Monthly Archives: décembre 2012

L’art de travailler sur la ligne médiane

Dr. Michael LaitmanQuestion:. Qu’est-ce que le travail dans la ligne médiane et comment puis-je la sentir ?

Réponse: La ligne médiane n’existe pas en réalité. Après tout, il ya deux forces actives dans la nature: la force du don (en rouge) et la force de réception (en noir). Une personne n’est aucune des deux. Les deux forces émanent de l’En-Haut. Il y a la force du don qui crée la force de réception qui est à l’opposé de celle-ci. Ces deux forces, disons plus et moins, existent dans la nature et tout découle d’elles: le minéral, le végétal, et l’animal. L’homme est bien sûr une «création spirituelle » et existe dans la comparaison, dans la connexion de ces deux paramètres à l’intérieur de lui.

The Art Of Working In The Middle Line

Le Massakh (écran) est le plus, et l’ego est le moins. Les relier à l’intérieur de lui correctement est au dessus de son ego, et en suivant la foi au-dessus de la raison, un homme stabilise la ligne médiane. C’est là tout l’art. Cela signifie que, d’une part, je veux me rapprocher des amis, malgré mon ego, car nous découvrons le monde spirituel seulement dans la connexion entre nous (la partie jaune sur le dessin). Et notre ego (les cercles noirs sur le dessin) demeure et se développe encore plus.

The Art Of Working In The Middle Line

Les Sefirot et les mondes apparaissent parmi nous, où tout est révélé. Le monde d’en haut est extérieur à nous, extérieur à notre ego et au-dessus de lui, au-dessus de la connexion entre nous. Par conséquent, toute la sagesse de la Kabbale est basée sur le principe de «Aime ton prochain comme toi même. » Pourquoi? Parce que quand vous travaillez sur ça, que vous sortez de vous même, et construisez une sorte de capteur sous la forme externe, vous commencez à sentir toute la force de remplissage supérieur. Vous pouvez l’appeler le Créateur ou la force supérieure, comme vous voudrez.

Ceci est notre travail, et il s’accomplit dans la ligne médiane.

Du congrès de Novosibirsk du 7/12/12 cours n1

Spiritualité et cordialité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la différence entre la spiritualité et la chaleur humaine? Il y a des gens chaleureux qui sont très agréables et il y a des gens spirituels qui peuvent être très désagréables. Quelle est la différence entre eux?

Réponse: Nous appelons les gens chaleureux « des bonnes âmes » dans la vie quotidienne, des gens sympathiques, qui sont prêts à apporter un soutien rapide aux autres. Cette personne vous comprend, est sympathique et ressent de la compassion et de l’empathie, vous aide, etc.

Une personne spirituelle, c’est quelqu’un qui travaille dur sur lui-même, «se cassant les dents», se bat à rude épreuve pour développer quelque chose qui est totalement différent d’une personne dans notre monde, le don, qui n’existe pas dans notre monde. Et cet attribut se développe par des efforts énormes, de l’intention, une grande et immense concentration de l’effort, l’attention et de travail constant et une très forte maîtrise de soi.

Quand une personne atteint cet état, elle a une attitude particulière envers les autres qui ne semble pas nécessairement chaleureuse, gentille, aimante, ou gentille avec nous, parce qu’elle pense sur la façon de nous transformer en êtres spirituels, ce qui signifie les gens qui ont une âme. Ceci implique des efforts sérieux par une personne contre elle-même, sous la pression, avec beaucoup de travail. Donc, les gens ne sont pas forcément plaisants ou agréables. Leur mission les oblige à avoir un rapport avec nous, les petites gens faibles, volontairement et d’une manière orientée vers un but.

Je l’ai vécu moi-même. Mon maître, le Rabash, me regarda comme l’argile à partir de laquelle il devait sculpter et il a évalué la mesure dans laquelle cette argile résisterait, mais se laisserait mouler. C’est ce que je ressentais alors. D’une part, il s’agit d’un grand amour, une participation intérieure et de la compréhension, mais en réalité, les manifestations extérieures sont encore très spéciales. Une personne qui peut vraiment les apprécier est une personne qui comprend le but devant elle, les attributs de l’étudiant et le travail de l’enseignant.

