Category Archives: Similarité avec le Créateur

Le besoin d’unité est propulsé au sommet

Dr. Michael LaitmanLe thème de notre Congrès est «l’union – l’avenir du monde. » Je suis très ému parce que, après de nombreuses années d’étude de la Kabbale, l’unité du monde et le besoin pour celle-ci commence enfin à se manifester.

Au cours des milliards d’années de développement de notre monde, ainsi que dans le processus de nombreux événements avant sa conception, tout a progressé précisément vers ce point-le point de réaliser le besoin d’unité. Cette idée ne fait que commencer à s’éveiller, à s’exprimer et à montrer sa nécessité. Et vous et moi sommes au centre de cette réalisation.

Tout a débuté lorsque la seule force de la nature, la force du don, ou le Créateur, ce qui est la même chose, a commencé à agir, en émanant, et en créant la matière. D’abord, il fit la matière spirituelle, c’est-à-dire le désir: le désir d’être rempli, le désir de se développer, le désir de se percevoir soi-même et tout autour.

Ce désir se développe sous l’influence de la force initiale, la force de la nature. Les phases de son développement sont appelées «les quatre phases de l’expansion de la lumière directe. »
Le seul but du développement de la création ou du désir, est de rendre la créature semblable à toute la nature, en la faisant parvenir à une harmonie complète, ou en d’autres termes, en la faisant atteindre l’équivalence avec le Créateur et l’union avec Lui, car l’union est atteinte grâce à l’équivalence de forme. La matière, c’est-à-dire un désir qui est opposé à la Lumière, opposé à l’attribut du don, doit passer par toutes les phases de son développement et doit réaliser que l’état optimal, est un état similaire à la lumière, similaire à la nature parfaite, un état d’harmonie et d’union avec elle.

Cependant,  afin de parvenir à cet état, il faut d’abord sentir que vous lui êtes totalement opposés, ce qui signifie que vous fassiez l’expérience d’avoir une qualité complètement opposée à la Lumière, l’expérience de l’égoïsme, de la cruauté, du désir de ne penser qu’à vous-même, de l’unique sensation de votre propre ego, de l’incapacité de sentir quelqu’un d’autre ou de penser à quelqu’un d’autre, si ce n’est pour votre propre intérêt, à moins qu’il ne vous apporte un avantage personnel, ou qu’il s’agisse d’utiliser les autres. C’est ainsi que les qualités les plus opposées à la lumière doivent être exprimées dans la création.

Dans notre monde, cette création est l’homme, qui passe par un très grand nombre de phases de développement tout au long de l’histoire jusqu’à ce qu’il atteigne la sensation, et surtout, la réalisation qu’il est complètement opposé à la force de la nature. Il s’agit d’un processus très long et difficile. Sur des centaines de milliers d’années nous avons progressé, et l’égoïsme a graduellement augmenter à l’intérieur de nous. Extérieurement, nous voyons comment l’homme s’est développé dans le domaine social, jusqu’à son état actuel. Dans l’ensemble, cet égoïsme, ce désir, nous a poussé sans cesse vers l’avant jusqu’à l’instant présent.

Et maintenant, finalement, nous commençons à être convaincus que cet égoïsme, cette nature que nous avons, est en fait notre ennemi, et notre seul ennemi. En nous séparant les uns des autres, il nous a littéralement privé de la possibilité d’exister normalement, même au niveau de ce monde matériel.

Nous sommes de plus en plus fermés, cruels, séparés, et effrayés, et nous prenons une position défensive, ce qui nous prive d’une vie normale et nous fait perdre le sens de l’existence. Et en effet : Pourquoi devons-nous vivre ? Dans le seul but de nous défendre et de nous protéger? Dans le seul but de nous fixer des limites et d’exister en elles pour un certain temps avec un certain niveau de confort et de sécurité ? Serait-ce là tout ?

Voilà comment l’homme par nature se sent devenir, dans ce monde, de plus en plus cruel avec le temps. Nous le faisons l’homme de cette façon. Notre égoïsme nous pousse à cela.

A la fin, tout cela s’exprime en une énorme crise. La crise se fait sentir plus dans certains pays, et moins dans d’autres, mais elle monte à la tête. Peu importe combien nous le cachons, nous ne pouvons rien faire contre elle. Elle s’exprime dans l’économie, dans la structure sociale, dans la diminution du rôle de la famille, et dans tous les problèmes qui surgissent dans notre société, tels que la crise de l’éducation, la drogue, le terrorisme, et ainsi de suite.

