Category Archives: Similarité avec le Créateur

NO MAN’S LAND

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous parlons beaucoup de Lumières et de récipients, mais nous examinons rarement  le point de notre propre «moi» qui se trouve entre eux. Qu’est-ce que cela représente?

Réponse: Le « Moi » existe simplement comme mon point de choix et pas plus que ça. Tout le reste se connecte à lui quand il reçoit les désirs des autres et l’accomplissement du Créateur. Ce point est comme un pointeur sur une échelle, le moment du choix, la section, au tiers du milieu de Tifferet. Il n’appartient à rien: ni réception ni don sans réserve.

Le tiers supérieur de Tifferet  appartient à la partie supérieure, les qualités du Créateur, et le tiers inférieur se rapporte à la volonté de réception, la créature. Et il n’y a littéralement rien au milieu, c’est une terre sans homme.

Question: Donc qu’est ce qui est là? Après tout,  n’est ce pas le choix réalisé selon certains critères?

Réponse: Une fois que vous y arrivez, vous comprendrez que ce point est littéralement « . Suspendu dans les airs » Vous devenez une personne spirituelle hors de ce point; c’est le point initial qui existe dans le milieu, entre la Lumière (existence de l’existence) et le désir (ex nehilo). C’est le miracle de la création.

Nous atteignons ce point lorsque nous commençons à y connecter tous les désirs et les Lumières. Puis, comme j’agis au-dessus de ces Lumières et de ces désirs, j’atteints le point à partir duquel j’agis. Il ne vient pas de la Lumière ou du récipient, mais de l’essence du Créateur.

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De la 5ème partie de la leçon quotidienne Kabbale 27/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Le catalyseur du désir spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment les gens qui ne se ressentent aucune aspiration à la spiritualité sont-ils capable de l’atteindre si cela nécessite une mémoire latente à ce sujet, un goût oublié? Pourquoi souffrent-ils inutilement?

Réponse: Les gens ne souffrent pas inutilement, et c’est pourquoi nous devons leur apporter la méthode de développement sans les coups. Alors même si une personne n’a pas de gènes spirituels (informations sur les états précédents), elle les recevra à partir d’autres grâce à l’intégration mutuelle.

C’est comme dans notre monde, quand vous êtes au repos dans un fauteuil devant la télé avec une tasse de café, que regardant un match de foot, et vous pensez que vous n’avez besoin de rien de plus. Mais soudain, on vous montre des publicités qui vous convainquent que vous avez absolument besoin d’un objet. Vous avez immédiatement tout oublié le football et vous commencez à penser au moyen par lequel vous pourriez acheter cette chose. La publicité retire votre sentiment de tranquillité et réveille vos désirs.

Nous ne comprenons pas à quel point nous sommes dépendants de l’influence de l’environnement. Si nous n’avions pas eu cette influence, nous serions comme des animaux dans une forêt. Après tout, selon les désirs de nos corps, nous n’avons besoin de rien en dehors des nécessités vitales.

Tout ce qui est au-delà des limites de la nécessité sont des choses que nous désirons seulement à cause de l’influence de la société, qui me force et me convint que j’ai besoin d’une chose, et d’une autre, et d’un troisième, et puis je sens que je dois obtenir ces choses.

Si dans toutes les directions, en passant par tous les moyens d’information de masse, la société commence maintenant à me dire que j’ai besoin de spiritualité, puis en dehors des nécessités simples de ce corps animé, tout ce dont j’ai besoin est la spiritualité. C’est tout ce que nous avons à faire se trouver sous l’influence de l’environnement adéquat. Et je n’ai besoin de rien d’autre! Il n’est pas nécessaire pour moi que les gènes spirituels s’éveillent en moi parce que l’environnement extérieur effectuera l’ensemble de ce travail.

Les gènes spirituels s’éveillent chez les gens spéciaux qui reçoivent soudainement ce genre de perfusion d’en haut et s’élancent. C’est un soin particulier d’en haut. Mais les autres doivent se développer seulement en vertu de l’environnement.

