Category Archives: Perception

Que prédit la Kabbale ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: La Kabbale prédit absolument tout dans le développement de l’histoire humaine. Que faut-il penser du millénaire actuel?

Réponse: La Kabbale prédit tout si je connais à l’avance le système général, son mouvement, parce que tout se passe de façon déterministe en lui ; c’est à dire qu’il a des forces qui interagissent selon un programme particulier, et j’étudie ce programme.

Le programme existe ; il est parfait, complet. Et sans le connaître même complètement parce que je n’ai pas atteint ce niveau pour le voir entièrement, je peux déjà prévoir quelque chose, le prédire.

Il est donc dans notre monde. Si j’ai appris certaines lois de la nature, par exemple certaines conditions météorologiques, alors je peux calculer toutes les conditions météorologiques et dire avec un certain degré de probabilité que, pendant cette semaine, il pourrait pleuvoir, ou neiger ou un ciel ensoleillé, ou nuageux. Puis-je prévoir cela? Oui. Autrement dit, sur la base d’études antérieures et de l’état actuel, je peux prédire l’état futur. C’est déjà la connaissance des lois. Bien sûr, ce n’est pas la connaissance de la loi absolue, quand il y a une formule sous mes yeux et que je vois clairement quoi et comment, mais je peux approximativement prévoir quelque chose. C’est la même chose avec la Kabbale. Nous traitons avec le système.

Dans le passé j’ai étudié la biocybernétique ; c’est absolument la même chose. C’est le même système. Je travaille aussi avec les forces qui influent sur notre monde. Si je connais ces forces, la nature de ce monde, alors je peux prédire à l’avance, c’est-à dire calculer à l’avance la façon dont ils entrent en contact les uns avec les autres au fil du temps, et quel en serait le résultat. Il n’y a pas de surprise.

Quand nous nous faisons tourner quelque chose ou pas devant un jeune enfant, c’est un miracle pour lui, car nous lui montrons quelque chose qu’il ne comprend pas, mais pour nous, ce n’est pas un miracle parce que nous savons ce que nous faisons. Il en est donc ainsi avec la Kabbale.

En vous élevant au niveau supérieur de compréhension, de connaissance, vous voyez ce qui se passe, et cela devient votre travail, car, en principe, un kabbaliste est une personne qui est engagée non seulement dans l’étude, mais dans l’application pratique des systèmes de gestion, la mise en œuvre pratique du programme de développement du monde.

Du congrès de Géorgie 05/11/2012 cours n°1.

Révéler en nous le canevas de l’Univers

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Préface au Livre du Zohar, Point 38: … il existe trois catégories d’homme (Adam) dans les Sefirot: Adam de Briya, Adam  de Yetsira et Adam d’Assiya.

Il y a un «rocher» appelé «désir de plaisir ». Le « rocher » a une forme qui ressemble un peu au Créateur. Cela explique le terme «Adam», ce qui signifie semblable (Domé) au Créateur.

Nous parlons ici des formes et des degrés de similitude avec le Créateur. À n’importe quel niveau, un Partsouf est toujours appelé «Adam». Le niveau minéral, végétal, et animal représentent également diverses formes d’Adam. Il n’y a rien qui ne soit pas une partie de l’état nommé Adam, sauf la matière authentique et amorphe de la volonté. Les trois niveaux antérieurs (minéral, végétal et animal) servent de moyen d’évolution/d’avancement vers le niveau parlant (humain). En fin de compte, ces niveaux sont ceux qui donnent «forme» au niveau humain.

La matière de l’univers, toute la matière de la faune et de la flore sur Terre constitue une pyramide ; l’homme se trouvant au sommet de celle-ci. Donc, ils sont tous inclus dans l’homme, par conséquent, ils montent et descendent tous avec l’homme.

Lorsque nous percevons la réalité correctement, il devient évident que toute la matière de la création est une partie de l’homme. Il n’y a rien en dehors de nous ; et même les objets cosmiques ne sont qu’une autre forme de notre désir de recevoir.