Dans tous les domaines d’activité de l’homme, celui-ci se heurte à de nombreuses crises, mais en fin de compte, il s’agit d’une crise due à notre opposition à la nature. Et naturellement, elle ne peut être corrigée qu’à la racine.

Nous ne pouvons pas la corriger autrement. Nous voyons comment les chefs de gouvernement s’y attellent, comment les autorités sont incapables de faire quoique ce soit, et même les tyrans,  utilisant l’argent et les armées à leur disposition, sont incapables de changer quoique ce soit. Le monde s’oriente sans repos vers une grande rupture. La force et la puissance essaient encore de tenir le monde dans les limites précédentes, mais ne sont plus en mesure de le faire.

De la 1ère leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

Le récipient de connaissance

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «la paix» : Le prophète conditionne la paix dans le monde  à l’étendue de la connaissance de Dieu sur toute la terre.

Ainsi, la solution aux problèmes dans le monde est « la connaissance du Créateur. » Jusqu’à ce que le monde entier, du plus petit au plus grand, selon le niveau de révélation de leurs désirs, soit rempli de la connaissance du Créateur, il n’atteindra pas la perfection, la paix et la satisfaction. Jusque-là, il y aura toujours des forces qui agitent, secouent, et poussent le monde à être empli de la connaissance du Créateur, état où le Créateur comble sa création.

Nos yeux peuvent voir comment le malheureux patient se tord et se tortille de douleurs humaines insupportables. Après tout, l’humanité s’est déjà lancée à l’extrême droite, comme en Allemagne, ou à l’extrême gauche, comme en Russie, non seulement ces deux pays n’ont pas facilité leur situation, mais ils ont aggravé la maladie et l’agonie, et les voix s’élevèrent vers le ciel, comme nous le savons tous.

Ce que notre esprit suggère ne va pas nous aider à ce stade, car nous avons toujours dévié à droite ou à gauche. Parfois, nous nous trouvons sur la ligne médiane, mais en général seulement en nous déplaçant d’un extrême à l’autre. Par conséquent, nous passons d’un problème à l’autre, et tant que nous ne connaissons pas le Créateur, il n’y a pas moyen d’en sortir.

La «connaissance du Créateur » montre où nos désirs doivent être corrigés, pour qu’ils puissent devenir les récipients de la connaissance (Daat), c’est-à-dire pour qu’ils soient remplis de la Lumière de Hassadim (la Miséricorde) avec l’illumination de Hokhma (la Sagesse), comme les Sefirot de Hokhma (la «sagesse»), de Bina («compréhension»), et de Daat («connaissance»), HDB.

Question : Comment le monde sera-t-il rempli de la connaissance du Créateur?

Réponse : Les gens vont commencer à apprendre comment donner à chacun, tout en existant ensemble avec tout le monde dans un système global, intégral et analogue, où nous donnons l’un à l’autre, où nous sommes tous liés et intégrés les uns dans les autres, où le don mutuel et même l’amour règne.

Jusqu’à ce que nous nous unissions dans ce genre de système, où chacun ressent le désir collectif de tous et s’efforce de le satisfaire et de le servir, comme une cellule dans le corps, nous ne parviendrons pas à la perfection. Jusque-là, les malheurs ne cesseront d’augmenter et nous pousseront vers cette perfection.

C’est ce que nous appelons «la connaissance du Créateur »: Chacun de nous devient un récipient de connaissance. Zeir Anpin et Noukva montent vers Hokhma et Bina et reçoivent de ces derniers la satisfaction du désir qu’ils ont élevés. Par conséquent, ils sont considérés comme «le récipient de la connaissance. » Ils atteignent le niveau de « maturité » et, de concert avec le Partsouf parental d’Aba ve Ima, se transforment en HBD.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 30/05/2011, «la paix»

Comprendre le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans la sagesse de la Kabbale, vous parlez de l’ego de l’homme, de l’unité avec tout le monde, et ce dont nous avons  besoin pour atteindre l’équilibre avec la nature. Mais comment est-ce lié à la connexion avec Dieu (Elohim)?

Réponse: Dans la sagesse de la Kabbale, nous parlons de la nature. En Gematrie (la valeur numérique du mot), «nature» et «Elohim» sont la même chose. Autrement dit, si nous parlons de la force supérieure, de la nature, de Dieu, ou du Créateur, quelque soit la façon dont  vous voulez l’appeler, tout ce qui est autour de nous n’est qu’une manifestation de cette force.

