Category Archives: Similarité avec le Créateur

Le programme et le programmeur

congrès, groupeIl y a une sorte de « imprimante virtuelle » à l’intérieur de moi qui imprime l’image de mon monde. En d’autres termes, il s’agit d’un programme à l’intérieur de moi qui m’opère et dessine le monde pour moi. Il n’existe pas vraiment. Tout est interne, dans mes sentiments, mais le programme leur donne un effet de quelque chose qui est extérieur.

Question: Qu’est-ce qui se passe si les amis décident de se concentrer sur des pensées sur la création d’une réalité et d’une connexion mutuelle?

Réponse: Le programme me montre aussi le groupe dans lequel je travaille. Il me semble que je suis au milieu d’autres personnes et que nous prenons des décisions ensemble. Les attributs internes projettent certaines images, des ombres sous des formes différentes, mais en fait ils n’existent pas.

De la même façon, notre décision collective et ma résistance intérieure sont tous déterminés par le programme. Il n’y a qu’un seul moyen de le corriger: si je connais bien ce sujet et à propos de la réalité qui est projetée par lui et je veux unir tout en un, pour nous connecter. Dans ce cas, je m’élève au niveau du programmeur et comprends pourquoi il a arrangé tout ça pour moi.

D’une part, je connais le programme, et, d’autre part, je vois les images qu’il dessine dans mon imagination. Donc, quand je corrige mon imagination en l’utilisant, je les recoupe et les réunis en un seul. Ainsi, je passe par différentes corruptions et corrections, et finalement je découvre l’esprit du programmeur, le plan de la création. C’est l’effet désiré du processus : d’être incorporés dans le but de la création.

Question: Est-ce à dire que le programmeur veut que nous soyons constamment dans deux mondes, l’imaginaire et le réel?

Réponse: Il est essentiel que nous découvrions le but de la création par nous-mêmes. Pour quoi faire? Afin que nous le traitions avec respect. Après tout, l’ego me tire vers le bas, me propose le sommeil et me distrait. Si je veux me réveiller, il n’y a qu’une seule façon de le faire: d’utiliser ce programme, l’environnement, et tout ce qui lui est lié, mais seulement si, dans le même temps, je respecte le programmeur. C’est ce qu’on appelle dans la Kabbale « en Lui apportant la satisfaction ».

Question: Alors, comment dois-je intégrer ces deux systèmes?

Réponse: Vous devriez tout simplement être avec les amis. Maintenant, ils me semblent comme des étrangers qui sont en dehors de moi. Plus tard, je pense que, malgré ce tableau, ils sont à l’intérieur de moi. Ils sont à moi, mon bien-aimé, reliés entre eux et intégrés dans un seul. Alors, dans la connexion entre eux, je vais commencer à révéler la source, le Créateur. Tout cela sera comme un tout.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 19/03/13, “Introduction au Livre du Zohar

Une famille dans laquelle chacun est aimé

congrès, groupeNos désirs sont divisés en deux:

  • Désirs « animal » liés à l’alimentation, le sexe, la famille
  • Désirs « humain » liés à l’argent, le respect, la connaissance.

En toute circonstance, pour ceux-ci et ceux qui sont liés à ce monde, il n’y a rien de spirituel en eux.

A Family In Which Everyone Is Loved

En ce qui concerne le groupe inférieur de ce monde, il est possible de dire que ce sont des désirs « personnels. » Et la partie supérieure sont les désirs « sociaux. » Et surtout, nous sommes tous une famille. En tout état de cause, nous nous efforçons pour cela.

Question: Quelles sont les désirs qui suscitent le commérage et les calomnies en nous?

Réponse: En particulier, les désirs de respect et de contrôle.

Question: Et comment pouvons-nous composer avec cela dans le but d’être une famille?

Réponse: Dans le langage brut: fermer la bouche et les oreilles, pour endurcir le cœur. C’est le travail. Personne ne demande de l’autre d’être corrigé, mais il est nécessaire de comprendre la nécessité de la correction et de le vouloir, ou tout au moins d’aspirer à ce désir. Vous voyez, si le désir est prêt, alors du point de vue de la Lumière, il n’y aura aucune entrave. Et pendant ce temps j’élève, comme on l’appelle, une « prière avant une prière », une envie d’avoir envie.

