Monthly Archives: juin 2013

Appelez la lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion : Je n’arrive pas à localiser le point de départ qui ne sert pas mon ego, qui me permettra de m’élever au-dessus. Tout ce qui est en moi, même cette question, est le résultat de mon orgueil, alors que puis-je faire ?

Réponse : Criez pour recevoir de l’aide.

Question : Mais je ne peux pas crier.

Réponse : Donc, vous devriez le faire. Bien sûr, vous n’avez aucun pouvoir et vous avez même l’impression que vous êtes un peu corrompu, alors, vous n’êtes pas vraiment alarmé par cela car ça n’a pas l’air si mal. Cela signifie qu’il vous manque encore beaucoup de discernements par lesquels vous pouvez être attiré par le but, et repoussé par l’état actuel puis le quitter.

Donc, pleurer et crier encore et demander de faire tout ce qui est en votre pouvoir. Si vous ne pouvez même pas faire cela, alors vous avez encore l’environnement vers lequel vous pouvez vous tourner. Tournez-vous vers les amis.

Si vous n’avez pas le pouvoir de faire même cela, alors soyez au moins un peu incorporé en eux. Une personne doit prendre certaines mesures et il lui est donné une chance de le faire.

Question : La jalousie que je ressens à l’égard des amis fonctionne vraiment, mais elle ne m’amène pas encore au point désiré. Par conséquent, peu importe combien je crie, mes pleurs ne seront qu’égoïstes.

Réponse : Ce n’est pas grave, ils aident toujours. La Lumière Environnante répond aux cris égoïstes. Par conséquent, il s’agit de la Lumière Environnante et non pas de la Lumière Directe ni de la Lumière Intérieure, et ainsi vous vous en servez même par des pleurs égoïstes. Alors, criez. Appelez et elle s’éveillera en réponse à cela.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 02/06/13, Écrits du Baal HaSoulam

Ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse

Dr. Michael LaitmanIl y a deux principes: Hillel dit: «Ce que tu détestes, ne le fais pas à votre ami, » et Rabbi Akiva dit: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le premier principe se réfère à Bina, qui est divisé en deux parties:

  • La première est neutre, la chose principale ici est de ne pas de nuire à quiconque. Je me regarde toujours dans le but d’être un «bon garçon», apparemment qui « plane au-dessus de la terre, » n’impliquant pas mon ego. Je n’ai pas de chemise? Eh bien, je n’en ai pas besoin. Je vis dans la «forêt», loin de tout, et ne communique pas avec n’importe qui. Ainsi, je suis le principe: «Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse » Prendre garde de ne pas causer du tort aux autres, tout comme je ne voudrais pas être lésé par eux. Ce sont les trois premières Sefirot de Bina.
  • Ce qui m’amène à la « poursuite de la phrase originale, » pour les sept Sefirot inférieures de Bina, aux récipients de réception. Maintenant, je m’arrête sur le thème du « manque »: Peut-être que moi, d’une certaine façon, je prive les autres? Peut-être que je ne contribue pas au bien qu’ils pourraient recevoir? Cela ne touche pas encore mon «capital principal égoïste. » Je ne suis pas encore prêt à sacrifier quelque chose, mais je ressens déjà le besoin d’aider les autres. Bien que je ne corrige pas mon désir de recevoir, j’ajoute déjà quelque chose au désir de donner. En raison des précédentes étapes de correction, je commence à reconnaître les possibilités de faire du bien aux autres: «Ah, il peut gagner ici, et cela va lui faire du bien. » Et je contribue à ces occasions. Il s’agit de la phase de transition qui va me conduire au vrai don sans réserve.

En attendant, ce n’est pas le véritable don sans réserve, pas d’abnégation pour le bien de l’autre. Par exemple, j’ai gagné cinq mille dollars le mois dernier, et seulement deux mille me suffisent. La question se pose: Si je suis le principe de «Ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse », dois-je donner trois mille dollars aux autres?