Si nous parlons de la force supérieure, quelle est donc la différence dans la façon dont nous l’appelons: «Elohim» ou «nature»? Il est la force supérieure (vraiment supérieure!) qui donne naissance à des règles et avant tout, nous voulons savoir comment communiquer avec Lui, comment Le révéler, et Le comprendre.

Ainsi, si je sors de moi-même, de mon ego, et que je commencer à révéler la réalité en dehors de moi, au-dessus mon ego, c’est ce qu’on appelle la compréhension, la réalisation, et la révélation du Créateur. Naturellement, tout ceci se passe en moi et seulement par rapport à moi.

Peu à peu, j’organise mon désir, ma structure spirituelle, ce qui signifie l’attribut de don sans réserve et d’amour envers les autres: Keter, Hokhma, Bina, Hessed, Guevoura, Tifferet, Netsah, Hod, Yessod, et Malkhout. Selon cette structure, je connais que les liens entre eux et ainsi je révèle le Créateur.

Elohim est aussi appelé le «Créateur » (Boreh), à partir des mots hébreux « viens » (Bo) et «vois» (Reh) parce que nous devons Le «voir», atteindre l’état dans lequel nous Le comprenons, en le voyant de façon originelle. Nous sommes créés par Lui à cet effet.

 
De la conférence de Rome 20/05/2011

Reshimot: les souvenirs du futur

Dr. Michael LaitmanLe but de la création est de devenir semblable au Créateur. Tel est le sens des mots «faire du bien à Ses créatures ». Comment la créature peut-elle devenir semblable au Créateur? Qu’est-ce que cette similitude implique? 
Tout d’abord, vous devez le vouloir. Comment pouvez-vous commencer à vouloir? Vous devez être face au Créateur et souhaiter devenir semblable à Lui. Il s’agit d’un désir: je n’ai pas ce que je veux, mais je désire fermement obtenir ce que je n’ai pas.
Le Créateur est bon et fait du bien aux méchants et aux bons; Il est amour et don sans réserve, la propriété de Hessed, Guevoura, Tifferet, Netsah, Hod, Yessod …. Il y a beaucoup de qualités que je ne comprends pas, mais j’ai l’occasion, la nécessité et la volonté qui correspond à chacune d’elles, de les vouloir.
Le Créateur a 613 propriétés du don sans réserve. J’ai (bien que je ne l’ai pas encore découvert) 613 désirs qui me permettent de vouloir les mêmes propriétés que les 613 attributs ou Lumières du Créateur. Je dois atteindre ces désirs, je veux devenir semblable au Créateur dans chacun d’eux. Il est dit à ce sujet: «Comme Il est miséricordieux, alors vous êtes miséricordieux. »
Toutefois, pour vouloir cela, je dois savoir de quoi je manque. Mais comment puis-je connaître ce que je n’ai pas? Pour comprendre ce que c’est qu’être adulte, je dois le devenir. Pour comprendre la façon d’être fort, riche, ou sage, je dois en avoir des connaissances de première main. Pourrais-je souhaiter ce qui m’est inconnu ?
Dans notre monde, un enfant veut grandir instinctivement, sans savoir pourquoi, c’est parce que la nature l’oblige à se développer, sans passer par sa compréhension. Cette évolution a lieu au niveau animé, mais, dans la spiritualité, je dois moi-même savoir pourquoi je veux et dans quel but. Il s’agit d’un réel désir.
Comment puis-je commencer à désirer la similitude avec le Créateur? Pour ce faire, je dois atteindre le statut du Créateur, afin de vérifier ce que c’est, si cela vaut la peine ou non, et puis le désirer. Comment puis-je obtenir le statut du Créateur, afin que de vouloir devenir semblable à Lui?
A cet effet, la brisure des récipients a eu lieu. Grâce à elle, nous nous efforçons d’être semblables au Créateur, de plus en plus, et devenir comme Lui par le biais de Sa force. C’est pourquoi la destruction du premier et du second Temple ont été nécessaires, que la science de la Kabbale étudie dans le contexte spirituel de la brisure des récipients. Nous parlons de la chute du niveau de la réception pour l’amour du don sans réserve (le Premier Temple)au niveau du don sans réserve pour l’amour du don sans réserve (Second Temple), puis au niveau de la réception pour le bien de la réception, dans ce monde.
