Category Archives: Similarité avec le Créateur

Désigné pour être le serviteur du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que dois-je faire si au cours de l’étude de TES je me sens désespéré parce que je ne comprends pas bien ce qui est dit?

Réponse: Il n’y a aucune raison de désespérer. Nos études portent sur des actions qui sont exécutées par une personne qui a déjà reçu le pouvoir de se réaliser. Elle peut être totalement indépendante d’elle même et ne pas succomber à la tentation de faire quelque chose dans son propre intérêt et non pour le bien des autres ; elle ne peut pas prendre une telle décision.

Puis l’homme s’examine et s’évalue lui-même. Il peut sentir les besoins des autres, quelque chose que nous ne pouvons faire à notre état actuel. Après tout, vérifier les besoins de l’autre doit être fait de façon neutre et objective afin de savoir ce que c’est dans son intérêt.

Ce n’est pas ce qu’une personne veut réellement ; peut-être qu’elle veut une arme pour se tuer. Plutôt, nous devons vérifier tout comme nous vérifions ce qui est bon pour un petit enfant. Si nous donnons à un enfant ce qu’il veut, ça va lui faire du mal. Nous devons lui donner exactement ce qui est bon pour lui et cette décision doit être totalement détachée de mes sentiments et de ses émotions.

Pour ce faire, j’ai besoin de voir quel est le but de la création, ce qu’est la révélation du Créateur et l’adhésion avec Lui à l’état actuel, et d’aider l’autre à avancer dans cette direction précise. Après tout, c’est le progrès le plus important qu’il ne peut faire qu’avec mon aide. En l’aidant, j’avance également car ainsi j’atteins l’adhésion avec le Créateur, une équivalence de forme avec Lui.

Si je suis intégré dans le groupe et aide les amis avancer un peu, cela signifie que je les traite de la même manière que le fait le Créateur. La seule différence est qu’Il (le Créateur) ne peut pas les déplacer dans la bonne direction, mais moi, je le peux.

Il me permet de le faire, et cela signifie que je suis incorporée dans l’œuvre du Créateur.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 18/03/13, L’étude des dix Sefirot

La connexion qui détruit le mal

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « La Paix »: Et vous trouvez que toutes les graines à partir desquelles le bon état grandit ne sont que les actes corrompus eux-mêmes, ce qui signifie que tous les maux qui viennent dans les mains des méchants dans la génération s’accumulent et rejoignent une grosse somme, jusqu’à ce qu’ils pèsent si lourdement que le public ne peut plus les supporter. Alors, ils se lèvent et le ruine et créent un état plus désirable.

Si je veux avancer correctement, je dois participer à détruire le mal par des actions concrètes sur le chemin. Ces actions proviennent d’un acte plus efficace, qui est la connexion entre les amis. C’est la connexion qui détruit le mal.

Question: Qu’est-ce que ça veut dire que le mal apparaît lors de la connexion?

Réponse: C’est exact. Le vrai mal ne se révèle que lorsque je veux me connecter avec les autres et que je vois comment je suis repoussé par eux et combien je les déteste. Je suis attiré par eux et cela me repousse et je me sens rejeté. C’est le mauvais penchant et c’est la seule chose que nous ayons à corriger. Tout le reste sont des sentiments animaux.

Après tout, Adam, un être humain, était seulement quelqu’un d’attiré par la connexion avec les autres. La réponse négative à la connexion est la mauvaise inclination que je corrige et me tourne vers la bonne inclination.

Mon premier réflexe est d’établir une connexion avec le groupe et avec les amis. Alors je sens que je ne veux pas étudier ou faire quoi que ce soit de plus. Au lieu de cela je ressens l’endurcissement du cœur, je suis fatigué d’essayer, « Combien de temps encore? Je ne vois pas quoi que ce soit de bon sortir de ceci… » C’est la mauvaise inclination, Pharaon en moi sur lequel je dois travailler maintenant. Son mal est qu’il s’oppose à la connexion.

D’autre part, le résultat de la connexion est appelé « Créateur – Bo-Ré », qui signifie viens et vois (Bo – viens et Ré – voir en hébreu). Si je me connecte avec toutes les âmes ou avec certaines d’entre elles, alors dans la connexion entre elles je découvre le Créateur. En d’autres termes, je parviens à la connexion et à l’intérieur j’y découvre le résultat.