La réponse est non. Après tout, je ne travaille pas avec les récipients de réception, je ne renonce pas à moi même, mais je reste entièrement dans la propriété de la miséricorde (Hassadim) et contribue seulement au bien des autres. J’ai un bon cœur, et je suis prêt à aider les autres, mais pas à mes propres frais. Ainsi, je travaille avec l’égoïsme au niveau 0, niveau 1 et partiellement au niveau 2 de l’Aviout (l ‘«épaisseur» du désir), mais pas dans le désir de AHP qui appartient aux niveaux 2, 3 et 4.

La partie supérieure de mon récipient, mon désir total de plaisir, sont les récipients du don (248 désirs), et la partie inférieure sont les récipients de réception (365 désirs). Les récipients du don sont à l’état de Hafetz Hessed (HH), dans la propriété de la miséricorde, et ils veulent donner pour donner, mais les récipients inférieurs reçoivent dans le but de donner. En conséquence, dans la première partie, je réalise « la purification », et dans la seconde partie de la correction je devient semblable au Créateur par des propriétés. Ici, je forme déjà ma ressemblance humaine: l’image de l’homme, semblable au Créateur.

” En général, ce désir corrigé avec l’intention altruiste est appelé l ‘«âme».

Ainsi, le principe de Hillel appartient à la partie supérieure du récipient, et le principe de Rabbi Akiba à la partie inférieure. Bien sûr, en tout cas, je travaille avec mon égoïsme et je dois le surmonter. Cependant, le travail selon le premier principe ne m’oblige pas à subir des pertes, abandonner mes biens, et c’est leur différence fondamentale.

Il est important de se rappeler que nous parlons d’une personne qui veut adhérer au Créateur (C), et c’est pourquoi elle demande: « Comment puis-je atteindre l’adhésion? Comment puis-je entrer dans le monde d’en haut, la spiritualité? « Ces questions d’abord la poussent dans les récipients de réception, la ligne gauche, puis l’amènent au principe de Hillel. Par la suite, cette décision l’amène vers le bas à nouveau et lui permet de travailler avec ses désirs égoïstes.

What Is Hateful To You Do Not Do To Your Fellow Men

Ce chemin est décrit dans l’exemple d’un converti qui se rend chez un sage pour demander conseil. Tout d’abord, il demande à Shamaï de lui apprendre à aimer autrui comme soi-même, mais il reçoit un refus parce qu’il est impossible d’atteindre l’objectif d’un seul coup. Ensuite, il va chez Hillel et lui demande d’expliquer la totalité de la méthode kabbalistique alors qu’il se tient debout sur une jambe, c’est-à dire, de décrire les moyens d’avancement par une seule règle. En réponse, Hillel formule le principe de «ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse, » c’est-à -dire il précise quelles actions sont nécessaires pour cela.

Ainsi, selon la loi de la création, le principe d’adhésion au Créateur est divisé en deux parties:

  •  “Ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse”;
  • “Aime ton prochain comme toi-même ».

Si j’avance toujours selon cet ordre, je parviens finalement à l’amour pour le Créateur.

 

Question: Suivant le principe de «ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse», je réalise des actions physiques. Comment puis-je combiner cela avec l’intention correcte?

Réponse: Le même principe fonctionne dans notre monde, dans le monde spirituel, dans la vie ordinaire, et parmi les amis. Peu importe dans quel environnement je suis, je dois rester au niveau de cet environnement et essayer de me comporter comme je voudrais qu’ils se comportent envers moi. Par conséquent, dans le groupe, je suis les désirs des amis et leur objectif, et au travail, j’ajuste mon attitude envers les désirs de mes collègues. Et je fais comme ça partout.

Je me suis mis dans la situation d’autrui et ainsi je mesure mon attitude envers lui, et c’est déjà le don. En effet, je ne me veux pas me faire de mal et, par conséquent, je suis sûr d’apporter du bien à l’autre.

