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La base de l’indépendance est le détachement du Créateur

Dr. Michael Laitman« L’Indroduction à la Kabbale » – est une introduction très importante écrite par Baal HaSoulam pour préparer l’homme à l’étude du livre du Zohar avec le commentaire Soulam. Grâce à cette introduction l’homme peut au moins se rapprocher d’une certaine manière de ce commentaire, sinon sans le commentaire Soulam, le livre du Zohar nous serait absolument incompréhensible. Cette introduction comprend l’ensemble de la Kabbale liée à la propagation des mondes de haut en bas et dévoilée par Ari dans son livre « L’arbre de la Vie. »

Cette propagation des mondes a été découverte déjà par Abraham, puis décrite dans la Torah par Moïse, mais sous une forme dissimulée, cryptée.

Tandis qu’aujourd’hui nous l’étudions pour son application pratique et pour cela nous devons la découvrir sous une forme claire, adaptée à la réalisation et à l’utilisation.

Pour cette raison le Baal HaSoulam explique toute cette science depuis le début, depuis la Source qui génère l’idée de la création et de quelle manière, suivant cette idée, la création a été créé et matérialisée. Le Créateur, la force supérieure de don et d’amour créé quelque chose en dehors de Lui-même qui doit être Son contraire. Si le Créateur – est la force de don, il doit créer la force de réception.

Aussitôt après sa création, la force de réception disparaît à l’intérieur de la force de don, c’est-à-dire qu’elle est contrôlée par celle-ci à cent pour cent. Et pour cette raison la création semble ne pas exister. Puisque ce n’est pas le matériel qui compte, mais l’existence d’une indépendance du Créateur – mais elle ne l’a pas.

Alors la question se pose, comment peut-elle exister? Comment est-il possible de générer quelque chose qui peut devenir ensuite entièrement indépendant? Tout ce qu’il a – il l’a de Moi et ce fil ne peut pas être coupé. Ce n’est pas possible que la création ait quelque chose de nouveau, car d’où elle peut le recevoir ? – c’est aussi de Moi. Il n’y a rien qui existe dans le monde en dehors de Moi.

Alors, comment est-il possible d’amener la création à l’indépendance? C’est comme si ça niait et détruisait l’unicité du Créateur dans l’univers. C’est paradoxal, car s’il n’existe qu’une seule Source qui génére tout et qu’il n’y a rien au monde hormis cette source, alors comment cela peut-il se faire que la création aurait une certaine indépendance, à tel point qu’elle pourrait même être contre son Créateur, et non pas artificiellement, mais véritablement de son propre gré ?

Ici se cache une très grande profondeur qui nous est incompréhensible.

Nous pourrons comprendre cette indépendance qu’à la fin de la correction.

Pour l’ínstant nous devons étudier toutes les étapes suivant lesquelles le Créateur a créé la création de telle manière pour pouvoir lui donner la liberté.

Cette indépendance consiste en ce que la création est coupée du Créateur, mais toutefois elle possède ses propres forces, ses sentiments et sa propre raison, tout ce qui est nécessaire pour exister de façon indépendante. Et de ne pas exister tout simplement, mais de déterminer ses actions, son autonomie d’une telle manière pour arriver à s’éléver au niveau du Créateur. Un tel processus et un tel résultat nous paraît absolument irréalisable.

Par conséquent, le désir de recevoir créé par le Créateur comme Son opposé et entièrement dirigé par Lui doit passer par une suite de transformations pour obtenir une autonomie, une force qui lui permettra d’établir son indépendance selon son esprit et ses sens.

Pour ce faire, le désir de recevoir se détache du Créateur et après adhère à Lui de nouveau, se détache et adhère à Lui plusieurs fois – c’est-à-dire passe des montées et des descentes. Grâce à ça, nous commençons à comparer ces états, à apprendre un état de l’autre: d’abord nous comparons chaque montée et chaque descente et après toutes les montéees et toutes les descentes les unes par rapport aux autres.

C’est de toute cette expérience progressive de comparaison des montées et des descentes et de l’analyse des états suivants par rapport aux états précédents que notre esprit et notre perception se forment. La comparaison de toutes sortes de montées et de descentes et de toutes sortes de corrélations qui s’entrelacent entre elles, développe nos sensations et notre esprit.

En fin de compte, l’étude du Créateur conduit la créature à l’indépendance, comme il est dit : « grâce à Tes actions nous Te connaîtrons. » La création étudie comment le Créateur la traite et se forme en fonction de ça. Il s’avère alors que la base de l’indépendance – c’est le détachement du Créateur !

