Category Archives: Similarité avec le Créateur

Plus la matière est dure, plus la forme est exacte

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “Discours de conclusion du Zohar“: Au contraire, nous comprenons la Dvekout comme l’équivalence de forme entre deux objets spirituels, et nous comprenons donc la séparation comme la disparité de forme entre deux objets spirituels.

Question: Qu’est-ce que “équivalence de forme”?

Réponse: Il existe deux catégories: interne et externe. Par exemple, je vois différentes statues. L’une est faite de marbre, une autre de plâtre, une troisième d’argile, et encore une autre de granit, plastique, etc. Elles ont toutes la même forme extérieure, mais le matériel est différent.

De la même manière, nous sommes aussi tenus d’atteindre une équivalence de forme. Tout d’abord, votre matériel, ce qui signifie qui vous êtes et ce que vous êtes, se révèle sous la forme d’ouate ou de l’argile, et à partir de ce matériel, vous sculptez une image supérieure. Votre «matériel» est vos attributs – vos désirs, vos pensées, tout ce que vous êtes à l’intérieur.

Ensuite, vous créez l’image de la partie supérieure d’une matière plus dure, et, même si elle est moins souple, vous pouvez créer des formes plus précises. Chaque fois, le matériel devient de plus en plus difficile, jusqu’à ce que vous atteigniez le matériel le plus dur, et, par conséquent, vous atteignez une ressemblance beaucoup plus précise au supérieur. Ce sera une précision totale, une équivalence complète de la forme, l’adhérence.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Une enveloppe vide valant mille dollars

Dr. Michael LaitmanDe l’article du Baal HaSoulam « Introduction à l’étude des dix Sefirot »: … c’est le chemin de la Torah, ce qui signifie la préparation intensive qu’il faut faire pour préparer la purification de son corps avant que l’on soit vraiment récompensé de garder la Torah et les Mitsvot.

Nous parlons ici de ce qu’on appelle le « temps de préparation. » Une personne vient à étudier la Kabbale, mais elle ne comprend pas encore où elle se trouve. Elle commence par quelques cours d’introduction, puis elle fait la connaissance d’un groupe, elle participe à divers ateliers et au travail commun. Si elle se joint à un groupe, elle prend de nouvelles valeurs et attitudes de son groupe, qu’elle le veuille ou pas. C’est ainsi que sa période de préparation commence, elle dure jusqu’à ce qu’on est atteint un état appelé « Lishma« , ce qui signifie que la Lumière qui ramène vers le Bien commence à l’impacter de manière que ses désirs soient modifiés.

« L’achèvement du chemin de la Torah » signifie « demander un miracle », ce qui signifie apprécier le processus du don sans réserve. Il faut souhaiter se débarrasser de ses intérêts égoïstes. Cependant, elle doit aspirer à cette condition, non pas parce qu’elle veut échapper à des souffrances, mais plutôt pour devenir capable de donner sans réserve. Donner doit devenir son seul plaisir. Quand une personne se lève au-dessus de ses désirs égoïstes, elle est toujours préoccupée par divers problèmes, mais ce sera pour le bien de s’occuper des autres. Elle considère que seul ce genre de comportement comme la « vie. »

Une fois tout en allant avec le Rabash à un sauna, je lui ai demandé le moyen de vérifier mon niveau de « Lishma. » Il me l’a expliqué comme suit: « Un de vos amis vous donne une enveloppe avec de l’argent qu’il vous devait. Il y avait 1000 $ dans l’enveloppe. Vous compter l’argent et vous voyez qu’il y a 999 $. Vous pensez que ce n’est pas une grosse affaire et décidez que probablement votre ami a tout simplement mal calculé le montant et a oublié qu’il manque 1 $. Vous pensez que ce n’est même pas la peine de lui en parler. Donc, vous refermez l’enveloppe et concluez l’affaire.