Par conséquent, si nous ne construisons pas le bon environnement autour de toute l’humanité, si nous ne diffusons pas cette connaissance à travers le monde entier, alors le monde avancera seulement au prix d’énormes souffrances.

De la 3e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 24/06/11, “Introduction générale au Livre, Panim Meirot ou Masbirot”

Une attaque à l’intérieur du cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dernièrement,  on a ressenti que le Kli  mondial était en train de  travailler  dans un seul désir. A un moment le Rabash vous a conseillé de faire une attaque à partir de cet état. Qu’attaquons –nous exactement ?

Réponse: Nous-mêmes, notre cœur, notre paresse, notre orgueil, nos habitudes passées. Je dois monter au-dessus de tous ces calculs.

La chose la plus importante est de se dissoudre parmi les amis, pour se  pousser volontairement dans le groupe. Je veux être là tout le temps. Je veux perdre mon esprit et mon sentiment personnels et acquérir l’esprit et le sentiment de tous les amis. C’est comme si je me perdais en eux par mon propre désir.

Cela signifie acquérir le récipient de la garantie mutuelle.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale  du  06/07/11, Matan Torah

Mon objectif est de désirer

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est-il possible de se souvenir du Créateur toute la journée? Comment est-il possible de le faire entrer dans chaque instant?
Réponse: Nous sommes dans Malkhout du monde de l’Infini, qui est entièrement remplie de Lumière. Cependant, au lieu de cet  état éternel et parfait, nous voyons et ressentons nos propres qualités qui nous dépeignent le monde matériel. Par conséquent, si nous voulons viser l’objectif,  c’est-à-dire ressentir le monde de l’infini, alors nous avons besoin de la garantie mutuelle de notre environnement. Les amis doivent  nous donner des forces, le désir, la persistance, la diligence, et la réalisation de l’importance de  l’objectif.
Après tout, je n’ai qu’un seul but –  obtenir le désir correct, et rien d’autre. Je dois ressentir en permanence que je ne suis pas assez impliqué en faisant le bien pour le Créateur comme Il le fait pour moi.
Vous pourriez objecter: «Mais je ne sais pas ce qu’Il me donne. A en juger par ma vie, parfois, je pourrais dire que ce serait mieux si Il ne me donnait rien ». C’est vrai. Objectivement, chaque personne rejette les choses en conformité avec ses propres défauts. Par conséquent, mon attitude envers le Créateur peut être définie de cette façon: je veux atteindre un état où je vais désir Lui donner sans réserve.

Et le véritable résultat viendra grâce à l’influence de la Lumière, grâce aux efforts que nous faisons à chaque fois. La lumière se déverse sur nous encore et encore, et soudain, ces illuminations créer un désir dans une  personne.

Nous ne savons pas ce qu’est Lishma, un réveil d’En haut. Mais quand il vient, une personne est capable de dire: «Maintenant, je sais, maintenant je comprends. » On doit faire des efforts, comme un petit enfant, et de ces efforts,  la sensation va émerger. Mais pas avant.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 07/05/11, Shamati

Se tourner vers le Créateur pour obtenir la Lumière pour l’ami

Dr. Michael LaitmanLa Torah commence par la condition d’aimer son prochain comme soi-même. C’est à cette condition qu’une personne passe de l’amour pour autrui à l’amour pour le Créateur et atteint l’adhésion. Et l’adhésion avec la force Supérieure est le but de la création que nous devons atteindre.

 

Certes, nous ne pouvons pas parler de cela quand nous diffusons auprès des masses. Nous cachons cette partie de la même manière que nous ne disons pas d’un seul coup aux enfants toute la vérité sur notre monde. Nous divulguons progressivement, autant qu’il est possible,  la vérité aux parties du désir ou aux gens qui ne sont pas prêts à l’entendre dans son intégralité. Nous leur disons ce qu’ils peuvent accepter, ce qui est proche d’eux, et ce qui va leur être bénéfique. Et puis, à mesure qu’ils grandissent, nous leur révélons de plus en plus.