En conséquence, nous avons un enregistrement de tous les états que nous avons vécus, en commençant par le niveau du premier Temple, de la hauteur de l’amour, et notamment du Second Temple, qui est beaucoup plus faible que le premier Temple, mais il est encore grand. Toutes les impressions qui ont été acquises dans cette voie sont ancrées en nous et sont appelées «Reshimot ».
Quand ils se réveillent en moi, je dois les réaliser. En d’autres termes, un Reshimo ne suffit pas; à travers lui, je dois imaginer ce que cela signifie d’être un donneur. Pour ce faire, j’ai le groupe et l’étude: en eux, je réalise mon Reshimo et de là, dans la mesure de mes forces, je forme une réalité.
Les relations avec les amis, avec l’environnement, avec la Lumière qui ramène vers le Bien deviennent un «chantier de construction ». J’ai du « matériel », ce qui signifie le désir ainsi qu’un Reshimo, et maintenant je veux inclure ce Reshimo dans le matériel de sorte qu’il se réalise ui-même et acquière une forme matérielle. Ensuite, j’ai besoin de la force d’En-Haut, la force de la Lumière, qui m’aidera et réalisera cette opération.
Le Rabash écrit à ce sujet dans l’article n° 940 de la collection Dargot HaSoulam (Les barreaux de l’échelle): Il est dit sur la destruction du Temple: « Ils me feront un sanctuaire, et je résiderai parmi eux » Cela signifie : construisez -moi un temple à partir de votre désir, construisez une telle maison qui deviendra la maison de la sainteté, du don sans réserve et de l’amour. Si vous avez un tel récipient du don sans réserve et d’amour, « je pourrais résider parmi eux » ce qui signifie que la Lumière supérieure va venir s’installer en lui.
« Nous parlons du point dans le cœur qui doit devenir le lieu du Temple afin que la Lumière du Créateur y fasse Sa demeure. C’est pourquoi une personne doit essayer de construire sa maison de sainteté ». De tous mes désirs qui sont originaires de l’Infinité avec l’aide des Reshimot intégrés en moi lors de la brisure, je dois construire la forme adéquate, à chaque fois en réalisant mon Reshimo à partir de matériel plus lourd.
Cela va me donner tous les détails nécessaires de la perception parce que j’ai toujours la forme opposée au Créateur. Ainsi, connaissant ma forme, je suis en mesure de percevoir Sa forme, opposée à la mienne, et aller de l’avant.
De cette façon, dans notre monde une personne a déjà des formes qui correspondent et s’opposent au Créateur. Dans cet écart entre les états souhaités et réels, une personne a toujours la possibilité de construire son désir, sachant ce qu’elle veut. C’est possible car une fois, avant la brisure des récipients, nous avons existé en un parfait état à partir duquel les Reshimot furent laissés en nous.
C’est la réponse à l’éternelle question: « Comment puis-je devenir semblable au Créateur? Comment puis-je savoir ce que cela signifie? » Nous pouvons le deviner à cause des enregistrements gardés en nous dès les premières étapes que nous avons traversées.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 07/06/2011, Écrits du Rabash

Le véritable marché

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je peux seulement demander la correction. Est-ce à dire que je décide ou que je définis quelque chose par moi-même?

Réponse: J’ai la ligne de la Lumière et celle du récipient. Je me suis construit comme la troisième ligne entre elles. Je prends autant que je peux à partir du désir de recevoir et de la Lumière et je construis la forme définitive, la somme de ces forces (Σ).
Cette forme est un être humain. Même si les composants ne sont pas à moi, je dois les combiner et décider de la bonne combinaison. Je décide ceci par moi-même.
Pour ce faire, je dois d’abord ressentir la honte de ne pas ressembler pas au Donneur, déterminer le matériel de travail, et trouver la force qui le corrige. Je suis tenu de créer un être humain en moi, de désirer qu’il se forme. J’ai déjà les forces et le matériel. Je n’ai plus qu’à vérifier la forme, et j’effectue cette vérification à chaque fois sur les 125 degrés de similitude avec le Donneur.