Mais en attendant, je me sens mal puisque mon désir est éteint et je m’endors et je ne vois plus le but en rien d’autre, ni dans ce monde ni dans l’autre monde. Rien ne vaut un effort de plus. Maintenant, quand je ressens que mon cœur s’endurcit, je dois trouver le pouvoir d’agir, élever MAN, une demande.

Alors, comment faites-vous si j’ai déjà eu envie de recevoir un somnifère pour le reste de ma vie? Ici, nous avons besoin d’un environnement pour nous aider à nous réveiller. Cet environnement fait deux choses:

D’abord, il « enterre » son mauvais penchant.

Deuxièmement, lorsque nous nous connectons, et ainsi atteignons la Sainteté, nous demandons la force du don par la prière de beaucoup de toutes nos forces.

Par conséquent, le bon penchant ne peut être révélé que dans le groupe. Puis d’en haut, je reçois la bonne force, la force du don qui m’unit avec les amis et le Créateur.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 15/03/13, « La Paix »

 

Une épreuve difficile de plaisir

Dr. Michael LaitmanTout au long de l’histoire, le développement humain s’est produit avec une personne ayant peur de jouir pour elle-même. Elle avait peur non seulement de profiter de la Lumière mais aussi de perturber la restriction. La brisure  ne s’est produite qu’une seule fois, et elle peut s’en abstenir car elle craint et doute si oui ou non elle peut résister à des plaisirs qui vont lui être révélées par le don sans réserve au Créateur.

Après tout, le sentiment de sa similitude avec le Créateur apporte beaucoup de plaisir. Et c’est encore un plus grand plaisir de sentir comment le Créateur vous aime, comment vous êtes réunis en un seul. C’est comme le plaisir que connaît un bébé à proximité de sa mère, combien sa mère jouit de lui, et lui d’elle, et de donner du plaisir l’un à l’autre.

Une personne ressent une grande crainte parce que des plaisirs immenses lui sont révélés: NRNHY de NRNHY au lieu de Nefesh de Nefesh. Il s’agit d’une Lumière immense qui est révélée par le sentiment qu’elle donne quelque chose au Maître, car NRNHYest né du don sans réserve au Créateur qui se révèle à une personne. Et c’est là que tout le travail est concentré.

Le travail spirituel n’est pas sur le repas qui est disposé sur la table du Roi, mais le sentiment du Maître, ma ressemblance avec Lui, c’est avec cette jouissance. En essayant d’être comme le Maître, je deviens comme Lui en quelque chose. J’aime non seulement le fait que je Lui apporte du plaisir, Son amour pour moi et mon amour pour Lui, mais je commence à apprécier cette position même, mon statut.

Cela révèle une énorme Lumière et le plaisir qui n’existait pas auparavant dans l’être créé dans ses décisions, ses sentiments et réactions. Et c’est pourquoi je dois d’abord me doter des récipients, ce qui est appelé « la crainte. » Sinon, je ne serais pas en mesure d’aborder aucune action correctement, et tout ce qui est révélé disparaîtra immédiatement sans aucune utilisation. Ce serait comme si je versais du vin dans des sacs, et il est immédiatement filtré, versé par terre, ou comme si je mettais de la farine dans des barils seulement pour que ça pourrisse. Rien ne peut être fait, tout doit correspondre totalement à l’autre, tous les contenus doivent être stockés dans son conteneur spécifique.

C’est pourquoi une personne craint qu’elle va commencer à profiter de la grandeur du Créateur, de Son amour et de la réciprocité qu’elle se sent dans les deux HaVaYaH unis: HaVaYaH de la lumière directe et HaVaYaH de la lumière réfléchie habillés l’un dans l’autre. La Lumière qui est révélée en eux n’a jamais existé dans la réalité. Si une personne se prépare pour cette épreuve, alors elle sera en mesure de révéler le statut du Créateur correctement et résister dans le don sans réserve.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 15/03/13, Shamati N°38

Laissez le plus éloigné devenir le plus proche

Dr. Michael LaitmanLa peur spirituelle (la crainte), c’est la peur d’utiliser quelque chose pour son propre bénéfice, même si c’est la révélation du Créateur sous quelque forme, ce qui signifie de profiter du fait que je corrige le monde, que j’amène le contentement au Créateur, que je donne comme Il fait, et que j’arrive à l’adhésion avec Lui.