Selon le principe de l’amour pour autrui, je devais venir à un état où tous les désirs d’autrui deviennent plus importants et plus grands pour moi que les miens. J’utilise mes désirs, mes forces, au service de l’autre, afin de satisfaire ses désirs.

En effet, nous sommes construits de telle façon que nous pouvons accomplir les désirs de l’autre au moyen de nos propres désirs, mais seulement à travers le Créateur. Je n’ai rien à donner aux autres, mais si je me tourne vers le Créateur afin de satisfaire les désirs de l’autre, mon récipient va soudainement sembler être conçu précisément pour cela: pour établir une connexion avec le Créateur et recevoir de Lui ce que j’ai l’intention de donner à l’autre.

Ainsi, l’action commence à partir de l’autre dont je veux accepter  les désirs comme miens, au -dessus de moi-même, pour élever ses désirs avec les miens vers le Créateur, et  recevoir de Lui  des forces et la réalisation, et les donner à l’autre.

Cela nous rappelle ce que nous étudions au cours des leçons: Malkhout monte vers  Zeir Anpin et monte avec lui à Bina. Ils sont aussi appelés deux frères, l’un d’eux est le premier-né qui prend deux fois plus, afin de grandir et d’être prêt à effectuer un Zivoug (accouplement) qui permettra d’apporter  la Lumière à l’inférieur. C’est ce qui arrive dans nos relations aussi bien. Toutes les âmes agissent de cette manière.

Ainsi, toute personne qui  donne à l’autre sans réserve prend la forme de Zeir Anpin. Et tout le monde qui reçoit prend la forme de Malkhout, Shekhina, qui se connecte à Zeir Anpin, vers le supérieur, l’ami qui donne. Ainsi, nous réalisons la théorie que nous étudions au cours des leçons sur l’étude des dix Sefirot.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 27/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Une écharde dans l’univers ou un enfant aimé?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction générale au Livre, Panim Meirot ouMasbirot »: … comme les choses corporelles qui sont séparées les unes des autres par une hache et un marteau, les choses spirituelles sont séparées les unes des autres par la disparité de forme entre elles. Et quand la disparité de forme augmente jusqu’à l’opposition, d’un extrême à l’autre, une complète séparation est créée entre elles. 

Du point de vue du Créateur, qui a créé le désir de plaisir, il n’y a pas d’opposition entre ce désir et le désir du don sans réserve. C’est comme un bébé qui reçoit d’une mère -il n’y a pas de division entre eux. Ils sont indissociablement liés et profitent l’un de l’autre.
Nous voyons comment dans la nature, un organisme étranger, composé de la chair de quelqu’un d’autre reçoit l’opportunité de grandir à l’intérieur du corps de la mère et n’est pas perçu par elle comme un étranger ! Comment ce phénomène, un fœtus dans le ventre d’une mère, est-il même possible, compte tenu que lorsque nous avons une écharde minuscule, le corps commence immédiatement à rejeter l’objet intrus ? Une infection se forme immédiatement autour d’elle et le corps essaie de la repousser et de s’en séparer.
Nous savons comment, durant une greffe d’organe, il est très difficile de surmonter cet obstacle, l’incompatibilité et le rejet d’un corps étranger. Mais ici c’est le contraire qui arrive: un corps grandit à l’intérieur de l’autre, et le grand corps est toujours en train de prendre soin du petit corps, de faire tout dans son intérêt!
Ceci est un exemple de la volonté de plaisir(le fœtus) et de la volonté de donner sans réserve (la mère) n’étant pas en conflit l’un avec un autre. Et la même chose arrive avec le Créateur, qui a créé la volonté de plaisir. Ce désir ne contredit ni ne s’oppose au don sans réserve.
Toutefois, si l’objectif est de porter cette volonté de plaisir vers la forme du don sans réserve, alors ils deviennent opposés l’un à l’autre en fonction de leurs intentions. Dans l’état initial il y a un désir de don sans réserve et un désir de recevoir : le Créateur et la création. Mais il n’y a aucune divergence entre eux et ils sont unis ensemble. Mais ensuite, la création se développe et acquiert une intention égoïste, et maintenant en fonction de leurs intentions, ils deviennent opposés: l’intention du don sans réserve est opposée à l’intention pour soi-même du début à la fin, à partir de zéro jusqu’à l’infini.