Du Congrès de Novosibirsk 7/12/12, Cours 2

La distance n’a pas d’importance

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qu’un groupe? Sont-ce des corps physiques, ou mon attitude intérieure?

Réponse: Il est préférable que je les vois comme des corps physiques. Il est désirable que je les perçoive avec mes cinq sens.

Quand nous entrons le niveau suivant, et sommes à un niveau conscient et réel de connexion mutuelle,la distance sera dénuée de sens . Cela veut dire que nous aurons atteint le niveau dont les physiciens parlent, comme existant au délà du temps et de l’espace, où certaines forces et mondes opèrent. Et cela est réellement comme ça. Les scientifiques approchent leur barrière et admettent : « Oui, il est possible qu’il y ait quelque chose au délà de cette barrière, mais quoi ? Nous ne savons pas. Là les sensations disparaissent et il devient impossible d’étudier les choses. »

Dans notre cas, toutefois, cela n’arrive pas. Si nous entrons la même zone, la distance et les sensations n’ont plus d’importance pour nous. Je n’ai pas besoin de voir une personne, je sens la forme de cette personne, son don sans réserves, et comment je suis connecté à elle dans le don mutuel. Elle peut être plus, et je peux être moins (cela ne fait aucune différence), mais nous sommes déjà sur un niveau de connexion différent entre nous.

Alors les distances n’ont plus d’importance pour moi et je ne sens même pas si c’est un homme ou une femme, un adulte ou un enfant; cela n’a pas d’importance si nous sommes connectés de cette façon. Je sens les générations précédentes des kabbalistes, qui sont dans ce système, qui se sont développés et qui sont restés dans lui. J’ai déjà une perception différente, une autre paire de lunettes.
Du Congrès de Novosibirsk 7/12/12, Cours 1

 

Joignons nos mains les amis, pour ne pas se perdre un par un

congrès, groupeQuestion : Pourquoi le désir, le feu dans le cœur, qui a été ressentis plus tôt, disparaît ? Comment pouvons-nous soutenir ce désir ? Comment pouvons-nous nous maintenir dans le désir de révéler la force supérieure, en tenant compte du fait que nous ne la ressentons pas?

Réponse : Le Créateur nous donne notre aspiration primaire pour L’atteindre, nous poussant en avant avec toutes sortes d’ennuis dans cette vie, un sentiment de vide, et nous tirant dans l’espoir de révéler la vérité, le sens. Mais nous devons aller plus loin par nous-mêmes. Cette poussée initiale de l’arrière et la traction vers l’avant sont temporaires : ne vous attendez pas à ce qu’ils vous propulsent vers l’avant tout le temps.

Vous devez cultiver cette poussée vers l’avant vous-même, et cela ne peut venir que de l’environnement. Vous devez construire votre groupe, votre environnement, de sorte qu’il vous motive, vous tire vers l’avant, vous taquine, de sorte que vous voyiez des amis qui réussissent et s’efforcent à aller de l’avant plus que vous, afin que vous deveniez jaloux, que vous les enviiez, afin qu’ils vous donnent l’importance de l’objectif, et que vous sentiez un appui en ça de leur part.

Afin d’être impressionné par eux, vous devez vous annuler. Si vous les considérez encore plus, alors même un petit effort vers le but que vous voyez en eux semble très grand pour vous.

C’est la base de tous les articles du Rabash au sujet du groupe. Le Créateur nous donne seulement l’impulsion initiale et rien de plus : la force négative de l’arrière et une petite force entraînant vers l’avant, et seulement pour un certain temps. Et puis Il commence à nous donner de plus en plus d’égoïsme, la force qui entrave, de sorte que nous développions notre propre attraction vers Lui sur cette force faisant obstacle. Vous pouvez l’obtenir seulement de l’environnement. C’est pourquoi le libre arbitre ne se trouve que dans la création d’un environnement approprié pour nous.