De cela, nous voyons que le désir de recevoir n’a pas de frontières. Une myriade d’étoiles, une nébuleuse gigantesque, tout est en nous, dans notre perception. Dans la mesure de notre évolution, nous discernons dans les profondeurs de notre désir de recevoir et y trouvons la particule élémentaire, ainsi que l’entière galaxie. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, tout a déjà été créé, mais tant que nous sommes encore «sur terre», ce qui signifie dans le désir de recevoir, nous continuons de révéler de nouveaux détails de cette merveilleuse image.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 02/11/12: Préface au Livre du Zohar

La vérité sur la grandeur des amis

congrès, groupeQuestion:qu’est-ce que j’élève à mes yeux en m’inclinant devant les amis?

Réponse: Rien. L’auto-diminution et la réalisation de la grandeur du Créateur sont deux choses différentes, mais complémentaires. Habituellement, dans le contexte d’une relation avec le Créateur, nous parlons du groupe , et dans le contexte d’une relation avec le groupe, nous parlons de nous-mêmes parce que le groupe est entre moi et le Créateur.

Question: Qu’est-ce qui se révèle exactement à moi quand j’élève le groupe à mes yeux?

Réponse: Le système de correction de l’âme unique qui est à la fin de la correction . Le système, qu’aujourd’hui, je vois à travers le prisme de mes défauts.

C’est ce qu’est la grandeur du groupe, et pas moins, parce que c’est la vérité. Et bien que je ne puisse pas encore l’accepter comme un fait, à la fin, je le comprends parfaitement.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale 28/10/12 , Matan Torah (Le Don de la Torah)

Se concentrer sur la vraie réalité

Dr. Michael LaitmanDurant la lecture du Zohar et avec le désir d’imaginer le degré suivant, chacun devrait essayer de conjuguer les efforts à ce degré et celui de ce monde, et du monde interne, et du groupe, pour que tout soit dans une structure unique car il n’y a rien d’autre à part ça.

Si l’on est capable de le faire et de discerner « Israël (droit à Dieu), la Torah (la Lumière qui ramène vers le bien), et le Créateur sont un », c’est le signe que l’on a déjà obtenu la bonne mise au point, l’attitude correcte vis-à-vis de la vraie réalité, qui est correctement représentée à l’intérieur, mais pas en dehors de soi-même.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 25/10/12, Le Zohar

Pouvons-nous comprendre l’étude des dix Sefirot?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que faudrait-il qu’il se passe pour que je puisse enfin comprendre quelque chose à l’étude des dix Sefirot ?

Réponse: Afin de comprendre le sujet de l’étude des dix Sefirot, je dois sentir ces phénomènes à l’intérieur de moi. Ils ne prennent pas lieu quelque part sur ​​la lune ou dans l’espace extra-terrestre. Il ne s’agit pas de quelques systèmes externes. Tout le réel est en nous, en moi, et en moi je dois sentir toute la réalité. Si je me l’imagine à moi-même, je pense à la façon de la percevoir et comment je peux la changer, selon la façon dont la force supérieure vient vers moi et me change. Ainsi je divise toute la réalité en moi-même et la source qui m’a créé, qui m’a conçu, et qui m’influence, c’est-à-dire le Créateur .

Il y a en moi le désir de recevoir, et en Lui il y a un désir de donner sans réserve. Son désir s’accorde sur mon désir et mon désir peut évoquer Son désir en réponse. Ainsi, nous commençons à travailler ensemble comme des partenaires.

Il n’y a rien d’autre que cela. Ainsi, il s’avère que les amis sont à l’intérieur de moi. Ce sont les attributs qui sont les plus proches de moi, de la partie du désir que je ressens comme moi-même. Ils constituent une partie du désir en moi, avec moi, à partir de laquelle je peux me tourner vers le Créateur et gérer ma destinée. Je dois aussi corriger tous mes autres désirs et les ajouter à cette partie jusqu’à ce que je sois totalement intégré dans le travail mutuel avec le Créateur.

Ceci va se passer quand je recevrai le désir correct pour cela et que je voudrai que nous le ressentions tous constamment. Je ne me séparerai plus du monde extérieur , pensant que le monde est un endroit hors de moi, sous la forme de différents pays, de nations, et d’amis, je dois constamment imaginer que tout est à l’intérieur de moi, selon la perception correcte de la réalité. Ensuite, je vais commencer à me rapprocher progressivement de cette perception.

Au début, le monde restera pour moi dans la dualité et je vais le voir à l’extérieur de moi, mais en l’imaginant à l’intérieur. Cependant, peu à peu, grâce à la Lumière qui revient, je vais commencer à relier ces deux approches en une seule image. Ce ne sera pas une sorte de scission, comme dans la schizophrénie. Je vais commencer à sentir la bonté et l’unité indivisible de l’image. Une personne atteint sa perception progressivement en raison de l’obtention de la ligne médiane.

