Question : Qu’y a-t-il de si spécial dans l’amour des amis qui me permette de couvrir tous les péchés ?
Réponse : L’amour des amis couvre toutes les fautes. Après tout, si nous travaillons sur la connexion de nos étincelles dans le groupe, alors tous les autres désirs se rendent à la Lumière de l’amour, malgré le fait qu’ils sont si opposés les uns des autres à un point tel qu’ils se haïssent vraiment. Cette Lumière agit sur nous d’en-haut, depuis le niveau supérieur, quand elle nous couvre avec une couverture, un parapluie, une Soucca (hutte, ndt) de le paix, et nous oblige tous à nous unir, même si intérieurement nous restons très différents.
Question : Est-ce que je choisis l’ami une seule fois ou à nouveau tous les jours ?
Réponse : Je ne choisis pas selon des critères corporels. En attendant, nous ne savons pas pourquoi nous avons été amenés dans un groupe depuis l’en-haut, lui et moi. Cela dépend de la racine de l’âme, de la peine des âmes, que nous apprendrons plus tard. Mais parce que nous sommes dans un groupe, nous avons à nous acquitter de notre libre arbitre et devons nous connecter à un système, un groupe.
Choisir un ami, c’est être fidèle à lui malgré la répulsion et les doutes. Je ne devrais pas ressentir de différence entre lui et moi. A chaque instant, la pensée et le désir changent en moi, je dois le choisir exactement de la même manière, je m’examine moi-même et lui aussi.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 22/05/13, Écrits du Rabash
Question: Hier, vous avez parlé d’Abraham qui a découvert la sagesse de la Kabbale par introspection. Qu’est-ce que c’est?
Réponse Toute la réalité se trouve dans une personne. Qui plus est, la réalité n’existe pas en réalité, il y a une photo d’elle que je développe à l’intérieur de moi. Elle se fait sentir dans les récipients, dans mes désirs, par un certain capteur, par des cadres internes d’un film photographique qui reflètent les réactions à la Lumière supérieure qui dépeignent mon manque d’équivalence de forme avec elle.
Un « rayon » de la simple lumière blanche est dirigé sur moi, mais je suis fait de 613 désirs différents, des attributs qui forment un tableau coloré, tridimensionnel du monde rempli de sons, de parfums et de choses que je peux toucher en fond de la lumière blanche. En d’autres termes, je « dessine » effectivement ou conçois le monde dans lequel je vis.
Toutefois, selon ma perception de la réalité, tout dépend de mes attributs et non de quelqu’un d’autre. Il s’avère que, si je change, le monde changera. C’est ce que nous pouvons faire par l’introspection quand je comprends que je peux changer le monde par les changements que je fais en moi.
Alors, comment puis-je changer? Je ne peux pas le faire par moi-même. J’ai seulement une sensation désagréable dans la réalité actuelle, et je ne peux pas me tirer moi-même par les cheveux hors du marais. Après tout, même les pensées au sujet d’un changement font partie de ce marais.
C’est exactement là où la force de l’éclatement m’aide. Dans ma réalité fictive, il y a des gens autour de moi qui me disent: «Vous savez, nous pensons aussi à ce sujet. » Je vois que les autres parties de la nature minérale, végétale, animale et parlante sont gérées par un mécanisme général, mais mon imagination attire les gens qui ont le même vecteur exact que moi, et cela me permet de pratiquer et m’exercer. Maintenant, je peux me voir de côté. Je peux travailler avec eux comme je travaille avec moi, comme avec une image extérieure de moi-même.
Quand je travaille avec eux, je découvre que ce jeu est très créatif. La relation avec les images des amis m’aide à avancer par l’acquisition d’une nouvelle perception, un sentiment nouveau. Ils ne développent pas de mes anciens attributs et n’ajoutent pas aux sentiments et pensées précédents, mais plutôt c’est développent de nouveaux attributs qualitatifs en moi, les attributs que je n’avais pas avant.
Par exemple, une perception multidimensionnelle ou s’élever au-dessus de la notion de temps: Avant, je pouvais voir le passé, le présent et l’avenir, et maintenant je cesse de ressentir le temps. Les mouvements externes disparaissent et je perçois tout à l’intérieur et le connecte avec les mouvements intérieurs. Je change, et en conséquence je ressens les changements sur le fond de la lumière blanche.
Si je travaille avec les images des amis que je vois de cette façon, je comprends que c’est vrai qu’ils sont représentés par mon imagination, mais la bonne attitude envers eux me permet d’acquérir un des moyens particuliers pour les changements internes. Grâce aux efforts communs avec ces images, j’attribue une certaine indépendance avec eux – dans la mesure où je veux être indépendant. Finalement, quand je joue avec eux de cette façon, j’acquiers la perception qui me fait sortir de l’image actuelle qui est dessinée sur l’écran de ma conscience vers une nouvelle réalité.
