Category Archives: Spiritualité

Que se cache t-il derrière l’écran des mensonges ?

Dr. Michael LaitmanLe problème est que nous avons besoin d’une connexion interne entre les amis et les enseignants ainsi que les formes extérieures des interruptions qui nous sont délibérément envoyées n’affaibliront pas, mais plutôt renforceront cette connexion. C’est en effet très difficile, car notre ego représente tout d’une manière extérieure laide et nous oblige à blâmer l’autre.

Nous ne pouvons pas nous élever au-dessus des obstacles et des conditions extérieures que le Créateur nous place de sorte que nous les surmontions par nous-mêmes. L’image corporelle externe influe fortement sur nous et nous ne pouvons pas passer au-dessus d’elle et augmente dans les différents états du conflits, du mépris, de se sentir éloigné des autres ou quand il s’agit de différents comptes corporels.

Tout cela éloigne une personne de l’objectif, et ce n’est pas juste de la repousser, mais également de lui provoquer un tel préjudice qu’elle aura besoin de travailler pendant une longue période afin de réparer ses erreurs du passé.

Le Baal HaSoulam nous dit dans sa lettre, tant que l’étudiant aspire à se rapprocher de son maître et monte sur la colline, le désir brûle en lui. Mais au moment où il se rapproche physiquement de l’enseignant, son désir diminue progressivement, jusqu’à ce qu’il soit totalement perdu. Par conséquent, il est beaucoup plus facile d’être éloigné que d’être près. Nous savons tous que les gens importants essayent de garder la foule à distance afin d’accroître l’intérêt des personnes en eux.

Une personne crée une sorte d’image d’un ami, du professeur et du Créateur, et ne veut pas connaître la vérité. Elle se sent bien vivre dans le fantasme qu’elle a créé pour elle-même et il est difficile pour elle de s’en éloigner, de l’effacer, afin d’accepter quelque chose de nouveau. Si cette image est plus proche de l’image réelle, alors, dans l’ensemble, c’est moins agréable et plus d’obligations.

Ainsi, une personne qui entend parfois la voix du Créateur et reçoit une invitation à flâner dans Son jardin pendant un certain temps, finit par ne pas atteindre quoi que ce soit. C’est parce qu’elle ne cherche pas à s’élever au-dessus sa nature, au-dessus de la tendance à rejeter ses amis et son professeur et de les imaginer comme elle l’entend au lieu de voir la vraie image, de sorte que la proximité physique ou la distance ne fera pas de différence et qu’ainsi la proximité spirituelle ou la distance ne conduira à aucun changement dans ses relations avec les amis, l’enseignant et le Créateur.

Nous devons essayer de nous élever autant que possible au-dessus de nos attributs corporels et d’être plus objectif. Cela signifie qu’il faut juger au-dessus de la raison et de saisir le récipient collectif, en dehors de soi-même.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 03/03/13, Écrits du Baal HaSoulam

Se connecter au Supérieur à travers la connexion avec des personnes égales

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment peut-on préparer les bons « récipients » intérieurs afin d’être en mesure d’entendre ce que dit le supérieur ?

Réponse : Pour pouvoir entendre le supérieur, vous devez vous connecter. Malkhout de Atsilout est appelée Knesset Israël (l’assemblée d’Israël), car elle rassemble tous ceux qui aspirent à « droit au Créateur » – Yashar-El (Israël).

Puis ils se connectent tous dans Malkhout de Atsilout et Malkhout de Atsilout élève une prière (MAN) jusqu’à Zeir Anpin, et ils montent ensemble comme avec un grand frère vis-à-vis du père et de la mère (AA supérieur). C’est ce qui arrive à tous les niveaux jusqu’au monde de l‘Ein Sof (infini).

Ainsi, la connexion avec la partie supérieure n’est seulement possible que si je suis connecté avec ceux qui sont égaux à moi. Nous devons d’abord créer une « assemblée », une connexion, un rassemblement d’amis. La chose principale est de vous annuler au moins devant une seule personne, et en cela vous êtes prêt pour la connexion avec les autres.

Le terme « supérieur » existe seulement en nous. Qui est un enseignant – « rav » (Grand en hébreu) ? Il n’existe que dans le centre du groupe. Si vous pensez à un enseignant à l’extérieur du centre du groupe, il n’est pas appelé « rav », mais simplement un professeur, un scientifique ou un homme sage. Il ne devient pas un guide.