De la 3 ème partie du cours quotidien de Kabbale ,22/10/12 , Etude des dix Sefirot

Une symphonie d’opposés

Dr. Michael LaitmanChaque fois que nous voulons faire la transition vers l’état suivant, nous devons le construire. Après tout, il n’existe pas: il n’y a pas de monde spirituel, pas de Créateur -rien. Je construis tout en moi, et là tout ne dépend que de moi, de ma « construction ». Cela signifie que lorsque je monte à des niveaux supérieurs, je dois les former et les visualiser en face de moi :« A quoi ressemblera la prochaine étape de l’avancement ? »

Ma prochaine étape est la suivante: Il n’y a pas de «nous», seulement «moi», tout est à l’intérieur de moi et partie de moi. Chaque fois que je me lève pour une nouvelle étape, je vois le monde entier à l’intérieur de moi, dans ma perception et mes sensations.

Là encore, le monde me semble comme un lieu qui est aliéné, séparé, et qui se brisa en divers états contradictoires. Donc, je dois rassembler toutes les parties à nouveau ensemble- à l’intérieur de moi, et que tout se réfère à tout avec amour et unité , sans aucune exception.

C’est de cette façon que je monte toutes les 125 marches, en augmentant à chaque fois la portée, la résolution de l’image de la perception. A chaque étape, je regarde plus profondément dans l’éclatement et je le corrige au degré correspondant. C’est ma perception et ma sensation qui étaient brisées. Cela a fracturé notre unité en petits éclats, en partie éloignés, opposées, qui me sont odieuses.

Dans sa «Préface au Livre du Zohar » Le Baal HaSoulam écrit: … nous devrions être très reconnaissants à Sa Providence pour avoir créé ce miroir poli dans notre cerveau, qui nous permet de voir et de percevoir tout à l’extérieur de nous. C’est parce qu’en cela il nous a donné le pouvoir de percevoir tout avec une connaissance et un accomplissement clairs, et de tout mesurer à la fois de l’intérieur et de l’extérieur. Sans cela, nous perdrions la plupart de notre perception.

En d’autres termes, nous ne pourrions jamais atteindre le seul état authentique qui existe. Nous n’aurions tout simplement pas obtenu d’être plus près de lui, ni de comprendre ou de ressentir sa profondeur si nous n’étions pas passés par l’éclatement. C’est pourquoi notre état authentique est délibérément cassé en morceaux et chacun d’entre eux s’oppose, contredit les autres. Ce qui autrefois avait l’habitude d’être un tout, est maintenant divisé ; les parties qui étaient semblables sont à présent antagonistes. C’est au-delà de notre imagination.

Nous essayons de les reconnecter par nos propres efforts en inclinant nos têtes et en consentant avec nos amis. Je tiens à combler les écarts entre eux ; je ferais tout mon possible pour les reconnecter ensemble à l’intérieur de moi-même, grâce à mon amour et à mon attitude correcte. En me persuadant de cette façon, j’arrive à une compréhension profonde de l’essence de Malkhout du monde de l’Infini, qui est en fait mon âme unifiée.

La profondeur de notre réalisation dépend de la révélation de l’éclatement et de la compréhension de son contraire, la plénitude. L’écart entre les deux est tellement énorme qu’il nécessite des outils spéciaux, les récipients. Ainsi, il est dit que nous devons élargir nos récipients « 620 » fois, ce qui signifie atteindre une profondeur qui est comparable à l’infini. Par ailleurs, l’écart entre les deux états (cassé et complet) nous révèlent les lumières de NRNHY.

En fait, tout ce que nous ressentons dans ce monde est construit sur des contrastes: l’amer et le doux, l’ombre et la lumière, la haine et l’amour, etc. Cela s’applique même à la musique et à la perception des couleurs. Nous percevons tout comme la différence entre ses formes corrompues ; l’un est toujours l’opposé de l’autre.