C’est plus qu’un exercice, c’est déjà une action, la correction. Il n’est pas important de savoir si j’agis égoïstement. Il ne peut en être autrement. Mes actions découlent toujours de l’égoïsme. Cependant, avec cette approche, elles tirent vers moi la Lumière qui ramène vers le bien, et alors je change. C’est pourquoi il est dit que le cœur suit les actions. Tout d’abord, j’agis selon le dicton de Hillel, et ensuite vient la Lumière et me corrige.

Question: Alors, peut-on dire que le critère de mon avancement est la mesure de l’amour pour autrui que j’atteins?

Réponse: Bien sûr, comment pourrait-il en être autrement? Les degrés spirituels sont précisément différents dans la mesure de leur don sans réserve.

Question: Au cours des quatre à cinq dernières années, j’ai pu comprendre seulement que je ne suis pas bon. La seule chose que je puisse faire est d’essayer de ne pas nuire à autrui. Rien de plus.

Réponse: Si vous pensez à la façon de ne pas causer un préjudice à autrui, vous avez parcouru un long chemin. L’acceptation même de cette pensée dans votre tête est une grande réussite.

Question: En fait, le don sans réserve pour l’amour du don est aussi égoïste parce qu’à la fin, je souhaite du bien aux autres simplement parce que je me souhaite du bien. Cela ne fait que me donner une vie plus confortable.

Réponse: Alors, pourquoi l’humanité n’a pas encore adopté ce principe ? Le problème est qu’il est répugnant à notre nature, qui exige que les autres se sentent mal. Nous voyons comment des pays entiers se vautrent dans des conflits stupides, la base de ce qui est la fierté primitive. Cela coûte une énorme quantité de ressources, des milliards d’investissements, beaucoup de nerfs et des troubles. Pourtant, néanmoins, dans l’ensemble, le monde agit égoïstement, et rien en lui ne pourrait être appelé «le don sans réserve pour l’amour du don ».

Question: Je suppose que «le don sans réserve pour l’amour du don» est quelque chose de naïf, abstrait. Qu’est ce que c’est dans la réalité?

Réponse: Il s’agit d’une action dirigée contre la volonté, contre mon égoïsme. Il exige que je m’incline, de sentir l’autre, de se tenir à sa place, « m’essayer moi-même en » lui, et lui sur moi-même. Ici, vous avez besoin d’une compréhension très profonde de la psychologie.

Le principe de «ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse » comprend la moitié de l’ensemble du procédé, la moitié de la correction de l’âme. Ayant mis en place cela, je m’élève versle niveau du Partsouf Aba ve Ima du monde d’Atsilout, j’obtiens les lumières de Hassadim. IElles contiennent l’illumination de Hokhma parce que j’annule mon égoïsme

Afin de ne pas nuire à autrui, je dois m’arrêter, travailler sur moi-même. Je lui fais une faveur – seulement pas à mes frais, sans donner mes biens, mais par des compromis et en renonçant à mon profit. Dans notre monde, ces actions sont considérées comme généreuses et bienveillantes, et nous pensons même que nous sommes en mesure de les effectuer de façon altruiste.

Quoi qu’il en soit, avec la bonne approche, avec l’aide de la Lumière qui ramène vers le Bien, elles me guident progressivement le long du chemin. Chaque fois, mon désir de donner sans réserve se développe tandis que je poursuis mon propre intérêt, recherche la récompense divine, mais la lumière m’amène au vrai paiement.

Je le répète, nous devons effectuer des actions, la Lumière va suivre les actions et les changements viendront après la Lumière. Au début, je purifie mes récipients de l’intention égoïste. Ainsi, même mes infractions les plus mauvaises tombent dans la catégorie des oublis. Ensuite, je passe directement à la correction, en construisant ma ressemblance humaine à partir de « matériel » propre.

Ainsi, «ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse » C’est l’ensemble du procédé, et si vous prenez ce chemin, il vous mènera au but.