Donc, si nous faisons cela sérieusement, nous allons certainement atteindre le but, mais c’est la chose la plus importante, c’est une garantie de notre progrès. Ainsi, je suis très heureux de notre unité au congrès de Sibérie où nous allons essayer de nous unir pour y ressentir notre prochain état, sur-le-champ. Il est devant nous : c’est notre prochaine étape. Faisons-le ensemble, et il nous apportera le succès. « Joignons nos mains, amis, de sorte de ne pas se perdre un par un. »

D’une leçon virtuelle du 02/12/12

Une servante dévouée à sa maîtresse

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “Introduction à l’étude des dix Sefirot,” Item 33: Si la foi est incomplète, et il ne s’engage pas dans la Torah ou dans le travail que parce que le Créateur lui a ordonné d’étudier, alors on l’a vu ci-dessus que dans un tel travail avec la Torah la lumière n’apparaît pas. C’est parce que les yeux sont imparfaits, et, comme une chauve-souris, convertissent la Lumière en ténèbres.

Une telle étude n’est plus considérée comme une servante de Kedousha, puisqu’elle ne veut pas acquérir Lishma à travers elle. Par conséquent, il s’agit du domaine de la servante de Klipa (écorce), qui hérite de cette Torah et le travail, et les enlève pour elle-même.

Par conséquent, «la terre tremble», qui signifie la sainte Divinité, appelée «terre». Il en est ainsi parce que cette Torah et le travail qui aurait dû être pour elle, en tant que possessions de la Sainte Divinité, est volé par la mauvaise servante et les réduit à une possession des Klipot (écorces). Ainsi, la servante hérite de sa maîtresse.

À un certain moment dans sa vie un homme vivant dans ce monde se demande: «Quel est le sens de ma vie » Cette question lui donne un certain lien avec la Torah, la sagesse de la Kabbale, et il commence à l’étudier, estimant que cela peut lui donner une réponse à la question sur le sens de la vie, son secret.

S’il étudie la Torah spécifiquement pour le bien de cela, il a une attitude correcte. Mais s’il ne le fait que parce que «le Créateur lui ordonna » il est appelé Klipa, une intention impure. Il pourrait dire : pourquoi est-ce comme ça, pour autant qu’il remplisse un ordre du Créateur? Mais le fait est que nous sommes égoïstes par nature, motivés par le désir de recevoir du plaisir, à nous remplir, et pour gagner. Si un homme dit qu’il étudie la Torah seulement parce que c’est le commandement du Créateur, cela signifie qu’il n’a pas de réel désir pour elle et son approche est erronée. Le vrai désir qui pourrait le conduire à l’objectif de la création ne s’est pas encore éveillé en lui.

Toutefois, s’il étudie parce qu’il veut savoir pourquoi et dans quel but il existe, quel est le sens de son existence, quel est le but de la vie, il est alors un désir intérieur, utile, naturel, la nécessité de révéler le secret de la vie. Et par là même, même en étudiant avec une intention égoïste, se confondant et mélangeant dans divers autres objectifs, il peut néanmoins arriver à un résultat. Le plus important est qu’il a à l’intérieur, un désir vrai.

Même si les intentions correctes et les désirs purs, l’aspiration pour le don et l’amour de l’autre, du Créateur sont inexistants, ce n’est pas terrible: il est déjà sur la bonne voie. Le Livre du Zohar appelle cet état, une servante qui sert sa maîtresse.
[94673]
De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 26/11/2012, “Introduction au TES

Le libre arbitre ne peut pas nous être volé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que ça veut dire de «corriger les erreurs du passé et les transgressions»et devenir un «juste complet? »