De l’article  » Introduction à la Kabbale>>, p.4 . Etant donné que la lumière et le récipient sont étroitement liés entre eux, le désir de recevoir s’annule par rapport à la lumière. Le récipient ne prend une forme déterminée qu’après la première expulsion de la lumière, puisque aussitôt après la sortie de la lumière le récipient commence à éprouver un désir ardent pour qu’elle revienne.

C’est ce désir ardent qui détermine la forme appropriée du désir de recevoir. Après que la lumière revient dans le récipient à nouveau (c-a-d que le lien entre le Créateur et la création se renouvelle), ils devienent déjà des objets différents – le Créateur et la créature, (la création reçoit déjà son indépendance) le récipient et la lumière ou un corps et la vie. Prêtez bien attention à ça – puisque ce sont des concepts les plus profonds.

 

De la leçon sur <<Introduction à la Kabbale (Ptiha), 02/03/2014

 

Un mixeur de ciment

Dr. Michael LaitmanLa fondation du groupe est la leçon quotidienne matinale. Quelqu’un qui ne s’y joint pas  au moins pendant les heures qui lui conviennent, ne peut tout simplement pas se connecter à moi. Et aussi la leçon elle-même doit devenir une opération courante de « mélange » tous ensemble afin de nous voir comme un tout et de s’attendre à ce que lumière s’ouvre entre nous.

La leçon doit être très difficile  comme dans un mélangeur de ciment où vous devez tourner toute cette masse à travers laquelle le sable  le ciment et l’eau sont mélangés jusqu’à ce qu’ils soient complètement connectés . C’est ainsi que nous devons ressentir la leçon avec beaucoup de difficulté et avec beaucoup d’effort. Si une personne ne sent pas cette difficulté ni une opposition , alors elle ne construit pas le Kli , elle n’attire pas la lumière. Cet effort doit être ressenti tout le temps, avec la tension et la pression.

Adhérer auRav, au supérieur n’indique pas l’adhésion à une personne en particulier. Le supérieur n’est pas une personne , mais plutôt , c’est un concept car dans cette personne la connexion est attirée vers ce qui est plus élevé. Par conséquent, je tiens à préciser :

Pourquoi a-t-ilété choisi pour être pour moi mon supérieur?

Que signifie exactement ce terme  » supérieur » à qui je dois adhérer ?

Et comment, à travers cette forme extérieure de l’adhésion, par laquelle je souscris au supérieur, vais -je obtenir l’adhésion interne àLui ?

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 27/02/14 , sujet de la leçon : « le professeur »

Travailler avec les gens adoucit même le « cœur de pierre »

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que le souci intérieur que nous ressentons en ce qui concerne la souffrance du public est le bon indicateur pour la construction du Kli spirituel ?

Réponse : Lorsque nous investissons nos forces dans le travail avec le public, nous voulons réussir pour des raisons égoïstes. Il est donc facile pour nous de continuer ce travail. Nous investissons tellement dans ces gens que nous les sentons déjà comme s’ils étaient des parents et nous voulons leur succès. Par conséquent, la diffusion élargit nos récipients. Si nous sommes « cuits » uniquement au sein du groupe, en fin de compte il va dégénérer et rester dans un état statique. Nous allons trouver de plus en plus difficile de prendre des mesures les uns envers les autres et de se rapprocher les uns des autres. C’est vraiment ce qui se passe.

Mais si nous prenons soin des gens, nous commençons à être concerné par leur avancement et leur succès. Il est raisonnable que nous avancions ensemble avec nos élèves, même si chacun d’eux avance en fonction de son niveau. Et quand vous venez de vos étudiants vers les amis, alors vous vous reliez déjà à eux différemment, pas comme avant.

Il est très difficile de parvenir à une connexion immédiate et forte directement avec les gens qui sont au même niveau que vous afin d’être comme un seul homme avec un seul cœur. Mais c’est seulement après que vous vous soyez préoccupé des gens qui sont à un niveau plus bas que vous, que vous vous adoucissez et obtenez le sentiment du don sans réserve à l’intérieur de votre désir de recevoir, et à la suite de cela, vous passerez à cette inclination d’un désir de donner sans réserve envers les amis.

De la préparation de cours quotidien de Kabbale du 25/02/14

Le plus important se trouve à la fin

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction au livre du Zohar » p. 64: La sagesse de la Torah se découvre de plus en plus dans les dernières générations. En effet, ce sont les derniers qui achèvent le niveau général et c’est pourquoi, bien qu’ils soient les plus mauvais, les lumières les plus parfaites sont attirées vers eux.

