Monthly Archives: décembre 2012

La perfection des opposés

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’arrive-t-il à l’individualité de chacun au cours de l’unité du groupe mondial? Y a-t-il une quelconque importance pour nos attributs lorsque le Créateur nous sépare, nous reconnecte, ou nécessite un certain genre d’effort de notre part? Ou cela ne fait-il aucune différence?

Réponse: Imaginez qu’une fois il y avait un corps, il se brisa en petits morceaux. Comment est-il possible aujourd’hui, à partir de toutes ces pièces, de créer le même corps?

Chacun de nous est responsable d’une certaine partie de ce corps en général, appelé Adam HaRishon (le premier homme). Je suis une petite partie de son foie, et vous êtes une petite partie de ses poumons, et quelqu’un d’autre est une petite partie de son cœur, etc.

Alors, comment pouvons-nous changer notre fondation? Cela est impossible!

Par conséquent chacun doit rester avec ses attributs initiaux. Il conserve son caractère avec tous ses attributs innés. C’est lui dans son ensemble.C’est précisément grâce à cette individualité qu’il s’exprime.

Cependant, cette magnifique image complète est composée spécifiquement de contraires, des différences de chacun de nous qui sont complètement à l’opposé de son ami. Et ainsi ils peuvent tous se connecter et dans cette connexion atteindre cette unité, comme un corps général qui serait parfait spécifiquement grâce à chacun complétant l’autre. En aucun cas ils n’ont besoin d’être identiques.

Une seule chose est nécessaire de la part d’une personne, c’est de se connecter aux autres dans le don sans réserve envers tous les autres ! En suivant cet état, chacun se réalise de manière individuelle à travers les autres. Et à partir de cela ils deviennent un immense Kli (récipient / désir) qui est complet.
De la leçon virtuelle du 11.11.12

Don sans réserve et réception : un conflit à tous les niveaux

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Exil et rédemption » : Le Créateur de toute évidence nous montre qu’Israël ne peut pas exister en exil, et ne trouvera pas de repos comme le reste des nations qui se mêlaient parmi les nations et trouvèrent le repos, et furent assimilés à eux, jusqu’à ce qu’aucune trace d’eux ne subsiste.

Dans l’ensemble, les récipients de réception sont divisés en 70 parties appelées « les nations du monde ». Au cours de la brisure ils sont tous devenus intégrés et ont également été intégrés avec le désir de donner.

Mais il y a un autre problème : d’une part, l’intégration des désirs de recevoir ne crée pas une collision. Même s’ils sont différents, ils ne se contredisent pas entre eux par nature. Au contraire, ils opèrent selon un plan collectif de la réception, et ils se comprennent certainement l’un l’autre. Dans l’ensemble, les nations de ce monde se comprennent aussi et sentent qu’elles appartiennent à la race humaine.

Mais il n’en est pas de même avec les désirs de donner sans réserve, avec ceux chez qui il y a des étincelles du don sans réserve. Qui plus est, ils étaient également dans les corrections à l’époque du Temple. Il y a des Reshimot (enregistrements d’information) du don laissés en eux, et ils appartiennent à une espèce totalement différente. C’est là que le conflit se créé : le désir de recevoir, par sa nature même, déteste le désir de donner qui est à l’opposé de celui-ci et semble l’obliger à donner sans réserve. Le désir de donner, de son côté, ne ressent pas de haine envers le désir de recevoir, puisqu’il a été envoyé par le Créateur pour prendre soin du désir de recevoir et pour l’aider sans être hostile à son égard.

Ainsi, la part du peuple juif ici n’est pas une haine envers les nations du monde, mais il y a une certaine faiblesse. Les nations du monde, cependant, haïssent les Juifs, parce que le désir de recevoir veut attraper le désir de donner sans réserve et le réduire en esclavage sous sa domination. C’est la façon dont les choses sont, quand « quelque chose à partir de rien » rencontre « quelque chose de quelque chose. » Les événements dans notre monde découlent de la nature supérieure.