A Family In Which Everyone Is Loved

Question: Comment mes pensées négatives séparent la famille que nous voulons construire?

Réponse: C’est la même chose que le forage d’un trou dans le côté du bateau partagé. Vous voyez, un trou est suffisant pour faire couler tout le monde. Par ailleurs, même si je ne fais pas mes efforts, mon soutien, c’est déjà nuisible. Nous avons besoin de vouloir toutes nos forces pour être une famille. En elle il n’y a pas le beau et le laid, le sage ou le sot, le bon et le mauvais, le Créateur nous rassemble et nous n’avons besoin que de nous aimer les uns les autres. Tous sont beaux, tous sont sages, tous sont bons, tous sont aimés.

Question: Notre groupe est un Partsouf. Est-ce une division similaire des désirs existent en lui?

Réponse: Si nous sommes déjà devenus un Partsouf, alors tous nos désirs particuliers sont mélangés, sont inclus dans l’autre. Dans l’ensemble, nous travaillons avec un compte conjoint. Et en son sein tout le monde reçoit un Partsouf différent, non pas tel qu’il était avant. Avec ce mérite, les désirs de chacun sont intégrés sous une nouvelle forme. Ainsi, nous combinons en pensées et recevons une force d’entraînement pour un avancement immense, positivement ou négativement aussi bien.

Question: Quels sont les désirs minimas obligatoires dans un groupe?

Réponse: J’ai nulle part où acquérir de nouveaux désirs spirituels si je ne suis pas inclus dans le groupe et ne commence pas à recevoir un nouveau « modèle » des amis. Je n’ai pas d’autres possibilités. En général, selon le degré d’avancement, nous construisons progressivement un Partsouf, qui comprend et couvre tout le monde.

Malkhout du monde d’Atsilout en lui-même est un point où il n’y a rien, une place vide, dans laquelle nous entrons et rejoignons l’autre. Tout le monde s’efforce d’œuvrer pour le bien des autres, et puis nous avons une demande commune pour la correction (MAN).

Supposons que cinq personnes soient rassemblées, chacune a un rôle, un désir, prête à s’unir avec les autres. Malkhout de Atsilout relie tous ces éléments, prend soin d’elles, leur permet de traiter tout le reste, et construit à partir de leur seul désir partagé qui n’est pas encore réalisé. C’est ce qui se lève pour recevoir le Massakh (écran) à la fin de la question, tout le monde reçoit. De ce Massakh tout le monde récupère ce qu’il a investi.

Ainsi, tout le monde travaille selon une volonté. Selon ce principe, l’interaction existe entre les neurones dans le cerveau, les cellules de l’organisme, les synapses, qui construisent différentes intégrations avec toute action, et ainsi de suite. Il y a un principe partout: de gagner un désir commun, de le traiter et de se préparer pour la prochaine étape. Chaque état, chaque instant sur cette voie, n’est pas comme l’instant précédent, et à la fin nous les corrigeons tous.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 17/03/13, « Introduction du Livre du Zohar« 

Quand le rideau tombe

congrès, groupeLe Baal HaSoulam, « Introduction au livre du Zohar, » article 20 : Et le même « corps » dans sa mauvaise forme qui nous est donné dans le présent, néanmoins ceci ne doit pas abîmer notre essence ainsi et toutes ses propriétés qui sont sur le point d’être annulées complètement de sorte que tout le système d’impureté qui est sa source, et tout ce qui est à ce sujet doit être brûlé comme si cela avait déjà été brûlé et considérer comme si ça n’avait jamais existé.


L’essence de l’âme (Nefesh), habillé dans le corps, est seulement à ce stade du désir, mais le désir de donner sans réserve provient d’un système des quatre mondes de ABYA de la sainteté ; elle existe éternellement, parce que cette forme du désir de donner sans réserve est en équivalence de forme avec la source de vie et est immuable.