Un guide, c’est quelqu’un qui vous montre le chemin. C’est quelqu’un qui est au centre du groupe et qui dit : « Vous devez tous vous connecter autour de ce centre. »

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 01/03/13, Shamati n°25

La résurrection des morts

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam,“Introduction au Livre du Zohar,” Chapitre 3, Recherche No. 5: La question de la résurrection des morts: Puisque le corps est si méprisable, qu’immédiatement à la naissance, il est condamné à périr et être enterré. En outre, le Zohar dit qu’avant que le corps ne pourrisse complètement, l’âme ne peut pas monter à sa place dans le jardin d’Eden, alors qu’il y a encore des restes de celui-ci. Par conséquent, pourquoi faut-il revenir et se lever à la résurrection des morts? Le Créateur pourrait-Il ne pas délecter les âmes sans cela?

En effet, pourquoi «le corps» doit être ravivé? Qu’en est-il de l’âme? Descendra-t-elle du Ciel à nouveau?

Encore plus déconcertant est ce que nos sages ont dit que les morts sont destinés à s’élever avec leurs défauts, de sorte qu’ils ne seront pas pris pour un autre, et après cela, Il va guérir leurs défauts.

Rien ne reste du corps après qu’il ne pourrisse. Alors, pourquoi faut-il qu’il soit ressuscité? Quelle différence cela fait-il si quelqu’un dit quelque chose?

Nous devons comprendre pourquoi Dieu devrait faire attention qu’ils ne soient pas pris pour un autre, que pour cela Il devrait recréer leurs défauts et devrait alors y remédier.

« Un corps», ce qui signifie le désir de recevoir, a toujours été saint et a toujours été dans l’adhésion. L’ensemble du cycle que nous faisons est nécessaire seulement pour monter plus haut vers le Créateur, afin que nous sentions tous les 125 degrés, de sorte que nous aurons la finesse et la sensibilité et permettra de clarifier et d’affiner notre perception pour sentir le Créateur, et nous nous élèverons par rapport au niveau de l’être créé au niveau du Créateur par nous-mêmes.

Par conséquent, le désir de recevoir doit passer par tout ce cycle et à la fin de la correction revenir et acquérir tous les défauts. Alors, nous serons en mesure de comparer ce qu’il était au début de la création et ce qu’il est devenu, à la fin de la création après qu’il a traversé tous les niveaux et a pourri.

Tout cela est accompli par notre travail à l’issue duquel, après la«résurrection des morts», nous acquérons un nouveau discernement du désir et par celui-ci on peut adhérer au Créateur.
De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 27/02/13, “Introduction au Livre du Zohar

Il en sera ainsi

Dr. Michael LaitmanQuestion: Arrivera t-il un moment où les salaires seront liés non seulement aux résultats mais aux besoins du travailleur comme chez Marx, « à chacun selon ses besoins »?

Réponse: C’est la façon dont il sera. Cependant, cela arrivera quand une personne sera satisfaite avec seulement des besoins matériels normaux, sans luxe. Ce sera quand elle ne recevra plus de satisfaction à la pensée qu’elle possède des usines et des entreprises. Ce désir disparaîtra de chez elle.

Nous devons atteindre ce genre d’état. Ainsi, soit il faut attendre pour cela ou nous devons éduquer la nation. Avec l’aide de l’éducation intégrale, nous accélérons le mouvement et rapidement passons par ces étapes, même si nous ne les supprimons pas comme la Russie essaye de faire en se déplaçant du servage du socialisme en passant au capitalisme. C’est pourquoi que la Russie connaît maintenant une reprise.

Le prochain état de l’humanité est de fournir le niveau normal de matériel et tout le reste n’est que le développement spirituel.

Un maximum de 10% de l’humanité s’efforcera de fournir tout ce qui est nécessaire: nourriture, vêtements, construire des maisons, etc., et le reste peut être appelé, en langage moderne, des chômeurs. Ils seront étroitement associés à la loi intégrale de la nature et ensemble avec cela ils ressentiront constamment un vaste et grand vide, de nouveaux accomplissements intérieurs. Ils passeront progressivement à la connexion entre eux, ressentiront la Noosphère (la sphère de la pensée humaine), qui se développera dans les habitudes complètement nouvelles, de nouveaux sentiments et émotions. Ils n’auront pas besoin de téléphones, de téléphones cellulaires, de modems et de connexions informatiques. Ils seront connectés en interne.

Ce n’est pas la télépathie que l’on imagine pour nous-mêmes comme quelque chose de surnaturel. Il s’agit d’un sens supplémentaire qui se développera en nous sous l’influence de la coopération intégrale mutuelle entre nous.