C’est ce qu’on appelle « agir dans la raison. » Si vous comptez l’argent ou si vous êtes conduits par toute sorte de calcul, cela signifie que vous êtes gouverné par votre mental. Si vous comptez l’argent, et acceptez encore l’estimation de votre ami, (il est évident qu’il voulait retourner la totalité du montant des 1000 $), vous acceptez l’enveloppe sans hésitations qu’elle contienne oui ou non la totalité du montant que vous êtes censé recevoir en retour. Cela signifie que vous allez au-delà de votre propre opinion et au-dessus de votre mental.

Ce n’est pas grave, combien votre ami vous a remboursé. Vous acceptez le montant qui vient de lui comme s’il s’agissait de mille dollars, il n’y a pas de minimum que vous accepteriez. Vous ne mettez pas en place une quelconque condition, ni même pensez à une erreur possible de sa part. C’est tout simplement impossible! En acceptant 999 $, vous êtes à 1$ au « dessus de la raison. »

Si vous ouvrez l’enveloppe et voyez qu’il n’y a dedans qu’un dollar (1 $), et que vous l’acceptiez toujours comme s’il s’agissait de mille dollars (1000 $), cela signifie que votre « foi au dessus de la raison » vaut 999 $. C’est assez significatif …

C’est le genre de foi qui ne vous permet pas d’obtenir quoi que ce soit en retour. Vous prenez le jugement du Créateur ou l’estimation de votre ami pour acquis, ainsi, vous ressentez comme si vous aviez reçu la totalité du montant. Vous ressentez « comme si » votre ami avait retourné le montant total des 1000 $, 100%. Cette situation vous remplit et vous permet de passer de l’échelle de « Lo Lishma » à « Lishma. »

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale le 12-12-2012, “Introduction à l’étude des dix Sefirot

Un désir, un point et la lumière

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Introduction au Livre du Zohar, Chapitre 66: Gardez à l’esprit que, dans tout il y a l’intériorité et l’extériorité. Dans le monde en général, Israël, les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, sont considérées comme l’intériorité du monde.

«Israël» sont ceux qui ont un penchant pour les trois lignes, pour le don. Ces trois lignes symbolisent Abraham, Isaac et Jacob-Israël et aspirent à les intégrer afin que la force du don et la force de recevoir se connectent et ainsi atteindre l’adhésion avec le Créateur dans la ligne médiane.

Après tout, il n’y a que ces deux forces dans la réalité, la force de la réception et la force du don sans réserve. Le premier se rapporte à l’être créé et le second au Créateur.

Si la force du don est aussi dans l’être créé, une étincelle ou un point dans le désir de recevoir, alors par elle la créature peut construire la ligne médiane. Le désir est la ligne gauche, et le point dans le désir, l’étincelle du Massakh (écran) avant la brisure, est la ligne droite, et la Lumière qui a été convoquée pour les souder fournit la ligne médiane, au-dessus de la raison, le don sans réserve au-dessus la réception.

Il nous faut donc le désir et le point en lui (●) et aussi la tension (Δ) entre eux, en raison de laquelle une personne se sent mal. Puis son point reçoit une envie de se familiariser avec le Créateur. Et dans ce cas, tous ses désirs deviennent un moyen qui aide le point dans le cœur à atteindre le Créateur.

C’est pourquoi la Lumière d’abord, en descendant, a créé un désir aussi puissant qu’elle-même. Maintenant, quand la créature utilise ce désir, elle peut atteindre le Créateur et monter à Lui.

« Abraham » est le point du don sans réserve, et quand une personne l’utilise correctement et regarde le désir de celui-ci, elle est appelée «Isaac».Et puis il y a la combinaison d’entre eux, «Jacob», la ligne médiane. Nous avons besoin de ces trois composantes.

A Desire, A Point, And Light

Question: Si la Lumière et le désir ont la même puissance, d’où vient la différence (Δ) entre eux?

Réponse: L’étincelle de la Lumière, ou le Créateur, entre dans le désir et évoque en lui un sentiment d’une autre nature, d’une autre essence.

Ensuite une personne se sent mal à cause de sa dissemblance avec cette nature dans l’utilisation de son désir.