De la 4eme partie du cours quotidien de Kabbale du 29/11/12, « Exil et rédemption »

Alors, le châtiment ne sera pas en vain

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le chemin spirituel est basé sur les problèmes? Pourquoi le Créateur fait avancer ceux qui ont l’aspiration du but par les souffrances ?

Réponse: Le Créateur ne nous fait pas avancer. Il y a la loi des Lumières et les récipients, et le Créateur ne participe pas dans ce mécanisme, ‘Il a donné une Loi et elle ne doit pas être enfreinte». Ce n’est pas lui qui fixe tous les problèmes et les obstacles, nous les attirons sur nous par nous-mêmes, en n’utilisant pas cette loi de façon correcte.

Imaginons que je prenne un récipient sur lequel est marqué “acide : Poison” et j’en bois. Qui a déterminé cela? Le Créateur ou moi? En fait, c’est moi même qui me suis fait  du mal, et même si le Créateur a fait que le poison soit nuisible pour le corps humain, je suis à blâmer : Je comptais sur quelque chose d’exceptionnel, sur un miracle, et il n’y a pas de miracles.

Même l’exode depuis l’exil en Egypte est appelé “un miracle” mais seulement par rapport qui sont dans les 49 degrés d’impureté, dans la dernière phase de l’exil. Ils ne comprennent même pas comment il est possible d’aller de cet état de façon immédiate vers la révélation du Créateur. Quand une personne découvre qu’elle est mauvaise de toutes les façons possibles, la rédemption a l’air d’un miracle pour elle.

Mais en fait, il s’agit seulement de la loi qui opère toujours partout. Nous devons seulement apprendre les lois de la réalité, les lois de la Nature, et les utiliser correctement. Nos corrections et le monde entier sont subordonnés, tous deux, à ces lois. Le système des lois nous entoure sans exception.

Question: Alors comment pouvons-nous résoudre les problèmes et la souffrance qui se révèlent?.

Réponse: Au début nous devons remercier pour cela : « Merci de nous rappeler ce qui est important, nous devons tenir dans la direction correcte et penser à quelque chose de complètement différent ». Quand mes parents me punissent, je ne devrais pas penser au châtiment ou à mes parents, mais uniquement à une seule chose : Que voulaient ils dire, qu’est ce que j’ai que je ne peux y arriver que par le châtiment ?. Si je ne pense pas à cela, les coups n’aideront pas, et je ne serai pas capable de les adoucir, non plus.

Entre temps, nous sommes en train d’essayer d’adoucir les coups sur Israël aujourd’hui en construisant différents systèmes anti-missiles. Cela, bien sûr, est aussi nécessaire, mais en fait, l’Etat, comme un petit enfant, s’enveloppe de quelque chose de doux pour ne pas sentir les coups de ses parents. Prendre de telles mesures nous fournira seulement une solution temporaire qui aidera le peuple à choisir le chemin correct et le suivre. Mais c’est la correction et rien d’autre qui finalement éliminera toutes les menaces. Quand on reçoit des coups, nous devons penser à ce qui les a causés.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/11/12, Exil et rédemption”

Ne manquez pas votre chance !

Dr. Michael LaitmanIl y a des moments et des périodes spéciaux dans la spiritualité, des « moments de bonheur » pour ainsi dire, que nous ne pouvons pas prévoir ou ramener. Ils viennent de temps en temps et ne dépendent pas de nous, mais des relations entre Zeir Anpin et Malkhout de Atsilout.

Imaginez deux cylindres, l’un dans l’autre. Dans chacun d’eux il y a une petite fente et au milieu il y a une lampe. Lorsque les deux cylindres tournent, leurs emplacements coïncident parfois, puis un faisceau de lumière émerge à travers les fentes et peut être vu de l’extérieur.

Don't Miss Your Chance!