Le Créateur me montre que tout dépend de moi et Il le fait avec tout le monde. Tout le monde entend de Lui qu’il est le plus extraordinaire de tous. Telle est la vérité. Il ne me ment pas et n’essaye pas de m’acheter! Mais je dois surmonter toute cette grande Lumière, et pour ce faire, j’ai besoin de construire à l’avance un bouclier pour me protéger de cette peur.

Par conséquent, notre travail est dans la dissimulation et nous devons effectuer de nombreuses actions pour lesquelles nous ne ressentons aucune attraction en travaillant sur la connexion entre nous. Nous devons faire des efforts dans le groupe à l’avance, même si je n’ai aucune envie ni désir pour cela et ne vois pas de valeur en eux. Ce n’est pas seulement sur le groupe local qui est proche de vous et qui appartient directement à vous. Il vaut la peine d’investir dans ce groupe en fonction de nombreux calculs égoïstes conscients et inconscients. Mais je dois aussi essayer de me connecter au récipient mondial.

Nous devons comprendre que plus une personne me semble géographiquement ou affectivement éloignée, plus important elle est et plus critique son influence sera sur mon avancement que les gens qui sont proches de moi. C’est comme la différence entre les niveaux spirituels, si je raccourci la distance qui nous sépare physiquement ou émotionnellement, elle se transformera en un amplificateur pour le niveau de ma correction.

Donc, tous ceux qui sont éloignés de nous sont très importants pour nous: les groupes éloignés qui sont loin et les élèves qui parlent des langues différentes, qui se distinguent par leur mentalité et qui vivent dans des conditions difficiles, de sorte qu’ils doivent se cacher des autres. Chacun d’entre nous doit faire en sorte que les distances physiques ne nous éloignent les uns des autres, de sorte que ceux qui sont les plus éloignés deviennent les plus proches.

De cette façon, nous allons sûrement construire le récipient appelé « peur », nous comprendrons ce que la peur spirituelle signifie, et serons prêt pour l’avancement spirituel.

De la 1ère partie du coursn quotidien de Kabbale 15/03/13, Shamati n ° 38

La Lumière du septième jour

Dr. Michael LaitmanAlors le peuple se reposa le septième jour. Et la maison d’Israël donna pour nom à celle-ci Manne, et il était comme la graine de coriandre, blanche, et le goût de celui-ci était celui d’un gâteau au miel. (La Torah, Exode, « Beshalach», 16 :30-16 :31)

Samedi (le jour du Shabbat) est un état spécial lorsque, au cours des six derniers jours (états), nous corrigeons notre désir égoïste et approchons de sa réalisation sous la forme corrigée. Au total, il y a cinq niveaux de l’égoïsme que nous devons corriger. Le sixième jour se déroule leur assemblage mutuel, le mélange et la combinaison en un seul. Et alors, nous recevons la lumière sur ce désir uni et corrigé. Cette lumière est le Samedi.

Mais je ne corrige pas mes propriétés égoïstes moi-même, c’est à la Lumière de les corriger. Il y a une lumière qui vient corriger en moi les propriétés de la première journée, puis de la deuxième, troisième, quatrième et cinquième. Le sixième jour, une lumière particulière descend qui unit tout cela ensemble, et le résultat est un désir altruiste commun unique, la propriété commune du don sans réserve, dans laquelle je reçois la réalisation du septième jour. Autrement dit, au cours des six jours la purification du récipient a lieu et dans celui-ci la Lumière peut entrer par la suite. Cette Lumière, le remplissage du récipient pur, est la représentation du septième jour.

Question: Pourquoi est-ce appelée “Manne”?

Réponse: Parce qu’elle se déplace toujours sous notre désir constant vers le haut pour recevoir la Lumière de la correction et la Lumière de l’a satisfaction.