La vérité est qu’aucun de nous ne sait ce que le désir de recevoir est, mais tout le monde connaît ses avantages. Donc, nous ne parlons pas de la volonté, mais de son intention afin de recevoir, nous vivons dans l’intention égoïste et non dans le désir, et il n’est pas ressenti en soi-même.

Notre perception entière, tout notre programme, est basée uniquement sur notre intention, notre égocentrisme. La différence n’est pas entre deux désirs, le désir de recevoir et le désir de donner, mais entre deux caractéristiques fondamentales.

Je les compare non pas en fonction de la taille, mais selon une différence qualitative. En fait, je me sens la différence, l’écart entre le Créateur et la créature. C’est ce qui me pousse à démarrer le chemin d’accès au niveau du Créateur, à une équivalence de forme avec Lui. Sinon, je n’aurais pas reçu un tel besoin.

Alors-je monte les niveaux de ressemblance, les niveaux à travers lesquels une personne se procure une équivalence de forme avec le Créateur.

Il y a des gens chez qui il y a trois lignes et d’autres non. En fait, ils existent dans tout le monde car finalement tout le monde doit atteindre le même état. La brisure était totale, l’intégration était totale, et la correction doit aussi être totale.

Pourtant, les trois lignes ne sont pas exprimées dans tout le monde au même moment. Dans le désir général, il ya une partie supérieure-GE, ou en d’autres termes ceux chez qui le point dans le cœur (•) a déjà augmenté et a été révélé, et il ya une partie inférieure, AHAP, ceux chez qui il est encore cachée dessous. En conséquence, ceux d’en haut sont tirées vers l’unité (Yekhoud), vers le Créateur, et ainsi ils sont appelés «Juifs» (Yehoudi). En dessous les gens ont une énorme quantité de désirs, chacun semble vivre dans son propre monde, et ils sont appelés «les nations du monde. » Au-dessus, tout le monde veut se connecter à un point par lequel atteindre au créateur et au-dessous, ce point n’a pas encore été révélé et ne signifie toujours rien, et ainsi les différents désirs attirent les gens dans des directions différentes.

 A Desire, A Point, And Light

Mais « l’individu et le général sont égaux», et chaque personne est un petit monde, donc ce système, cette structure, existe déjà en chacun. Même si le point est révélé dans le cœur d’une personne, il y a aussi beaucoup d’autres désirs, mais ils peuvent être dissimulés à l’heure actuelle en attendant leur tour. Tout le monde a des désirs qu’en attendant n’accompagnent pas le point dans le cœur.

Pourtant, les gens qui ont reçu le fondement des trois lignes du dessus ont le sentiment qu’ils sont responsables de la correction du monde.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 29/01/13, “Discours de conclusion du Livre du Zohar

Changer tous les points négatifs en points positifs

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je faire une alliance avec le Créateur si je ne Le connais pas?

Réponse: La question est: Pourquoi est-ce que c’est le jeune marié qui signe le contrat de mariage (Kétouba) et non la mariée? Y a-t-il une sorte de volonté unilatérale dans ce cas? La même chose arrive quand une personne signe un accord avec le groupe ou avec le Créateur.

Cela signifie que ma signature sur le présent contrat est suffisant, car l’accord de l’autre côté, est certain. Ainsi, seul celui qui hésite et qui n’est pas sûr de signer, est alors obligé de signer l’engagement.

Il y a une force supérieure, et dans le but de la révéler, il doit y avoir une force plus faible. La force du supérieur est le don sans réserve et la force plus faible est la réception. La force de la partie inférieure doit atteindre la plénitude de sa déficience afin de se connecter à la force supérieure qui est éternellement le tout.

Changing All The Minuses To Plus

La plénitude est atteinte dans la partie inférieure de la connexion par la force de 10 personnes, par exemple, puis de 100, puis de 1000. Nous ajoutons toujours un autre zéro.

À moins que je me connecte à 10 personnes, je ne peux pas être appelé une « unité » spirituelle et, à moins que je me connecte à 100 personnes, je ne peux pas être appelé une seconde « unité » spirituelle ce qui signifie s’élever au deuxième niveau spirituel. Le compteur compte uniquement des zéros supplémentaires, ce qui est considéré comme un saut vers l’étape suivante.

Afin d’être adapté à toute la force supérieure, je dois au moins atteindre la connexion aux 10 premiers. Cela signifie que je dois me connecter aux 10 personnes puisque selon notre nature intérieure, nous atteignons la première, mesure minimale du don sans réserve, n ° 1, par la connexion de dix personnes comme un seul cœur et comme une seule âme. Maintenant, j’ai la première force du don sans réserve.

Si je peux me connecter à 100 personnes d’une manière similaire à celle d’un seul cœur et d’une seule âme en m’annulant totalement, j’atteints la deuxième force du don, le deuxième niveau spirituel. Et ainsi, je dois passer par 125 niveaux.

Afin de me connecter à eux, je signe un contrat mutuel. Il faut être connecté pour que chacun s’oublie lui-même et se connecte avec tout le monde comme un tout. Il est impossible de faire cela tout seul et nous devons nous aider mutuellement. Nous devons offrir à tous la grandeur de l’objectif, le cadre, la chaleur, et des exemples positifs. Pour ce faire, nous signons un contrat, et c’est ce qu’on appelle une alliance.

Chacun de nous passe par des états de « + » et de « -« , et nous avons besoin du moins pour atteindre le plus, pour nous « redresser ». Cela est possible si, pendant que je suis dans un état de « moins », la société intensifie mon intention. Mon moins grandit et se développe et le « plus »également, ils ne cessent d’augmenter. Après un petit plus, il y a un gros « moins », et après un gros« plus « il y a un moins deux fois plus grand.

C’est pourquoi je ne peux jamais surmonter le moins que je reçois et il me met toujours par terre. Je peux être totalement jeté en dehors, et je peux continuer à travailler, mais sans inspiration et sans réflexion. Quand je tombe dans un tel état, dans un tel « moins », la société doit intensifier mon intention.

C’est une bonne chose que j’ai reçu comme un moins à partir du moment où j’ai besoin d’un plus grande moins, je dois atteindre sa pleine mesure afin de remplir ma mesure. La question est de savoir comment en faire un atout. Pour ce faire, j’ai besoin d’une intention! Si mon manque et l’intention de la société se connectent, je peux changer le moins en plus à chaque fois et, par conséquent, constamment m’élever. C’est ce qu’on appelle faire une alliance.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/01/13, les Écrits du Rabash

La beauté à la lumière du don

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, livre «Shamati», article 9: “Quelles sont les trois choses qui élargissent les connaissances de l’homme dans le travail »: Le « St Zohar » interprète ce que les Sages disent: “Trois choses élargissent les connaissances de l’homme. Ce sont une belle femme, une jolie maison et de beaux  récipients”. Et il dit : une belle femme « est la sainte Shekhina.  » Une jolie maison »  c’est son cœur). Et des récipients signifient ces membres. Jusqu’à là sont ces paroles.

Et il faut interpréter que la Sainte Shekhina ne peut pas être découverte dans sa forme réelle, qui est grâce et beauté, sauf quand elle a des beaux récipients, qui sont ses membres qui s’étendent du cœur.  »

Il s’agit-là de nos récipients, ce sont des désirs qui doivent traverser des changements, parce qu’aujourd’hui, nous ne les utilisons pas correctement, c’est-à-dire que nous les utilisons pour nous-mêmes. “Femme”, qu’elle est belle pour le désir de recevoir, elle est moche pour le désir de donner, et doit recevoir une autre forme, pas la grâce et la beauté, mais être pieuse, c’est-à-dire, qu’elle se trouve complètement dans Hassidim. « Jolie maison » c’est l’ensemble du cœur de l’homme, et « beaux récipients », ce sont les désirs externes. Ainsi, en général sont appelés les cinq degrés de nos récipients. Et les récipients sont réparés par la jalousie, la convoitise et l’honneur, ce sont les mêmes attributs qui sortent l’homme de son monde égoïste, pour l’éveiller à s’élever vers des nouvelles valeurs.

Aujourd’hui, on n’a pas les forces de saisir ni d’identifier ce qu’est la vie spirituelle. Nous ne pouvons pas atteindre leurs valeurs, les discernements, les mesures d’acquisition, les sentiments, la compréhension. Mais on peut, ce qu’on appelle, “élargir nos connaissances. »

Cela signifie, que nous commençons à faire pénétrer dans notre désir de recevoir les attributs du don. Comment pouvons-nous faire cela? Le fait est que l’essence du don est l’intention et non pas le désir. Cela n’est possible qu’à condition, que tout d’abord, je m’arrête de travailler avec le désir de recevoir, que je fasse sur lui “une restriction ”.

Dès aujourd’hui, il ne forme plus le lieu où je reçois le plaisir ou la douleur. Je le « ferme », et il n’y a plus en moi de tel attribut. Et puis je vais développer pour ce désir la possibilité de recevoir de côté: “Je vais t’utiliser maintenant comme je le veux. »

Peu importe que viennent toutes sortes de plaisirs: avant je les recevais dans ce désir, mais maintenant, je les rejette les uns après les autres. De plus petit plaisir au plus grand plaisir.

Pourquoi ai-je besoin de tout ça? Peut-être que je suis juste « au régime”? Non. Je rejette les plaisirs parce que je veux ressembler au Créateur. Ce qui signifie, que je dois reconnaître l’importance du Créateur, que je ne reçois rien. La reconnaissance de cette importance je la reçois du groupe et commence à apprécier le Créateur, à apprécier l’attribut du don. Alors je n’utilise vraiment pas mon désir de recevoir. Si des plaisirs viennent, au-dessus d’eux, au-dessus de mon désir, au-dessus de moi-même, je veux développer et construire le désir de donner.

Par cela je stabilise en moi l’image de l’homme, semblable au Créateur. J’utilise mon désir de recevoir, par le plaisir, par le groupe et la puissance de la lumière, qui arrive et réalise tout comme étant des moyens de Lui donner sans réserve.

Et le don au Créateur, est l’essence du moyen possible pour lui faire plaisir. C’est-à-dire, est ce que c’est l’objectif? Non, c’est aussi un moyen. Et l’objectif est d’obtenir l’adhésion à Lui, parce que qu’en cela qu’il est vraiment content. En chemin, le but devient à chaque fois le moyen pour atteindre un but plus élever, et ainsi jusqu’à que on arrive la fin …

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, «Shamati», 23/01/2013

Le désespoir et la sécurité sont les composantes de la prière

Tout notre travail, toute la voie et chaque part qu’il y a en elle, chaque situation se divise en deux parties: tout ce que l’homme fait de son propre chef, et ce qui lui arrive d’après son désir. Je dois savoir que le but de la création est d’atteindre l’attribut du don, l’équivalence de forme avec le Créateur, de toutes mes forces. Je ne sais pas ce que sont tous ses désirs, toutes les 125 degrés, cela m’est encore caché. Mais mon but est de faire de mon mieux, d’utiliser tout ce que j’ai maintenant, comme un enfant qui cherche à atteindre l’objectif souhaité de toutes ses forces.

C’est comme cela que je dois agir à tout moment, aspirer à atteindre la force du don. Et après avoir essayé de le faire par moi-même avec le groupe, en se préparant et en m’annulant, en demandant de l’aide auprès des amis, « Faite vous un Rav et achetez-vous un ami », après toutes ces actions, je suis convaincu de mon impuissance absolue. Mon professeur, le Rabash, avait l’habitude de me dire: « Maintenant, tu vois que tu es une serpillière comme moi ».

En fin de compte, l’homme n’a plus aucun espoir de faire un changement pour le mieux et de se réparer par lui-même. Il doit être convaincu de cela par son expérience. Après tout, même s’il a entendu à plusieurs reprises qu’il ne se corrige pas par lui-même et que c’est la lumière qui doit le faire, cpendant pour l’instant, ces mots sont sans valeur pour lui.

Pour exiger de la lumière la correction, il doit d’abord essayer de le faire de son propre chef, autant que possible. Après tout, tant que vous ne désespérez pas de de vos propre forces, toutes vos demandes seront des mensonges. Vous êtes simplement paresseux et ne voulez pas faire d’effort. Et si vous avez investi tout ce que vous avez, et êtes convaincu que le but est hors d’atteinte, alors grâce aux efforts que vous avez investi,  vous acquérez un désir d’obtenir le vrai attribut du don.

En raison du fait que vous avez investi tous vos efforts et vous n’avez rien obtenu, vous êtes découragé de vos efforts et de votre capacité. Donc, maintenant vous avez deux composantes: le désir d’atteindre l’objectif, l’intention claire, en effet,  vous avez investi le meilleur de vous, mais vous n’avez rien obtenu, et d’autre part, par ceci vous avez acquis un grand désir et vous “explosez” du désir d’atteindre le but.

Ce sont deux concepts contradictoires, comme cela arrive souvent dans la spiritualité. Et s’ils s’unissent en un même concept, dans un désir pur afin d’obtenir l’attribut du don et rien d’autre, alors la prière jaillira en vous.

Cela arrive tout simplement, c’est la façon dont nous sommes conçus. Toutes ces étapes sont déjà en nous, tous les “Réchimot « . Nous n’avons pas besoin de les imaginer ou de les construire. Dès que j’essaie d’obtenir le don, cela crée en moi le vrai désir, qui au bout de compte fait monter la prière. J’élève “MAN”, qui est composée du “Rechimo De Hitlabchout  » et du “Rechimo de Aviout”: Par le grand désir d’atteindre le but et le désespoir de l’atteindre par moi-même. Qui plus est, une confiance s’ajoute par le fait que le Créateur peut le faire pour moi, Il doit et va le faire! En fait, Je vois suivant l’ordre des étapes que je traverse, que tout est organisé de telle sorte comme Il le veut, mais qu’il attend uniquement ma juste demande, à savoir, le désir bien modeler, la vraie prière, MAN.

MAN, signifie “Mei Noukvin”, c’est-à-dire, deux attributs de base, qui sont connectés entre elles de façon juste. Alors, en réponse à ce besoin de donner, à la déception de mes propres forces et l’espoir de se corriger, la lumière supérieure arrive et m’offre l’attribut du don, et dans ce “Rechimo” m’apparaît la première image spirituelle. La force de la lumière
s’enveloppe dans le “Rechimo« , le corriger, le connecte, le construit, et moi je me trouve déjà dans le don.

Ceci est ma première étape spirituelle, en qui le réseau global est clair pour moi, la connexion entre tous. Et je vois qu’en coulisses œuvre la lumière, la force du don qui doit éveiller la force de la réception, les situations qui lui sont opposées, de sorte que je puisse sentir combien elle me manque, et que je la demande. Alors, je traverse les mêmes situations que j’ai vécues maintenant dans la première étape.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, les Ecrits du Rabash, 16.01.2013

Nous ne nous sommes pas rencontrés par hasard…

congrès, groupeQuestion : Que faudrait-il apporter au groupe afin que plus tard il vous aide à sortir rapidement d’une descente ?

Réponse : Nous devrions accumuler des efforts dans le groupe avant que la descente n’arrive et convaincre les amis que nous devons nous soucier de tout le monde. Il devrait y avoir l’esprit d’entraide dans le groupe. C’est ce qu’on appelle la grandeur de l’objectif qui est constamment dans l’air parmi nous.

Un groupe est l’endroit où vous atteignez l’objectif, un fonds commun de compétences, d’efforts. Vous recevez la Lumière qui ramène vers le bien à travers le groupe et la Lumière qui répare vous connecte au groupe. Finalement, vous découvrez que ce réseau de connexions existe déjà dans le groupe. Vous découvrez la bonne connexion en lui et en fonction de l’équivalence de forme vous découvrez le Créateur. Tout cela est accompli au sein du groupe.

En fait, nous corrigeons constamment le groupe ou découvrons sa vraie forme. A l’heure actuelle, nous le voyons tel qu’il est représenté dans nos attributs corrompus, comme il est dit : « On juge selon ses propres défauts. » D’en-haut, du niveau du Créateur, c’est tout un système, un idéal. Nous devons atteindre le même point de vue que d’En-haut. Nous ne nous sommes pas rencontrés par hasard et nous avons été connectés par l’En-haut dans un groupe : quelqu’un peut entrer ou sortir, quelqu’un peut être proche ou lointain. De cette façon, au-dessus de nous, nous construisons la structure spirituelle, qui devient peu à peu un désir qui a été créé par le Créateur.

La vérité est qu’il y a un point à gauche dans le désir qui a été créé par le Créateur. Tout le reste, par lequel ce point a explosé, en développant des relations différentes, des mœurs, des systèmes, tout cela est le résultat de l’influence de la Lumière sur lui. Le point du désir lui-même reste tel qu’il était, mais la Lumière qui entre en lui l’explose et le remplit de ses attributs. C’est ce qu’on appelle Malkhout de Ein Sof (l’Infini).

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 07/01/13, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Kaléidoscope des formes spirituelles

Dr. Michael LaitmanSi nous nous dirigeons vers la correction, alors toutes nos intentions doivent être orientées vers notre union, et aucune intention ne peut pas être personnelle. Parce que du personnel nous avons seulement un point dans le cœur, et ce point ne se soucie que de s’unir à un corps commun, à partir duquel il peut y avoir une vie spirituelle.

Par conséquent, dans le but de rejoindre le corps commun, l’homme découvre dans ce corps toutes sortes de formes, des personnages, dont nous lisons dans la Torah. Une fois – ce Pharaon, d’autre fois – un ange, Moïse, Abraham, Isaac, Jacob ou les autres personnages. Mais qui sont-ils? Ce sont les images que prend l’humanité, le groupe, le monde entier au fur et à mesure de ma révélation.

La situation décrite dans la Torah est une forme de l’âme collective, qui se modifie chaque fois, en se révélant de cette façon. Mais elle se révèle seulement à condition que je cherche constamment à me connecter. Le livre du Zohar parle de la même chose: chaque mot et chaque ligne dans ce livre est une révélation de plus en plus grande, jusqu’au moment où elle apparaît clairement «devant les yeux de tout Israël». Ce n’est pas par hasard que la Torah se termine par ces mots.

Seulement à l’intérieur de notre union nous révélons les formes spirituelles.

De la leçon sur le Livre du Zohar, 01/01/2013

Les actions en arrière ligne préparent l’arme pour l’attaque dans le désert

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le Créateur offre les conditions parfaites tardivement pour nous afin d’exprimer notre bonne attitude envers Lui dans les deux congrès à venir : le congrès des femmes « Une Femme Globale » et le congrès des hommes « Une Flamme dans le Désert ». Comment devons-nous nous préparer afin d’accomplir l’opportunité qui nous a été donnée avec succès ?

Réponse : Il est très important de respecter le congrès des femmes et de ne pas la regarder d’en haut, avec arrogance. C’est parce qu’il s’agit d’une action spirituelle et non corporelle. C’est une action très significative dans la spiritualité, qui n’est pas moins importante que le congrès des hommes. Je les vois comme totalement égales et j’espère vraiment que le manque généralque les femmes atteindront et stabiliseront dans ce congrès va nous influencer et opérer fortement sur nous, les hommes. Nous atteindrons le congrès dans le désert prêts et équipés avec cette grande, bonne et correcte lacune, avec la nostalgie de la connexion, et nous serons en mesure de révéler et de mettre sur pied la première partie de l’âme corrigée à partir de toutes ces parties.

Chaque personne a ses points forts et faibles. Mais la spiritualité est un système parfait, et de ce fait quiconque fait une révélation remplit tous les autres. Nous nous remplissons mutuellement. J’espère que cela va vraiment se réaliser. Si nous prenons des mesures sérieuses envers la connexion, nous allons réussir.

La première partie de l’âme corrigée est le but des deux congrès à venir afin d’atteindre la révélation du Créateur à la créature, afin de Lui apporter le contentement, de révéler le premier niveau des 125 niveaux spirituels.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/13, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

La joie du don sans réserve à partir de laquelle la dissimulation s’en va

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Shamati, « Quel est l’acronyme d’Eloul dans le travail ?»: Pourtant, il y a une condition à cela: Il est impossible d’obtenir la révélation avant que l’on ne reçoive le discernement d’Akhoraïm (dos), perçu comme la dissimulation du Visage, et de dire que c’est aussi important pour lui que la révélation du Visage …

Cela signifie que lorsque l’on arrive à un état où l’on n’a pas de soutien, son état devient noir, ce qui est la plus basse révélation dans le monde supérieur, et qui devient Keter vers le plus bas, que le récipeint de Keter est un récipient de don sans réserve .

La plus faible révélation dans la partie supérieure est Malkhout, qui n’a rien par elle-même, ce qui signifie qu’elle n’a rien. Et ce n’est que de cette manière qu’elle est appelée Malkhout. Cela signifie que si l’on suppose que le Royaume des Cieux, qui est dans un état de ne rien avoir, avec plaisir, par la suite, il devient Keter, qui est un récipient de don sans réserve et du Kli le plus pur. En d’autres termes, la réception de Malkhout dans un état d’obscurité devient par la suite un Kli de Keter, qui est un récipient de don sans réserve.

Nous devons travailler dur et faire tout ce que nous pouvons, comme il est dit:«Faites tout ce qui est en votre pouvoir » »jusqu’à ce que nous atteignons un état que le Créateur «dos» et le Créateur «visage» deviennent tout aussi importants. Cela signifie que vous pourrez voir l’œuvre du Créateur sur vous deux dans la dissimulation et dans la révélation. Si vous souhaitez travailler dans le but d’apporter le contentement au Créateur et non pas pour l’amour de vous-même, alors vous recevoir à la fois la dissimulation (le «dos») et la révélation (le «visage») avec plaisir.

Vous ne verrez aucune différence entre la Lumière et les ténèbres, la différence entre les deux ne se fait sentir que dans le désir corrompu de recevoir, mais dans le désir corrigé, ils sont égaux. Ainsi, toutes vos réflexions concernant la bonne Providence disparaissent. Tous les États de la dissimulation du visage du Créateur deviennent tout aussi importants et souhaitables pour vous, tout comme sa révélation.

Ensuite, vous arrivez à un état où il n’y a plus de dissimulation. Puisque tout est déterminé par votre perception, en fonction de la personne qui reçoit. Entre temps, vous cachez les actions du Créateur comme le bien et la bienveillance à partir de vous-même par votre désir de recevoir, et à la place du bien, vous voyez tout en noir et le mal. Lorsque vous vous corrigez, vous découvrez qu’avant tout était bon et corrigé et que la seule chose qui devait changer, était votre perception.

Ainsi, vous venez de comprendre que c’est votre Malkhout avec toute son épaisseur qui atteint le grand don sans réserve de Keter en tournant sa force de réception (l’épaisseur) en don sans réserve (la pureté). Il ne s’agit pas seulement d’un changement à partir de la réception du don sans réserve, à partir de la réception du mal vers la réception de la bonté. Vous, avec tout votre matériel égoïste, participerez à la révélation de la bonté en la purifiant pour sentir la Lumière et le don sans réserve comme bon à l’intérieur, et au lieu de l’ego, le changer en don sans réserve.

Par cela vous apportez votre contribution, vous participez et vous édifiez la révélation par vous-même. C’est par l’épaisseur de votre désir de recevoir que vous augmentez le don sans réserve du Créateur en l’augmentant à partir de la petite étincelle de la Lumière et d’un petit point du désir de la taille de Ein Sof.



De la préparation au cours quotidien de Kabbale le 08/01/13