De la  4ème partie du  Cours quotidien de Kabbale du 30/05/13, Les écrits du  Baal HaSoulam

Un chemin inévitable

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «L’amour du Créateur et l’amour des êtres créés»: La phase immédiate après «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» est l’adhésion.
Le commandement de l’amour des autres nous amène au niveau de l’amour du Créateur. C’est un chemin sûr avec toutes les possibilités, les états et les moyens dont nous avons besoin. Il est impossible d’y échapper par différentes excuses en disant que nous ne savons pas ou que nous ne pouvons pas agir puisque tout le monde a reçu ce dont il a besoin.
La correction de «Aime ton prochain comme toi-même» comprend toutes les autres corrections et est la plus détestable parce qu’elle est à l’opposée de notre nature, mais nous n’avons pas le choix, sauf de comprendre que c’est notre seule base. Tant que nous ne découvrons pas la nécessité de cette correction, nous ne pouvons pas aller sur le chemin qui mène au but.
Question: Comment pouvons-nous apporter satisfaction au supérieur en se traitant bien les uns les autres ?
Réponse: Essentiellement, c’est la même chose. Imaginez que tous les êtres créés, toutes les personnes sont les « fils du Créateur. » C’est ce que dit les sources. Donc, si vous faites du bien au fils, vous pouvez certainement contenter le père.
Une fois que le Créateur a dit à Jonas, le prophète, qu’il ne peut pas abandonner la grande ville de Ninive avec ses 250.000 habitants, malgré leurs péchés. Le message est clair: «Si tu les traite avec amour et les sauves, tu M’apporteres du contentement. »
Le Créateur n’a pas de récipient (Kli) pour recevoir notre contentement, de sorte que les moyens pour cela est toute la réalité qui se propage entre nous, entre chacun de nous et le Créateur. Et dans cette réalité d’autres personnes viennent en premier.
Ainsi, la diffusion de la méthode de correction et la préoccuppation du monde entier sont les actions les plus précieuses que nous avons le droit de faire et nous devons nous concentrer sur elles. Bien sûr, nous devons d’abord nous corriger afin de savoir comment se comporter dans le monde.
Le calcul est le suivant: «Je fais tout pour contenter le Créateur. J’exprime ce désir en me préoccuppant  du monde ou, plus précisément, en me préoccuppant des gens. Les niveaux minéral, végétal, et animal de la nature pourront également se joindre à leur correction. Afin de me soucier des gens, je dois me corriger et je dois donc commencer par me corriger ».
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 02/06/13, Écrits de Baal HaSoulam

Les leaders du nouveau siècle

Dr. Michael LaitmanQuestion : Un leader charismatique donne toujours une orientation et encourage les gens. En règle générale, il est assez autoritaire et dans certains cas tyrannique même. Cette tendance va-t-elle se manifester chez les leaders du 21ème siècle ou est-ce que leurs qualités vont changer en raison de l’évolution humaine ?

Réponse : Les leaders utiliseront toutes les qualités humaines et surhumaines nécessaires selon le nouveau paradigme vers lequel nous nous dirigeons. Mais ils doivent changer. Ils seront éducateurs parce que l’humanité a besoin d’être rééduquée, et c’est le principal problème de notre temps. Après tout, les masses de chômeurs demanderont à être ré-organisées, pour être placées dans des centres d’enseignement universitaire à distance, des écoles, et pour qu’il leur soit fourni des programmes de télévision, de l’érudition, etc…

La vie humaine sera soumise à un horaire strict. Le besoin perçu qui va émerger chez les gens va les conduire à un état où ils seront engagés toute leur vie dans l’amélioration de soi : publique, nationale et mondiale, et chacun de nous devra y contribuer.

Tous nous aurons nos propres responsabilités, en changeant son égoïsme en collaboration avec les autres dans la société intégrale, globale et partagée. Nous devrons parvenir à un sentiment d’existence différente « hors du corps » où je ne vis pas en me souciant de mon corps animal, mais en étant occupé avec « l’être humain en moi. » Cela nécessite de grands leaders très sérieux, ce qui signifie des éducateurs qui comprennent la psychologie humaine et pointent leur leadership précisément vers l’élévation des gens à un nouveau niveau.

