Monthly Archives: décembre 2013

Une place pour les rires et les larmes

Dr. Michael LaitmanLe Créateur dit à Moïse: ( «Exode» 07:26 ) : « Viens à Pharaon  » (ensemble). Je vais aussi venir avec toi afin de changer ta nature et la transformer de la réception au don. C’est juste toi qui doit me le demander. Mais il n’ajoute pas : «Va, rejoins un groupe, car sans cela, Je ne me révèlerai pas, c »est évident.

Si la personne n’est pas inclue dans le centre d’un groupe et n’est pas connectée aux amis, elle ne peut pas se tourner vers le Créateur. Le Créateur se trouve dans le centre du groupe. Nous ne nous tournons jamais seul vers le Créateur, mais par la connexion aux autres.

Moïse est l’image générale du groupe. Par conséquent, il est appelé le chef du peuple, symbolisant l’accord général, l’unité du groupe. Par conséquent il a un lien avec le Créateur et il peut prier et demander et tout faire pour tout le peuple.

Afin de commencer le processus de correction de l’âme, je dois penser que je suis connecté à tout le monde ensemble en une seule image. Tout commence avec notre tentative de nous connecter et de découvrir que nous ne sommes pas prêts à le faire, comme il est dit , «J’ai créé le mauvais penchant. J’ai créé la Torah comme une épice  » L’entrée en Egypte commence avec la découverte que nous sommes pas prêts à nous connecter, nous n’en voulons pas peu importe les conditions et nous sommes prêts à vendre notre cher frère Joseph, l’essentiel est de ne pas se connecter.

Ainsi, la vraie nature égoïste commence à être découverte dans une personne, que « ma mort serait mieux » que le don, que l’amour de l’autre  et me préoccuper de lui. Et ce n’est que le début, que l’entrée en Egypte. Après cela, il y a encore quatre cents ans d’esclavage en Egypte, c’est-à-dire, passer à travers toute l’épaisseur de la recherche du plaisir. C’est à nous de travailler sur toutes les couches de notre ego afin de décider à la fin que, en dépit de tout cela, nous voulons nous connecter.

Puis viennent les sept années de famine et la personne vit les plaies d’Egypte parce que nous voulons nous connecter et n’y parvenons pas, nous essayons encore et encore sans succès. Jusqu’à finalement nous désespérons et crions au Créateur ,  » Au secours!  » Nous sentons un immense demande de l’aide du Créateur.

Mais ceci  est toujours à propos de la connexion et jamais à propos d’une personne isolée. Si nous parlons de quelque personnalité, ce n’est qu’à partir de l’aspect de son lien avec l’ensemble dans sa forme unique et particulière. Par conséquent les images apparaissent comme dans le Livre du Zohar : Rabbi Yossi, Rabbi Abba, Rabbi Elazar et Rabbi Shimon. En fait peu importe de qui il s’agit, parce cela ne parle que de la qualité de sa relation avec les autres.

Il en est de même avec l’histoire de Moïse et Jéthro, sur le buisson ardent. Ce ne parle que de la société et non de l’homme qui s’enfuit dans le désert. Où pourrait-il échapper à son ego ? Cela parle de la personne qui est au sein du groupe. La Torah ne parle que des relations entre nous, tout  » reste dans la famille », au sein du groupe.

C’est comme un feuilleton où tous les événements se produisent dans une chambre. A propos de cette « pièce », il est dit , tout se passe ici : Le désert, les guerres, la division de la mer Rouge, tout semble dans cette salle, dans les relations entre les personnes.

Après cela, nous découvrons que rien ne se passe vraiment à part cela! Toute la réalité que nous voyons maintenant est imaginaire, fausse et illusoire. Au contraire, nous voyons en fait une unité qui a été cassée, brisée, divisée en fragments, distancée de l’autre. C’est l’image de notre monde, au lieu d’une seule personne, il y a une multitude de gens, des plantes, des animaux, d’innombrables formes d’existence différente. C’est ainsi que les quatre aspects d’un seul désir, une seule entité, nous apparaissent.