Ainsi, l’infini a toujours été parfait. Nous parlons maintenant de notre réalisation: lorsque nous sentons quelque chose qui n’a pas son contraire, on ne peut que sentir la Lumière minuscule de Nefesh de Nefesh. Dans notre monde, il ne manque à aucune particule d’une substance deux pôles, un plus et un moins. Même un électron (chargé négativement) ou un positron (chargés positivement), les deux cachent encore des opposés en leur sein, qui sont encore à découvrir. Après la survenue de l’éclatement, il n’y a même pas la plus infime particule qui ne contienne pas son contraire, même si elle se présente à nous en un seul aspect, à travers une ligne de démarcation, sans révéler l’autre.

Initialement, tandis que la créature était dans le monde de l’Infini, c’était dans un état tout à fait inconscient, stupide. Il n’y avait rien avec quoi faire des comparaisons, il n’y avait pas d’espace entre les deux pôles, un endroit pour les pensées et les perceptions.

Ensuite, l’Infini s’est subdivisé en parties du monde des Nekoudim . Maintenant, nous pouvons comprendre et sentir sa profondeur. Il s’agit de la perception de la réalité, à laquelle nous aspirons. C’est notre vie, une harmonie sans précédent, une symphonie de positif et de négatif qui englobent la réalisation entière, l’entière compréhension entre les deux états : le corrompu et l’entier.

Du Congrès de l’unité du Nord, 20.09.12, cours n°2.

Se sentir comme un invité bienvenu

Dr. Michael LaitmanTout le monde n’arrive pas à passer par les premières étapes de la préparation menant au chemin spirituel et à s’y accrocher. Beaucoup quittent le groupe, le chemin spirituel, et le processus de changement de soi-même. Ils retournent à leur monde extérieur et reviennent à leur vie de propriétaires, en stoppant le développement du point dans le cœur, faisant d’eux les invités du Créateur, l’hôte de l’Univers.

Comme nous le savons « l’opinion de la Torah est opposée à l’opinion des propriétaires. » Si une personne détient l’opinion de la Torah, elle sent qu’elle est un invité et que le Créateur est l’hôte. C’est pourquoi elle veut changer afin de ressembler à l’hôte.

C’est ce qu’on appelle avoir l’opinion de la Torah, placer l’objectif devant soi, afin d’être dans le don et de déterminer ainsi ses états.

Les premiers états, les montées et descentes que nous traversons, sont déconnectés de notre esprit ordinaire et de nos sentiments. Une personne voit qu’elle change complètement. Pour la première fois, elle commence à sentir qu’une certaine force étrangère la dirige. Cette singularité est typique des changements que nous ressentons dans le processus de notre développement spirituel intérieur.

Soudainement, la personne sent qu’elle est sous le contrôle d’une force étrange. Avant, elle n’avait jamais ressenti cela dans sa vie quotidienne. Elle voyait toujours clairement quiconque voulait la dominer, ce qui signifie qu’ils étaient des forces extérieures. Ici, cependant, pour la première fois elle sent qu’une certaine force descend et la gouverne, la lie de l’intérieur et la contrôle.

C’est un sentiment très spécial. Je me souviens de l’étonnement que j’ai ressenti quand j’ai d’abord ressenti cela. C’est un sentiment très désagréable et incompréhensible jusqu’à ce qu’une personne commence à s’y habituer et à reconnaître cette action comme l’œuvre du Créateur sur elle. Alors, elle est désormais prête à déterminer qu’il en est ainsi et à l’accepter. Puis elle commence à susciter ce sentiment par elle-même et à l’attendre, comme vous attendez une rencontre et une connexion à quelqu’un que vous aimez.

Elle commence à apprécier l’œuvre du Créateur sur elle et à s’attendre à ce que cela arrive à chaque minute. Elle apprécie les actions réelles du Créateur, non leur qualité et comment elle les ressent dans son désir égoïste, qui n’est pas encore corrigé. Cela signifie qu’elle ne se soucie pas des états qu’elle traverse; ce qui est important, c’est que le Créateur doit la diriger autant que possible.

C’est ce pour quoi elle prie. Elle demande à passer par autant de changements que possible selon le désir du Créateur, puisque tout ce que le Créateur fait est pour le bien. Ainsi, son sacrifice se mesure selon qu’elle s’identifie avec les actions du Créateur et les attend, par son esclavage volontaire au Créateur, et par la puissance de sa prière.