Nous existons dans la réalité de Ein Sof (infini) et tous les mondes (Olamot), ce qui signifie les dissimulations (Alamot), sont uniquement des filtres qui s’ajustent à l’image de Ein Sof pour nous ; le degré de dissimulation n’existe que dans notre perception et ils disparaîtront au moment où nous serons en mesure d’annuler notre « corps », le désir de recevoir pour lui-même.

Toutefois, cette volonté doit encore être révélée. Où existe-t-elle vraiment ? En fait, aujourd’hui tous mes désirs agissent réellement au niveau animal. Le désir réel de recevoir se révèle que lorsque je commence à travailler afin d’accorder et je découvre tout ce qui s’oppose à la volonté de donner sans réserve. S’opposant à la ligne droite, la ligne gauche est révélée ; contre la sainteté, l’impureté est révélée.

Ci-dessous, sous le seuil de la perception spirituelle, nous sommes ici dans le monde imaginaire où nos désirs, comme on dit, « tous regardent comme des bêtes. » Mais si par les travaux du groupe, à la diffusion, à propos des les amis, de l’humanité, et enfin pour le Créateur, nous révélons notre inclination vers En-Haut, puis nous révélons notre « corps » corrompu, ce qui signifie le désir de recevoir avec l’intention de recevoir.

Afin de corriger ce désir, l’intention doit changer à afin de donner sans réserve. Le désir de recevoir lui-même reste et au-dessus, je construis une volonté afin de donner sans réserve qui est appelée l’âme (Neshama). Son essence est dans mon don pour tout le monde. En donnant à tout le monde, en aimant tout le monde, je développe l’âme au-dessus de mon « corps ». Et sous cette forme, nous atteignons la correction.

Alors ce monde disparaît, et je peux voir tous les mondes, le monde de l’Infini.

Maintenant, nous existons aussi dans le monde de l’Infini. Et maintenant, également, tout dépend de mon intention. Rien n’est immuable et constant, comme tout est représenté et arrive seulement dans mes qualités.

De la 4ème partie de la Kabbale quotidienne leçon du 13/03/13, « Introduction au livre du Zohar« 

Si nous le voulons maintenant, ce sera maintenant!

congrès, groupeRabash, « Que signifie l’impatience et le dur travail dans le travail»: Nous devons travailler dur parce que ce sont seulement les souffrances du dur labeur qui nous font crier vers le Créateur avec un désir entier pour que le Créateur nous sauve de l’adomination de Pharaon, roi d’Égypte. Cela signifie que cela provient d’un état de bassesse où la personne sent qu’elle est pire que toutes les autres personnes et cela la pousse à crier vers le Créateur de tout son cœur pour qu’Il puisse l’aider. Cela veut dire qu’elle croit que le Créateur entend sa prière puisqu’Il lui a révélé son mal et ainsi Il va sûrement l’aider et la sortir aussi du mal , ce qui est appelé la rédemption. Cela signifie qu’elle croit que le Créateur lui fait comprendre qu’elle est en exil et qu’Il va sûrement la faire sortir ensuite de l’exil.

Nous avançons par deux forces, mais pour ceux qui ne savent pas où aller, il n’y a qu’une seule force qui les pousse par derrière et les oblige à aller de l’avant. Ils essaient constamment de lui échapper, en essayant de se sauver du « rouleau de l’évolution» qui les rattrape par derrière et les pousse à avancer.

Mais le chemin de la Torah est différent du chemin de la souffrance. On donne à une personne la sagesse de la Kabbale, afin qu’elle puisse construire la force qui illuminera devant elle et la tirera vers l’avant, dans l’espoir d’un avenir meilleur, avec de grands espoirs, des exemples positifs, un sentiment de crainte qui se fait sentir par le connexion et l’exaltation spirituelle.

L’objectif doit être aussi brillant et aussi attrayant que possible, et est décrit comme merveilleux et bon. Bien que l’avancement se fasse par l’ego, que nous devons constamment rejeter, nous devons essayer d’utiliser cette méthode: attirer la Lumière qui corrige, de sorte qu’Elle va faire tout le travail. L’approche ici nécessite de la subtilité, comme dans n’importe quoi. Si vous savez comment y entrer, alors il est très facile pour vous de le faire. Quelqu’un qui ne sait pas cela ressent de grandes difficultés et fonce constamment dans un mur.