Cela provient de l’ordre inverse des lumières et des récipients. Plus les récipients sont purs et transparents, plus faibles y sont les lumières, et il en est ainsi même si ces récipients apparaissent et se corrigent les premiers. Et au contraire, plus les récipients sonts profonds et plus ils ont de « l’épaisseur », plus difficile ils sont à corriger, en revanche les lumières qui se découvrent grâce à leur correction sont très grandes.

Cependant puisque l’entrée de ces lumières se fait dans l’ordre de NaRaNHay, ces lumières là se revêtissent dans des récipients plus fins, tandis que l’ordre de la correction des récipients est KHB-ZON.

Autrement dit, l’apparition des récipients se produit de Keter à Malkhout – des plus hauts vers les plus bas, tandis que c’est l’inverse pour des lumières – de Nefesh à Yekhida, des plus faibles au plus grandes. Et ils se relient entre eux suivant cette succession.

Ce principe n’est pas facile à comprendre, il nous désoriente et nous complique la compréhension des relations qui existent tant dans le système en général que dans chaque monde en particulier, ainsi que entre les mondes. Pourtant il suffit juste d’accepter cette règle avant qu’elle ne se « tasse » et ne s’accorde à les nouveaux récipients internes – et ce n’est qu’après avoir ressenti son essence que l’homme commence à la comprendre.

D’abord vient la sensation en provenance des récipient déjà corrigés à un certain niveau et après la compréhension arrive. En effet l’esprit suit toujours les sens.

Les gens qui ne sont pas en rapport avec l’essence interne de la Torah et qui se laissent guider par leur esprit externe, ne comprennent pas ce principe et en conséquence ne voient pas la spécificité de notre temps et de notre génération. Ils reconnaissent le processus global de la descente et par ce fait même se déchargent du devoir de corriger le monde. « Puisque nous nous trouvons si bas, – estiment-ils – tout ce que nous avons à faire c’est d’attendre l’arrivée du messie ».

Cependant ce n’est pas juste. En effet, notre génération est la plus importante dans le circuit général. Et bien que nous ployons sous le fardeau énorme de notre égoisme, cet état est destiné pour notre travail et non pas pour que l’on s’en débarrasse. En faisant un tel travail nous attirons de très grandes lumières vers les âmes très hautes, qui ont commencé à corriger la création – celles d’Adam, d’Abraham et les autres.

Tandis que nous mêmes, nous allons recevoir une légère illumination en conformité avec notre place dans le système général, et ainsi nous allons avancer plus loin jusqu’à ce que nous n’atteignons les dix sefirot parfaites de toute la création.

C’est à ce moment là que nous allons réaliser quel travail énorme nous avons accompli. Ce n’est pas grave si nous nous sommes trompés et sommes désorientés, si nous essayions sans succés de débrouiller cette pelote, si nous trangressons et péchons. On ne peut pas avancer autrement.

Mais en fin de compte tout aboutira à une analyse correcte et une estimation exacte, et ce n’est qu’en se trouvant à un degré supérieur que nous pourrons voir et apprécier correctement l’importance de notre état.

Et en attendant tout ce qu’il nous reste à faire c’est d’avancer en faisant confiance aux sages et en croyant en le Baal HaSoulam qui nous a écrit que les premières générations étaient importantes pour la pureté de leur désir, tandis que la nôtre – par son « épaisseur ».

De la leçon sur « L’introduction au livre du Zohar » du 27.02.2014

 

Pour vaincre le « veau d’or »

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Exode » (Ki Tissa), 32:11-32:12 : Moïse a plaidé devant le Seigneur, son Dieu, et dit : « Pourquoi, Ô Seigneur, Ta colère s’enflammerait-elle contre Ton peuple, que Tu as tiré de la terre d’Égypte avec une si grande force et d’une main puissante ? »

Faut-il que les Égyptiens disent : « C’est pour leur malheur [intention] qu’il les a emmenés, pour les faire périr dans les montagnes et les anéantir de dessus la face de la terre » ? Reviens de Ton irritation et révoque la calamité qui menace Ton peuple.

Moïse comprend que tous les désirs que l’on appelle « les pécheurs », qui ne peuvent pas être corrigés, sont condamnés à mort. Ils sont déjà dans la mort spirituelle et ainsi ils vont rester à ce niveau.