Réponse: Nous corrigeons désirs qui sont passés par la rupture. Une personne se retrouve face à face avec son mauvais penchant, et elle le perçoit comme le sien, c’est à dire qu’elle prend sur soi le blâme pour cela. Elle ne s’identifie pas avec le point dans le cœur et ne peut pas regarder son désir de côté comme le matériel qui lui a été donné pour la correction. Jusqu’à présent, ielle ne s’accroche pas au Créateur, qui a créé ce mauvais penchant, mais s’identifie avec le mauvais penchant lui-même. La lumière n’a pas précisé son désir encore et ne l’a pas coupé de la personne pour le déplacer du côté du Créateur. Donc, on pense que c’est elle qui est mauvais et pas le mauvais penchant.

La lumière ne l’a pas suffisamment corrigé, n’a pas allumé ses désirs, ainsi une personne ne voit pas la source de tous les maux et de tous les biens. En d’autres termes elle ne se considère pas l’objet d’une singulière puissance au-delà de laquelle il n’y a rien d’autre, et elle ne se rend pas compte qu’elle est toujours régie par une source, qui détermine à quel point les désirs sont mauvais et la façon de les corriger.

Elle ne comprend pas encore qu’il faut demander d’avoir des désirs égoïstes révélés et comment les corriger. Après tout, tout est fait par la Lumière qui ramène vers le bien, qui révèle d’abord la ligne de gauche. Dans la mesure où l’on s’efforce d’atteindre la correction totale, le don sans réserve, selon la quantité d’efforts qu’elle exerce, la lumière vient et lui révèle son mauvais penchant.

Elle doit prier pour que le Créateur lui montre ce qu’il lui manque pour la perfection. La prière est de révéler le désir d’être humain, d’être parfait, fidèle au Créateur, et de donner sans réserve. Révéler ce dont j’ai besoin pour la perfection, équivaut à voir les défauts que je dois corriger pour atteindre le bien.

Mais je ne demande pas que mes lacunes me soient révélées, une personne n’est pas en mesure de le faire. En raison de notre nature, nous ne pouvons que demander des bonnes conditions.

Notre travail est d’arriver à cette compréhension que tous les désirs, corrigés et non corrigés, sont entre les mains du Créateur. Et l’homme est ce petit enfant intelligent qui sait demander au Créateur correctement. Et puis ce monstre entier deviendra révélé: le mauvais penchant, l’égoïsme, le Pharaon, qui plus tard va changer et se transformer en un bon penchant, par la voie de restriction, l’écran, et la lumière réfléchie.

Tout cela descend d’en haut, comme il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant et la Torah comme une épice puisque la lumière en elle ramène vers le bien. » Alors où intervient la personne, si toutefois elle intervient, puisque le Créateur a dit que tout vient de Lui? Ce dont une personne a besoin est d’une prise de conscience, une prière pour un bon état.

Mais elle ne veut pas demander ce qui est bon, après tout, sa nature est le mauvais penchant. Elle doit donc utiliser la puissance du groupe qui lui insuffle ces bonnes valeurs même si elle ne peut pas nécessairement les sentir. Il semblerait qu’ils jouent à un jeu, ils mettent en scène un bon état et à travers cela ils influencent l’autre. Ainsi, une personne réalise un désir de plus en plus jusqu’à ce que la lumière finisse par la corriger.

Tout cela est arrangé de manière à ne pas priver une personne de son libre arbitre. Elle doit être consciente qu’elle agit simplement, alors que, en réalité, elle n’a aucun désir pour tout cela, et qu’elle s’oppose au vrai, parfait état. Et plus elle se déplace vers le bon état, plus le libre arbitre lui est donné, plus le pécheur en lui est révélée, et plus de doutes dans le besoin de cette voie se déploient en elle. Elledoit discerner ces choses, se comparant à l’autre côté, en comparant le bien et le mal.