Nous devons organiser le bon environnement dans lequel vous allez bientôt commencer à souffrir à cause de l’absence de connexion et à cause de votre jalousie, la luxure et le désir de respect. Vous verrez que d’autres ont plus de succès que vous. Vous envierez les autres qui réussissent à se relier si fortement et vous aurez aussi envie d’atteindre cela.

La jalousie vous oblige à demander votre changement. Vous savez déjà comment évoquer la Lumière qui corrige, vous commencez à changer sous l’influence de la Lumière, et donc vous avancez. La chose principale est de développer la force de traction que l’on appelle « je vais l’accélérer. » C’est parce que les problèmes, les souffrances, la force naturelle de l’évolution «en son temps», ne dépendent pas de vous. Nous devons comprendre que les souffrances viennent à une personne dans le but de la réveiller, nous avons besoin de développer les affres de l’amour par nous-mêmes au lieu des souffrances corporelles de sorte qu’au lieu du mal qui nous rattrape, la bonté s’illuminera en face de nous.

If We Want It Now, It Will Be Now!

 

Au lieu de l’évolution naturelle sous l’emprise du temps, il faut s’élever au-dessus du temps afin de déterminer le rythme de notre progression par nous-mêmes. Cela signifie que tout est entre vos mains! Nous devons sentir l’exaltation et un sens de l’éveil puisque tout dépend uniquement de nous! Si nous le voulons aujourd’hui, ce sera aujourd’hui! Si nous le voulons vraiment maintenant, ce sera maintenant! Tout ce que nous voulons atteindre par le chemin de la Torah peut être promu et réalisé.

Il est très important de souligner cela dans le travail: utiliser et intégrer tous les composants, tous les moyens dont nous disposons dans la voie de « je vais l’accélérer» qui nous aidera dans notre avance. Nous devons développer tous les moyens et les relier correctement afin de voir qu’il y a ici une méthode certaine ici, au lieu de suivre le chemin de la souffrance en nous développant sous la pression de notre nature. Une personne peut progresser en s’élevant au dessus de sa nature afin d’avancer avant elle et d’ouvrir les portes pour elle.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 21/03/13

Cric spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans la mesure qu’une personne est plus présente dans d’adhésion avec le Rav, le groupe et l’étude, alors son désir de recevoir grandit-il plus?

Réponse: Bien sûr, sinon comment voulez-vous vous développer? C’est pourquoi il est dit: « Celui qui est plus grand que son ami, son penchant est plus grand que le sien »

Question: Alors, comment pouvons-nous limiter notre désir?

Réponse: Je ne restreins pas le désir lui-même, mais plutôt j’utilise le désir. Je ne veux pas que mon désir devienne plus petit ou disparaisse complètement. Non, je me rapporte à lui avec tout le respect qu’il mérite, avec l’amour pas la haine, parce c’est une aide contre lui. J’ai travaille délibérément sur moi de cette manière pour reconnaître et essayer de garder les limites de mon désir dans tous mes discernements. Ils deviennent un véritable trésor pour moi, et je leur donne beaucoup d’estime.

Ensuite, toute ma vie devient quelque chose de très important, précieux. En face de moi, comme si dans un jeu, les parties de ce mécanisme très complexe passent et que je ne les neutralise pas, et ne les restreins pas ; je veux m’élever au-dessus. Il s’agit de la montée, la montée dans l’échelle spirituelle. La restriction elle-même est faite par la Lumière et je ne fais pas le travail de la Lumière. Ce serait comme de l’ascétisme et il n’y a rien de bon à ce sujet. Nous devons recevoir les choses comme elles viennent, s’élever au-dessus, et les utiliser ensuite dans la forme correcte.

Question: Comment cela arrive t-il? C’est très facile de se noyer dans un désir.