Mais si la personne veut saisir correctement la situation, c’est à elle de savoir que ce n’est que dans le groupe qu’elle a l’occasion de voir la vérité. Le groupe est comme un microscope, un instrument, qui, si l’on regarde à travers lui, nous pouvons voir ce qui se passe. Nous n’avons pas d’autre instrument dans toute la réalité. Grâce à une consolidation de plus en plus grande parmi les amis, c’est-à- dire, par le choix d’un meilleur environnement, la personne oriente l’instrument de mieux en mieux et se rapproche de la vérité.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/11/13 , Écrits du Rabash

Le plus grand plaisir

Dr. Michael LaitmanQuestion: Faut-il faire quelque chose lorsque nous ressentons que nous ne recevons aucun plaisir pour nous-mêmes ? Faut-il se sentir coupable ?

Réponse: Vous ne vous sentez pas coupable parce que vous recevez du plaisir pour vous-même, mais parce que vous ne le traduisez pas en plaisir pour le groupe, pour le Créateur, même si vous savez que c’est en fait ce que vous devriez faire. Tout d’abord, l’accent est sur « Il n’y a hormis Lui » : je suis au milieu du groupe et je reçois du plaisir car cela n’est pas interdit en aucune façon. Le but de la création est d’apporter du plaisir, mais de quoi ? Le plus grand plaisir est la révélation du Créateur.

D’une discussion sur le Groupe et la Diffusion du 23/10/2013

Un nuage de désirs

Dr. Michael LaitmanQuestion: Voyez-vous un étudiant comme petit ou voyez-vous son potentiel lorsque vous répondez à des questions?

Réponse: Je ne vois pas de forme du tout! Je ne vois pas l’étudiant ou l’acte de diffusion, mais plutôt un désir qui n’a pas de forme physique, pas de limites. C’est comme un point, un nuage et je travaille pour lui. Mais je ne vois pas une personne à ce moment-là. Quelle différence cela fait-il à quoi il ressemble? Même dans notre monde où vous vivez avec quelqu’un depuis longtemps, vous arrêtez de voir son extériorité mais plutôt communiquez avec son moi intérieur.

D’une discussion sur le Groupe et la diffusion 23/10/13

La sagesse de la Kabbale est en train de se révéler

congrès, groupeLe Baal HaSoulam, « De l’enseignement de la Kabbale et de son essence » : « Je suis heureux d’être né dans une telle génération lorsqu’il est permis de communiquer la sagesse de la vérité. Et si vous demandez : « Comment puis-je savoir que c’est permis ? », je répondrai que j’ai reçu l’autorisation de divulguer. Jusqu’à présent, les moyens par lesquels il est possible de s’engager publiquement et d’expliquer en détail chaque mot n’ont pas été révélés à une sage…

Et c’est ce que le Créateur m’a donné dans toute sa mesure. Nous estimons que cela ne dépend pas de la grandeur du sage, mais de l’état de la génération, comme nos sages l’ont dit, « Le petit Samuel était digne, etc…, mais sa génération était indigne. » C’est pourquoi j’ai dit que mon être récompensé par la manière de divulguer la sagesse est dû à ma génération. »

Ainsi, nous pouvons comprendre les événements historiques dans lesquels il nous a été parfois permis de révéler la sagesse de la Kabbale comme dans le cas de Moïse, les prophètes, la Grande Assemblée, Rabbi Shimon, et une chaîne de Kabbalistes individuels durant le temps de l’exil jusqu’aux jours du Ari, qui a reçu la permission de la révéler et donc d’atteindre la hauteur spirituelle qu’il a réalisé. En outre, il y avait beaucoup de Kabbalistes qui n’ont pas reçu une telle permission car l’époque dans laquelle ils vivaient n’était pas bonne pour la révélation. Ils ont effectué des corrections par eux-mêmes parce qu’ils étaient dans le système supérieur du don sans réserve, mais ils ne pouvaient pas promouvoir ce qu’ils ont fait.