 

Je me vérifie moi-même par rapport au Supérieur et j’identifie mes capacités. C’est un travail très important. Grâce à cela, je commence à L’accepter, Le ressentir, et Le comprendre. Je me « formate » ou me « dessine » moi-même à la recherche de solutions exactes. En conséquence, je deviens comme le Créateur, et non pas en fonction de la supériorité, mais en fonction du don sans réserve. En recevant pour donner sans réserve, je deviens semblable à Lui.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Saisir l’initiative venant de la Lumière

Dr. Michael LaitmanAu départ, nous devons comprendre que la créature est désir. En fait, le désir est le seul moyen, le seul outil à la disposition de la créature, c’est un organe de sens, un élément sensoriel, quelque chose qui lui permet de percevoir son propre état d’être et de réfléchir sur cet état: « Pourquoi j’existe? D’où je viens et par quoi? Qu’est-ce que la vie? Qu’est-ce que mon épanouissement, et où se trouve-t-il? «Tout cela se manifeste dans le désir. »

Le Créateur, la plus haute Lumière, crée simplement un point sans forme, «l’existence ex nehilo », que nous devons développer depuis, en adéquation avec le programme du Créateur, la créature doit s’élever jusqu’à Sa Grandeur. Ce point est la création tout entière. Il est le contraire de La Lumière, et cette propriété est suffisante. Ainsi, on appelle cela un point.

Au cours de son développement, ce point doit expérimenter divers types d’opposition à la Lumière, venant de la Lumière. La Lumière se projette sur ce point et de cette manière, cela crée des formes inverses sur ce même point.

Ainsi, c’est un seul point qui a émergé en tant que « l’existence ex nehilo. » Ses autres propriétés apparaissent comme «l’existence de l’existence» et ils prennent leurs origines de la Lumière. Ce point évolue selon les propriétés qui sont projetées par la lumière et contraires à lui. De son état inverse, le point apprend les degrés de similitude avec le Créateur, qu’il est capable ou non d’atteindre. Ainsi, il révèle la Lumière.

Ce point du désir de recevoir subit un long et grand développement graduel aux multiples facettes. Si le Créateur est le désir de faire plaisir, la créature, inévitablement, est le désir de recevoir du plaisir.

Pour la créature, le fait d’avoir l’opportunité de s’exprimer, doit définir la forme de son désir de recevoir. Comment fait-on? C’est par le développement cyclique: A chaque instant, tout désir donné, acquiert sa forme, reçoit l’accomplissement de cette forme, après quoi l’accomplissement le quitte, laissant la forme vide. Ensuite, la créature décide comment l’utiliser.
Auparavant, la Lumière déterminait les conditions de plaisir pour la créature. Maintenant, au contraire, la créature reçoit le plaisir en donnant du plaisir à Celui qui donne. De cette façon, la créature transforme la réception en don sans réserve.
Ainsi, la lumière crée le désir et sa forme, elle apporte aussi l’accomplissement au désir. Ensuite, la créature apprend qu’elle a besoin de se vider, d’être privée de la Lumière. La créature ne peut pas le supporter, la honte l’en empêche. Puis, elle sollicite la force de la Lumière elle-même, afin de se vider de la Lumière. La Lumière, qui a réveillé le sentiment de honte dans la créature, accepte et donne de la force à la créature. Ensuite, la créature demande des changements internes et des corrections à partir de la Lumière et les progrès se font grâce à ces demandes.

Même si tout vient de la force supérieure, de la force de la Lumière, qui est essentielle par rapport à la volonté de recevoir, en même temps, c’est la créature qui commence à décider ce qu’elle veut et saisit l’initiative, grandir. C’est pourquoi la période de développement commence à partir d’un sentiment de honte et, en bas, au profit de la créature.

Connaître toutes les formes du Supérieur et s’y conformer

Dr. Michael LaitmanLe désir ne se déploie pas avant d’avoir passé les quatre stades de développement sous l’influence de la Lumière et d’avoir atteint un état de conscience, la sensation de soi, quand il est en mesure de prendre des décisions autonomes et de répondre à la Lumière dans une certaine mesure. Cela veut dire que dans n’importe quel point de la création, là où la phase « racine » (zéro) est trouvée, cela signifie le don sans réserve venant du Créateur, qui veut provoquer une certaine réaction dans la créature, dans «l’existence ex nehilo » (Yesh Mi Ain).
Pour partir de la phase zéro, de la «pointe de la lettre Youd » ainsi appelée, il est nécessaire de passer à travers les quatre phases de HaVaYaH (Youd, Hey, Vav, Hey), c’est-à-dire les phases première, deuxième, troisième et quatrième de la Lumière directe. C’est seulement lors de la phase quatre (Behina Dalet) que le désir répond vraiment.