C’est la même chose avec Zeir Anpin et Malkhout qui coopèrent dans des situations particulières et parfois « miroitent » pour une personne. C’est ce qu’on appelle un « temps de bonne volonté. » Il vient d’En Haut et vers chaque individu dans son propre mode de vie, puisque nous sommes tous différents et appartenons tous à différentes parties du système général, en passant par différents états internes et externes.
Pour résumer, à la suite de la brisure des récipients, les connexions entre nous sont excellentes et confuses, et il y a ainsi beaucoup de conditions différentes. Mais à un certain point, il arrive un « bon moment » pour une personne et il est très important qu’elle s’en empare et l’accomplisse.

De la 4eme partie du cours quotidien de Kabbale du 26/11/12, « L’essence de la sagesse de la Kabbale »

Exil et Lo Lishma (pas en son Nom)

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la différence entre l’éxil et l’état de Lo Lishma?

Réponse: Une personne sent qu’il est en exil après avoir été dans un état élevé, et alors elle peut comprendre que maintenant elle est descendue en exil. L’exil est une descente, après qu’une personne ait compris quelque chose, senti quelque chose, qu’elle  a été en contact avec le Créateur, et maintenant elle sent qu’elle est séparée de tout cela, au moins dans une certaine mesure.

Les niveaux des patriarches: Abraham, Isaac, et Jacob dont la Torah nous parle, sont les niveaux de la compréhension, l’atteinte, le sentiment de don sans réserve, les attributs du Créateur, Sa révélation. Alors que la descente dans l’exil en Egypte est déjà l’endurcissement du cœur, qui est ressenti après qu’une personne ait atteint l’état appelé les “patriarches” (l’état le plus initial).

Alors que Lo Lishma est le degré initial d’une personne qu’étudie et essaye de s’élever au- dessus tous les états qu’elle ressent, elle est encore dans ses intentions égoïstes. Elle rêve d’atteindre le don sans réserve et ressent la valeur de cet attribut, et elle veut se détacher de lui-même. Mais elle veut ce détachement pour elle-même aussi, sentant comme cela serait bon. Ce sentiment d’aspirer au don sans réserve mais agir encore pour son propre bien est appelé Lo Lishma.

Mais c’est à la condition qu’elle apprécie le don non pas parce qu’elle l’aide à se détacher des problèmes corporels ou dans l’espoir de recevoir une récompense spirituelle ou une quelconque réalisation. Elle veut être dans le don sans réserve parce que c’est comme ça que la Lumière opère en elle. Une personne ne sait même pas ce que cela veut dire d’être dans le don sans réserve. Mais des nouveaux attributs sont nés en elle et des tells récipients et tendances sont stabilisés, qui la forcent à apprécier le don sans réserve. Elle ne sait même pas d’où ça vient, mais c’est le résultat de l’influence de la Lumière qui corrige.

Alors cette tendance devient de plus en plus consciente et la personne commence à y tenir par elle-même. Finalement, elle  atteint un état où elle ne veut que le don sans réserve, en se coupant d’elle-même de tous ses intérêts personnels.

Pour ce faire, la personne doit passer plusieurs fois par le durcissement du cœur, et rencontrer des nombreux obstacles. On lui montre qu’il y a des choses dans la vie qui lui sont chères et dont elle  ne peut pas se détacher, à quel point elle  se soucie encore d’elles et ne peut pas surmonter son amour égoïste pour certaines personnes ou sa passion pour différents phénomènes. En même temps, elle  voit à quel point elle est incapable de surmonter sa haine envers quelqu’un ou quelque chose.

La Lumière l’aide à clarifier cela, et éventuellement par beaucoup de travail et de prière la personne essaie de surmonter tout cela et se rapproche d’atteindre le don sans réserve. Alors la Lumière Supérieure complète ce niveau pour elle, comme il est écrit : « J’ai fait des efforts et j’ai trouvé ».

La chose la plus importante est d’accélérer cet avancement en travaillant intensément avec le groupe. Car tout dépend de l’environnement.


