la Lumière Environnante, ce qui signifie en exprimant notre désir de monter à un niveau supérieur, vers le don sans réserve et l’unité. Et il est clair que plus nous nous réunissons, plus grande est notre force en qualité et en quantité, et plus significative est notre possibilité de progresser.

La somme de toutes ces actions et l’accumulation des efforts est ce qui nous amène, finalement à la « découverte. »
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 8/3/2011