 

À n’importe quel endroit dans la création, peu importe quel point nous prenons dans l’univers entier, nous allons découvrir un stade zéro en elle: la connexion du Créateur avec un certain point « ex nehilo» (Yesh Mi Ain). De là, touchés par la Lumière, un désir de recevoir commence à se développer et doit passer les quatre étapes afin de se former dans un être créé, de commencer à ressentir, et de répondre à l’effet de la Lumière.
Ainsi, tout part de la «pointe de la lettre Youd », « l’existence de l’existence », la Pensée de la Création, Sa pensée. Puis, cela commence à travailler, et les étapes un, deux, trois, et quatre sont révélées, soit : Youd-Hey-Vav-Hey, jusqu’à atteindre la quatrième phase, Dalet qui à ce stade s’expérimente elle-même comme existant.

Know All Forms Of The Upper One And Conform

Il y a deux forces ici, celle qui conduit et celle qui est conduite. Chacune d’elles est active et potentielle en même temps. Les trois premières phases, zéro, un et deux (Kéter, Hokhma, Bina) s’appliquent toujours au Créateur. Les étapes trois et quatre (Zeir Anpin et Malkhout)font référence à la créature.
Une division similaire peut être observée plus tard dans tous les entités spirituelles, les Partsoufim, les mondes. Les trois premiers degrés (GAR) ont trait à la pensée ou au programme du Supérieur. ZAT (Zeir Anpin et Malkhout) se réfèrent à l’inférieur, la créature, où ZA sert d’adaptateur entre le Supérieur et l’inférieur.
Le Supérieur est Kéter. Son attribut de don sans réserve est Hokhma (la Sagesse). La forme sous laquelle il veut donner sans réserve est Bina. La forme sous laquelle Il se rapporte à l’inférieur est Zeir Anpin. Il s’agit d’une relation multidimensionnelle: Hessed, Guevoura, Tifféret, Netsah, Hod, Yessod, Malkhout. Quant à Malkhout, c’est la matière qui absorbe toutes les formes précédentes, car elle veut les connaître et les construire en son sein afin d’obtenir la forme des phases précédentes.
Ainsi, Malkhout met en œuvre la présente loi intérieurement. Par conséquent, il faut faire l’expérience de l’ensemble des phases précédentes, recevoir une impression de leur part, se conformer, et développer le désir d’être comme eux. Ainsi, en réponse, cela crée une connexion identique à la racine, devenant la racine elle-même.
La créature ne peut pas se déployer avant que toutes les quatre phases soient venues avant lui. Ce n’est qu’à la dernière phase, Dalet, du développement, quand j’ai à la fois le désir et l’intention (ce qui signifie que tout vient de moi), à partir de là, que nous pouvons parler de la créature. Jusque-là, il n’y a que les propriétés du Créateur par lesquelles Il fonde la création.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Les deux faces de la pensée de la création

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelle est la différence entre la pensée de la création et le Créateur ?

Réponse : Tout ce que nous disons l’est par rapport à nous. Nous ne savons rien, sauf ce qui se passe au sein de notre désir. Et même lorsque nous révélons l’existence de la lumière, «l’existence de l’existence», qui a créé le désir, «l’existence de l’absence», nous nous basons aussi sur le désir qui nous révèle ce qui est supposé arrivé (devant nous) dans cette voie. Tous nos acquis proviennent de la sensation de la matière dans notre désir.

Pour cette raison, lorsque nous parlons de la perception, une sensation au sein du désir, nous divisons notre entière perception en trois éléments :

 

  • celui qui perçoit (je suis celui qui perçoit),
  • ce qui est perçu (ce que je perçois du Créateur),
  • de quoi vient la perception (la source de la sensation, le Créateur).

Comme j’apprends ma capacité à changer ma perception du Créateur, que je ressens comme ce qu’Il attend d’une connexion avec moi, je commence à avoir une connexion avec Lui et à changer la relation entre nous. Comment puis-je savoir ce que je change ? Cela vient de mes sensations. Comment puis-je savoir ce qu’Il ressent et en même temps comment Il réagit ? Cela vient aussi de mes sensations. Tout est basé uniquement sur mes sensations, je n’ai pas d’autres attributs pour percevoir. Tout n’existe que dans le désir.