De KabTV, « Au Fil du Temps » du 18/03/13

Un prêt à des conditions spirituelles

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam; La paix « Ceux-ci sont les dires de Rabbi Akiva, «le livre est ouvert et la main écrit», car toute situation dans laquelle est placée une génération est comme un livre. Et tous les malfaisants sont comme des mains qui écrivent, parce que tout mal est gravé et écrit dans le livre jusqu’à ce que soit atteinte une quantité qui devient insoutenable pour le public, qui alors détruit la mauvaise situation et s’organise en vue d’une situation plus désirable. Ainsi chaque acte est comptabilisé et écrit dans le livre, c’est-à-dire dans la situation.
 
Ensuite il dit: «tous ceux qui veulent emprunter peuvent venir emprunter», cela se réfère à celui qui croit que ce monde n’est pas comme un magasin ouvert sans propriétaire, mais qu’il y a un commerçant qui demande le juste prix pour la marchandise, c’est à dire qu’il s’appliquera à Son travail pendant sa vie, auprès de ce magasin, d’une manière qui le conduira de façon certaine au but de la création, comme Il lui plait.

Son objectif est d’atteindre le don sans réserve. Toutefois, une personne a besoin de pouvoirs pour réaliser cela, et elle n’a pas ces pouvoirs. Elle les prend en prêt, même si elle entend tout pour le don. Qui plus est, même si elle veut rembourser, c’est-à-dire de ne pas utiliser quoi que ce soit pour elle-même. Elle utilise le monde entier pour le don.

Selon les normes de notre monde, il est impossible de déclarer qu’une personne comme cela prend quelque chose sur le prêt. Vous voyez que nous obtenons un prêt à des fins personnelles. Ici, tout est différent. Par ailleurs, l’interdiction de la Torah contre l’octroi d’un prêt avec intérêt est déduite de ceci. Dans le monde spirituel, aucun prêt ne doit être remboursé avec plus que ce qui avait été reçu.

Ainsi, les forces que je n’ai pas dès le début je les prends en prêt, mais je ne les prends pas pour moi. Elles ne sont pas miennes, je ne fais qu’ajouter à leur désir de donner sans réserve. Au lieu du Créateur, je distribuerais à tous, et tout mon but est seulement de transmettre ce don sans réserve habilement, comme si cela venait de Ses mains. Je n’ai rien qui me soit propre, hormis mon moi altruiste qui acquiert le désir égoïste en son sein et agit au-dessus. Par conséquent, pour l’essentiel, je n’ai rien à rendre.

Question: En dépit de tout cela, ce n’est pas clair: Comment une personne peut demander un prêt pour elle-même dans la spiritualité?

Réponse: Alors, j’ai dit que c’est un autre type de prêt. Vous voyez, je n’ai pas mes propres pouvoirs du don sans réserve. De plus, je (spécifiquement moi) veux donner tout comme le Créateur le fait. Je dois transmettre et donner ce qu’Il veut pour le monde.

Cet état est décrit allégoriquement avec une métaphore qui dit que le Créateur a voulu donner aux nations du monde la méthode de correction. Cependant, ils ne pouvaient pas l’accepter. Ainsi, il a utilisé un groupe de transition appelé Israël, qui signifie «droit au Créateur. » Le peuple d’Israël est comme des coordinateurs qui reliennent la Lumière supérieure avec le AHP. Grâce à cela, Malkhout peut s’élever à Bina et être «adoucie» de sorte à faire passer la Lumière de haut en bas.

Donc, c’est ce qu’on appelle un prêt seulement parce qu’un homme n’a pas le pouvoir du don sans réserve, et il reçoit cela du Créateur. Cependant, il ne l’utilise pas pour lui-même, comme il est d’usage dans notre monde égoïste. Dans ce monde, une personne cherche l’avantage pour elle -même d’abord, et ensuite, elle pense à l’intérêt des autres, que ce soit pour les questions financières, le bien-être, ou pour le plaisir simple. Dans la spiritualité, je ne demande pas pour moi. Je veux participer à la vie du Créateur. Cette participation est entièrement destinée au don sans réserve. Dans ce  souci, j’active tout mon désir au niveau maximum possible. Tout le reste je le garde temporairement « verrouillé » sous la contrainte.