De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 29/05/13, Les écrits du Baal HaSoulam
Rabash, « la nécessité de l’amour des amis »: Par conséquent, on doit s’accrocher au groupe … Il y a un pouvoir spécial dans l’adhésion des amis. Puisque vues et pensées passent de l’un à l’autre par l’adhérence entre eux, chacun se mélange à la puissance de l’autre, et par cela chaque personne dans le groupe a le pouvoir de tout le groupe.
Dans la vie corporelle une personne est inconsciemment attirée par la société puisque son mauvais penchant le pousse à rechercher une plus grande réussite et le profit, et son plus grand succès est de s’affirmer aux yeux des autres. Par conséquent, une personne examine constamment ce que ceux qui l’entourent considèrent comme bon ou mauvais et ce qui est compte pour eux. En conséquence, elle établit les paramètres et détermine son attitude envers tout ce qui lui arrive. Elle n’en est même pas consciente, mais son opinion est totalement basée sur ce que la société apprécie, et sans cela cette personne resterait un animal.
La méthode de la Kabbale élève également une personne du niveau animal au niveau humain, mais d’une manière différente. Une personne doit exercer une force sur elle-même, afin d’adhérer à la bonne société, ielle doit savoir exactement ce qu’elle veut acquérir d’elle. Il est seulement possible d’acquérir les valeurs de la société si l’on se soumet devant elle. En outre, elle doit également s’élever au-dessus des amis afin de leur donner la grandeur de l’objectif et élever leurs esprits.
Dans ces deux façons de traiter les autres, d’en bas et d’en haut, une personne acquiert des pouvoirs qui lui manquent. Les pouvoirs qui lui viennent ne sont pas égoïstes, son ego n’est pas augmenté comme dans ce monde, où, grâce à influence de la société une personne reçoit une force égoïste qui est dix fois plus grande que sa simple force égoïste. Ici, elle concède et s’annule, voulant établir de bonnes relations et transmettre la joie et la grandeur de l’objectif de sorte que tout le monde, y compris elle-même, va se soumettre à l’égard de cela et l’accepter par «la foi au-dessus de la raison», peu importe ce qui lui arrive. Par là, elle ne recevra non seulement une force plus grande que celle qu’elle avait avant, mais une force totalement différente, la force du don.
Grâce à ses efforts, elle reçoit la force du don de la Lumière supérieure. S’il y a un groupe de dix (Minyan), alors à travers lui chacun reçoit la force du don de la source du don d’En-Haut. Ainsi, une personne acquiert une force qui est dix fois plus grande, et est même corrigée, avec laquelle elle peut avancer.
Ceci est la première phase de la voie spirituelle, et une personne doit constamment s’examiner pour savoir si elle se soumet réellement devant le groupe. C’est peut-être son ego parlant de l’intérieur la trompant ainsi de différentes manières. Elle devrait essayer de déjouer ce serpent rusé qui l’empêche de s’ incorporer dans le groupe.
Ce premier niveau est le plus difficile, et les sages disent que «mille entrent dans une pièce, mais un seul sort à la Lumière. » Nous devons tenir compte du fait que notre «école» est destinée à des individus uniques. Le test n’est que dans un groupe de dix. Si nous ne regardons pas tout le monde, vous-même et les amis, par le biais du groupe de dix, vous êtes toujours dans l’erreur.
Une personne peut faire partie d’un groupe, d’un comité quelconque, ou d’un département quelconque, mais si elle ne fonctionne pas dans un groupe de dix, elle ne peut rien voir, sauf son ego.
De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 30/05/13
Question : Que dois-je faire quand je vois qu’un ami fait du tort au groupe ? Est-ce une indication de mon manque de correction ou bien qu’il nuit vraiment au groupe ?
Réponse : Si un ami était très actif avant et change brusquement, nous devons l’aider. Bien sûr, il ne faut pas le rejeter maintenant car il est blessé par son mauvais penchant. Nous devons prendre soin de lui et le soulever. Nous pouvons l’emmener dans un bar et boire une bière ensemble, faire une promenade, ou avoir une rencontre sociale avec des amis. Nous pouvons lui demander de faire un genre de travail que nul autre que lui peut faire, et nous devons donc nous tourner vers lui et vraiment lui demander son aide. Cela signifie que nous devrions essayer de nous rapprocher de lui de différentes manières, pour le susciter et le réchauffer. Il est très utile de se tourner vers sa famille pour de l’aide.
Nous devrions essayer de faire tout notre possible, même s’il parle contre le groupe. Nous devons comprendre que cela peut être un état d’esprit temporaire et devons le traiter avec patience et attendre jusqu’à ce que nous voyions qu’il n’y a pas de choix, et seulement alors nous nous détacherions de lui, bien que ce soit toujours un grand problème si c’est un vieil ami qui a été dans le groupe depuis des années. Nous devons toujours compter sur l’avis du groupe et non sur une opinion personnelle, car vous ne pouvez jamais compter sur vous-même quand il s’agit de telles questions.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 22/05/13, Écrits du Rabash