Par conséquent, tout notre travail repose sur notre liberté de choix, et tout ce que nous avons à faire est de nous ouvrir à l’influence du groupe que nous avons construit en fonction de notre compréhension du monde spirituel. Nous devons jouer afin que le groupe influence tout le monde, comme si tout cela était vrai. Et alors, tout le monde viendra à la vraie prière.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 6/12/12, “Introduction à l’étude des dix Sefirot

Fanatisme, fascisme, ou Kabbale?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous combler le fossé entre la perception de la réalité de ceux qui étudient la Kabbale et le reste de l’humanité?

Réponse: Selon la sagesse de la Kabbale, nous créons une attitude particulière envers nous, envers la réalité, et envers le Créateur, la force supérieure, que nous découvrons en fonction de l’équivalence de forme avec elle. En fonction de notre équivalence, nous découvrons de plus en plus des 125 degrés, dont chacun est un tout nouveau monde, et dans cela un nouveau moi.

D’autre part, l’attitude de la plupart des gens envers la réalité ne change pas. Une personne reste à son niveau et perçoit une image fixe du monde à laquelle elle s’est habituée. En outre, elle est fière de cela, elle s’accroche à cette réalité, sentant qu’elle est dans le vrai, pensant qu’elle est tout à fait sain d’esprit.

Nous sommes en constante évolution, nous avons des doutes constamment, constamment nous nous posons des questions. L’instant suivant, peut se révéler être à l’opposé du précédent. Notre chemin tout entier est plein de surprises semblables qui viennent de l’intérieur.

Ce n’est pas par hasard qu’il est dit: «Ne croyez pas en vous jusqu’à votre dernier jour. » Si vous dites quelque chose comme ça à quelqu’un de l’extérieur, il sourira avec condescendance, comme si vous n’étiez pas de ce monde, comme si vous n’étiez pas humain du tout. Quand nous nous approchons de lui avec notre message, nous avons besoin de comprendre son point de vue, sa perception ne change pas et, par conséquent, il est très sûr de lui.

Mais il arrive un moment où une personne commence à sortir de la crise. Puis toute sa perception de la réalité est brisée et elle ne sait plus où elle en est, il y a un instant son monde était entier, compris et prévisible. Il y a un instant seulement, elle savait ce qu’il avait à faire et tout à coup elle se sent comme un petit enfant sans défense. Sa vision du monde a été brisée en morceaux et elle ne voit plus les bonnes solutions, elle ne comprend pas ce qui se passe, elle n’est pas sûre d’elle, se sentant effrayée et terrifiée: «Où est ma mère? Où puis-je me cacher? Que puis-je faire? »

C’est ainsi que les gens se sentent face à l’actuelle crise, de plus en plus impuissants, car ils n’ont plus de réponses. Autrefois nous pouvions tourner dans une certaine direction, nous avons innové choses, nous avons fait des révolutions, des révolutions sociales, les révolutions industrielles, et des révolutions culturelles, en bref, il était clair pour nous ce qui devait être fait. Nous avons toujours trouvé une tendance et nous nous sommes accrochés à elle en étant sûrs que nous avions raison.

Mais aujourd’hui, cela n’est pas possible parce que la faillite est générale dans tous les aspects de la vie. C’est total, mondial, une faillite complète. La chose principale est que les gens simples commencent à comprendre clairement ce qui se passe. Le monde tombe en morceaux, alors qu’est-ce qu’il nous reste?

Il reste trois choses: le fascisme, le fanatisme, ou une ascension que la sagesse de la Kabbale offre. Si nous jugeons logiquement, il n’y a pas d’autres options: l’éducation, la culture, le travail, la concurrence, les progrès technologiques, la recherche spatiale, tout cela ne fonctionne plus, tout tombe en morceaux ne laissant rien à leur place. Cela signifie que l’homme lui-même doit changer. Mais comment?

Le fascisme et le fanatisme offrent une manière rigide fondamentale: Les gens doivent croire en quelque chose et être dévoués et fidèles. Nous allons insérer une certaine «réalité» dans sa tête qui va devenir une nouvelle base pour sa vie et faire un fanatique sûr de lui, ou en fait un «zombie». C’est ce qui se passe au Moyen-Orient, par exemple, où cela semble aux gens que leur salut en dépend. Quand le monde entier s’effondre, une personne est prête à brandir le drapeau de sa foi et même à mourir pour elle. Les conditions environnementales favorisent une telle chaîne d’évènements.