Aujourd’hui, en raison de la crise, nous commençons à comprendre un peu que l’étape du « veau d’or » touche à sa fin. En le poursuivant, nous nous rendons compte peu à peu que cette poursuite est en train de nous tuer.

C’est parce que notre humanité misérable est constamment en train de souffrir et de courir après la source de sa douleur et de sa souffrance, et ne ressent seulement que de temps en temps une légère pause qui lui donne la force de continuer la poursuite. Et il n’y a toujours pas de soulagement. Si dans un tel état un homme se transforme pour devenir immortel, alors il n’y a plus de punition. Mais nous avons une sortie dans l’état qui est créé et c’est précisément d’être reconnaissants pour la connexion concrète avec l’attribut de « Moïse », qui signifie les attributs de l’amour et du don sans réserve.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 09/09/13

N’importe qui peut devenir un « homme de Lumière »

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, « Beha’alotcha » Point 88 : Et les sages brilleront comme la splendeur du « firmament » que sont les auteurs de la Kabbale. Ils sont ceux qui s’exercent dans cette luminosité, appelée le Livre du Zohar.

Cela parle de ceux qui s’efforcent d’entrer dans le Livre du Zohar, et ce livre est de valeur égale pour toutes les générations, car il a été rédigé à partir de la hauteur de l’achèvement de la correction par rapport à tout le reste des livres de Kabbale. Le Baal HaSoulam a également atteint la fin de la correction, et par conséquent, il était capable d’écrire un commentaire complet pour le Livre du Zohar.

De ce fait, le Livre du Zohar appartient à toutes les générations et toute personne qui est impliquée et apprend avec lui devient un « homme de Lumière », ce qui signifie qu’elle commence à briller comme l’éclat du firmament. En d’autres termes, ses caractéristiques sont modifiées de sorte que la Lumière Supérieure commence à rayonner à travers elle.

Du congrès Mondial du Zohar, Leçon 1 du 05/02/14

La hierarchie des désirs

Dr. Michael LaitmanLa Torah , « Exode » ( Tetzavé) , 28:39 , 28:42 : Tu feras la tunique à maille de lin, et tu feras la tiare de lin, et tu feras une écharpe brodée … Et faire pour eux pantalon de lin, pour couvrir la nudité de leur chair ; des hanches aux cuisses.

Cela parle de corrections qui viennent de l’intérieur d’une personne et apparaissent dans cette allégorie.

Le lin qui est mentionné dans la Torah est différent du lin ordinaire de la manière qu’il recouvre le corps par le haut et sépare de la partie supérieure de la partie inférieure. La partie supérieure est Galgalta Eynaim, les désirs donnant. La partie inférieure est les désirs de réception.

La nudité est un désir de recevoir qui ne peut être corrigée que partiellement. Par conséquent, seulement après la correction de la partie supérieure, qui est symbolisée par la tunique, turban et la ceinture, on peut commencer à corriger la partie inférieure d’une manière partielle : à partir de la taille aux genoux. Ceci signifie la correction des désirs de réception.

Ces désirs qui sont encore plus bas n’ont presque pas à être corrigés. Leur utilisation a tout simplement cessé car on effectue une restriction à leur utilisation. Ceci est suffisant.

De  » les secrets du livre éternel » de KabTV 28/08/13

L’horloge de l’intention

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam , «Introduction au Livre du Zohar  » Article 24 : L’essence du corps n’est qu’un désir de recevoir pour soi-même  et toutes ses manifestations et ses possessions sont les satisfactions de cette volonté corrompue de recevoir, qui avait initialement été créée uniquement  afin d’être éradiquée du monde, pour atteindre le troisième état ​​complet à la fin de la correction. Pour cette raison, il est mortel, transitoire et méprisable, avec toutes ses possessions, comme une ombre fugitive qui ne laisse rien dans son sillage.

Rien ne se passe selon le désire. Il apparait de plus en plus tout en passant par les 125 marches, tandis que les intentions égoïstes s’élèvent avec les désirs . Cependant, ce sont deux choses différentes : le désir de recevoir et une intention pour le plaisir de réception.