Question: Et pourquoi dit-on que sa saveur est celle d’un « gâteau au miel”?

Réponse: Il s’agit d’une allégorie quelque peu incertaine. Cela ne signifie pas du miel, mais plutôt l’égoïsme adouci par la correction qui commence à travailler sur le don sans réserve et que représente ce repas. Mais parfois, elle est appelée « taureau », et parfois une « baleine » (Léviathan), etc. Nous parlons ici des racines spirituelles qui apparaissent dans notre monde de cette façon.

Du programme de KabTV “Secrets du livre éternel” du 04/02/13

L’obligation d’éclairer toute la création

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si vous ressentez soudainement l’amour du Créateur pour vous comment pouvez-vous le contenir?

Réponse: C’est en effet très difficile, il n’y a pas plus grand problème que de ressentir l’amour du Créateur, ça casse tout simplement une personne. Donc, il faut s’équiper par avance d’un récipient pour atteindre la crainte en travaillant avec les amis dans le groupe et en développant la garantie mutuelle.

C’est pour cette raison que le récipient a été brisé en de nombreuses parties et nous devons les remettre à nouveau ensemble contre leur volonté. Elles résistent et ne veulent pas se connecter. Puis, comme elles adhèrent les unes aux autres nous acquérons l’attribut de la peur du Créateur. En travaillant avec les amis sur la connexion entre nous, nous atteignons la crainte du Créateur.

C’est ce que nous avons à ajouter à la création par nous-mêmes et c’est pour cela que nous vivons. Toute la création existe déjà et la seule chose qui manque dans le trésor du roi, c’est la crainte du Créateur. Cette mission est enregistrée dans nos Reshimot (gènes spirituels), et comme nous commençons à le remplir, nous découvrons que cela vaut la peine d’être dans l’attribut du don sans réserve et que nous devons vivre dans la crainte. Je dois craindre et commencer à satisfaire mon don de sorte qu’il sera complété en dehors de moi et que rien ne me reviendra.

Même si je donne et je sais à qui je donne et combien je distribuerais, en faisant un calcul précis, je n’ai pas besoin de ressentir une quelconque compensation. Je ne veux pas ressentir de plaisir, mais seulement l’action réelle. Alors je décide que je veux aussi ressentir du plaisir et l’action elle-même, et je transmets tout ceci à celui que je donne. Cela continue jusqu’à ce que j’atteigne la quatrième phase, qui est la dernière phase complète du don…

Tout est déjà complet dans la création à l’exception de ce qu’une personne a à ajouter, qui est la crainte. Imaginez que vous êtes dans un grand monde aujourd’hui qui est totalement sombre. Vous devez allumer la lumière qui est faite de votre crainte et par cela vous éclairez toute la création.

Cette crainte n’est pas de recevoir du plaisir de mon don, du fait que je gère la réalité au lieu du Créateur, de ma proximité avec Lui, des plaisirs qu’Il me donne, mais du fait que je découvre tout à coup que je suis la personne la plus importante au monde.

Le Créateur vient vers moi et me dit: « Je t’ai choisis parmi toutes les personnes! Il n’y a personne comme toi. Tu es le seul être humain dans toute la création, dans toute la réalité. » Vous devez être prêts à accepter cette attitude qui peut faire exploser une personne et que vous n’avez pas à être corrompu par elle.

Vous devez réussir à amener le contentement au Créateur et ressentir ce contentement que vous Lui apportez. Tout le monde ressentira qu’il est spécial dans son but et qu’il n’y a personne d’autre que lui ici. Nous devons donc nous préparer à recevoir cette révélation, l’adhésion. Ici, il devient clair que nous ne recevrons jamais quoi que ce soit dans les récipients de réception et que nous avons à les annuler complètement.