Pour le fascisme c’est pareil: «Nous sommes les meilleurs! Nous suivrons notre chemin et réussirons, peu importe quoi! « Une personne apprend des slogans courts qui rétrécissent son esprit et aident à se sentir consolidée à l’intérieur quand tous les autres principes rationnels de notre monde ne fonctionnent plus. Ceci est la raison de la crise.

Dans l’ensemble, la sagesse de la Kabbale dit aux gens: «Nous devons nous élever de façon rationnelle vers un niveau irrationnel. » Il est difficile de comprendre cela, mais d’une manière ou l’autre, il est clair que la lutte est contre un grand ego « étroit », qui essaie de tirer et d’amener les gens vers le bas, alors que nous devons les élever.

Ici, les choses ne dépendent pas de la force ou de la faiblesse des gens. Le fanatisme et le fascisme seront en mesure de changer la perception des gens en leur promettant un refuge contre les maux qui les frappent. Par conséquent, nous devons activer nos forces intérieures, la connexion mutuelle entre nous, afin d’attirer la force supérieure. Alors, à travers le réseau interne, il se répandra partout dans le monde pour que les gens sentent qu’il y a une autre façon, et ils la suivront.

Les forces négatives aspirent à tirer une personne dans le fanatisme, alors que nous l’approchons différemment de l’intérieur, ouvrant leurs yeux. C’est l’essence même de la lutte actuelle. C’est exactement pourquoi les nazis étaient si intransigeants en ce qui concerne les Juifs. Nous allons réussir. Il n’y a pas de doute à ce sujet.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 5/12/12, “La sagesse de la Kabbale et la philosophie”

 

Lorsque les mots ne viennent pas

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que lors de la soirée de l’unité à Jérusalem que vous n’avez tout simplement pas les mots et la force de parler parce que vous ne sentiez pas un désir venant du groupe. Qu’est ce qui est exigé de nous, ici et maintenant? Comment pouvons-nous former un tel désir et vous le procurer afin que vous ayez les mots nécessaires pour partager avec nous?

Réponse: C’était vraiment une révélation très intéressante et émouvante pour moi. J’ai l’habitude de ne jamais avoir de mal à parler parce que je vis dans ce que je dis. Et généralement, comme quelqu’un parle de sa famille ou d’un travail intéressant, je parle de ce qui est le plus important pour moi à l’infini et en combinaison avec tout. Mais j’ai soudain découvert que j’étais incapable de parler. Et cela est arrivé même avant l’événement, pour quelques-uns avant le fait que je ne pouvais tout simplement pas comprendre ce qui se passait pour moi.

A Jérusalem, il y avait une rencontre sérieuse avec un large public. Environ un tiers de celui-ci, 1000 personnes sur 3000, étaient des gens qui venaient juste parce qu’ils avaient été invités. Ils n’étaient pas nos étudiants, nos amis. Et je voulais vraiment bien parler dans ma présentation. Parce qu’avec mes élèves, ceux qui aspirent à connaître et sont impliqués, je suis en contact.

Ils marchent à côté de moi: les montées, les descentes, le meilleur, et le pire, tous ensembles, nous faisons l’expérience du chemin. Mais dans ce cas, avec tant de nouvelles personnes participantes, je voulais leur montrer ce que nous faisons, ce que nous offrions … et je n’ai pas eu la force de parler, je n’arrêtais pas de regarder l’horloge: une minute, deux minutes s’étaient écoulées. Et je voulais essayer de parler pendant au moins une demi-heure, je ne savais pas quoi faire avec moi-même. Et puis cela est devenu clair pour moi: je n’étais pas assez bien préparé pour parler avec ces gens. Cela devait avoir lieu à un niveau totalement différent, au niveau de l’unité avec le groupe.

