La mission du peuple d’Israël
Lorsque les enfants d’Israël trouveront la perfection, les fontaines de l’intelligence et de la connaissance s’écouleront au-delà des frontières d’Israël et arroseront toutes les nations du monde, comme il est écrit (Esaïe 11), « car la terre sera remplie de la connaissance du Seigneur « , et comme il est écrit, « et viendra au Seigneur et à Sa bonté. »
Baal HaSoulam, « Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot« , Point 4
De plus, c’est à la nation israélienne de se qualifier et à tous les peuples du monde à travers la Torah et les Mitsvot, de se développer jusqu’à ce qu’ils prennent sur eux-mêmes ce travail sublime de l’amour des autres, ce qui est l’échelle vers le but de la Création, qui est la Dvekout (adhésion, ndt) à Lui.
Baal HaSoulam, « L’Arvout (Garantie Mutuelle) », Point 20
… La nation israélienne a été construite comme une sorte de passerelle par laquelle les étincelles de pureté devraient briller sur l’ensemble de la race humaine dans le monde entier. Et ces étincelles se multiplient tous les jours, comme celui qui donne au trésorier, jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment remplis, c’est-à-dire, jusqu’à ce qu’ils se développent à un point tel qu’ils peuvent comprendre la douceur et la tranquillité que l’on trouve dans le noyau de l’amour des autres. Car ainsi, ils sauront faire pencher la balance vers la droite, et se placeront sous Sa charge, et l’ampleur du péché sera éradiquée du monde.
Baal HaSoulam, « L’Arvut (Garantie Mutuelle) », Point 24
La Torah, « Exode », Mishpatim (Lois) 21:22 : « Et si des hommes se querellent et frappent une femme enceinte, et qu’elle fasse une fausse couche, mais que ce ne soit pas mortel, il devra être sûrement puni, lorsque le mari de la femme aura fait les demandes pour lui, et il devra donner (restitution), selon les juges (ordres) ».
Ceci se réfère à deux forces contradictoires qui luttent l’une avec l’autre à l’intérieur d’un homme dans la mesure où leur combat tue le fœtus de sa prochaine étape.
Si cela arrive, ils sont obligés de reconstituer la perte qu’ils ont causés, mais ce ne devrait pas être de nature matérielle ou physique, ce qui est fréquent dans ce monde corporel, mais ils doivent plutôt reconstituer l’état qui a été perdu et l’élever au même niveau qu’avant le dommage.
Par ailleurs, il s’agit d’un problème routinier qui arrive constamment lors des étapes de transition entre les niveaux car il y a toujours une possibilité que ces forces entrent en collision, créant ainsi un risque de fausse couche.
C’est pourquoi il est dit qu’une femme ne meurt pas et peut encore donner naissance.
De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 20/05/13
L’ordre complet d’offrir des sacrifices est décrit dans la Torah en détail, mais vraiment ce processus se déroule à l’intérieur d’une personne, dans son monde intérieur. La préparation des animaux sacrificiels, les offrandes et le travail des prêtres (Cohen) dépend d’une personne et de son niveau spirituel, et des intentions liées à ce niveau.
Question : Qu’est-ce qui se passe exactement quand une personne offre un sacrifice au Créateur ?
Réponse : On prend un désir égoïste et on le « découpe et l’élimine », comme il est dit : « Celui qui veut vivre doit se tuer. » Ensuite, on fait revivre son désir de vivre pour l’amour du don sans réserve. C’est ce que nous appelons un « sacrifice ».
« Sacrifice » (קֻרְבַּן, corban) signifie « convergence » (קרבה) avec le Créateur. Une personne s’approche de Lui dans la mesure où elle mange même de la nourriture pour l’amour du don sans réserve. En offrant un sacrifice, on s’élève du niveau d’Israël (une intention directe vers le Créateur) au niveau du Lévite et du Cohen. A ces niveaux, on offre un sacrifice et on le reçoit en retour, mais maintenant il a une intention altruiste, ce qui signifie que l’on corrige les désirs de réception et on les transforme en don sans réserve. L’un « mange de la viande et « boit du vin », et en faisant ainsi un auto-sacrifice pour l’amour du Créateur, on se rapproche ainsi de Lui.
Ces actions sont décrites comme l’abattage des animaux et la cuisson de leur viande. Tandis que les Cohens font ce travail, les Lévites « chantent ». C’est leur travail concret qu’ils exercent sur les trois étapes appelées « Israël », « Cohens » et « Lévites. » En s’élevant, une personne corrige son égoïsme, « l’animal » en lui en le tuant et le préparant pour recevoir dans le but de donner. Cette image est radicalement différente de sa description matérielle… comme il en va pour tous les commandements.