Ce que nous devons corriger c’est l’intention égoïste et non pas le désir! Le désir demeure en nous. Nous gardons toujours la volonté de plaisir. Mais l’intention doit être « en vue du don sans réserve ».
Cependant, nous sommes habituellement confus à ce sujet, pensant que nous devons nous battre avec nos désirs. Les religions et les différentes pratiques spirituelles essayent de détruire le désir ou de le diminuer. Mais la Kabbale dit le contraire: « Augmenter votre désir et l’intention du don sans réserve avec lui ! » Ensuite, vous serez en mesure de donner plus sans réserve par vos actions.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/06/11, « Introduction générale au Livre, Panim Meirot ouMasbirot »

S’élever pour tout justifier

Dr. Michael LaitmanDans la lettre du Baal HaSoulam # 1, il y a  une fable à propos d’un roi dont l’amitié  pour son serviteur avait  tellement grandi qu’il voulait l’élever au-dessus de tous les ministres ….


Il a nommé le serviteur  garde à la porte de la ville, et dit à un ministre qui était un farceur intelligent de faire semblant de se rebeller contre le royaume …


Le ministre fit ce que le roi avait ordonné, et avec une grande sagesse et ruse, fit semblant de se rebeller contre la maison du roi. Le serviteur a risqué sa vie et sauvé le roi, en combattant  avec dévouement et courage contre le ministre, à tel point que  son grand amour pour le roi  fut évident pour tous.


Ensuite, le ministre enleva son costume et il y eu de grands rires car il avait combattu si âprement, et maintenant il réalisait que ce n’était qu’une fiction, ici, pas la réalité. … Chaque élément unique dans cette terrible guerre devint une ronde de rires et de  grande joie. …

[Puis une deuxième fois le roi] a dit à ce ministre qu’il devait  se déguiser en voleur et en  meurtrier, et mener une  guerre acharnée contre lui. Le roi  savait que dans la deuxième guerre, il allait montrer une  merveilleuse sagesse (Hokhma), et  mériterait d’être à la tête de tous les ministres.


Dans l’intervalle, le serviteur a hérité de  la « sagesse » (Hokhma) de l’après-connaissance, et «l’amour»  à partir de la prescience, et a ensuite été érigé pour l’éternité.

Il est vrai que toutes les guerres  de cet  l’exil  sont un spectacle merveilleux, et chacun sait en son for intérieur  que tout cela est une sorte d’humour et de joie qui n’apporte que du bien. Pourtant, il n’y a pas de tactique pour alléger le poids de la guerre et de la menace sur soi.
Nous ne savons pas vraiment pourquoi nous avons à passer par toutes les souffrances, les problèmes, les guerres et la confusion, et de l’autre côté de cela, la clarification, les réussites et les échecs …. Quelle est l’utilité de toute cette souffrance?
Mais plus tard, sur ce chemin nous allons  progressivement réaliser à quel point à partir de cela nous acquérons des connaissances, la sagesse, la puissance et la compréhension du système général. Nous étudions les actions du Créateur qui nous ont été faites, et en conséquence nous L’atteignons et Le comprenons, comme il est écrit: «Par Tes actions nous Te connaîtrons  » Dans la mesure où nous Le comprenons, nous commençons à Le ressentir.
Pourtant, la raison pour laquelle nous  devions  certainement atteindre ceci par un tel chemin difficile n’est pas claire pour nous. Et maintenant, alors que nous sommes toujours sur le chemin de la correction, nous ne sommes pas capables de le comprendre, mais seulement quand nous nous élèverons au-dessus de ses limites à l’état de la  perfection. Puis nous gagnerons l’esprit et les sentiments nécessaires, les moyens nous permettant de découvrir la justification de cette voie.