De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 27/11/12, Introduction to à l’étude des dix Sefirot

La vraie rédemption s’atteint par l’éxil

Dr. Michael LaitmanIl y a deux états intérieurs à la base: l’exil et la rédemption. En fait, les deux appartiennent à la spiritualité, car vous ne pouvez pas sentir que vous êtes en exil si vous ne ressentez pas un écho, un reflet de la rédemption, en d’autres termes, si vous ne ressentez pas déjà la rédemption d’une certaine manière.

Des enfants nés en prison ou dans des camps de travail en Sibérie, parfois  ivaient là pendant des années, incapables de sortir, et cela était tout leur monde, la planète toute entière. Oui, on leur avait parlé d’une autre vie, mais ils vivaient et étaient élevées dans les conditions des camps, incapables de voir quoi que ce soit d’autre.

Nous apprenons tout de son opposé, ce n’est pas juste quelques différences, mais pour pouvoir une image entière cela doit être diamétralement opposé. Si je veux atteindre l’amour, par exemple, je dois d’abord arriver à la haine, et plus je ressens de la haine, plus je peux sentir l’amour, jusqu’à arriver à l’état de « l’amour couvrira tous les pêchés », et qu’il devienne l’amour absolu.

Cela va de même avec l’éxil et la rédemption :

  • · Est-il possible d’atteindre la rédemption sans quitter d’abord l’éxil?
  • · Est-il possible de reconnaître l’éxil sans être attiré par la rédemption?

Tous ces états se suivent les uns les autres des différentes façons et par cela permettent à une personne de trouver tous les discernements dans l’éxil comparés à tous les discernements dans la rédemption. Seulement lorsque ces deux images sont placées l’une en face de l’autre qu’un grand récipient vide se révèle, un désir brûlant, et aussi une grande satisfaction, qui n’éteint pas le feu dans le récipient. Cela arrive car dans la spiritualité une personne travaille pour donner sans réserve, ce qui veut dire qu’elle remplit son récipient seulement pour adhérer au Créateur.

Par conséquent, dans notre monde, nous aussi passons par différents états corporels, comme une réplique des états spirituels. Ici aussi, il y a l’éxil et la rédemption, mais tout le monde comprend ces concepts différemment, indépendamment du Créateur et les ascensions spirituelles, et parfois indépendamment de la nation, l’Etat, ou un certain lieu.

D’autre part, il se pourrait bien que la «rédemption» pour nous, soit le cadre dans lequel nous découvrons une vie bonne et heureuse au niveau corporel, indépendamment de la spiritualité. Dans ce cas, nous appelons la haine et les problèmes du quotidien «l’éxil». Une approche similaire, sans aucune explication quant aux racines spirituelles est aussi légitime quand nous nous tournons vers les gens.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 28/11/12, Exil et rédemption”

Une nation qui n’a pas de repos

congrès, groupeBaal HaSoulam, ” Exil et rédemption”: Le Créateur va clairement nous montrer qu’Israël ne peut exister en exil, et ne trouvera pas de repos comme les nations qui se sont mêlées aux autres et trouvèrent le repos et s’assimilèrent à ces nations, jusqu’à ce qu’il ne reste aucune trace d’elles mêmes.

Même sans rien connaître de la force supérieure, on voit qu’il doit y avoir un système ici qui est clairement écrit. C’est comme si il y a longtemps un sage avait écrit à ce sujet dans un livre et maintenant cela devient tout à fait vrai. Peu importe ce que le peuple juif fait, et où qu’ils se trouvent, le destin les suivra toujours, les contrôlera et apportera des relations faussées avec ses voisins, avec le monde et avec nous-mêmes. Il n’y a pas de repos pour lui.

Si cette nation ne veut pas voir ce système avec son logiciel intégré et ses programmes, qui le conduit du début à la fin vers l’objectif, alors rien ne pourra nous aider. Au contraire, si nous plongeons en lui, il sera clair pour nous que ceci est la vérité de la Torah. Une transition d’un état corrompu, à un état corrigé. La Nature elle même, par son développement, exige cela de nous, et la sagesse de la Kabbale explique les phases et les états qu’une personne passe par sur le chemin, et les actions et les lumières qui font partie du processus. Malheur à la Nation, si nous ne voyons pas la vérité dans cette sagesse et ne l’utilisons pas. Car alors, il suit quand même ce même chemin dans la même direction, mais il avance dans des chemins déviés sous une pluie de coups, et par cela on rallonge le temps du parcours et on augmente les souffrances.