Question: Alors, comment est-il nécessaire de demander un prêt comme cela pour le but du don sans réserve?

Réponse: C’est ce qu’on appelle l’ascension, une demande de correction (MAN). Du Créateur, je demande de pouvoir être en mesure d’examiner, de corriger, l’acte lui-même. Je veux qu’il fasse cela, comme il est écrit: « Revêtez-vous en moi et effectuez l’acte de don sans réserve. » C’est comme un enfant qui demande de l’aide à sa mère ou tout simplement pleure, et la mère vient et l’aide. Tout le problème est de se transformer en un «bébé qui pleure » à l’intérieur. Et ça prend du temps d’apprendre ceci….

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 19/04/13, “La Paix”

C’est un grand honneur d’être en compagnie de ces gens formidables

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je voir constamment les amis comme plus grands que moi?

Réponse: L’ami est formidable, surtout parce que je compte sur lui! Le but que je veux atteindre dépend de lui, et c’est pourquoi il est si important pour moi. Deuxièmement, il est grand puisque c’est le Créateur qui nous a réunis, et me l’a donné comme un moyen d’atteindre l’objectif.

Troisièmement, je respecte la «partie divine d’En Haut» en lui, car le Créateur est en elle, l’appelant et le conduisant vers le but. C’est donc ce que je respecte, la partie divine et non ses attributs corporels. Nous allons peu à peu découvrir ce que le concept d’un «ami» signifie réellement. Quand nous commencerons à voir la vérité, nous verrons ce qu’il est.

Je ne valorise pas l’ami lui-même, mais la partie Divine en lui qui lui donne un grand poids et fait de lui le plus grand de notre génération. Ce n’est pas une exagération, ni seulement de belles paroles. Rabbi Yossi Ben Kisma a sans doute vu ses élèves comme les plus grands de sa génération et plus grands que lui-même.

Afin de ne pas voir les lacunes de l’ami, je dois réveiller l’amour en moi. Par conséquent, il est dit «l’amour couvrira tous les péchés. » Vous ne devez pas considérer qui est plus intelligent, vous ou l’ami. L’amour doit venir en premier.

La leçon devrait commencer lorsque chacun d’entre nous se voit assis au milieu des gens formidables. Vous devez sentir que vous êtes comme un petit bébé qui par chance se trouve en compagnie de grands kabbalistes, tremblant d’excitation devant leur grandeur. C’est en fait la façon dont cela est ressenti, et je n’exagère pas.

C’est ce que le sentiment intérieur devrait être, tandis qu’extérieurement nous pouvons manquer de respect et jouer un jeu opposé. Tout comme le Créateur cache Son amour et nous montre l’attitude opposée, de sorte que nous puissions lui montrer l’attitude extérieure opposée. Nous apprendrons plus tard ce jeu quand nous serons plus forts, mais en attendant, il est encore trop tôt pour jouer à ce jeu car nous seront attirés par le manque de respect.

De la 1ère  partie du Cours quotidien de Kabbale du 22/05/13, Les écrits du Rabash

Une inclination spéciale : un cadeau de nos ancêtres

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce qui fait précisément qu’un groupe est fort ? Sur quelles qualités devrions-nous travailler ?

Réponse : Nous ne devrions pas évaluer le pouvoir du groupe par rapport au nombre de personnes qui s’y trouvent, c’est une mauvaise estimation car il y a une différence entre le nombre de personnes différentes et leur préparation intérieure. Ainsi, il est impossible de juger chacun selon les mêmes paramètres.

En Russie, par exemple, il est facile d’organiser un groupe de plus d’une centaine de personnes, tandis qu’aux États-Unis, il est difficile de rassembler même une dizaine de personnes. Nous ne pouvons pas comparer le succès par la taille du groupe. Ce qui est important, c’est la qualité, ce qui est difficile à identifier.