De la 1ère partie du cours  quotidien de  Kabbale du  26/06/11, «une fable à propos d’un roi »

Ne vous laissez pas corrompre dans votre recherche de la vérité.

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on ne pas reculer face à demande de la vérité alors que nous révélons que nous nous mentons?

Réponse: Si une personne est capable de détenir la vérité, alors elle est très chanceuse. Nous voyons dans le monde qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont pas besoin de la vérité et qui ne demandent pas ce pourquoi ils vivent.

Pour d’autres, cette question se pose déjà, mais du point de vue de «Pourquoi je souffre? », ce n’est pas une question sur le sens de la vie, mais sur la façon de retrouver le goût de la vie maintenant que vous ressentez un goût amer au lieu d’un goût agréable.

Et il ya d’autres personnes qui ne demandent pas une vie agréable, mais de trouver la vérité dans la vie. Et il ya des gens qui ne demandent pas la vérité de la vie, mais qui nous a donné cette vie, au sujet du Créateur. Et cette question n’est plus à propos de moi, parce que je ne me soucie plus de qui je suis et de ce qui va m’arriver dans la vie, d’une façon ou d’une autre. Je veux parvenir à Le connaître, pour atteindre le Créateur, et exister en Lui dans la source, la racine.

Il y a plusieurs niveaux dans ce comportement en fonction de la demande d’une personne, de son ressenti et de sa réalisation. Ici, tout dépend de la racine de l’âme et du cycle de vie existant, ce qui signifie, à quel stade de développement, elle se trouve.

Mais même si dans notre état actuel nous n’avons pas encore admis la chance de se poser des questions sur la vérité, alors nous pouvons développer ces désirs à l’intérieur de nous par le biais de l’environnement, le « professeur, le groupe, et les livres », et avancer de cette façon. Cependant, ce n’est pas facile et cela vous oblige à révéler ce qui se trouve au plus profond de vous-même, à l’intérieur de vos gènes informatifs, Reshimot.
De la 1ère partie de la leçon quotidienne Kabbale 20/06/11, Écrits du Rabash

Reprendre conscience

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale ne se dévoile pas par elle-mais parce que nous la découvrons dans notre développement. Il est spécifié que, selon la structure de l’univers, nous devons atteindre notre point de départ à nouveau.

Initialement, un seul désir a été créé, et ce premier état est appelé le monde de l’Infini. Dans cet état, le désir et la Lumière qui crée le désir existent dans une similitude absolue, la fusion et la complémentarité mutuelle. Ici, le désir est rempli par la Lumière, mais c’est uniquement dans l’état conçu de la future créature. Elle ne sent toujours rien.

Ainsi, au début, elle doit devenir opposée au Créateur, opposée à la Lumière. Pour se détacher complètement de la source, la créature passe par cinq étapes de développement appelés mondes. Ainsi, de cette descente le désir survient, c’est son éloignement cohérent depuis son état originel.

Le premier monde est appelé Adam Kadmon. Adam est le prototype d’un être humain à venir. Puis vient le monde d’Atsilout, le monde de la création, suivie par Briya, le monde de l’émanation, Yetsira, le monde de la formation, et Assiya, le monde de l’action. Ce sont les cinq mondes, cinq descentes consécutives, l’épaississement, la dissimulation, et le départ de la Lumière de la volonté qui l’emplit. Chaque état suivant est comme le monde de l’Infini, sauf que la lumière existe dans une forme plus cachée.

Même maintenant, nous sommes dans le monde de l’Infini, car il n’y a rien d’autre. C’est seulement que cet état nous est caché derrière de nombreux écrans intérieurs. Nous devant les ouvrir, les décoller, puis, progressivement, nous commençons à ressentir la vraie forme.