En fait, la voie est claire, et chaque mouvement a son moment, et si je ne l’ai pas accompli à temps, alors la partie non corrigée d’hier est ajoutée à la partie d’aujourd’hui et double ainsi la charge. Cette partie ne disparaît pas et nous aurons encore à la corriger, mais dans les pires conditions, qui découlent de l’absence de correction d’hier. Si je ne corrige pas cela aujourd’hui, demain, sous la charge des deux derniers jours, les conditions seront bien pires et je vais devoir faire le travail qui est trois fois plus grand.

Ainsi, je ne cesse de créer des problèmes externes de plus en plus grands et difficiles, jusqu’à ce que je sois totalement entouré d’ennemis qui veulent me détruire. À la maison aussi, les choses vont en empirant et le monde extérieur nous entoure avec de la haine, alors que pouvons-nous faire?

En outre, je sens à l’intérieur l’endurcissement du cœur. Si avant ma compréhension était plus pure, et j’ai ressenti des choses et rempli des corrections, aujourd’hui, je ne me soucie pas de quoi que ce soit, et je suis déçu et vide …

Donc, si je ne corrige pas le problème à temps, il reste et est ajouté à la charge sur mon dos, qui devient ainsi de plus en plus lourde. Ce processus est diversifiée, et il a lieu partout, sous des formes différentes, et finalement la crise s’étend et affecte notre santé, nos finances, l’économie, l’environnement, la famille, le système éducatif, notre sécurité, et tous les autres aspects de la vie…

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 28/11/12, Exil et Rédemption”

Lumière non diluée à la dose maximale

Dr. Michael LaitmanBeaucoup de gens dans l’histoire ont réussi à atteindre la révélation spirituelle en étudiant les parties externes de la Torah, la Michna, le Talmud, et non la Kabbale; ça veut dire, ils ont utilisé une autre langue de la présentation de cette sagesse. Toute la Torah parle de la correction d’un être humain et c’est la raison pour laquelle la Torah nous a été accordée.

Les textes de la Torah décrivent les états que l’on passe pendant son avancement vers le Créateur, pour atteindre l’adhésion avec Lui, et l’acquisition de similitude des propriétés avec Lui. Le problème est uniquement dans la façon de la présenter, ce qui signifie, dans la langue. Les façons de présenter ce matériel ne sont pas égales par rapport à la Lumière qui ramène vers le bien; chacune d’entre elle possède une intensité différente de la Lumière. La Lumière est plus puissante dans la sagesse de la Kabbale.

Elles représentent quatre couches, quatre filtres qui servent d’écran (retiennent) la lumière sur son chemin de haut en bas. Le langage de la Kabbale est Lumière pure. La Kabbale ne limite pas la Lumière en aucune manière, ni place des filtres sur son chemin; la Kabbale n’affaiblit la Lumière. Par conséquent, lorsque l’on étudie et désigne des conceptions spirituelles qui se rapportent à l’âme, on attire une Lumière puissante qui provoque la correction et le rapproche du but.

Undiluted Light At The Highest Dose

(Le graphique présente l’influence de la Lumière Supérieure sur le désir (l’âme brisée) comparant l’opinion commune et celle en fonction de la Sagesse de la Kabbale)

Si l’on étudie la Torah présenté dans une autre langue, alors les mêmes idées, la même lumière, passe par des filtres et descend vers une personne sous une forme extrêmement affaiblie. Par conséquent, la «quantité» de la lumière n’est pas suffisante pour corriger une personne.

Les quatre langues de la Torah: Pshat (explication simple), Remez (suggestion), Droush (allégorie) et Sod (secret) correspondent aux mondes d’Atsilout, Bryia, Yetsira, et Assiya.