C’est dans toute l’Europe de l’Est, et en particulier la Russie, que les kabbalistes ont été très actifs au cours des dernières générations. Le kabbaliste le plus important dans l’histoire de la sagesse de la Kabbale après le Ari était le Baal Shem Tov, qui avait beaucoup de disciples et étudiants partout dans la Biélorussie et l’Ukraine qui simplement « labouraient le terrain » là-bas, et ainsi leurs idées étaient dans l’air. En conséquence, il y avait un grand nombre de kabbalistes venant de la Pologne, de la Galice, et de l’est profond.

Par conséquent, les gens qui vivent là-bas, et en particulier le peuple russe, ont un sens particulier, une inclination particulière pour la Kabbale. C’est ainsi que l’influence de la Lumière environnante se révèle. Il est donc impossible de comparer cette région avec l’Europe occidentale, où autant de Juifs et de personnes intelligentes et instruites vivent mais la grande inclination pour la spiritualité n’a toujours pas été révélée. C’est ce qu’on appelle le « mérite des ancêtres ».

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 30/05/13, Écrits du Rabash

Les kabbalistes à propos du peuple d’Israël et des nations du monde

Tout Israël est  responsable les uns des autres

Il y a un certain peuple dispersé et séparé parmi les peuples » (les notes entre parenthèses sontt de moi). Haman (la caractéristique la plus égoïstes chez une personne, une des manifestations de Pharaon, Amalek, Balam) dit qu’à son avis, on arrivera à détruire les Juifs  (détruire le lien entre ceux qui aspirent au Créateur sous une forme plus grande et plus finale) parce qu’ils sont séparés les uns des autres, donc notre force (la puissance égoïste qui nous éloigne du don et de l’amour) contre eux l’emportera, car elle entraînera la séparation (de ceux qui aspirent au  Créateur) entre l’homme (chez chacun d’entre eux) et Dieu, et par conséquence Dieu ne les aidera pas, car ils sont séparés de Lui (par la distance entre eux).

C’est pourquoi Mardochée (le don dans une personne) alla corriger ce défaut, comme il est clarifié dans le verset, « les Juifs se rassemblèrent etc. pour se rassembler et se défendre ». Cela signifie qu’ils furent sauvés grâce à leur union (union au Créateur).

Ecrits du Baal Ha Soulam Shamati 144

La lettre Noun – une beauté impuissante

Dr. Michael LaitmanLa question est pourquoi  le monde  n’a pas été créé avec la lettre Noun qui est si bonne et belle? La lettre « Noun » est synonyme de 50, ce qui signifie « 50 portes de Bina, » une correction ensemble, la fin de l’esclavage en Egypte, la réception de la Torah. Tout cela dépend de la lettre « Noun. » Elle correspond à la Sefira Yessod en petitesse avec laquelle nous devons travailler jusqu’à la fin de la correction.
Le Zivouguim (accouplements) sont faits dans Yessod, ce qui signifie dans la foi au-dessus de la raison, de bas en haut, jusqu’à la fin de la correction. Apparemment, cette lettre est impeccable et elle exige à juste titre, que le monde soit créé avec elle et promet de l’amener à la fin de la correction.
Tout cela est vrai, à une exception près, cette lettre est impuissante! Si ce n’était pas pour la lettre « Samekh» qui peut toujours compter sur petitesse, Noun ne serait pas capable de faire quoi que ce soit. Donc, elle est impossible d’effectuer seule des corrections de cet attribut. La lettre « Samekh » doit participer à toutes les actions en vue de fournir ce soutien, la Lumière de Hassadim, puis, grâce à elle, l’attribut de Noun peut fonctionner dans la Sefira de Yessod et ne pas tomber dans alkhout. Dans l’ensemble, toutes les lettres sont nécessaires, et il est impossible d’amener le monde à la correction souhaitable par cet attribut, bien que la lettre « Noun » ait fait tout ce qu’il fallait, à l’exception de son propre pouvoir.
Si vous descendez de Tifferet à Yessod, vous êtes déjà en danger, puisque vous commencez à travailler avec Malkhout. Ce type de travail n’est possible que de bas en haut, et vous avez besoin de vous préserver de toute chute et ne pas commencer à recevoir dans la direction opposée: de haut en bas.
Qui vous aide à résister à cette tentation? Il doit y avoir quelqu’un au-dessus de vous qui vous tient par une corde, afin que vous puissiez vous y accrocher et ne pas tomber. C’est comme si je  descendais dans un puits plein de serpents et me tenais un peu au-dessus, mais très proche.
Il s’avère que vous êtes si près de Malkhout, et vous pouvez monter et transmettre ses peurs et ses angoisses au supérieur afin de les sanctifier. Mais vous dépendez totalement de la corde à laquelle vous êtes suspendu; vous dépendez entièrement du supérieur, de la lettre « Samekh » qui vous retient.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 27/05/13, Le Zohar