Pour le moment ce ne sont que les premières étapes du travail spirituel. Ensuite, un travail mutuel plus contrôlé avec le Créateur commence, dans le don mutuel. Une personne sait déjà comment recevoir les forces pour cela et comment travailler ensuite avec elles, comment entamer un dialogue avec le Créateur. Puis elle commence même à travailler avec son désir de recevoir, en ressentant les mêmes saveurs que l’hôte et en sentant comment le Créateur goûte les rafraîchissements et comment elle les ressent elle-même.

Ce chemin commence à partir des premières ascensions et des premières descentes, dans lesquelles une personne s’habitue à la domination d’une force étrangère sur elle.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 04/10/12, Shamati n°21

Les émotions sont en premier, le cerveau en second

Question: Qu’est-ce qu’est la conscience intégrale et qu’est-ce que l’attitude intégrale?

Ma réponse: Nous parlons de l’homme, de son monde intérieur. Son attribut est l’égoïsme, le désir de se satisfaire.  Le désir! C’est pourquoi nous parlons de l’émotion. Ce ne sont pas des émotions lyriques, comme nous avons pris l’habitude de penser. Nous parlons de notre essence.
Quand je travaille en faveur de l’industrie, pour le bénéfice des banques ou toute autre chose, je veux être satisfait, je veux gagner, je veux obtenir la reconnaissance, je veux influencer, tout cela sont des émotions. Qu’est-ce qui peut encore motiver une personne si ce n’est l’émotion?

Une fois qu’il les ressent, il commence à comprendre et à saisir le ressenti. Ce n’est que par la sensibilité d’émotion que se développe le cerveau, autrement non.
Le cerveau doit se développer afin de comprendre et de saisir ce qu’il ressent et ce qu’il ne ressent pas, ce que lui manque encore.  Le cerveau fonctionne quand je sens la nécessité de quelque chose, si je suis satisfait ou non.
Là, se développe notre instrument mental pour l’acquisition de ce qui est souhaité. Du fait que je pénètre en profondeur dans les sentiments, je commence ensuite à développer le cerveau, alors je commence à sentir le système de mes liens réciproques avec les autres, mon opposition vis à vis des autres.
Ici apparaît chez moi la possibilité de classer ses sentiments, en leur donnant des valeurs qualitatives et quantitatives, cela veut dire que dans mon travail se met à fonctionner un instrument mathématique, des mesures plus exactes apparaissent en moi.
Mais encore une fois, ces mesures sont à l’intérieur de moi. Si je veux transmettre à quelqu’un quelques nombres, il ne me comprendrait pas, il doit être inclus dans ce système. Il doit en quelque sorte le mettre en œuvre à l’intérieur de lui,  alors par cette réalisation il ressent les nombres que j’ai lui transmis.

Du programme monde intégral “Formule d’une société intégrale » 07/02/2012

Est-ce que notre vue montre seulement ce que nous avons vu?

Dr. Michael LaitmanAvis (Dale Purves, R. Beau Lotto pourquoi nous voyons ce que nous faisons Redux): «La première édition de ce livre provocateur a examiné un large éventail de preuves menant à la conclusion que le système visuel ne révèle pas au monde physique par une analyse de images rétiniennes et leur représentation par le système visuel. Au contraire, ce que nous voyons est basé sur l’histoire de l’espèce et de l’individu comme un moyen de composer avec l’incertitude inhérente aux stimuli lumineux. Il s’ensuit que les perceptions visuelles sont des manifestations réflexes de succès comportemental passées plutôt que le résultat d’une logique de traitement des stimuli présents.

«Quand les sceptiques de Darwin attaquent sa théorie de l’évolution, ils mettent souvent l’accent sur l’œil. Darwin lui-même avoué qu’il était «absurde» de proposer que l’œil humain ait évolué par mutation spontanée et par la sélection naturelle. Les scientifiques du Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) ont abordé le défi majeur de Darwin dans une étude publiée l’évolution dans la revue Science. …

« Les chercheurs dans les laboratoires de Detlev Arendt et Jochen Wittbrodt ont découvert que les cellules sensibles à la lumière de nos yeux, les bâtonnets et les cônes, sont d’origines évolutives inattendues – qu’ils proviennent d’une ancienne population de cellules photosensibles qui étaient initialement situées dans le cerveau.