Réponse: Je demande tout le temps d’être dans la foi au-dessus de la raison, dans la ligne médiane. Mon désir que je prends ci-dessus est la ligne gauche, le don que je réalise est la ligne droite. Et l’ordre des relations mutuelles entre le don et la réception est appelé la ligne médiane. Ce mécanisme monte de plus en plus, comme si c’était par un cric.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 10/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

La guerre contre Amalek

Dr. Michael LaitmanAlors Amalek vint, et combattit contre Israël à Rephidim. Et Moïse dit à Josué: «Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main» (La Torah, Exode, « Beshalach, » 17 : 8 – 17:9).

Amalek est notre désir le plus profond et le plus égoïste et l’ennemi idéologique sur le chemin de la spiritualité. La guerre évoquée dans la Torah est la guerre intérieure, qui est là pour unir plus fortement, pour découvrir en nous plus des désirs égoïstes, y compris les Amalek, pour s’élever au-dessus, et pour vaincre. Afin de rivaliser avec cela, nous avons besoin des « anciens». Cela veut dire les attributs les plus corrigés d’une personne. Ici sont décrits des nombreux attributs et grâce à leur aide, nous partons en guerre contre l’égoïsme. Il nous apparaît vraiment comme l’ennemi, car nous le voyons comme un « contre nous » complémentaire, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Jusqu’à ce qu’une personne se détache de son ego intérieur, elle ne ressent pas cette résistance, cette hostilité, cette haine envers sa nature. Elle ne croit pas que cette nature vient aussi du Créateur, que le Créateur révèle volontairement ces attributs en elle(après tout, « il n’y a rien hormis Lui») afin de l’aider à demander encore et encore la force supérieure à la corriger, à transcender et à l’aider à utiliser correctement tous ses désirs égoïstes précédents dans le don et l’amour.

Ceci arrive parce qu’une personne n’a aucun attribut de «don». L’attribut du don est le Créateur, et la personne a seulement l’attribut de «réception».Ainsi, «recevoir pour l’amour du don» (l’utilisation de l’ego pour le don sans réserve), est une guerre très difficile avec Amalek.

Si toutes les autres guerres de correction précédentes ont été créées afin de s’élever au-dessus de notre ego pour échapper à l’Egypte, pour sortir de différents types de problèmes, pour s’élever au-dessus, alors maintenant, il n’est pas nécessaire de s’élever, mais de se battre avec l’ego face à face.

Nous ne combattons pas Pharaon, mais simplement nous  le fuyons car il est impossible de faire quoi que ce soit avec lui. Amalek est le même Pharaon, juste sous une autre forme plus intérieure, de laquelle il est impossible de s’échapper. Nous devons y faire face de cette manière, ça veut dire pour l’incliner vers notre avantage et vaincre, de sorte que nous nous engagions à travailler pour l’amour du don.

L’essentiel, c’est qu’il est impossible de battre Amalek. Ainsi, il est dit que la guerre contre Amalek continue jusqu’au dernier moment de la correction, et personne n’est capable de le battre seule. Le Créateur laisse Amalek comme « dessert », pour la toute dernière percée quand l’homme triomphe finalement avec l’aide de la force supérieure. Et alors tout l’égoïsme d’une personne change à «Pour l’amour du don. »

Du programme de KabTV “Les secrets du Livre éternel” du 04/02/13

Une porte vers l’inconnu

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar« , article 26: Nous avons déjà dit que le premier état nécessite le troisième état, pour pleinement prendre forme comme cela est dans la Pensée de la Création – dans le premier état – n’omettant pas une seule chose.

Les trois états de la Création, l’état initial (1), l’état intermédiaire (2) et l’état final (3), obliger l’autre à exister. Au commencement la création est dans Ein Sof (infini). Dans le second état, nous (Nous) sommes dans notre monde. Ensuite le troisième état est la fin de la correction.

Pendant la transition du premier état au second état, nous passons par la brisure et les restrictions, et pendant la transition du second état au troisième état, nous traversons, nous-nous élevons et corrigeons. En outre, nous corrigeons GE sur le chemin, puis AHP de Aliya. Ainsi, nous avançons de la Lumière de Nefesh aux Lumières de NRNHY.