Nous ne devrions jamais annuler le désir. Nous ne prévoyons pas de nous transformer en ermites, mais plutôt, nous nous efforçons de changer notre intention d’égoïste en altruiste . C’est l’intention dans l’ intérêt de réception qui doit être « éradiquée du monde.  »

Nous percevons l’image du monde à travers nos intentions, par nous-mêmes et notre environnement. Cette image va disparaître si nous réorientons nos intentions du désir de recevoir en une volonté de donner. Tout ce que nous voyons aujourd’hui, le monde entier, avec toutes ses particularités et ses phénomènes, avec la vie et la mort, tout se déroule à l’intérieur de notre désir de recevoir qui a une intention égoïste. Si nous changeons nos intentions, nous commençons à voir un monde  » à l’envers  » qui est appelé le monde supérieur, le premier niveau spirituel. Ensuite , nous commençons l’observation de toute autre chose.

Tout en sentant la matière, nous avons une chance de la convertir avec l’aide de la force supérieure, un groupe et par d’autres moyens. Nous sommes ceux qui commencent la «révolution», parce que la première fois que tout est révélé, nous la voyons comme corrompue, comme si elle se reflètait dans un « miroir déformant » de notre intention égoïste.

Jusqu’à présent, nos intentions égoïstes  » sellent  » les petits désirs de ce monde ; c’est ce qui fait que nous le voyons tel qu’il est. Alors, disons à la trentième étapes, il semble qu’il y ait un désir qui est un milliard de fois plus grand, mais il provient toujours de la volonté de recevoir. Il sera terrible comme si nous étions parmi les « dinosaures », dans une jungle monstrueuse de puissants et très puissants désirs égoïstes.

Les gens ressembleraient à des « demons » infernaux » à nos yeux , ils sembleraient comme des criminels, des escrocs, des menteurs, des voyous, d’une méchanceté qui nous n’aurions même pas pu imaginer. En substance, nous verrions les forces du mal qui appartiennent à cette étape particulière. Nous considérons les leçons comme d’une stupidité scandaleuse, d’une absurdité totale. Même le groupe semble dans un tel état ​​lamentable au point que nous ne tolérerons pas la compagnie de nos amis, ni ne serions en mesure de respirer le même air qu’eux.

Cependant , si nous trouvons la force de surmonter cette situation et changeons , alors nous comprenons que tout est tout simplement merveilleux. En fait , rien ne va changer, mais en quelque sorte tout d’un coup, nous allons voir le monde qui nous entoure imprégné de lumière, où tout le monde reçoit la bienveillance du Créateur, personne ne souffre, on ne meurt pas de faim, ni tue les autres. Nos amis apparaissent comme s’ils étaient le plus grand peuple de la Terre  et il n’y a personne supérieur à eux. Baal HaSoulam écrit à propos de cet état dans son article « La dissimulation et la révélation du visage du Créateur.  »

Nous passons tous par ces états, la pendule se balance de plus en plus à chaque fois et tout dépend de l’évolution de notre intention, elle se transforme en son contraire, de l’égoïsme à l’altruisme. Les désirs restent intacts, seuls les intentions changent.

D’une façon ou d’une autre,  le Créateur ne nous apporte jamais le don, sinon Il nous aurait volé la chance  de Le connaitre. Il nous conduit dans des catastrophes dans notre volonté de recevoir afin que nous reconnaissons la nécessité de donner.

Dans un premier temps, nous essayons d’échapper aux troubles qui nous forcent à  Le blâmer et à Le maudire. Puis, avec l’aide d’un groupe, les leçons et la diffusion, en abaissant nos têtes devant nos amis et l’enseignant, nous nous tournons vers le Créateur, et le supplions de nous aider.

Question: N’est-ce pas un assez long chemin de souffrance ?

Réponse: L’astuce est de savoir comment nous acceptons la souffrance. Sans les souffrances, il est impossible de se réveiller. Tout état commence par des chagrins : «Et il y eut un soir et il y eut un matin, un jour .  »

Notre chemin est long non pas en raison des troubles que nous traversons, mais parce que nous n’y réagissons pas d’une manière correcte.

Cela explique pourquoi nous avons besoin de la préparation et d’une attitude correcte. Il ne fait aucun doute que nos états vont changer bientôt, et nous nous sentirons vide, d’ailleurs, nous pouvons commencer à haïr nos amis comme les disciples de Rabbi Shimon. Et pourtant, nous continuons à avancer parce que tout ce qui nous arrive est dans un but, pour nous faire avancer.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 13/01/14 , Écrits du Baal HaSoulam

Se préparez pour le grand rassemblement

congrès, groupeQuestion: Il y a un sentiment dans le cercle que par l’annulation de chaque individu et l’aspiration à un moment donné, nous arrivons à la frontière de la réalité matérielle. Mais que devons -nous faire maintenant afin de percer à un niveau interne ?