Le récipient de la crainte annule les récipients de réception et est totalement axé sur le Créateur, comme un projecteur. Alors vous commencez à travailler avec les récipients du don dans lesquels d’énormes Lumières se révèlent, vous allez de l’autre côté et devenez celui qui donne à la place de celui qui reçoit: Vous donnez, donnez, donnez …

C’est comme si le Créateur vous nomme au titre de gérant de son trésor afin que vous puissiez donner à tout le monde. Il s’avère que maintenant vous vous présentez devant les créatures au lieu du Créateur. Imaginez quel plaisir il y a pour la part de celui qui donne et qu’il a la chance de donner sans recevoir de la bonté à tout le monde. C’est déjà le vrai travail, et à partir de ce point, le travail avec le réel Masachim (écrans) démarre lorsque vous devenez comme le Créateur envers le monde entier. La peur ne disparaît jamais, elle vous accompagne constamment, tout comme la base de la volonté de recevoir qui reste.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 15/03/13, Shamati n°38

Un enfant qui grandit pour la joie de ses parents

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Shamati, article 53, « La question de limitation »: C’est ce qu’on appelle la partie principale de la mesure, qui est un discernement de Katnout. Ce discernement doit être permanent, et Gadlout est seulement une addition. En outre, on devrait aspirer à la partie principale, et non pas aux additions.

L’essentiel est l’état de Katnout (petitesse), Hafetz Hessed, « donner sans réserve pour donner sans réserve », être prêt à se contenter de moins. En même temps je n’ai pas besoin de sentir que je me restreins ou que je manque de quelque chose, mais plutôt le contraire, je sens que je suis totalement satisfait.

Un état de Katnout devrait devenir très précieux et honorable pour moi. Alors la question est pourquoi devrait-il y avoir un état de Katnout en premier lieu et non un point? Je ne veux pas avoir de volume du tout. Je veux prendre le moins de place possible. Afin d’exister et de faire du bien à tout le monde pour l’amour du Créateur, je suis prêt à me rétrécir en un point et ne rien avoir pour moi-même.

La vérité, c’est que c’est la bonne approche. C’est d’un tel état que nous commençons à percevoir et à atteindre la réalité spirituelle, mais au moment où nous commençons à penser à ce sujet et comment nous pouvons apporter du contentement au Créateur, nous comprenons que, pour ce faire, nous devons recevoir tous les discernements et les désirs de Lui et de les modifier afin de recevoir dans le but de donner sans réserve. Ainsi, nous devenons un embryon spirituel qui commence à croître en volume afin d’aspirer et respecter le Créateur et donc Lui apporter le contentement.

Sans cela, nous ne grandissons pas comme un embryon dans le ventre de sa mère. Chaque seconde, chaque mouvement supplémentaire, chaque gramme de l’embryon est seulement dans le but d’apporter le contentement au Créateur. Il doit ressentir qu’il rend le Créateur heureux.

Pendant le temps de la naissance, pendant les douleurs de l’enfantement, et la scène dans laquelle l’embryon se transforme avec sa tête vers le bas avant la naissance, il examine chaque pas qu’il fait pour voir si c’est dans le but d’apporter du contentement à celui qui lui donne naissance. Après qu’il soit né, à la période de Yenika (lait), il continue à se développer comme un bébé qui est dans les bras de sa mère ; de la même manière qu’une personne est dans les bras du Créateur.

Il commence déjà à travailler avec ses désirs et se limite en partie, mais chaque action qu’il fait pour des raisons de limitation ou pour des raisons de croissance est uniquement dans le but d’apporter le contentement au Créateur, c’est la façon dont une personne se développe. Par conséquent, le point à partir duquel il commence à se développer quand il ne veut pas avoir plus d’un point, reste son centre. Il se tient sur lui, ne souhaitant pas plus que l’existence de base, et tout autre, il est obligé d’ajouter à ce point est dans le seul but d’apporter le contentement au Créateur. C’est la seule chose qui le motive dans toutes ses actions: en toute limitation et joie.

Il est en fait heureux à ce sujet, non pas pour son propre intérêt, mais pour apporter le contentement au Créateur. Par là, il atteint l’adhésion avec le Créateur, comme entre deux amis affectueux qui se ressentent l’un et l’autre.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 14/03/13, Shamati n ° 53

Dans la prison de son propre égoïsme

Dr. Michael LaitmanÀ mesure qu’on avance, une personne commence à sentir que tout ce qui est spirituel est en dehors de son corps, dans tout ce qui l’entoure dans la nature, aux niveaux minéral, végétal, et animé, chez les humains. C’est ce que le monde est, la zone que nous devons apprendre à traiter avec soin et amour comme un grand trésor, de façon à ce que le monde, qui est en dehors de notre corps, devienne très important pour nous.