Dans le même temps, le processus a avancé jusqu’au temps du Baal Shem Tov qui a médiatisé les messages kabbalistiques par ses actions, et non pas en écrivant des livres. La question n’est pas de savoir s’il le voulait ou non, cela n’a rien à voir avec les désirs du Kabbaliste. Chacun effectue la mission qui lui a été donnée.

Enfin, dans le siècle dernier, le Baal HaSoulam a également reçu la permission de révéler la sagesse. Nous vivons déjà dans une génération où tout le monde est autorisé à étudier la sagesse de la Kabbale : il est permis de la faire connaître et de l’enseigner aux autres. Toutes les limitations ont été supprimées, comme le Baal HaSoulam nous le dit dans le début de L’Étude des Dix Sefirot. Il est dit que grâce à cette sagesse, les « enfants d’Israël » sortiront de l’exil.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 27/11/13, Écrits du Baal HaSoulam

Discerner le mauvais penchant et le surmonter

Dr. Michael LaitmanAuparavant, nous étions connectés et nous nous entendions avec autrui assez bien. Tout était tout simplement génial!

Tout d’un coup, nous nous sommes séparés et détachés les uns des autres. Actuellement, nous nous efforçons de nous reconnecter. Un désir supplémentaire nous est révélé  maintenant. Il nous empêche de nous reconnecter. En fait, ce désir est le « mauvais penchant .  » C’est une conséquence de la lumière qui pénètre dans le récipient.

Ce désir n’a pas été créé comme « quelque chose de rien », mais c’est plutôt en raison de la brisure, il a été initié par le contact de la lumière supérieure avec le désir de recevoir. A l’origine, elle était très petite, propre et mineure. Il s’agissait de la quatrième étape qui appartenait au monde de l’Infini. Cependant, lorsque la lumière est entrée dans la quatrième étape, elle a créé un fragment supplémentaire qui n’a pas été couvert par un écran (Massakh). Il y avait beaucoup plus de plaisir pour la lumière que la quatrième étape n’avait prévu de recevoir pour l’amour du don. Cette situation a provoqué la brisure et a créé la  » charge de travail  » à laquelle nous faisons face aujourd’hui.

Plus tard, ce processus a atteint notre monde et cette fraction supplémentaire de la volonté a été caché. Cela explique pourquoi la spiritualité nous est cachée. Alors maintenant, nous travaillons dur et nous nous efforçons d’atteindre les choses qui sont au-dessus de nous ; nous avons commencé à rechercher le désir supplémentaire qui a déjà été créé en nous.

Nous n’avons pas besoin de travailler avec un désir authentique qui est une partie de l’infini, car il a été fait directement par le Créateur. Nous avons seulement à travailler sur la partie supplémentaire du désir. Pour cela, nous devons le révéler. Le «désir supplémentaire » est en fait le «goût », l’aspiration , la nécessité , la «faim », l’« appétit » que nous ressentons envers la Lumière.

Comment pouvons-nous le rechercher? Ce n’est possible que dans le groupe, que si une « colle » remet ensemble toutes les particules brisées et reconnaît la présence du mauvais penchant, ce qui signifie le désir supplémentaire qui a été créé à la suite de la brisure des récipients. La brisure s’est produite exactement quand les plaisirs dont la Lumière est composée sont entrés dans le désir initial qui était une partie de l’Infini, façonnant ainsi un désir qui se manifeste comme le « mauvais penchant ».

Donc, cela signifie que le mauvais penchant est en fait le récipient que nous avons. Tous les «goûts» en sortent. C’est pourquoi il est dit que «celui qui ne connaît pas le goût du péché (violation ) n’apprendra pas le goût des commandements .  » Il y a un moment où on doit obtenir une sensation de ce que  » la méchanceté  » est et en«tirer du plaisir».