Réponse: Vous ne serez pas en mesure de pénétrer plus profondément à moins qu’il n’existe d’autres récipients autour de vous. Seuls quelques uns pouvaient progresser par des forces limitées dans les générations précédentes, sans la connexion à des cercles externes supplémentaires.

Maintenant tout le monde doit sentir ce que vous ressentez. Il ne vous suffit pas de penser à tout le monde et que quelque chose soit transmis automatiquement. Nous devons faire un effort pour que des centaines, voire des milliers se joignent à vous. Nous sommes dans un état de la fin de la correction, de la rédemption générale. Le temps des petits groupes ou d’un seul étudiant étudiant avec son professeur est terminé. Nous devons avoir des forces supplémentaires : tous les groupes en Israël et dans le monde. Ils devraient tous être incorporés dans le même processus.

Si nous faisons cela dans les mois à venir, ce sera une bonne préparation pour le congrès et ce sera vraiment un grand rassemblement!

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 02/01/14 , Leçon sur le sujet :  » 9 étapes « 

De perfection en perfection

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam: « Introduction au Livre du Zohar» : Lorsque vous examinez les trois états ci-dessus, vous trouverez que l’un rend nécessaire l’autre, de manière à ce que si l’un devait être annulé, les autres seraient annulés .

La plainte la plus fréquente et compréhensible contre le Créateur est : Pourquoi n’a t-Il pas créé tout dans la forme finie ? Apparemment, ce serait plus facile ?

Pourquoi a t-Il besoin que nous souffrions et ainsi, consciemment ou inconsciemment, nous le maudissons comme la cause de notre souffrance ? Pourquoi nous a t-Il créé non parfait, mais complètement à l’opposé ? Pourquoi devenons-nous nous développer de pire en pire et reconnaissons encore et encore ? Nous devenons conscients de ceci à tel point que ce ne provoque plus de malaise et devient une routine.

Alors, peut-être, le Créateur a « négligé », « manqué » ou « q laissé quelque chose d’inachevé »? Comment de telles actions imparfaites peuvent provenir de la perfection ? «Les plaintes des clients  » sont tout à fait justes.

D’autre part, si vous essayez de regarder la question du côté du Créateur : en effet , pourquoi a t-Il besoin de créer les trois états de la création et nous conduire par le chemin d’une grande souffrance du premier au troisième état ? Comment le second état, la chute de l’infini dans notre monde qui est le pire et est contradictoire que nous remontons, pourrait devenir possible ? Comment peut-Il lui-même gérer tous ces systèmes, être inclus,  » vêtus  » en eux , de manière à manifester diverses formes de relations et nous donner des leçons ?

Nous comprenons que les parents dans notre monde n’ont pas le choix parce que, comme il est dit ,  » l’impulsion du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse.  » Ici , la rigueur en ce qui concerne les enfants est nécessaire. Mais pourquoi le Créateur Tout-Puissant recourt-Il à de telles méthodes ?

En bref, toutes les questions clés à l’égard de l’être créé se concentrent sur ses trois états, sur la spirale de la perfection ( 1 ) à travers le système des mondes ( 2 ) à la perfection ( 3 ) , et c’est là le problème de la vie et la mort, le problème de la souffrance, complètement séparé de la conscience spirituelle. Nous ne pouvons pas justifier tout cela avec notre esprit.

Cependant, si nous comprenons la véritable relation entre les trois états, nous allons résoudre tous les problèmes similaires, l’élaboration d’une approche systématique pour eux, quand ils se représenteront devant nous. En fait, le Créateur a créé le premier état parfait unique. Il est immuable ;  rien ne s’y passe étant contraire à la perfection. Toutefois, cette perfection se révèle pas dans le Créateur, mais dans les êtres créés qui reçoivent, et seulement dans leur état ​​intérieur que nous appelons la «troisième ».

Dans le premier état, les êtres créés ne se sentent pas du tout, ils n’existent pas vraiment. Ils commencent à se manifester comme existant dans la mesure où ils atteignent la perfection. En passant de l’état actuel et en atteignant les degrés spirituels, dans la même mesure, ils sentent leur existence jusqu’à ce qu’ils montent à leur hauteur, à égalité avec le Créateur.

Ainsi, la perfection inhérente dans le premier état découle du troisième , dans lequel l’être créé l’atteint. Mais au début, ils représentent un petit Reshimot, potentiel , et doivent passer par un certain processus pour finalement atteindre la perfection. Ce processus est le deuxième état.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 05/01/14 , Écrits du Baal HaSoulam