Ceci est similaire à l’état d’une personne qui git inconsciente. Ceci est notre 2ème état, ici, dans ce monde. Nous sommes dans la dissimulation complète ici, comme si nous avions perdu connaisasnce et que nous existions dans une sorte de fluctuations internes, en imaginant des choses.

Si nous nous exerçons d’une façon particulière et nous retrouvons la conscience, nous nous élèverons à notre état initial. C’est ce qu’on appelle le troisième état. C’est aussi le monde de l’Infini. On y accède en gravissant exactement les mêmes étapes des mondes, par lesquels nous sommes passés lors de notre descente lorsque nous avons perdu le sentiment de perfection, la présence complète de la Lumière. Progressivement, en gravissant les mêmes marches, nous connaîtrons le niveau, le passage de notre état inconscient à un état conscient.

La première sortie de l’état inconscient vers la conscience est appelée la barrière, Makhsom. La chose la plus importante pour nous est de traverser cette Makhsom, pour sortir de l’état de détachement complet de la perception de la nature toute entière.

Ensuite, nous sentirons la nature uniquement sous la forme de notre monde et ne la percevons qu’à travers les désirs spirituels. Nous fairons l’expérience du monde tout en étant dans un état totalement déconnecté, sans utiliser les outils que nous avons à notre entière disposition.

Nous ressentons à travers nos cinq organes des sens: l’odorat, le toucher, la vue, l’ouïe, le goût. Ainsi, le sentiment de soi passe par notre corps animé. Puis, à l’intérieur, une image spécifique apparaît dans notre esprit. A l’arrière de notre cerveau, nous avons une sorte d’«écran» sur lequel tout ce que nous percevons est projeté. Tout ceci s’ajoute en une seule image du monde.


Ce n’est pas ce que nous voyons lors de la sortie de l’état d’inconscience. Dès que nous avons franchi la Makhsom, nous commençons à ressentir des états complètement différents. Nous commençons à sentir la Lumière à l’intérieur. Notre désir reçoit le plaisir de l’atteinte, la connaissance sur le monde réel, et ensuite un tableau précis est tracé l’intérieur de nous.

Ainsi, le plan du Créateur, l’intention originelle de la Lumière, est de créer le désir (la Lumière est primordiale, le désir est secondaire) afin que ce désir, ce qui signifie que  la créature devient égale à la Lumière, en état, en puissance et en sensations. Naturellement, cet état est au-dessus de notre monde, c’est au delà du temps, de l’espace, du mouvement, et surtout de la division de la vie, la naissance et la mort. Il est au-dessus de tout cela.

En découvrant ce nouveau sentiment intérieur, nous nous ressentirons existant éternellement, comme toute la nature. Nous cesserons de nous identifier comme un «animal» qui existe dans ce monde. Il disparaît de notre perception comme la plus petite de nos sensations.

Ainsi reprenant conscience, une personne peut en quelque sorte imaginer et se rappeler ce qui lui est arrivé. Cette sensation reste quelque part, mais elle est si petite, si insignifiante, si faible en puissance qu’elle est réprimée par la conscience de l’existence dans un monde nouveau, infini, éternel et parfait. Il s’agit de la Makhsom que nous devons traverser.

 De la 1ère leçon de la convention de Moscou du 10/6/11

Nouvelles en direct: Treize minutes pour la chose la plus importante

Dr. Michael LaitmanLa crise qui a embrasé le monde était très évidente lors des récentes conventions, que nous avons organisées, y compris celle qui s’est tenue en Italie il y a trois semaines et surtout il y a une semaine à Madrid, en Espagne. Là, la crise est très visible. Les masses sont en plein désarroi, et le taux de chômage des jeunes est de 40%. Les choses ne font qu’empirer chaque jour. Il y a des manifestations et des protestations dans la rue, et plus encore.
 