Cela concerne nos relations avec les gens autour de nous plutôt que de nos sensations internes. Si on se sent paresseux ou découragés, si l’on reste sur le canapé toute la journée et ne répond pas aux appels téléphoniques, cela n’a rien à voir avec le mauvais penchant. Il n’existait pas auparavant. Il est apparu maintenant à cause des relations négatives entre les parties du désir de recevoir, qui sont désireuses de se reconnecter. Même si l ‘«infrastructure » du mauvais penchant couvre les niveax minéral, végétal  et animal, nous le révélons au niveau parlant sous la forme fragmentée, des parties détachées de l’âme générale d’Adam HaRishon.

Auparavant, Adam était un « ange » et est resté dans Galgalta ve Eynaim. Maintenant, nous pouvons le détecter en raison du mauvias penchant. Cela signifie que nous avons vraiment le mauvais penchant ! Sans lui, nous ne serons pas en mesure d’avancer !

C’est pourquoi le Baal HaSoulam écrit que nous devrions être heureux quand notre négativité se présente, car c’est une partie de notre âme. Nous devons travailler sur le mauvais penchant et l’utiliser pour nous connecter, nous unir et fusionner avec l’autre de sorte que nous puissions révéler l’attribut du don en son sein. Il doit être originaire de chacun de nous et le Créateur. L’aspiration devrait s’adresser à notre amour commun mutuel plutôt que notre don personnel au Créateur ou Son don à nous.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 13/11/13 , Shamati # 3  » A propos de l’atteinte spirituelle « 

Le développement embryonnaire du groupe mondial

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qui peut être fait dans un groupe virtuel, où il y a très peu de contact physique, afin d’aider le groupe central ?

Réponse: Être impliqué dans les mêmes choses que nous faisons. Ne nous aidez pas, maistravaillez tous ensemble parce que ce que nous faisons dans le groupe central devrait être reflété par tous. Mais sans vous, nous ne nous élevons pas non plus.

Aucun groupe ne peut s’élever individuellement car il dépend des autres, en particulier les principaux groupes d’Israël, de Russie , d’Amérique du Nord et du Sud, où nous avons des amis qui travaillent beaucoup.

Fondamentalement, ce sont trois domaines qui doivent se développer simultanément. Précisément leur activité commune commencera à révéler le Créateur et tout le reste des groupes sera attiré à eux.

Nous avons dit plus d’une fois que la réhabilitation et la rétablissement du Kli mondial (récipient) vont arriver progressivement. Son » corps  » se développe comme un fœtus. Tout d’abord, une partie informe apparaît, après l’embryon ressemble à un têtard qui se développe progressivement et prend des formes particulières ; soudain des membres apparaissent, les organes internes commencent à se former et ainsi de suite. Voilà, il en est de même pour nous.

La partie centrale de l’embryon est Israël, après vient la partie la plus forte et la plus nécessaire, qui est la Russie, après l’Amérique du Nord et enfin l’Amérique du Sud.

D’une discussion sur le Groupe et la diffusion 22/10/13

Se dissoudre l’un dans l’autre

congrès, groupeQuestion: Pourquoi lorsque nous discutons de l’éducation intégrale et de l’information dans les ateliers dans un langage simple l’idée est rapidement perdue ?

Réponse: Lorsque vous parlez dans une langue parlée régulièrement vos émotions intérieures se dissolvent dans les sons qui réveillent complètement différentes émotions en chacun de nous et chacun tire une image légèrement différente qui ne correspond pas à son image intérieure.

Supposons que j’ai lu un texte du Baal HaSoulam qui m’apporte des émotions particulières, crée une sorte d’image intérieure qui me remplit. Et maintenant, j’entends ce texte auprès de vous avec vos propres mots, ce qui provoque un changement interne en moi: l’image qu’il m’a décrit précédemment diverge de l’image que j’imagine quand je vous entends, comme une lentille floue ou perspective quand il y a deux objets qui ne se transforment pas en un. Je sens cette dissonance.