Le sentiment de l’existence dans le corps physiologique se produit seulement dans notre imagination grâce à une combinaison de forces qui agissent sur nous. C’est pourquoi nous sentons comme si nous vivions dans le corps matériel, et, si une personne a une aspiration de vivre en dehors de son corps, dans tout ce qui l’entoure, cela est déjà le besoin de ressentir l’âme.

Ayant commencé à travailler sur ce sujet, une personne voit qu’elle doit concentrer tout son travail sur l’environnement correct, parce que c’est de là qu’elle peut obtenir de l’aide et du soutien. Un tel environnement est le groupe, en tant que représentants du monde extérieur, ceux qui peuvent me répondre, me séduire, et m’aider à sortir de moi-même.

Alors, je considère le groupe comme mon sauveur, qui me jette une corde pour me sortir comme d’un puits. Je ne m’associe pas avec mon corps et souhaite me sortir de là, donc je prends la corde. Le groupe, les amis qui sont en dehors de moi, m’aident à rompre d’avec mon corps.

Ainsi, en travaillant ensemble, nous nous aidons à tour de rôle à monter et sortir de nous mêmes. Après tout, seulement à l’extérieur de sa peau, en dehors de ses intérêts égoïstes, une personne commence à sentir que le groupe n’est pas un rassemblement de certaines personnes, mais la sainte Shekhina dans laquelle s’habille Le Créateur.

Le corps se compose de Klipat Noga, la partie qui me donne la liberté de choix, et la « peau de serpent », l’égoïsme le plus puissant qui me tire en arrière, de sorte qu’en essayant de sortir, je suis en mesure d’appliquer un effort suffisant orienté correctement.

Grâce à mon désir de sortir de mon égoïsme (l’amour de soi-même et toutes les pensées dans mon prore intérêt), de mon effort de sortir de moi-même et penser au groupe et au monde, j’éveille la force qui vient du groupe, du professeur, et du Créateur, ce qui me libère de cette prison. Tout cela est dû au travail mutuel, en réciprocité, dans le groupe, avec le professeur et les livres, et grâce à l’étude et la diffusion, qui sont tous les moyens dans lesquels la force du Créateur s’habille et m’aide à sortir de moi-même

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 13/03/13, Shamati N° 36

De la restriction totale à la révélation totale

Dr. Michael LaitmanNotre croissance spirituelle et le développement commencent à partir de la restriction du désir de recevoir, qui initialement nous domine. Au moment où nous essayons de nous limiter, nous entrons dans l’état de Ibour spirituel (gestation) à propos de ce qui est dit: « Un embryon dans le ventre de sa mère voit d’un bout du monde à l’autre. Il y a une bougie allumée au-dessus de sa tête et toute la Torah lui est enseigné  « .

Cela signifie qu’il n’est pas limité en aucune façon car il s’est tout à fait limité lui-même – le petit désir égoïste qu’il a au moment où il se sent le monde corporel. C’est parce qu’il n’a pas du tout senti le monde spirituel, mais seulement ce monde, la réalité fictive, comme une personne qui est inconsciente et a des hallucinations. Mais quand il limite son désir de recevoir, il devient illimitée, il n’a pas besoin de recevoir plus puisque la Lumière de Ein Sof (infini) s’allume pour lui comme la Lumière environnante, ce qui est comme être dans le ventre de la mère. Ainsi, il passe par les étapes de Ibour.

Une fois qu’il est né, il commence déjà à travailler avec la première Aviout (épaisseur) du désir au lieu de l’Aviout racine, puis il est limité à nouveau. La Lumière de Ein Sof, qui ne s’affaiblit en aucune façon, ne l’atteint pas car il ne cherche pas à s’annuler totalement lui-même et se conformer au supérieur. Il construit des Massakhim (écrans) qui lui sont propres et augmente ses désirs afin de réellement atteindre la Lumière de Ein Sof par son propre travail et de l’habiller dans ses récipients.