Normalement, je parle en mon nom propre. Je veux dire que les élèves me donnent leur appui et je les sens, je sens notre union commune et collective, mais je parle encore de moi-même. Ici, ce n’était pas le cas. Ici, j’ai eu besoin de la volonté du groupe de sorte que pendant ces minutes quand je suis sur scène, les amis ressentent vraiment comme s’ils étaient juste à côté de moi, complètement. C’est le désir que je ressentais, ce besoin.

En d’autres termes, le support doit être non seulement de la sympathie, mais dans l’aide mutuelle: « L’ami vient et nous le soutenons. » Non, je suis là avec lui! Je suis avec lui maintenant en même temps! Je n’avais jamais ressenti un tel besoin d’unité.

J’absorber l’énergie de mes élèves afin de leur fournir ce qu’ils veulent. Je sens leur désir, toutes sortes de nuances, les fluctuations de l’humeur, et de manière générale, les différents états spirituels. Et même si ce n’est pas la faute des amis car je ne les avais pas préparé à cela, mais à ce moment-là tout ce que je voulais, c’était pour eux d’être «à l’intérieur de moi» consciemment de leur part. C’est ce dont je manquais.

En vérité, nous avons atteint un degré inédit où nous devons tout faire ensemble. Il n’y a plus de «moi» et de «vous» ; ensemble, nous travaillons sur la création d’une puissance de nos désirs unifiés, nos aspirations à travers la révélation du monde, afin que nous ressentions la véritable force dans cette unité. Si je dis quelque chose, tu es avec moi, et si tu l’entends, je suis avec toi.

C’est le genre d’inclusion mutuelle dont nous avons besoin, et c’est ce que nous avons appris il y a deux jours à Jérusalem: Notre connexion est de plus en commune. Et je suis très heureux de cela! Cela signifie que beaucoup de mes étudiants s’élèvent de plus en plus près vers mon niveau et nous sommes maintenant en mesure de communiquer les uns avec les autres à ce degré.

J’espère que nous allons continuer à interagir de cette façon avec l’autre et davantage, représentant un tout indissociable. Il n’y a pas de professeur, de conférencier, ou les élèves qui écoutent, il y a plutôt une chose en commun, le désir complet qui veut révéler le but de la vie! Je pense que nous pouvons le faire.

Du congrès de Novosibirsk le 07/12/12, Leçon 1

 

La loi de recherche de l’équilibre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que veut dire la recherche de l’équilibre au niveau de« l’homme »? Comment pouvons-nous construire le temple, auquel vous revenez toujours? Que signifie le terme «Temple» dans la Kabbale?

Réponse: La recherche de l’harmonie est la loi la plus importante de la nature. Au niveau minéral, végétal, et animal, la nature le fait automatiquement, instinctivement, par ses propres forces. Sur la base de toutes nos recherches de l’espace, le fonctionnement des organismes vivants, de toute la nature, l’écosphère de la Terre, nous voyons comment la nature elle-même tend à l’équilibre. Ici, il fait chaud, là-bas il fait froid, ici il ya de la pression, là-bas il y a un vide, etc. Une combinaison mutuelle de paramètres a lieu, c’est ainsi –la nature tend toujours vers la moyenne.

Toutes les forces tendent vers l’équilibre. Et nous aussi. Quelle est la loi de similitude? Cela signifie que si je suis semblable à vous dans quelque chose, nous nous comprenons les uns les autres à travers nos similitudes. Si mes sens (par exemple, la vision ou l’ouïe) sont similaires à ce qui se passe dans un certain champ, alors je sens ce qui se passe. Autrement dit, la loi de similitude de notre part est à la base de la communication dans notre monde. Et du côté de la nature, c’est juste la loi fondamentale vers quoi elle tend: la loi de similitude, la loi de combinaison, la moyenne.