A Door To The Unknown

Nous devrions nous rappeler que tous ces états n’existent que dans notre perception, mais nous devons utiliser tout ce que nous avons jusqu’à ce que nous parvenions à un désir qui est rempli par une seule pensée. C’est parce que le désir est émotions (un cœur) et la pensée est l’esprit. Ils doivent se connecter en sorte qu’avec le lien entre eux, nous atteignons le Créateur.

Cela deviendra notre état final, et c’est notre objectif aujourd’hui. Nous ne savons pas ce qui vient après, mais il faut savoir qu’après la fin de la correction, nous irons dans une direction inconnue. La création se poursuivra puisque nous avons corrigé les récipients, nos désirs.

C’est comme une voiture en panne à réparer et apprendre à la conduire: Le travail est fait, les réparations sont terminées, et j’ai appris à conduire. Je suis assis dans ma voiture parfaitement réparée et quel est ce qui suit ? En quoi ais-je à corriger mes récipients pour cela?

Ainsi, l’équivalence de forme avec le Créateur n’est que le début. Puis Il m’ouvre la porte de Son palais m’y invitant…

A Door To The Unknown

Nous nous élevons à son niveau, et nous ne savons pas ce qui viendra. Je ne vois pas ce que les kabbalistes ont laissé entendre à ce sujet. Ils laissent entendre qu’il y a quelque chose après, en termes que nous pouvons comprendre. Nous ne pouvons tout simplement pas comprendre ces dimensions.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 19/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

Qui l’emporte sur Amalek?

Dr. Michael LaitmanEt il arriva que, lorsque Moïse leva sa main, Israël prédominait, et quand il abaissa sa main, Amalek prédominait. Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre et la mirent sous lui, et il s’assit dessus, et Aaron et Hur soutenaient ses mains, l’un d’un côté, et l’autre de l’autre côté, et ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.

Et Josué mit en déroute Amalek et son peuple avec le tranchant de l’épée (La Torah, Exode, « Beshalach« , 17:11 – 17:13).

Moïse a découvert l’attribut de Bina, l’attribut du don d’une personne. Les mains tendues au-dessus atteignent le haut et allégoriquement symbolisent la connexion avec le Créateur. Il s’agit de l’élévation de MAN (demande), la connexion de la partie inférieure avec le Partsouf supérieur.

Lorsque Moïse leva sa main, ce qui signifie que lorsque l’attribut de Bina se nourrit de Keter (la Couronne), à partir de l’attribut supérieure du don, alors Israël l’emporte. Cela signifie que ce sont les attributs d’un homme qui tente d’échapper à Amalek et s’éleve au-dessus. Il s’élève au-dessus d’Amalek et l’emporte ainsi sur lui.

Amalek est la fondation du monde, la fondation de l’ego. Toutefois, il n’est pas toujours clairement révélé. Les gens ordinaires ne pensent pas qu’ils sont égoïstes. Ils se considèrent comme des citoyens ordinaires, qui donnent et prennent. Tandis que ces attributs qui apparaissent ensuite dans les personnes qui ont le point dans le cœur découvrent leur nature comme étant complètement égoïste, c’est déjà Haman, Amalek, Balaam et Balak.

Il est impossible de l’emporter sur Amalek parce que les moyens et les forces d’une personne de se connecter avec le Créateur sont limitées. Ainsi, l’acte lui-même, la guerre contre Amalek, se poursuit de génération en génération. Cela signifie que de vous lever à chaque niveau spirituel, que vous êtes toujours en guerre avec lui.

Ainsi, il continue jusqu’à ce que vous ayez complètement détruit Amalek par la force du Créateur. Il se produit quand une personne qui se corrige a déjà saisit ses attributs corrigés et ne demande rien du tout pour elle-même. Alors le Créateur corrige en elle son dernier attribut égoïste tout à la fois.

Cela signifie que tant qu’inconsciemment il y a un grain de l’ego en moi, car c’est en moi comme mon fondement, alors il m’est impossible de travailler quand je ne suis pas connecté à l’action et à ses résultats. C’est Amalek, comme un serpent, qui de toute façon se glisse quelque part. Ainsi, la guerre avec lui ne se termine jamais.