Il y a des limites différentes dans son travail maintenant, et la lumière ne l’illumine que dans la mesure où il peut la recevoir dans le but de donner dans ses récipients corrigés. Par conséquent, il affirme que «le Créateur déteste les corps », ce qui signifie le désir de recevoir. Le désir de donner sans réserve, cependant, n’est plus appelé un corps, mais une âme, une partie Divine d’En Haut.

Ainsi, il y a un état dans lequel une personne se limite afin que la Lumière de Ein Sof puisse l’atteindre sans limites. Mais la plénitude consiste à permettre à la Lumière de Ein Sof d’être révélé sans aucune restriction de la part d’une personne. Une personne doit se découvrir à l’aide d’un Massakh (écran) et travailler sur le niveau de Ein Sof par lui-même, en vue d’atteindre la pleine adhésion avec la Lumière qui, elle, n’est pas limitée par des restriction.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/03/13, Shamati N° 15

Comme de la pâte dans les mains d’un boulanger

Dr. Michael LaitmanNous passons constamment par des états opposés puisque fondamentalement, il y a un désir de recevoir avec son attitude, sa compréhension et son sentiment complètement égoïstes. Le désir du Créateur, cependant, est un désir de donner, et il est à l’opposé de notre désir.

Nous ne savons pas ce que cet attribut opposé signifie pour nous, nous ne le connaissons pas. Nous sentons seulement comment il fonctionne sur nous, même si nous ne savons pas ce qu’il est ni qui il est. Nous devons encore clarifier ce point. C’est pourquoi ce monde a été créé dans lequel au lieu du Créateur, nous sommes entourés par des formes et des créatures différentes qui nous influencent apparemment en dehors de Lui.

Nous devons faire preuve de compréhension à leur égard, ce n’est pas eux qui opèrent sur nous, mais plutôt la force supérieure qui est derrière tout cela se tournant vers nous par des personnes différentes ou par le biais de différents événements de la vie. Je dois accepter ces actions et ces influences comme essentielles, afin de me mouler, comme de la pâte, et pour créer la forme correcte qui est prête à être cuite.

Si j’accepte ces choses et essaye de trouver les compétences nécessaires pour faire face à l’œuvre du Créateur sur moi, je commence à Le connaître à travers ce travail, et à percevoir Ses mains qui me serrent comme une pâte.

Ainsi je passe par deux phases: d’abord, je suis d’accord et je suis prêt à ce qu’Il effectuer tous les travaux nécessaires sur moi. Je ressens la forte pression de ses mains sur moi, comme sur un morceau de pâte, jusqu’à ce qu’il me moule correctement, sous la forme de don, le niveau de Bina, «donner pour donner. »

Je suis prêt à tout, tant que le Créateur me forme dans Sa forme. Il est très difficile pour moi, car comme Il travaille sur moi, Il applique une pression forte. Ensuite, je veux aller plus loin, même à l’état de recevoir pour donner sans réserve, afin de monter et de m’élever comme avec de la levure. Cela signifie que le désir de recevoir participe déjà à ce mouvement et aspire à la forme que le Créateur lui façonne à l’intérieur. Ainsi, nous atteignons une équivalence de forme avec le Créateur. Pour donner afin de donner sans réserve s’appelle «Matsa»,et recevoir afin de donner sans réserve s’appelle « Hametz » (nourriture levée au levain), le vrai pain que dans sa forme corrigée rejoint la forme du Créateur qui est imprimée dans l’être créé.

Mais d’abord, tout notre travail est d’accepter toutes les formes qui viennent à nous qui impriment la marque de l’attribut du don en nous et de les accepter comme souhaitables. Pour ce faire, nous devons utiliser l’aide de l’environnement autant que nous le pouvons, et tous les moyens qui nous ont été donnés afin de nous préparer pour la réception du don sans réserve du Créateur, Son travail sur une personne.

Une personnepense qu’ellefait cela, mais si elle n’utilise pas le soutien externe qui est destiné spécialement pour cela, alors ce n’est qu’une illusion qu’ielle progresse vers l’acceptation des formes supérieures, mais en fait elle est pas encore prête à devenir un embryon spirituel.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 11/03/13, Shamati N° 15