J’ai délibérément marché dans les rues et parlé aux gens. Ils ne savent pas quoi faire et organisent des manifestations devant les bâtiments du gouvernement. Mais le gouvernement ne sait pas non plus que faire. Tout le monde est confus et personne n’est coupable. Et tout ça, parce que nous nous faisons face au défi de la nature.

Les places de travail ne peuvent pas être créées à partir d’un espace vide. Et pour quoi faire ? En faisant ainsi, nous épuiserions les ressources naturelles restantes encore plus rapidement, nous ruinerions le sol et polluerions l’environnement encore d’avantage. Nos ressources en eau et en air diminueraient encore plus vite. Alors, pourquoi devrions-nous stimuler une économie qui détériore ? Juste pour donner du travail aux gens ? Avec de telles conséquences, il est préférable de ne pas leur en donner !

En Espagne, je me suis présenté à la chaîne de télévision la plus populaire en « prime time ». Au lieu de parler pendant plusieurs minutes, tel que le programme le prévoyait, l’interview a duré treize minutes. Pouvez-vous imaginer – treize minutes durant les nouvelles du matin, sur les événements actuels les plus importants ! Ils ne pouvaient tout simplement pas mettre fin à l’entrevue.

Ma suggestion étais simple et se réduisait à un seul conseil pratique : Nous devons mettre les personnes à l’étude. Elles devraient recevoir des allocations de chômage (ce qui serait également la stratégie la plus efficace pour économiser de l’argent) et elles devraient apprendre dans quel genre de monde nous vivons, ce qui existe en face de nous, et quel genre de défi la nature nous lance.

Ce n’est pas le caprice de quelqu’un ou les intérêts d’un parti ou les chefs de gouvernement. Ce n’est autre que la nature, qui nous met au défi. Et le défi est pour nous de changer. Nous ne devons rien changer d’autre que nous-mêmes.

Nous devons devenir intégral et global, conformément à la crise actuelle. Après tout, la crise est la sensation de son manque de conformité avec la nature environnante. Par conséquent, si nous nous corrigions de cette façon, tout deviendrait équilibré et atteindrait l’harmonie. C’est ce que l’on devrait enseigner aux gens.

L’entrevue a reçu une réponse positive dans toute l’Espagne, ainsi qu’en Amérique latine et en Amérique du Nord, et c’est parce que c’est vraiment la seule façon raisonnable de sortir de la situation qui s’est formée. Et l’Espagne n’est pas seule. La Grèce, l’Islande, l’Italie et d’autres sont dans une situation similaire, et il y a beaucoup d’autres pays entrant peu à peu dans cette crise. Et en d’autres endroits, la crise arrive de façons différentes.

C’est ainsi que la nature nous place devant une tâche claire : Nous devons changer. Nous devons être solidaires avec la nature, comme l’est tout ce qu’elle contient – le niveau inanimé, végétal, et animal. L’homme ne doit pas penser qu’il est supérieur à la nature et qu’il peut faire ce qu’il souhaite. Sa tâche la plus importante est de devenir consciemment une partie intégrante du tout.

En devenant partie intégrante de la nature, il commence à comprendre ce qu’elle est, et découvre tout à coup de nouvelles profondeurs en elle : les mondes d’Assiya, de Bryia, de Yetsira, d’Atsilout, d’Adam Kadmon, et le monde de l’Infini. Il ne fait plus obstacle à la nature par son égoïsme, mais commence à sentir la nature comme transparente. Il comprend enfin et prend conscience des forces qui contrôlent tout, y compris lui-même.

C’est la tâche, à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Par conséquent, si nous le voulons et si nous utilisons la force de l’aspiration vers l’avant qui existe chez de nombreuses personnes dans le monde, alors nous allons réellement aspirer à l’auto-correction, à la révélation du monde, à sortir de l’état de rêve, de l’inconscience. Puis, nous atteindrons l’égalité totale avec la nature, le niveau du Créateur.

De la 1ère leçon à la Convention de Moscou 10/6/11