Seuls des attributs spéciaux dans une personne combattent avec elle, et les autres ne le peuvent pas car il est impossible de les mettre à la guerre contre Amalek. Ils chuteraient. Ils ne seraient pas en mesure de faire face à la demande d’avoir seulement le don. Ainsi, seulement quelques-uns des attributs font la guerre. A ce niveau, les attributs du don l’emportent, ce qui signifie la foi, qui est l’attribut du don et de l’amour, et continue.

Question: Il est dit: « …Et ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil » Quel est cet état qui est appelé, « jusqu’au coucher du soleil »

Réponse: Tant que la Lumière supérieure est attirée à Moïse, dans la mesure où elle est le lien entre Moïse et Keter (entre Bina et Keter), alors il y a la force pour s’opposer à Amalek. Et puis après, tout disparaît. Ce niveau est caché et le niveau suivant est révélé puisque le jour commence avec la soirée.

De KabTV les « secrets du livre éternel » du 04/02/13

La Torah est appelée la ligne médiane

Le Rabash, Degrés de l’échelle, article 19 « Que la Torah est appelée la ligne médiane signifie dans le travail »: Une personne doit croire qu ‘ »il n’y a rien hormis Lui » et que tout ce qui nous arrive est fait par le Créateur. Avant de faire quoi que ce soit, il faut garder à l’esprit que tout ce que nous avons, c’est le choix qu’il nous est donné car « si ce n’est pas de moi-même alors qui? » En d’autres termes, tout dépend de ce que nous choisissons. Cependant, après que nos actions sont terminées, nous devons arriver à la conclusion que tout est soumis à la gouvernance supérieure et qu’il n’y a rien que nous faisons de nous-mêmes.

Nous devons croire que c’est le Créateur qui nous donne des désirs et des aspirations à faire de bonnes actions. Cependant, pour le moment, alors que nous sommes encore indigne, il nous est interdit de ressentir que c’est le Créateur qui nous oblige à faire de bonnes actions. C’est pourquoi le Créateur Lui-même se dissimule dans les vêtements de l’intention « Lo Lishma » (pas en Son nom).

En d’autres termes, le Créateur Lui-même se cache dans le « vêtement » de nos amis.

Si nous n’avons pas envie de nous lever et d’aller aux cours, alors le Créateur Lui-même se cache dans le « vêtement » de nos amis et nous oblige à nous lever indépendamment de notre fatigue puisque nous réalisons soudainement que tout le monde autour verrez notre faiblesse. Le commandement du Créateur ne nous donne pas assez d’énergie pour nous réveiller. Le Créateur ne nous oblige pas et nous serions probablement restés au lit, mais nos amis nous font lever et aller à la leçon.

La même chose s’applique à tout: Nous ne sommes pas en mesure de rester fort et de commettre de bonnes actions si le seul qui nous oblige à agir ainsi serait le Créateur, mais si nous sommes forcés d’agir par d’autres personnes, nous ressentons assez de puissance pour agir avec l’intention de Lo Lishma.

Il faut croire qu’ « il n’y a rien hormis Lui », ce qui signifie que c’est le Créateur qui l’a contraint à commettre de bonnes actions. Cependant, on n’est pas encore digne de reconnaître que c’est le Créateur qui l’oblige et il est toujours induit en erreur par le fait que le Créateur « s’habille » dans son entourage et gouverne par celui-ci par derrière.

C’est pourquoi après chaque action que nous faisons parce que notre environnement nous oblige à agir, il faut conclure que c’est le Créateur qui a organisé cette situation pour nous et qu’Il s’habille dans les vêtements qui nous sont essentiels. Alors maintenant, nous devons remercier le Créateur pour être à la source de notre désir de commettre de bonnes actions signifiant qu’il s’habille dans les circonstances de notre vie.

 

La honte qui ouvre le cœur

Dr. Michael LaitmanDans notre monde, la nature égoïste éteint immédiatement le sentiment de honte. Habituellement elle trouve des justifications pour nos actions : nous utilisons les autres, les volons, et nous attribuons des choses différentes à nous-mêmes, en regardant tout et l’évaluant à la lumière dans notre intérêt personnel.