Si l’on étudie la sagesse de la Kabbale, on reçoit l’enseignement (la Torah) du monde d’Atsilout, la Lumière qui ramène descend à lui directement. Si l’on étudie de toute autre manière, alors, en fonction de la méthode qu’il choisit, il reçoit moins de lumière.

C’est de cette façon que la Kabbale explique la division dans les niveaux Pshat-Remez-Droush-Sod (PARDES), alors que dans l’opinion générale c’est plutôt le contraire, que Pshat (l’explication simple), est la compréhension litérale, tandis que Sod (secret), est l’atteinte spirituelle.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 20/11/12, “L’Introduction à l’étude des dix Sefirot

A partir du secret vers une interprétation simple

Dr. Michael LaitmanLa Torah est divisée en ce qu’on apelle: Pshat (interprétation simple), Remez (nuance), Droush (allégorie) et Sod (secret). Ils ne sont pas seulement les quatre parties de la Torah, mais plutôt les quatre façons d’expliquer la méthodologie de la correction dans ce monde.

Ces quatre langues sont utilisées par les kabbalistes pour nous présenter la seule et unique méthode à quatre niveaux différents. C’est à nous de choisir le niveau qui nous satisfait: secret, allégorie, nuance, ou simple explication.

Dans ce monde, ces étapes sont à l’envers: «une simple interprétation »est considérée comme la simple lecture des textes, en les traitants littéralement. Quand on lit le texte et on ne le comprend pas du tout, cela est appelé «un mystère». Cependant, le fait est que nous ne comprenons pas du tout ce qui est écrit dans la Torah. En effet, selon Pshat-Remez-Droush-Sod cela signifie tout le contraire. Pshat (interprétation simple) est la sagesse de la Kabbale, Sod (secret), c’est quand cette méthode de correction nous est cachée derrière plusieurs couches.

Secret-c’est exactement ce à quoi les gens sont habitués comme une interprétation simple, c’est la compréhension littérale du texte, alors que la Torah ne parle que des moyens de correction, des niveaux spirituels, et des étapes de l’élévation d’un être humain. Il est dit: «J’ai créé le mauvais penchant et la Torah comme une épice pour lui, la Lumière qui ramène vers le bien. »

La Lumière de la Torah nous touche selon ces quatre étapes. La lumière maximale est enfermée dans «l’explication simple » (la sagesse de la Kabbale) où tout est ouvert pour l’homme et tout peut être facilement expliqué sous une forme simple.

Il décrit un désir qui est égoïste par nature et doit donc être corrigé. Pour cela, nous avons besoin de la Lumière qui mène vers le bien. Apporter un désir égoïste vers la bonne intention (le don sans réserve) est appelé «correction»;pour y parvenir, nous devons participer au groupe, s’unir avec les amis, et poursuivre nos études dans le but d’attirer la Lumière.

Le plus efficacement possible, nous attirons la Lumière en travaillant en groupe, en essayant de réprimer notre égoïsme, en nous connectant à l’autre au-dessus de notre égoïsme et en devenant comme un seul homme dans un seul cœur, et mais aussi en pensant à la Lumière qui nous influence et en étudiant par les livres comment cela agit et influe sur nos désirs.

Le sujet que nous étudions, nos actions visant à l’auto-correction, les prières pendant les cours- tout cela relie et compose la méthode la plus facile d’attraction de la Lumière qui corrige les vulgaires égoïstes (nous) qui se trouvent à la fin des générations et au le pic du développement égoïste.

Si nous ne nous efforçons pas d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien pour nous corriger, et si on ne fait que d’acquérir des connaissances théoriques au lieu de la Torah, alors nous n’aspirons pas à la sagesse de la Kabbale. Il est dit: « Il faut croire que les nations du monde possèdent la sagesse, mais il ne faut jamais croire qu’elles ont la Torah. » Les nations du monde sont celles qui s’efforcent d’acquérir des connaissances plutôt que de s’auto-corriger.