C’est pourquoi nous disons que HaVaYaH (le nom de quatre lettres du Créateur, « Youd-Hey-Vav-Hey») sont les quatre étapes de l’élaboration du désir. La révélation du Créateur dans l’homme (Créateur ou « BoRéh» renvoie à «viens et vois») ne se produit que par la suite.

Les mondes aussi n’existent que dans notre perception sous forme de révélations ou de dissimulations (« monde » ou « Olam » vient du mot «Alama» ou «dissimulation»). L’échelle des degrés spirituels existe aussi dans l’homme. Le groupe, l’humanité, toute la réalité, le monde de l’infini, tout est en nous.

Mais qu’est-ce que j’atteins à travers tous mes efforts à désirer apprendre qui et ce que je suis, qui est le Créateur, ce qu’il veut de moi, et quel est mon lien avec lui ? En résultat à tous ces efforts et au long voyage, lorsque nous réalisons toutes les possibilités offertes, nous atteignons une perception unique, une compréhension unique, une sensation unique, appelée « la pensée de la création est d’apporter satisfaction aux êtres créés. « Ce plan comprend tout : Qui est celui qui réjouit les créatures, quelle sorte de plaisir est-ce, qui sont ces créatures, on y trouve tout.

L’état où nous atteignons la pensée de la Création est appelé « le point d’adhésion» ou «une goutte d’adhésion » parce que dans notre perception tout est centré sur ce point unique qui est la pensée de la création. Nous l’atteignons grâce à nos efforts, alors que nous désirons nous unir avec le Créateur, et c’est pourquoi nous l’appelons «une goutte d’adhésion. »

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Talmud Esser Sefirot

Où le Créateur réside-t-Il?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où réside le Créateur, la partie supérieure de la lumière?

 

Réponse: Il est dit à ce sujet:  » Je réside au milieu de mon peuple » Que signifie « au milieu mon peuple » ? Parmi mon peuple est parmi ceux qui désir Me révéler, révéler la force d’amour et de don, pour mener à bien la notion de « tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Tel est Mon peuple, parmi lequel Je demeure.

De la Leçon 8, 03/04/2011 Convention NOUS!

Une infusion de la force d’unité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Maintenant que la crise s’intensifie partout dans le monde avec des catastrophes naturelles et des guerres de plus en plus fréquentes, comment doit-on traiter les personnes qui ont connu des malheurs, considérant que nous ressentons leur douleur quand on voit ce genre de souffrance qu’elles traversent, mais n’étant pas en mesure de les aider?Réponse: La crise ne va pas dans une seule direction. Ce n’est pas seulement un tremblement de terre et un tsunami au Japon, une inondation et des cyclones en Amérique, des incendies en Russie, ou des révolutions nationales au Proche-Orient. Ce sont des événements locaux et c’est pourquoi nous nous inquiétons que légèrement lorsque nous en entendons parler, et que nous ne les prenons pas trop à cœur. Notre nature égoïste ne nous permet pas de sympathiser avec les autres plus profondément. Mais si je crains que le tsunami ne m’atteigne, alors c’est une question entièrement différente.

Cependant, cette crise est multiforme. Pour l’instant elle s’exprime en plusieurs catastrophes distinctes ici et là, mais, en substance, elle prépare le terrain pour une secousse fondamentale à travers le monde qui sera commune et mondiale. C’est exactement ce dont ont peur les gens qui comprennent ce qui se passe.

Ce sera une crise économique mondiale. Lorsque des liens économiques se désintègreront dans les conditions de notre interdépendance totale et universelle, ce sera un énorme problème. Ce sera un coup immédiat pour tout le monde, amenant les gens à devenir fou, car ils ne sauront pas quoi faire. Espérons qu’avant que cela se produise nous serons en mesure d’exercer une influence positive sur le monde pour prévenir ce genre de tournure des événements.

Nous ne devrions pas penser que, dans le but d’influencer le monde, nous devrions entrer dans les médias de masse ou obtenir que les dirigeants du monde soient de notre côté. Au contraire, nous sommes en train d’agir intérieurement. Nous sommes en contact avec les forces intérieures du monde, le système global et intégré qui fonctionne à l’intérieur du monde. Si nous lui correspondons et allons de pair avec lui, alors nous agissons selon les lois de la nature. Nous apportons la force de l’unité et de l’amour dans ce système. Il vient de nous, de la part de l’humanité qui désire une bonne connexion entre les gens.
Du 1er cours de la Convention de Rome du 21/5/11