Mon coeur est fermé et quelqu’un frappe dehors

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand est-ce que la réalité corporelle devient la réalité spirituelle d’une personne?
Réponse: Cela arrive quand elle comporte avec les autres comme avec elle-même, lorsque la frontière entre les deux est effacée.
En fait, nous ne pouvons même pas dire que nous acquérons l’attribut du don, bien que cette transition soit décrite de cette façon. Nous ne pouvons pas réellement acquérir de nouveaux attributs. Notre essence, comme le matériel informatique, reste inchangé.
Toute la question est à quel point je « prends à » l’autre comme s’il était moi-même. Je fonctionne au-dessus de mon ego croissant car sinon il y aurait une proximité naturelle entre moi et l’autre, tout comme entre un couple ou entre partenaires qui se soucient les uns des autres en raison de l’interdépendance des intérêts communs. C’est la raison pour laquelle la résistance de l’ego doit se mettre en place et surtout que me rapproche toujours  plus d’autrui, jusqu’à ce qu’il devienne réellement comme moi selon les principes de «ne fais pas aux autres ce qui tu destestes» et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Cela ne veut pas dire que je sors de moi-même. Plus précisément, j’ «avale» les attributs de l’autre, qui semblent en dehors de moi. Puis tout le monde est mien.
Question: Le problème est que quand je regarde mon groupe de dix, je ne veux pas l’«avaler»….
Réponse: Cela viendra, et alors vous sentirez que les amis sont les personnes les plus proches de vous et que personne n’est plus proche qu’eux. Même vos parents, même votre famille vous semblera beaucoup plus loin que les amis. Après tout, les amis sont près de votre âme et la famille est plus proche de votre corps. La famille est comme un contrat que nous avons à garder, et la garantie mutuelle entre les amis est très dynamique, en constante évolution, en rejoignant, se rapprochant de vous de plus en plus ….
Je le répète, finalement, vous ne sortirez pas à l’extérieur, mais en fait permettrez à tous les amis d’entrer en vous.
Question: Comment puis-je accélérer ce processus? Car il revient et me frappe encore et encore ….
Réponse: C’est vrai, l’avenir frappe à votre porte, et vous ne le laissez pas à l’intérieur et ainsi vous ressentez une douleur. Vous devez ouvrir la porte à l’avance avant d’être frappé, sinon c’est trop tard.
Il est dit dans le « Cantique des Cantiques »: « . Ouvre la porte pour moi mon bien-aimé » Mais sa bien-aimée n’est pas prête, elle ne veut pas recevoir son bien-aimé, et sa porte est verrouillée. Quand elle ouverte, le bien-aimé est déjà parti, et se cache: «. Je l’ai cherché  mais je ne l’ai pas trouvé, je l’ai appelé, mais il ne m’a pas répondu »
Donc, vous devriez ouvrir votre porte à l’avance, vous ouvrir ensemble avec les amis  au Créateur.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 03/06/13, Écrits du Baal HaSoulam