«Il n’est pas surprenant que les cellules de l’œil humain proviennent du cerveau. Nous avons encore des cellules sensibles à la lumière dans nos cerveaux d’aujourd’hui qui détectent la lumière et influencent nos rythmes quotidiens de l’activité », explique Wittbrodt. « Très probablement, l’œil humain est à l’origine de cellules photosensibles dans le cerveau. C’est seulement plus tard dans l’évolution de telles cellules cérébrales ont déménagé dans un œil et ont gagnés le potentiel de conférer la vision.  »

Source: (http://www.sciencedaily.com/releases/2004/10/041030215105.htm)

Mon commentaire: Selon la Kabbale, il n’y a rien « autour de » nous, tout ce que nous voyons comme existant n’est qu’une illusion. Tout se fait sentir à l’intérieur de nous: nous-mêmes et du monde qui nous entoure. En changeant nous-mêmes, nos propriétés, que la Kabbale nous permet de faire, on peut «changer le monde autour de nous. » Au contraire, nous commençons à sentir sa relativité, la dépendance de l’image du monde sur (observateur) d’une personne. Voir «Introduction au Livre du Zohar».

Le système immunitaire de la société intégrale

Dr. Michael LaitmanQuestion: tout le monde sait que l’organisme humain possède un système immunitaire qui bloque et détruit les vieilles cellules défectueuses qui sont encore en vie. Si l’on compare cela à la société intégrale , ça veut dire que ce système doit se débarrasser des vieilles personnes malades?

Réponse: Non. Le fait est que nous avons ici besoin d’un système qui trie ce qui est bénéfique et ce qui est nuisible. Il n’y a rien de nuisible dans la nature. Tout est révélé de cette manière parce que nous ne savons pas comment et quoi mettre en œuvre correctement. Rien n’est détruit dans la nature. Tout ce que la nature développe est nécessaire et il devrait donc en être de même dans la société humaine. Cela signifie que nous allons voir comment les différentes forces rebelle, négatives, restent en dehors de notre succès dans l’éducation intégrale, et agissent ainsi parce que nous n’avons pas exercé l’effort correct.

Sur la base de ces exemples, nous allons juste apprendre à améliorer notre système d’éducation et d’enseignement et donc nous allons avancer. Nous devrions être reconnaissants de toutes les révélations de nos carences, car elles ne cessent de nous obliger à continuer à développer cette méthode et serviront de base pour son développement.

Je crois que la révélation des attributs négatifs est aussi bénéfique que la révélation des attributs positifs. C’est la rétroaction négative qui corrige notre attention vers le but ultime.

Question: Ainsi, il s’avère que le transfert direct du modèle de l’organisme humain, ou de ce que nous voyons dans la nature, et notre tentative de le mettre en œuvre sans en expliquer les véritables raisons pour lesquelles il est comme ça dans la nature, conduit effectivement à de grands problèmes.

Réponse: Non. Ici, il est mis en œuvre sur le modèle d’un corps vivant fermé, que nous devons maintenir un équilibre. Pour ce faire, nous devons régler, clarifier et analyser les éléments ou les attributs que nous recevons de l’extérieur et ce dont nous avons besoin.

C’est parce que nous nous rendons compte que peu importe la façon dont nous essayons d’absorber seulement ce qui est bénéfique à partir de notre l’environnement, beaucoup de choses nuisibles pénètrent aussi dans l’organisme. Ce qui est dangereux a besoin d’être identifié, collecté et évacué du corps. C’est ce que nos systèmes physiologiques font, et c’est la même chose sur le plan cognitif. Le système immunitaire monte la garde et détruit tout ce qui pénètre dans l’organisme qui est hostile à l’organisme.

Je pense que ce système doit être créé dans la société jusqu’à ce qu’il atteigne sa forme finale. Si une certaine partie de l’humanité est en train de devenir partie intégrale, elle devra certainement fixer des limites et des frontières autour d’elle de sorte que les étrangers ne seront pas en mesure de l’influencer. Cela signifie que, contrairement au reste de l’humanité, ces personnes devront vivre selon les lois et les constitutions et les différentes relations sociales et familiales qu’elles acceptent en fonction de leur niveau spirituel et de leur développement altruiste.

Bien sûr, comme un organisme sain, elles auront à se protéger contre les mauvaises influences extérieures. Ici, il devrait y avoir un système immunitaire qui avertit si une influence négative se fait sentir dans la société, et devrait l’identifier immédiatement pour l’enlever.

De KabTV « Le monde intégral: la formule de la société intégrale », 01/07/12