Cette loi s’applique à tous les niveaux, sauf au niveau de «l’homme». A ce niveau, la nature, au contraire, nous laisse cette possibilité. Cela semble dire: L’être humain doit être engagé lui-même dans sa similitude avec la nature, en moyenne sur le plan social et les autres plans. Pourquoi? Alors il passera au niveau de «l’homme», au lieu de rester un animal. Et si nous sommes dans notre monde qui souffre tout le temps, bien que nous soyons les plus intelligents et les plus forts.

Mais compte tenu de ce que nous faisons les uns avec les autres et avec le monde, nous sommes les plus méprisables. Basé sur le fait de ce que nous faisons avec la terre sur laquelle nous vivons, comment nous épuisons tout et chacun de nous, nous sommes complètement irrationnels. C’est ainsi, ici, la nature nous laisse la liberté de choisir- uniquement les êtres humains! Ainsi, nous devons apprendre de cette loi.

C’est pourquoi la Kabbale nous enseigne comment réaliser la loi de similitude chez un individu et dans la société humaine. Si nous le mettons en œuvre correctement, cela nous élève et nus conduit au niveau de similitude avec la force supérieure. Pour ce faire, nous, les sept milliards de personnes qui vivons sur la planète, nous devons nous unir, connectés entre nous de manière à former un seul désir.

Après tout, tout cela existe dans le programme de la nature, nous allons y arriver de toute façon, que ce soit par la voie de la souffrance ou le chemin de la conscience. Afin d’arriver à cette prise de conscience, et non pas seulement par la souffrance (car cela signifie que des problèmes terribles pendant des siècles), la science de la Kabbale est révélée. Mais elle doit être implémentée en sortant toujours de nous-mêmes pour se connecter avec d’autres personnes qui nous ressemblent, qui sont également intéressées par cette méthode de la révélation de la force supérieure.

Ainsi, la loi de similitude est la loi fondamentale de l’existence.

Du Congrès de Novosibirsk le 07/12/12, Leçon 1

La surpopulation et la faim ne menacent pas le monde

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (de theintelhub.com) : « Alors que la classe dirigeante continue à perpétuer le mythe déshumanisant de la « surpopulation », un genre de situation très différent se déroule dans le monde réel.

Effectivement nous nous approchons rapidement du point où le taux de natalité va si terriblement baisser que la sous-population sera révélée en tant que véritable menace…

Le nombre de naissances qui ont lieu dans le monde entier a été en forte baisse au cours des 20 dernières années. Si cette tendance se poursuit alors la population mondiale va rapidement atteindre un sommet puis commencer un déclin mystérieux et dangereux.
Chaque fois que dans l’histoire la population humaine a augmenté de façon significative comme nous l’avons vu dans les siècles passés, les roturiers disaient que la croissance de leur communauté entraînerait le chaos et une pénurie des ressources.
Bien sûr, ces prévisions ne se sont jamais passées parce que la population humaine de la planète a en fait très peu à voir avec la pénurie qui existe sur Terre.
La rareté des ressources qui conduit à nombre de nos problèmes majeurs est le résultat des actions que les humains prennent sur cette Terre – si les gens se respectaient mutuellement ainsi que leur environnement, nous pourrions facilement supporter encore 7 milliards de personnes en plus de ce que nous avons déjà.
Au cours des 30 dernières années, le taux de croissance de la population mondiale est passé de plus de 2,0 % à 1,5 % par an, et les experts prévoient que cette tendance se poursuivra… Aujourd’hui, les pays à faibles revenus ont encore les taux de naissance les plus élevés au monde, bien que les femmes ont tendance à avoir moins d’enfants qu’auparavant. »
Source : La Banque Mondiale, « Croissance de la Population Mondiale ».

Mon commentaire : Le grand kabbaliste du début du 20ème siècle, le Baal HaSoulam, a écrit que notre planète peut nourrir des dizaines de milliards de personnes si seulement ils pouvaient réfléchir à comment fournir de la nourriture à tous les terriens.