Donc je dois supprimer mon image, entrez dans votre image et m’y dissoudre complètement, circuler avec vos mots comme s’ils étaient miens. C’est ce qu’on appelle l’intégration avec l’autre. Sans cela, nous n’ateindrons jamais un désir commun, l’intégration mutuelle et la compréhension intérieure.

D’une discussion sur le Groupe et la diffusion 23/10/13

Des désirs différents, un but

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que la connexion entre nous se produit lorsque nos désirs sont identiques ?

Réponse: Galgata et Eynaim et AHP ne peuvent pas être identiques. Nous avons tous des désirs différents, mais notre grand désir réalise le contact requis.

Par exemple, la prise et la fiche qui entre elles crée un contact sont différentes mais se complètent mutuellement. Par conséquent, pour être intégré à l’autre, nous devons devenir identique en ce qui concerne notre objectif commun de la connexion au Créateur, Le découvrir en nous, chacun à partir de sa propre nature.

Vous transmettez la Lumière du Créateur à un ami, il s’engage à l’accepter de vous et vous deux travaillez sur ​​ce lien pour la découvrir. D’une part, il apparaît comme quelqu’un qui vous donne et vous apparaissez comme un récepteur et d’autre part, vous êtes le donneur et il est le récepteur. Mais nos désirs sont différents. Un homme et une femme qui décident de donner naissance à un enfant ont-ils des désirs identiques ? Chacun d’eux décrit le futur enfant différemment, mais un seul objectif émerge. Tout est établie en fonction de la « ligne médiane »

Par conséquent, nos désirs sont différents dans leur nature mais identiques en fonction de leur objectif : découvrir le Créateur.

D’une discussion sur le Groupe et la diffusion 23/10/13

Les murs renversés

Dr. Michael LaitmanRabash , Lettre 43 , à propos de la fête de Hanoukka : Il est dit dans la chanson  » Puissant rocher de mon salut :  »  » Les Grecs se sont réunis contre moi aux jours des Asmonéens. Ils ont pénétré les murs de mes tours et ont souillé toutes les huiles.  » Pour éviter les pensées parasites et les désirs indésirables d’entrer dans le cœur, il est nécessaire de construire un mur pour se prémunir contre toute l’extériorité.

Ce mur est appelé la foi et uniquement avec son aide, un homme a la possibilité de s’échapper. La Klipa greque se manifeste dans le fait que le peuple d’Israël a été guidé par l’esprit de la philosophie proverbiale. Et c’est contre la foi …  » Ils ont pénétré les murs de mes tours et ont souillé toutes les huiles,  » en d’autres termes, l’illumination et la vitalité, qui étaient venues à cause de la foi, se sont fermées aux fils d’Israël.

C’est une lettre très importante. Elle nous permet d’avoir la bonne attitude à l’égard de la vie dans notre principale guerre, la guerre contre la philosophie qui veut prendre la place de la sagesse de la Kabbale.  » Vous n’avez pas à atteindre quoi que ce soit,  » il dit   » Il suffit de réfléchir, imaginer quelque chose. En effe , vous avez l’esprit et de l’imagination et c’est suffisant. Il n’y a pas d’atteinte, donc, étutiez, imaginez, discutez et c’est assez .  »

Cette approche des Grecs nous conduit à une forme abstraite, d’ailleurs, pas même celui à qui la science de la Kabbale a parlé, ne s’est revêtu une fois dans la matière et ne s’en est soustrait et donc ceci n’est pas discuté. Non, leur forme abstraite ne s’est pas revêtue dans la matière parce qu’ils n’ont jamais eu d’atteinte spirituelle. Au lieu de cela, semblable à beaucoup d’autres religions et croyances, les Grecs ont déformé textes qui ne parlaient que d’une chose : la révélation du Créateur à la créature.

Pendant ce temps, c’est toute la science, nos ancêtres ne parlaient que de cela; seulement cette connaissance Moïse l’a reçu sur ​​le Mont Sinaï et a écrit la Torah sur sa base. Il s’agit de la révélation du Créateur à  » Israël  » : pour ceux qui sont dirigés directement à Lui (Yashar El) et viennent à la similitude des propriétés, à l’adhésion à Lui. C’est alors que l’être humain atteint le Créateur dans ses récipients, les désirs, corrigés par la Lumière qui ramène vers le bien (la Torah).

Si nous lisons les sources originaires, croyant qu’elles ne contiennent pas d’atteinte , que nous avons juste besoin de les étudier et de suivre les ordres du Créateur, selon ce que nous comprenons de l’écriture, par cela nous déformons complètement la Torah et au lieu d’aller vers l’adhésion au Créateur, nous nous accrochons à notre réflexion. C’est une véritable catastrophe.

Et ainsi de génération en génération, jusqu’à la fin de la correction, la guerre est engagée entre ceux qui atteignent et ceux qui imaginent,  » les maudits philosophes », comme le Baal HaSoulam les appelle. Nous aurons aussi à nous engager dans cette bataille et y prendre une part active, ne laissant rien au hasard. C’est dans cette guerre que nous divulguons l’insignifiance de l’approche philosophique qui permet de discuter et philosopher de ce que l’on ne sait pas, de ce qu’il n’a pas atteint, par un peu de la réalisation spirituelle.

Cette guerre est contre tous les concepts qui contredisent la sagesse de la Kabbale. En fait, une personne n’a rien à faire dans ce monde sauf révéler le Créateur. Elle ne devrait rien faire d’autre. C’est pourquoi, si nous parlons de la philosophie de la vie, une approche de l’existence humaine et non des départements de philosophie où ils ont des discussions vides sur la base de leurs propres chimères, alors cette approche doit viser uniquement à l’objectif de création, à aucun autre but .

Nous allons partir d’ici à Hanouka, la fête qui symbolise cette guerre et notre réussite. Hanouka est une fête très spirituelle : Tout tourne autour de «l’huile », autour de la lumière. Et nous devons interpréter correctement son essence : Même si nous sommes peu à l’échelle mondiale, mais si nous connaissons le secret de  » la jarre d’huile  » et nous l’allumons, elle illumine le monde entier.

Nous avons juste besoin de construire toutes les conditions correctement afin que les perturbations deviennent la  » mèche  » pour une personne et que la flamme de la bougie soit intacte. Ainsi, une personne vient au premier degré spirituel qui est appelé « Hanouka » les paroles de la Torah «Gare-toi ici » ( Hanou – ko) .

En outre, il est nécessaire de promouvoir ce miracle et par conséquent, il est d’usage d’allumer les bougies de Hanouka à la fenêtre, de sorte que tout le monde les voit. Cela symbolise notre diffusion parce que nous apportons au monde le message de la façon arriver à la lumière.

Mais quand est-ce qu’une personne s’y éveille? Quand elle découvre « l’épaisseur  » de son désir. Et si elle travaille correctement, elle découvre que « les Grecs ont violé les murs de ses tours.  » Si elle ne dispose pas de ces troubles, alors elle n’a rien à surmonter.

Venir à la Lumière n’est possible que par la révélation du mal quand il viole les murs, à travers la guerre et la victoire. Et même après cela, il est nécessaire de trouver une jarre d’l’huile et l’allumer, de sorte qu’il y ait un miracle.

Ainsi, à la fin, tout se passe par le biais de la Force Supérieure – un miracle …

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 28/11/13 , Écrits du Rabash

Le Livre du Zohar et la nouvelle génération

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans le cadre de la diffusion à grande échelle, nous sommes essentiellement engagés avec la méthode intégrale. Mais avec cela, nous avons adopté une version du Livre du Zohar avec le commentaire du Baal HaSoulam. Quel est le rôle du Livre du Zohar vis à vis du grand public ?

Réponse: Je suppose que le temps viendra et avec lui, l’intelligence et la compréhension viendra, après des conférences d’introduction et des événements que nous organiserons sur le thème de l’éducation intégrale, nous pouvons amener les gens à la source, à la sagesse de la Kabbale. Car c’est seulement à partir de là que nous tirons la connaissance, la compréhension, la puissance, la vérité et l’objectif.

Dans tous les cas, nous devons le faire, nous devons révéler la science, la sagesse, la logique et la base conceptuelle aux gens. D’où, comment et pourquoi avons-nous notre méthode ? C’est à nous d’expliquer l’action des forces naturelles scientifiquement, pour expliquer que le Créateur est une caractéristique et non une croyance en une sorte d’esprit.

Donc, progressivement nous éduquons la génération, nous enseignons la psychologie intérieure de groupe, nous avançons à travers l’apprentissage et nous parlons des forces qui agissent en nous, du bénéficice qu’il est possible de produire de la connexion. Et c’est ainsi que nous faisons prendre conscience aux gens ce qu’est la sagesse de la Kabbale.

Tous les articles sociaux du Rabash expliquent comment nous connecter correctement afin de découvrir en nous une sorte de nouvelle sensation qui peut être appelée le Créateur. C’est ce que le Baal HaSoulam écrit dans ses articles. Comment nous intériorisons la compréhension de notre réalité dans la conscience, dans un cadre, qui peut être commandé et compris à travers les filtres de notre absorption ? Tout cela est une matière scientifique, très empirique.

Il n’est pas fortuit que le Baal HaSoulam ait rejeté la philosophie dans tout ce qui est basé sur la science spirituelle. Donc, nous voulons aussi agir de façon rationnelle et amener le monde entier à une approche de ce genre. Tout d’abord, c’est à nous d’être conscients de la bonne façon. Mais pour l’essentiel, le but est précisément de les transformer en connaissances communes.

Et ici, il est logique que par une approche rationnelle vous montiez en permanence à un état inconnu. C’est précisément la bonne approche : à chaque étape, nous nous échappons de nos limites précédentes. Nous ne sommes pas prêts à le faire nous-mêmes, mais il y a un niveau plus élevé d’où nous tirons la force qui nous développe et nous attire à elle.

C’est un fait scientifique. Selon les données scientifiques c’est ce qui se passe dans l’évolution de la nature dans notre monde.

Et pour expliquer cela aux gens, nous avons besoin du Livre du Zohar, même simplement le lire dans un cercle avec l’étude scientifique rationnelle des lois de l’évolution, les religions, les croyances, la substance de la création, la perception de la réalité et ainsi de suite. Vous verrez que notre réaction à l’étude séparée sera correcte et utile si elle est la préparation pour la lecture du Livre du Zohar et à un niveau inférieur, de L’étude des dix Sefirot.  »

Dans Le Livre du Zohar se trouve l’intensité dont nous avons besoin, il est si fort que nous devons la recevoir en » petites portions « . Et puis nous, nous-mêmes, allons commencer à découvrir ce dont ce livre parle.

Nous vivons dans une génération qui est prête à découvrir ce que les kabbalistes,en commençant avec Rabbi Shimon jusqu’au Baal HaSoulam, n’ont pas découvert. Cela leur a été refusé en raison de la période de l’exilqu’ils ont dû traverser. Mais nous, à partir d’aujourd’hui, selon ce qu’a écrit le Baal HaSoulam, nous sommes au seuil de la rédemption, car c’est la première fois que nous sommes prêts à utiliser le potentiel du Livre du Zohar.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 24/11/13 , Écrits du Baal HaSoulam