Daily Archives: 24 mars 2014

Un baromètre qui m’aide à monter

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans notre groupe, nous lisons l’article « Il n’y a rien hormis Lui » tous les jours, mais il n’est jamais ressenti aussi profondément que comme je le ressens ici. C’est comme cuisiner un plat sans épices. Ici, j’ai senti cette épice, ce goût. Quel genre d’épice pouvez-vous nous donner pour que nous la ressentions tout le temps partout ?

Réponse : Vous n’allez pas me croire, mais j’observe toujours la relation à un groupe non pas comme mes petits élèves, mais comme ceux qui sont plus haut que moi. A l’extérieur, ils ne voient pas cela parce que je peux aussi leur crier dessus, mais à l’intérieur, je suis toujours prudent avec moi-même.

Ceci est mon baromètre (jauge de pression), combien je les sens plus haut que moi : je ne peux m’élever que de cette façon et cela ne fait aucune différence comment ils se comportent. Le Créateur les a choisis, les a pris et les a réunis, et il suffit pour moi de penser qu’il n’y a personne devant moi qui soit plus grand qu’eux.

Il y a des kabbalistes qui ne sont plus avec nous dans ce monde. Mais je ne ressens pratiquement pas autre chose que mes amis. Si je pouvais, je voudrais utiliser la possibilité de les ressentir et d’être en contact avec eux, apportant mon excitation, ma relation avec eux au sujet de la grandeur du Créateur afin que, ensemble, j’atteigne la découverte du Créateur, car tout cela se trouve en leur sein.

Il n’y a rien d’autre que ce tenant, ce groupe qui nous a été donné. Ce n’est qu’à travers la dissolution en lui, en l’amplifiant, que je peux approcher le Créateur qui se trouve à l’intérieur. Nous n’avons besoin de rien d’autre excepté un souci constant de se rapporter d’un groupe comme celui-ci.

De la Semaine Mondiale du Zohar, « Congrès de l’éducation Intégrale », Troisième jour, Leçon n°1 du 04/02/14

Réfléchis, décide et agis

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelle est la façon de travailler pour atteindre l’unité ?

Réponse : Tout d’abord, il est nécessaire de réfléchir sérieusement. Essayez de ne pas penser avec votre tête mais avec une tête supérieure et plus grande, ce qui signifie, écouter ce que les kabbalistes recommandent. Après cela, essayez autant que possible de décider indépendamment de l’ego comment nous allons réaliser ceci afin que la fierté de notre tâche, ou en d’autres termes, l’importance de l’objectif, soit plus grande que l’amour de soi.

Après cela, lorsque nous acceptons une telle décision tranquillement, comme si rien ne dépendait de nous, et que nous comprenons quelles actions doivent être effectuées, nous organisons un plan, et ensuite nous passons à l’étape suivante : comment exécutons-nous ce plan ? La phase de mise en œuvre pratique n’a pas besoin de changer la décision de l’étape précédente, ce qui signifie le plan des mesures à prendre. Au contraire, il est seulement nécessaire de le réaliser et de voir en conséquence si nous sommes impliqués dans le travail spirituel ou non.

Je ne sais pas comment ni pourquoi cette merveilleuse mission de faire ces corrections est tombée sur nous, étant tous faibles et paresseux. Soit nous acceptons la mission, allons de l’avant avec elle, et l’accomplissons, soit nous ne le faisons pas. Ainsi il n’y a rien à redire et ne venez pas avec pour accusations que trois ou cinq ans ou plus ont passé et qu’il n’y a aucun résultat. On nous a donné ce travail et nous avons besoin de le réaliser. Et seul, je suis uniquement prêt à clarifier la méthode en détail, et c’est ce que je fais.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 18/03/14

Un espace vivant

Dr. Michael LaitmanNous devons imaginer le monde spirituel comme un espace vide . D’un côté de cet espace vide est la personne et de l’autre côté est le Créateur , et dans ce vide qui nous sépare, nous commençons à construire toutes sortes de connexions, de sections et formes qui nous relient au Créateur.

Nous remplissons cet espace avec nos pensées, désirs et intentions concernant le Créateur de toutes sortes d’observations de la force du désir : Shoresh ( 0 ), Aleph ( 1 ) , Bet ( 2 ) , Guimel ( 3 ), Dalet ( 4 ) . Cela signifie que nous construisons différentes sections au sein de cet espace, des formes plus proches du Créateur, comme une spirale interne, cubes, pyramides, et toutes sortes de formes géométriques.

Toutes ces formes sont construites à partir de la pensée, nous avons l’intention d’atteindre le Créateur de toutes sortes de façons puisque dans tous les phénomènes se trouvent quatre phases, toutes les restrictions. Dans le même temps , nous ne sommes pas prêts à nous élever au-dessus, de façon à créer la forme de HaVaYaH.

Cependant, après nous arrivons à la fin de la correction, toutes ces formes distinctes disparaissent en ce qu’elles sont reliées dans une forme intégrale qui remplit cet espace avec une connexion infini au Créateur, qui n’est plus sous diverses formes distinctes, mais fusionne en un seul ensemble.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/03/14 , Le Zohar

Un Dieu jaloux

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Exode » (Ki Tissa), 34:13-34:14: Mais vous démolirez leurs autels, brisererz leurs monuments, et réduirez leurs arbres sacrés. Car vous ne vous prosternez pas devant un autre dieu, parce que le Seigneur, dont le nom est « jaloux », est un Dieu jaloux.

Une personne peut adorer des idoles, tout, sauf  l’attribut incompréhensible de l’amour et du don, qui est amorphe, insensible, et inimaginable.

Si elle préfère des propriétés autres que la connexion complète à l’amour et au don, elle est considérée comme un traître, et donc le Créateur est jaloux quand une personne le trahit.

Mais tout cela est une allégorie sur une personne qui doit vivre et sentir cela. La Torah parle de questions spirituelles en utilisant le langage corporel. C’est parce que nous travaillons comme si nous contentions  le Créateur, et donc des expressions comme «plaisir» et «jaloux», etc, sont utilisées ici.

De « les secrets du livre éternel » de KabTV 16/09/13