Au début, tout le monde passe par un état appelé les nations du monde jusqu’à ce qu’ils reconnaissent que leur tâche consiste à s’auto-corriger, même si cela se produit dans une autre vie, au cours de la prochaine réincarnation.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 20/11/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot»

 

Il n’y a rien à craindre en étudiant la sagesse de la Kabbale

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot»: La troisième question, qui est la peur que l’on va mal tourner, et bien, il n’y a pas de peur du tout ici. C’est parce que l’écart venant du chemin de Dieu qui s’est produit auparavant, fut pour deux raisons: soit ils cassèrent les paroles de nos Sages avec des choses qui leur étaient interdites de divulguer, ou parce qu’ils perçurent les paroles de la Kabbale dans leur signification superficielle, comme instructions corporelles, en violation «Tu ne te feras point de sculpture.
Par conséquent, jusqu’à ce jour, il y a eu effectivement une enceinte fortifiée autour de cette sagesse. Beaucoup ont essayé de commencer à étudier, mais n’ont pas pu continué par manque de compréhension et en raison des appellations corporelles.
Tout d’abord, cela appartient au passé, quand les gens n’étaient pas assez développés. Par conséquent, comme il est dit, « ils ont mangé des fruits verts», ce qui est très dangereux. Une personne non développée ne doit pas recevoir des informations qui ne sont pas adaptées à son niveau.
Nous voyons que la sagesse de la Kabbale est révélée à notre époque, qu’elle est apparemment très répandue et beaucoup de gens sont attirés par elle, chacun selon ses préférences. Il y a ceux qui tentent de l’utiliser pour guérir différentes maladies, il y a ceux qui la transforme en une religion, d’autres se tournent vers le mysticisme, new age, etc. Chacun construit sa sagesse, à moins qu’il fasse partie d’un groupe kabbalistique sous l’influence d’un vrai professeur qui sait de quoi il parle, et suit la méthode en se fondant uniquement sur les sources qu’il a reçues de son maître.
Malheureusement, il y a beaucoup de groupes qui étudient la sagesse de la Kabbale dans le mauvais sens, ou apprennent par cœur TES comme étudiant le Talmud de Babylone dans une Yeshiva, ou en essayant d’extraire certains pouvoirs mystiques de celle-ci. C’est l’inclination naturelle d’une personne qui veut des résultats immédiats – prendre la sagesse de la Kabbale et l’interpréter selon des termes familiers, comme toute autre science.
Une personne ne comprend pas qu’elle doit attendre jusqu’à ce que la sagesse de la Kabbale commence à la changer. Puis, après la mise en lace de ces changements, elle sera en mesure de commencer le programme de l’étude. Il est impossible de faire autrement, sauf en travaillant en groupe et en révélant la force supérieure, le fait qu’«il n’y a rien hormis Lui» et qu’il est «bon et bienveillant. »
Il y avait donc, et il y aura donc, de nombreuses erreurs en ce qui concerne l’étude de la sagesse de la Kabbale. Mais elles sont également incluses dans le plan de la création. Si une personne ne se corrige pas, mais il est toujours attiré par la correction, mais ne l’a tout simplement pas accompli correctement, alors il dirige toutes les forces qui étaient destinées à l’aider dans le processus de correction vers la direction opposée. En outre, d’autres le suivent dans cette étude vide. Puis, plus tard, après un long laps de temps, ils sont finalement déçus et acceptent cette sagesse, sans essayer d’en tirer profit, mais de façon loyale et rigoureuse de réaliser ce que les livres disent ou ce qu’ils entendent de l’enseignant.
Il est impossible de rester «libre» en étudiant cette sagesse, car la liberté à l’heure actuelle, c’est agir selon notre ego. La sagesse de la Kabbale, cependant, est la sagesse cachée, elle est cachée à une personne et chaque nouveau niveau révélé apporte tout d’un coup ces changements internes à une personne, dont elle ne peut même pas s’imaginer à l’avance. Par conséquent, il faut travailler à l’aveuglette ici, et effectuer toutes les conditions dont l’enseignant et les livres parlent.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 28/11/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot»