Category Archives: Similarité avec le Créateur

Comment surmonter le poids de l’égoïsme habituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est écrit que le travail intérieur doit devenir une habitude. Mais d’autre part, on doit quitter son monde et toutes ses habitudes antérieures, et entrez dans un lieu inconnu, de la façon dont le  Créateur  a fait partir Abraham, ou comme  traverser « la mer Rouge ». Comment puis-je franchir ce nouveau  chemin, car je pense que si je reste comme je suis, je vais rester au même endroit?

Réponse: C’est une observation très sage. L’habitude est bonne pour atteindre le niveau actuel. Mais afin de s’élever au-dessus, on doit quitter sa terre,  de la façon dont Abraham l’a fait. 
Laisser une vieille habitude signifie en acquérir une nouvelle. Mais nous sommes toujours en train d’acquérir une nouvelle habitude, une nouvelle nature, un nouveau degré.

Si je veux apprendre quelque chose, alors je prends exemple sur un spécialiste. Pour lui, cette science est devenue habituelle, mais pour moi- ça ne l’est pas. Il a une compréhension habituelle,  une atteinte, et un comportement, alors que je ne les ai pas. Mais je veux devenir  comme lui. C’est pourquoi je dois laisser mes habitudes, que j’ai acquises dans le passé et que j’ai au niveau actuel. Une fois que j’ai fini  de maitriser ce niveau, je m’attache à quelque chose de supérieur.

Cependant, quand je fais cela dans la spiritualité, je dois regarder le comportement interne du supérieur plutôt que le comportement extérieur. Je ne vois rien en regardant l’externalité. Je dois en quelque sorte discerner à quoi je dois m’attacher à l’intérieur de lui, ce qu’est la qualité que j’ai à révéler en lui, comment l’utiliser pour m’élever à son niveau et apprendre de lui.

Je dois lui demander de m’élever parce que je suis retenu par mes vieilles habitudes, comme par des freins. D’une part, elles me soutiennent à mon niveau, mais d’autre part, elles s’accrochent à moi et ne me laissent pas monter plus haut.

Je dois recevoir une force spéciale contre ces obligations, contre les habitudes, ce qui va me faire  sortir. Ces habitudes sont comme la gravité de la terre, comme un poids qui ne me permet pas de m’arracher à la terre. Si je pèse 70 kg , alors j’ai besoin d’une force plus grande que ce poids, afin de m’élever. Il faut au moins 71 kg. Sinon je ne vais pas monter.

Et la même chose arrive dans la spiritualité. Je dois demander au supérieur d’appliquer sur moi une force plus grande que mes habitudes et mes forces actuelles. Ce sont des mécaniques très simples.

Comment puis-je Lui demander d’annuler ma nature entière précédente, à laquelle j’étais tellement habitué ? Nous sommes comme des petits enfants qui sont si attachés à leur vieille couverture ou à un oreiller qu’ils s’accrochent à eux et n’acceptent pour rien au monde de s’en séparer.  C’est pourquoi j’ai besoin d’un environnement pour me permettre de laisser derrière mes  chères habitudes et acquérir quelque chose de nouveau, quelque chose de supérieur!

C’est comme si vous entendiez une voix intérieure vous dire, «Va, quitte ton pays»-c’est un réveil venant d’en haut. C’est ce que le Créateur a dit à Abraham. Nous sommes enterrés à l’intérieur de nos habitudes et sommes incapables de même penser à les quitter. A l’intérieur de mes habitudes, je me sens confiant et mieux que jamais. Si une personne ressent une quelconque aspiration à quitter ses habitudes, cela  lui vient d’En-Haut.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 19/08/2011, Shamati

Un sentiment qui ne peut être confondu avec autre chose

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand vais-je savoir que je donne sans réserve et que je ne reçois pas ?

Réponse: Vous savez que vous donnez sans réserve lorsque vous sentez que tout cela est fait par la force de la Lumière qui s’habille en vous et que la Créateur agit à travers vous, alors que vous êtes un instrument dans les mains de la force qui  s’est habillée en vous. Ensuite, vous serez vraiment en train de donner sans réserve.

Vous donnez sans réserve lorsque vous sentez que vous êtes heureux en dehors de vous-même, que vous êtes en d’autres, et que vous y effectuer des actions supérieures. La Lumière opère en vous. Il y a un esprit intérieur qui vous pousse et vous oriente. C’est une sensation qui ne peut pas être confondue avec autre chose!

Mais c’est le résultat de l’ensemble des actions précédentes, que vous faites contre votre volonté. Le plus important est le désir de donner sans réserve ! C’est comme si vous essayiez de démarrer une voiture, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle commence enfin à marcher ! 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 14/08/2011, Shamati

Le point à partir duquel on entre dans le monde spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la raison au fait que lorsque nous lisons le Livre du Zohar et gardons une intention très tangible, elle disparaît soudainement, et nous comprenons qu’elle a disparu seulement une fois que nous nous rappelons de cette intention?

Réponse: C’est évident! Cela nous est donné afin que nous demandions la sensation. Nous sommes incapables de garder deux pensées dans notre esprit. Qu’est-ce-qui peut être meilleur que de s’harmoniser soi-même correctement avant de lire le Livre du Zohar, avec les amis, dans un cercle, et à l’intérieur de celui-ci désirant révéler ce que nous lisons?

Cependant, ce qui se passe, c’est que je m’accorde et commence la lecture, et soudain je suis immergé dans le texte un peu plus profondément. Puis je ne l’utilise plus comme « Segoula » – la qualité particulière de la Lumière, désirant le révéler dans le lien entre nous. Au lieu de cela, je transfère mon attention sur le texte lui-même, aspirant à le comprendre pour l’atteindre, de la façon dont je lis des livres classiques, désireux de savoir ce dont ils parlent. Je ne perçois pas ce qui est écrit comme quelque chose qui se passe à l’intérieur de moi, entre nous, à l’intérieur de nous, mais comme quelque chose qui existe en dehors de moi. Je suis immédiatement passer à l’image externe.

Après cela, toutes sortes de pensées étrangères viennent à moi et je commence à «voyager» dans ces fantasmes et ces calculs.

Cela se produit jusqu’à ce qu’une personne s’aperçoive qu’elle est incapable de sortir de cela et qu’elle est privée de la bonne approche dans laquelle elle serait littéralement en mesure de «serrer les dents », afin de garder la bonne attitude à la lecture.

Que doit-elle faire? Finalement, elle a atteint une demande, elle a besoin de la sensation et non pas d’apprendre à connaître le texte ou l’entendre, mais d’entrer dans cette image, l’atteindre. Elle veut que cela se produise, pour que cette image devienne plus claire pour elle. Tout comme elle est dans cette réalité terrestre maintenant, alors elle doit se trouver à l’intérieur de cette réalité spirituelle.

Par conséquent, toute cette confusion, l’ensemble de ces états doit nous amener à un tel désespoir que nous ne désirons plus que la sensation, bien que clairement conscient du fait que nous sommes incapables de quoi que ce soit par nous-mêmes, même de garder l’intention. Mais néanmoins, nous allons clairement discerner exactement ce dont nous avons besoin.

Puis, d’une part, vous comprenez qu’il n’y a rien que vous ne puissiez faire et il n’y a aucun point de même dans l’ouverture du livre. Vous atteignez le désespoir total. Mais d’autre part, vous savez que vous êtes incapable de quitter ce chemin parce que votre vie entière est en lui. Et puis, vous le recevez ….

Ce point est vraiment crucial, car à partir de lui, vous pouvez entrer dans le monde spirituel. Et c’est ce qui se passe réellement.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 24/07/11, Le Zohar

Le fruit a mûri

Dr. Michael LaitmanPourquoi avons-nous besoin de la science de la Kabbale? Quelle en est la nécessité?

Nous percevons le monde à travers les cinq sens. Nous voyons la «photo» de ce monde, nous vivons en elle, et nous organisons notre vie en elle. Nous développons des sciences, afin de l’atteindre. Nous avons assez d’esprit et de sentiment pour cela. Nous étudions le monde et nous nous adaptons à la joie et aux temps troublés. Alors pourquoi avons-nous besoin de la science de la Kabbale, même si ce ne sont pas des fantasmes ou des mensonges? Est-ce que c’est pour savoir combien d’anges il y a dans le ciel? Ou de se familiariser avec la force supérieure, le monde supérieur? …. Peut-être qu’il est temps d’aller consulter un médecin?

Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons besoin de cela. Même les gens qui admettent que la Kabbale parle du monde spirituel ne ressentent pas la nécessité pour elle. Certaines personnes ont un peu peur d’elle, certaines se sentent repoussées par elle et sont  négatives à son égard. Il y a beaucoup d’obstacles. Et personne ne les met là délibérément. C’est juste que c’est la façon dont nous sommes construits, c’est notre nature. Nous érigeons nous-mêmes des obstacles sur le chemin : Nous la négligeons, nous ne la désirons pas, et nous la rejetons. Après tout, nous sommes poussés par le désir égoïste, qui est loin d’être le monde spirituel, et opposé à elle.

En conséquence, la science de la Kabbale semble irréaliste pour nous. Quand nous venons à elle, nous ne comprenons pas comment cela est arrivé et ce qui nous retient ici. Nous la quittons souvent et nous retournons à notre vie ordinaire, à l’endroit où nous avons de la force, de l’argent, et le pouvoir dans nos mains, au lieu d’un «brouillard».

Lorsque les kabbalistes ont atteint le monde spirituel, ils comprennent combien elle est importante et grande. Après tout, elle ouvre la vraie vie d’une personne, au lieu de l’existence périssable au niveau animal. Nous agissons au niveau de la nature animale et dépendons du corps: je suis vivant tant qu’elle est vivante, et je mourrai avec elle. Mon « moi » est à l’intérieur de celle-ci. D’autre part, les kabbalistes maitrisent le niveau humain, le niveau d’être comme la force supérieure, d’exister dans l’atteinte, dans la sensation et la puissance qui est égale à la force supérieure, et d’être égale à elle dans une certaine mesure.

Ainsi, la science de la Kabbale est un grand atout qui nous donne l’existence éternelle, au lieu de notre courante et misérable vie courte. Mais il n’y a personne à qui vous pouvez le dire cela. C’est pourquoi la science de la Kabbale a été dissimulée pendant longtemps, jusqu’à ce que l’humanité commence à ressentir son besoin, au lieu de la négligence, de la peur, et du dégout. C’est ce qui nous est arrivé aussi: Nous ne l’avons pas pensé ni planifié, mais soudain nous avons ressenti son besoin. Il s’est avéré que sans elle, notre vie est basique animale, et vide. Nous manquons d’accomplissement.

En réalité, les kabbalistes ne se souciaient pas de ce que les gens diraient à propos de la science de la Kabbale et comment ils la percevaient. Le monde a toujours été confus à ce sujet et croyant en toutes sortes de fables. Les kabbalistes savaient à ce sujet et n’y prêtaient pas attention, car leur principal souci était de garder les gens étant des «fruits pas mûrs». Et le fruit vert n’est pas la science de la Kabbale, mais le désir de l’homme. L’homme est le fruit non mûr. Il est toujours incapable de «digérer» son ego et de le transformer en quelque chose de bien, de sorte que cela lui soit profitable.

Lorsque l’égoïsme mûr qui n’est pas encore capable de se corriger rencontre de la science de la Kabbale, il le relègue à l’enseignement mystique, à la philosophie, à la religion, au New Age, et ainsi de suite. Le Baal HaSoulam écrit que la révélation du Livre du Zohar par la veuve de Rabbi Moshé de-Léon a causé de grands dommages, toutes sortes d’obstacles et de problèmes. C’est parce que les gens ont pris le mauvais chemin vers la spiritualité, en suivant leur égoïsme au lieu de la volonté de se corriger.

Cependant, aujourd’hui, nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Les kabbalistes affirment cela et nous voyons cela dans notre monde aussi. Le monde réalise déjà qu’il s’est trouvé dans une situation nauséabonde. La crise universelle recouvre le village mondial dans lequel tout le monde est interconnecté par des liens égoïstes. Nous découvrons que notre réseau égoïste est devenu global, que nous sommes inséparablement et incorrectement interconnectés.

Nous ne pouvons pas sortir de cette situation et nous n’avons aucune possibilité d’être sauvé des griffes de l’égoïsme, qui font pression sur nous de plus en plus fortement.
Dans ces conditions, nous révélons la nécessité de la science de la Kabbale, qui est la seule méthode qui offre la véritable solution au problème.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22.07.11, «De l’enseignement de la Kabbale et son essence »

La dissimulation de la perfection et même de son absence

Dr. Michael LaitmanNous provenons de l’état de perfection totale, appelé « le monde de l’Infini. » La seule chose qui manque en lui est la réalisation de cette perfection. Et il ne peut être révélé que  comme «l’avantage de la Lumière à partir des ténèbres », qui signifie d’abord révéler le manque de perfection, et à l’intérieur de celui-ci-la perfection.

Afin de créer la sensation d’imperfection, de nombreux détails de la dissimulation se déroulent dans le monde de l’Infini comme une préparation pour nous. La plus grande dissimulation est celle que nous trouvons maintenant, dans ce monde, au dernier niveau de dissimulation après 125 niveaux de cette dissimulation. Par conséquent, ces niveaux sont appelés «mondes», «Olamot», provenant du mot «Alama, » dissimulation.

Tout ce que nous avons à faire est de révéler le monde de l’Infini, la perfection dont nous sommes en fonction vers le plan de la création « réjouir les créatures», afin de comprendre que cet état est vraiment le plus parfait, le plus merveilleux, et le meilleur hors de chaque état possible.

Au début, il nous semble que notre état sombre de la dissimulation est tout à fait tolérable. Nous l’apprécions même et nous ne voulons pas en bouger pour un tout autre endroit. Mais ensuite, nous révélons de plus en plus des choses dans cette vie qui ne nous satisfont pas, et nous commençons à discerner ce qui est imparfait dans notre état et ce qui peut devenir parfait dans l’avenir.

C’est ainsi que nous trouvons beaucoup de choses qui nous manque (compréhension, imperfection): nourriture, sexe, famille, argent, honneur, savoir. Et c’est ainsi que nous révélons qu’à l’intérieur de toutes ces sources d’épanouissement, il n’y a peut définitivement pas de perfection. L’aattenite n’est possible que si je sors de moi-même et satisfaire les autres, devenant ainsi égal avec le Créateur. C’est ce que je dois révéler le Créateur, mon Créateur, et devenir semblable à Lui.

Après tout, il n’est pas présent dans mon état matériel, dans mes désirs et besoins actuels. Pour le trouver, j’ai besoin d’une aspiration complètement différente, un besoin pour le don sans réserve. Et comme un résultat de mon don sans réserve vers Lui, je vais Le révéler à l’intérieur de moi et je vais atteindre l’adhésion. C’est cela, je vais acquérir la même forme, la même qualité que Lui. Ce sera mon vrai nouveau désir, la seule chose qui me manque, la chose qui définit mon imperfection. Et il n’y a rien de plus! Il y a seulement le désir de révéler la qualité du Créateur à l’intérieur de moi jusqu’à ce que j’atteigne l’adhésion totale.

Quand un homme fait des efforts pour atteindre ce désir, le long du chemin il voit qu’il a besoin de moyens pour cela: le groupe, le monde entier, les enseignants, les manuels, l’étude et le travail ci-dessus de la connaissance. Mais à la fin il arrive à la sensation d’imperfection et comprend que la perfection signifie l’adhésion avec le Créateur, avec la qualité du don sans réserve qui devient révélée chez une personne. Mais à présent, elle ne l’a pas!

Cette réalisation est appelée «J’ai fait des efforts et trouvé » parce que maintenant il trouve le juste désir. Et s’il expérimente son état comme imparfait et ne manque que la qualité du don sans réserve (don sans réserve pour l’amour de don sans réserve, ou même la réception pour l’amour de don sans réserve), alors un changement survient à l’intérieur de lui et il va d’un manque de perfection à la perfection . Et à cet égard, tout est déterminé par ses efforts.

Cependant, les efforts ne doivent pas être ceux qu’il voulait faire au sein de son égoïsme, mais selon ce qu’il entend de l’enseignant et ce qu’il réalise dans le groupe. Et sur la façon dont il voit de nombreux états tels que cela, où il a lui-même été plus faible et a exécuté les instructions de nos enseignants, des guides sur le chemin. Voilà comment il a fait pencher la balance de ses efforts, en s’abaissant devant les conseils des kabbalistes.

Et puis, à partir du «613 recommandations» (Eitin), il atteint le « 613 instructions de la Torah» (Pkoudin), ce qui signifie qu’il corrige ses désirs et ses mérites une «conclusion» – la révélation du Créateur à l’intérieur de la création.
De la 1ère partie dun cours quotidien de Kabbale 24/07/11, Shamati

Adopter la forme de la Lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous n’avons toujours pas senti la douleur du monde extérieur au maximum. Comment pouvons-nous corriger cette situation en travaillant dans le  groupe ?

Réponse: Il est préférable de ressentir cette douleur le plus tôt possible. C’est comme une maladie, et c’est mieux de la détecter à un stade précoce. Le monde vient de commencer à plonger dans la crise, mais il la craint déjà car  les problèmes d’aujourd’hui touchent tout le monde. Nous voyons que le temps est venu, et nous devrions diffuser des documents qui expliquent la cause de la crise et sa solution.

Le monde entier, y compris en Amérique, en Europe, en Chine et au Japon, est en difficulté. Tout le monde est effrayé par ce qui se passe et personne ne sait ce qui arrivera demain. Certains regardent de loin à la crise, comme par exemple en Allemagne. Toutefois, ils devraient avoir encore plus peur. Celui qui monte plus haut tombera  plus bas. Nous ne pouvons même pas imaginer ce qui se passera si demain tous les mécanismes éprouvés arrêtaient subitement de fonctionner.

Comment cela pourrait-il être possible? Les gens se lèvent le matin, vont  travailler, et ainsi de suite. …

Mais non, ils ne vont pas travailler. Nous n’avons pas encore réalisé que nous sommes situés dans un système intégral de la nature, tant  que nous ne sommes pas nous-mêmes partie intégrante. C’est comme si nous essayons d’insérer une pièce carrée dans une ouverture ronde. En réalité, notre forme devrait ressembler à celle du système. Cette forme n’est pas simple parce que nous ne parlons pas de géométrie, mais plutôt  de  nos propriétés.

Aujourd’hui, l’humanité entière devrait progressivement adopter de nouvelles formes, le format correct qui correspond à la Lumière. C’est un très gros problème. Nous ne pouvons le résoudre que si nous attirons la Lumière qui va effectuer la correction pour nous. C’est pourquoi il est dit: «J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé la Torah comme une épice parce que la Lumière en elle ramène au Bien ».

Espérons que nous allons comprendre cela et que nous serons  en mesure de le transmettre à d’autres.

Du cours n°1 de la Convention en Allemagne, le 05/08/2011

Une contradiction systématique

Dr. Michael LaitmanNous n’avons jamais été dans la situation que nous vivons aujourd’hui. Nous n’avons jamais connu une divergence entre deux systèmes. Aujourd’hui nous tous, ensemble, constituant un système commun intégré («Nous»), mais il est égoïste. Et dans le même temps nous sommes dans le système naturel, qui est imprégné par le don sans réserve et l’amour. La différence ou l’écart entre ces deux systèmes est ce qui crée la sensation de crise.

Cette différence ne cesse de croître parce que nous nous développons dans notre égoïsme, tandis que le système supérieur se rapproche de nous. En particulier, la crise est exprimée justement à cause de la révélation de la nature.

Dans le passé, nous avons élargi notre système au cours de l’histoire, jusqu’à ce que nous ayons atteint aujourd’hui, l’intégralité et l’interconnexion. Cependant, toute personne continue de fonctionner dans ses intérêts étroits, même s’elle ne peut plus se débarrasser des liens mondiaux et dont elle dépend entièrement.

En conséquence, nous nous retrouvons dans l’interdépendance et la haine mutuelle, qui sont en contraste extrême à la force du don sans réserve qui nous influence. Par ailleurs, à l’intérieur nous sommes liés les uns aux autres et au même moment, désunis au maximum. Et en plus, nous sommes en face du Créateur.

Cette opposition et la différence de qualités nous amènent des ennuis. Ils ne font que commencer, mais en même temps ils incitent l’homme à découvrir la raison de ce qui se passe. Après tout, si quelque chose dérange ou nous fait du mal, nous lui prêtons attention.

Par conséquent, aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire, la science de la Kabbale nous est révélée. Le temps est venu pour nous de consolider ainsi le Créateur et la création qui s’unissent par une force unique, une seule connexion. En d’autres termes, le temps est venu de corriger la crise, pour se débarrasser des troubles, et de parvenir à la découverte du système où nous sommes, ce qui est impossible sans atteindre la force supérieure.

Nous ne voyons pas l’intégralité du système naturel, car nous ne sommes pas partie intégrante à l’intérieur. Nous sommes discrets, désunis, et individualiste-chacun de nous est lui-même. Je n’ai pas un esprit intégrant, une vision intégrale, et je ne peux pas prendre tout le monde en considération.

Mais d’autre part, nous constituons un tout, et par la loi d’un seul corps, je ne peux pas faire une seule action à moins que je sois sûr qu’elle aura un effet favorable sur l’ensemble de mes systèmes. C’est pourquoi nous ne pouvons atteindre le succès en rien.
Dans le monde moderne, peu importe le système que vous regardez, tout est en train de s’effondrer: l’éducation, la culture, l’économie, les relations entre les personnes, les familles, l’éducation des enfants, et ainsi de suite. Tout ce que nous avons créé dans le processus de notre développement est en ruine. Et ce processus va continuer de croître en pire, devenir de plus en plus visible.

Le problème ici n’est pas que nous nous sommes « trompés » quelque part, parce que tout était initialement programmé. C’est juste qu’aujourd’hui, tous nos systèmes sont à l’opposé du système intégral et correct. Maintenant je dois prendre tout le monde en considération, mais par ma nature, je ne suis pas habitué à cela. Alors, que dois-je faire?

Je me soucie seulement de moi-même, ou tout au plus-de ma famille, de ma ville, de mon environnement, ou même de mon pays …. Mais se soucier du monde entier? Même si je le voulais, comment puis-je y arriver? Je n’ai aucune base préliminaire pour cela. Pour cela que je devrais être différent à l’intérieur. Je dois avoir un système intégré à l’intérieur de moi alors je penserai tout naturellement au monde comme un tout, comme je pense à moi-même. C’est la seule façon avec laquelle j’attendrai le succès dans l’économie, l’industrie et le commerce, dans tout.

Sinon, il n’y aura pas de succès. Aujourd’hui cela est encore faiblement exprimé, mais bientôt l’image va commencer à devenir plus claire.

Ainsi, la nature ou le Créateur oblige l’homme à sentir qu’il fait partie de l’ensemble, une âme particulière qui appartient à l’âme commune. Nous souffrons parce que nous ne faisons pas encore partie du tout, et par cette souffrance chacun de nous est poussé à s’unir avec les autres. Cependant, le chemin de la souffrance est très difficile. Comme nous le savons, il peut nous amener à la mort, et nous aurons encore beaucoup à souffrir jusqu’à ce que nous y arrivions.

C’est pourquoi la science de la Kabbale est révélée, voulant expliquer l’état actuel des choses pour nous, pour nous montrer le système où nous sommes, et pour nous apprendre à nous changer, nous transformer à partir de fragments discrets en partie intégrante, dont chacun contient tous les autres.

Pour la première fois dans l’histoire du développement humain, l’homme ne change plus la nature à l’extérieur, ne pas fait plus d’actions extérieures égoïstes, et n’utilise plus toutes ses connaissances pour changer quelque chose en dehors de lui. Les changements extérieurs sont terminés. Tout est devenu finalement formé à l’extérieur, cela a gelé, et ne changera pas davantage. A partir de maintenant, je suis celui qui doit changer.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22.07.11 «L’enseignement de la Kabbale et son essence »

À la zone neutre entre le bien et le mal

Dr. Michael LaitmanNous n’avons pas aucun libre choix dans ce monde. C’est un monde de résultats, et c’est ce qui le rend si différent du monde spirituel parce que quand une personne se lève là-bas, ayant atteint un niveau spirituel, elle gagne le libre choix dans la pensée, de décision et d’action. C’est parce qu’elle contient toutes les forces, tandis que notre monde ne contient que leurs résultats.

Ici, nous recevons déjà les images toutes faites et nous n’y pouvons rien changer. Si nous voulons agir de nous mêmes, nous devons relever le niveau spirituel, au niveau du libre choix, le niveau des forces. Quand nous révélons ces forces à l’intérieur de nous et que nous les sentons (en considérant que tout devient révélé qu’à l’intérieur d’une personne), puis nous gagnons la capacité d’agir par notre propre libre choix et nous décidons pour nous-mêmes ce qui nous oblige à activer ces forces ou d’autres.

Ce travail est appelé l’œuvre du Créateur. Après tout, en gagnant la possibilité de faire le bon choix dans l’ensemble de ses actions, il remplace progressivement le Créateur dans le contrôle des forces de la nature. C’est ainsi qu’il atteint progressivement un moment où toute la réalité relève de Son pouvoir.

Il révèle en permanence de nouvelles forces, comme si cela se passait dans une forme libre. Après tout, il y a seulement deux autorités: celle du don dans sans réserve et celle de la réception. Ces deux forces proviennent du Créateur, mais où est l’homme ici?

L’homme se trouve entre ces deux forces qui agissent sur lui dans un équilibre parfait. Il se trouve dans la zone neutre, qui ne dépend pas de la force du don sans réserve ou la force de réception. La force du don sans réserve est appelé la « sainteté » et la force de réception, «l’impureté», parce qu’elle est égoïste. Et la partie neutre n’appartient à ni l’une ni l’autre et elle est appelé Klipat Noga.

Dans cet état, où une personne ne sait pas exactement « de quel côté« est la vérité est: Sur le côté de la force égoïste (Klipa) ou sur le côté de la sainteté (don sans réserve), elle se trouve exactement au milieu entre les deux, et les gagne la liberté de choix.

Mais une question se pose: Comment est-il possible de choisir si vous êtes exactement au milieu de l’échelle et vous avez des chances d’égalité absolue des deux côtés: 50/50, ce qui est un calcul exact, correct? Après tout, une personne ne sent pas qu’elle est corrompue d’une manière ou qu’elle se ment elle-même. Alors, comment peut-elle choisir le chemin à prendre, en vertu de quoi avancer dans la vie: pour tenter de recevoir de plus en plus pour elle-même ou au néanmoins atteindre une certaine forme spirituelle, de don sans réserve?

Ce choix est ce que nous discernons en travaillant sur notre environnement. Après tout, une personne ne sait pas quoi choisir et elle reste à cette question. Mais si elle veut vraiment faire le bon choix, alors elle doit se placer dans le bon environnement. Et puis l’environnement aide à voir où est la vérité.

Passer le témoin de relais qui éveille

Dr. Michael LaitmanDans les articles « Le don de la Torah »et« la garantie mutuelle », le Baal HaSoulam explique que la règle de « aime ton prochain comme toi-même » est la formule de notre correction. Nous pouvons uniquement nous corriger dans la connexion avec les autres.

Inversement, sans cette connexion, vous n’avez aucune chance, pas d’endroit pour la correction. Que peut faire une personne privée de la connexion avec les autres?. C’est exactement pourquoi la brisure a eu lieu et le mauvais penchant a été créé afin qu’au-dessus de lui, nous adressions nos discussions à un autre. C’est tout ce qui est exigé de nous.

.Dans la première étape, nous  nous unissons comme Hillel, le sage, a enseigné: «Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse ». Et puis nous nous déplaçons vers ce que  Rabbi Akiva a conseillé: « Aime ton prochain comme toi-même» Ainsi nous atteignons la fin de la correction et nous nous réalisons en fonction de la Pensée de la Création.

“ « La Torah », la méthode de correction, nous est donnée, si nous sommes d’accord pour devenir comme un seul homme dans un seul cœur. Avec cette méthode, en travaillant dans un groupe , nous pouvons exiger la correction de la force supérieure, la Lumière, ou le Créateur.

Essentiellement, le processus de correction peut être appelé réalisation de la garantie mutuelle, qui est un certain lien entre toutes les âmes. Les « âmes » sont dans les gens, les désirs de don. Si les gens forgent un lien et désirent se donner l’un à l’autre, la forme de cette connexion est appelé la «garantie mutuelle »

Il y a des gens dans le monde dont le désir s’allume avec une étincelle, une graine de désir altruiste.S’ils s’unissent pour faire allumer ces étincelles dans chacun et tous ensembles, s’ils se soutiennent et s’aident mutuellement à accroître les forces de germination afin de les attacher ensemble, alors ils forment un système qui remplit les conditions de garantie.  Dans ce système interconnecté et intégré, ils sont tous comme un seul homme dans un seul cœur, selon la condition dans laquelle ils avaient reçu la méthode.

Ainsi, ils atteignent la propriété de garantie mutuelle, et en elle, la force supérieure est révélée.C’est spécifiquement cette force qui leur a donné le désir, planté les étincelles en lui, et leur a présenté la méthode de correction qui permet aux amis de devenir semblables à elle en  propriétés.Elle est révélée en eux précisément en fonction de l’ampleur de cette équivalence.

Ainsi, dans le travail collectif afin de corriger le monde, certaines personnes se réveillent  avant les autres. Ces gens aspirent à se corriger, pour parvenir à l’union et à la garantie, à une fusion entre eux, et à fusionner avec la force supérieure en conséquence. Ils aspirent directement au Créateur (Yashar El) et  veulent réaliser leur désir dans leur relation, ainsi que tous ensembles devant Lui. C’est pourquoi ils sont appelés Israël, ils sont spéciaux et doivent diriger par l’exemple, comme une force d’éducation pour le reste du monde.

Chez tous les autres gens cette étincelle, l’impulsion du don sans réserve, n’émerge pas de l’intérieur. Seules les tristesses de la vie vont leur faire prendre conscience de la nécessité de l’autocorrection, mais même alors, ils ne peuvent pas faire sans ceux qui sont appelés «Israël», ceux qui atteignent un certain degré de connexion, qui mettent en œuvre la méthode de correction. C’est pourquoi à la fin de l’article « La Garantie Mutuelle », Baal HaSoulam cite la Bible que les fils d’Israël doivent devenir le «royaume des prêtres» et une « nation sainte. »Les prêtres n’ont pas de possessions : ils ne font que nourrir les gens, les aider, et organiser.

 Ainsi, nous, ceux qui aspirent vers le but  de la création,  nous devons comprendre qu’en nous transformant en don sans réserve pour les uns aux autres, nous sommes simplement en train de nous préparer pour le travail réel, pour le don sans réserve au  monde. C’est notre destin, et pour cela que  nous avons été réveillés avant les autres.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du  27/07/2011″La Paix »

Apprendre à percevoir la Bonté

Dr. Michael LaitmanNous sommes habitués à voir clairement des phénomènes familiers de notre monde, qui ne changent pas. D’autre part, certains phénomènes dépendent de la façon dont nous les utilisons. Par exemple, il y a l’électricité que nous pouvons utiliser pour produire différentes actions complètement opposées, comme obtenir du froid et de la chaleur. Le feu qui permet de chauffer ou de brûler est un autre exemple. Fondamentalement, tout dépend de la façon dont il est utilisé. En d’autres termes, tout dépend de l’utilisateur, le désir (Kli) que cette force revêt.

C’est la même chose au sujet de la Lumière supérieure. Elle contient tout, y compris le désir lui-même, tous les phénomènes qui peuvent se produire en lui, et toutes les impressions qu’il percevra de la Lumière.

Une erreur habituelle d’un débutant est de penser que la lumière est quelque chose de précis et constant qui est toujours bon. Mais ce n’est pas toujours le cas. Il y a même de la notion de Poulsa de Noura (coups de feu), une malédiction. Globalement, toutes les choses les meilleures et les pires proviennent de la Lumière. C’est comme l’électricité: Tout dépend de la façon dont elle est utilisée.

Pour cette raison, la définition du Créateur comme «bon qui fait le bien» se réfère à la Lumière, un phénomène qui ne peut être accepté et révélé que dans les désirs de donner sans réserve. Il est impossible de recevoir et de sentir cette bonté dans un désir égoïste. Il n’existe tout simplement pas là.

Depuis le désir de donner sans réserve qui n’est limité en rien, et la nature de la Lumière réelle dans sa racine du « Bon qui fait le bien» est illimitée, le phénomène appelé la Lumière et la vie ne peut être vécue que dans un désir qui est entièrement dirigée vers le don sans réserve. Tous les autres formes opposées ne sont pas appelées vie et  lumière.

Nous tenons à atteindre la sensation du bon qui fait le bien, mais nous ne comprenons pas que cela ne signifie rien d’autre que la sensation du don sans réserve et de l’amour. C’est comme quand un toxicomane pense que les bons états n’existent que sous l’influence de drogues, sans comprendre qu’il y a un moyen de recevoir du plaisir par d’autres choses.

Pour cette raison, notre objectif est de préparer le désir, le récipient, afin de percevoir la qualité du don sans réserve. Comme il est écrit: «La  Sagesse est donnée aux sages » Cela signifie qu’il est donné à ceux qui comprennent qu’ils n’existent pas dans la qualité du don sans réserve, et que c’est la seule nature qu’ils ont besoin pour atteindre pour recevoir la Lumière de Hokhma (la Sagesse), la Lumière de la vie.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 18/07/2011, article n° 122 de Shamati