Nous ne ressentons aucune honte en faisant cela. Si nous pouvions être plus sensibles en ce qui concerne l’attribut de recevoir et celui du don sans réserve, si nous pouvions vérifier où nous recevons vraiment et où nous donnons sans réserve et selon quel principe nous regardons le monde, alors tout simplement nous brûlerions d’une honte terrible.

Si l’attribut du don s’était révélé à moi dans toute sa suprématie, je pourrais me voir dans ma vraie forme, comme un petit insecte noir qui se préoccupe seulement de la nourriture, aspirant seulement à attraper autant que possible et avaler tout ce qu’il voit. Alors la honte me brûle à cause du sentiment de mon néant comparé au véritable attribut du don sans réserve.

Une personne peut même trouver effrayant de penser que cela peut tout à coup se révéler à tout le monde, à toute l’humanité. On peut dire, « bien que peut-on faire? ». Après tout, il est juste un être humain, un être créé qui agit selon sa nature, sur laquelle il n’a aucun contrôle. Mais tout de même, il serait terriblement honteux. Il mourrait plutôt que de ressentir une telle honte.

Il n’y a pas souffrance plus grande que la honte car elle est à la base du désir de recevoir dans son enesmble. La première restriction est une conséquence de la honte, puisque la honte efface le concept d’Adam (l’être humain). La quatrième phase s’annule si elle éprouve de la honte, car la phase quatre est le sentiment d’une personne indépendante qui est prête à assumer ses décisions. La honte, cependant, est réellement le sentiment totalement opposé et elle annule la personnalité d’un individu.

Cependant, nous parlons de notre état actuel dans ce temps d’attente, quand il n’ya pas encore d’Adam, mais seulement un animal minuscule qui n’est même pas responsable de ses actes. Il a reçu tous ces attributs d’En Haut, du Créateur, et donc «allez voir l’artisan qui m’a fait », allez voir Celui qui a créé cette créature. Mais si nous commençons à découvrir l’attribut de don sans réserve qui se trouve dans ce monde, le Créateur, et nous donnons de la valeur suivant Sa mesure, alors une si grande disparité sera révélé entre nous, dans tous les sens, que nous ne pouvions même pas imaginer auparavant.

La honte est si puissante que c’est seulement grâce à elle que nous avons la chance de tenir contre notre ego et le corriger, tout comme dans le monde d’Ein Sof (infini), Malkhout a tout abandonné à cause de la honte. Il ne s’agissait pas d’un sentiment de honte parce qu’elle a reçu et se trouvait à l’opposé du Créateur et a eu honte de ses attributs, mais elle avait honte parce qu’elle ne pouvait pas donner comme Il le fait. C’est une honte totalement différente, une honte sur le niveau de la fin de la correction comparé à nous.

Nous, en revanche, découvrons notre ego progressivement. Tout d’abord, j’ai honte qu’on m’a enseigné à voler, que mon mensonge ait été révélé, que je veux utiliser tout le monde, et nuire à autrui. La révélation de la honte me permet de me placer dans la bonne position afin que je ne me cache plus comme je le fais maintenant, comme un animal effrayé qui a peur d’être humilié. Au contraire, je suis prêt à révéler tous le mal qui est en moi et me ferai honte à moi-même, afin de sortir de cette force de résistance, pour surmonter et vaincre l’ego et pour construire un Massakh(écran) contre l’ego.

J’ai besoin d’un Massakh, non pas dans le but d’éteindre ma honte, mais dans le but de changer mes attributs de la réception au don sans réserve. Sauf si cela se produit, je peux supporter ma honte car elle n’ouvre que mon cœur et déverse toute la vérité à l’extérieur.

Ainsi, l’adhésion est inséparable de la honte et de la correction. Nous ne devrions pas avoir peur de la honte, mais plutôt nous devrions la ressentir et comprendre que le plus important est de s’élever au-dessus ce que nous avons pour travailler avec cet attribut qui peut nous apporter une correction.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 18/03/13, “Matan Torah (Le don de la Torah)”