Il en est ainsi parce que nous constituons un seul système intégral. Seulement, nous ne le ressentons pas. Par nature, tout est nécessairement connecté mutuellement à tout, mais ces lois sont obligatoires aux niveaux du minéral, végétal et animé. Et à notre niveau, elles doivent être reconnues. Et puis nous ressentirons tout l’univers d’un bout à l’autre, nous ressentirons intérieurement comment il respire et vit.

De KabTV les « secrets professionnels » du 06/02/13

Les trois composantes de l’ascension

Dr. Michael LaitmanIl y a un système qui, dans notre perception de la réalité, est décrit comme la réalité actuelle de ce monde. A l’intérieur de lui, une personne a des livres qui ont été écrits par des kabbalistes dans le passé, un enseignant qui est un kabbaliste, les amis, le monde entier, et le Créateur qui est caché, ce qui signifie l’attribut du don sans réserve qui est à l’opposé de tout ce qu’une personne découvre à l’intérieur de ses cinq sens. A l’exception de cet attribut, tout est à sa disposition.

Alors, comment pouvons-nous utiliser tous les moyens dont nous disposons correctement, afin d’atteindre l’attribut général du don sans réserve ?

Il est extérieur à une personne, en dehors de son « récipient », et il peut l’acquérir avec l’aide de trois éléments : les livres, le groupe et l’enseignant. Avec leur aide, il réalise l’étude, la diffusion et la connexion.

La combinaison de toutes ces choses amène une personne à transformer ses récipients, ses désirs, de la réception au don sans réserve. Elle découvre des récipients de plus en plus égoïstes qu’elle tourne vers « dans le but de donner », selon ses efforts et sa peine.

Quels sont ces efforts ?

Une personne garde la bonne intention au cours de l’étude, se connecte avec les amis dans le groupe, et suit les conseils de l’enseignant sans lequel il ne sait pas comment travailler avec les livres et le groupe. Dans l’ensemble, ces trois éléments sont appelés « Torah », ce qui signifie une étude, une méthode, un moyen d’atteindre l’attribut du don sans réserve.

A partir de cela, nous choisissons les bonnes actions et les bonnes relations en combinant entre eux les livres, le groupe et l’enseignant. Ainsi, une personne atteint une opposition, en élevant « au-dessus de sa raison » au-dessus de son esprit et de ses sentiments, vers le prochain niveau…

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/02/13, « Un discours de conclusion  du Zohar »

La visite du président

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dites-vous que l’importance de l’enseignant ne doit pas être tenue pour acquise par ses élèves?

Réponse: Imaginez que le président vienne en visite spéciale afin de vous rencontrer. Il nous demande à propos vous et dit qu’il a été à la recherche d’une personne comme vous pendant des années jusqu’à ce qu’il devienne clair que vous êtes ici. Il vient à vous avec son entourage, vous serre la main, puis vous allez dans la salle de conférence ensemble pour un entretien, après quoi vous sortez avec des visages illuminés, et il monte dans sa voiture présidentielle et rentre chez lui.

Après cette visite, vous continuez comme d’habitude avec vos amis, mais nous vous regardons déjà différemment. Que nous le voulions ou non, mais nous devons être prudents. Quelque chose de nouveau a été créé au milieu de nous et nous ne savons pas comment nous comporter avec vous, comment nous comporter à côté de vous. Vous dites quelque chose et on vous écoute avec scepticisme, mais nous prêtons une attention particulière à chaque mot que vous dites. Notre attention se porte sur vous, nous dépendons déjà de vous, notre ego est«bloqué» sur vous, et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet. Ceci est la façon naturelle de prostration, de respect, qui est une partie de nous naturelle et innée.

Mais cela n’est pas le vrai travail. Si je veux me connecter au Créateur et parvenir à une équivalence de forme avec Lui, je dois m’élever au-dessus de ma nature, pour la transformer en quelque chose qui est à l’opposé et inconnue dans sa qualité d’opposé absolu. Bien sûr, il sera très difficile de remplir cela car c’est comme si je me retournais à l’envers, comme un gant, sortir de ma peau, me tuer.

Mais cela peut se faire facilement. Les kabbalistes disent que ce n’est pas du tout un problème. Si j’ai assez de carburant, alors tout le chemin peut se transformer en une aventure agréable, une promenade dans le zoo. Je vais passer d’une cage à l’autre, d’un animal à l’autre, et corriger mes désirs jusqu’à ce que je quitte le « règne animal » comme un être humain, Adam.

Ici, il ne s’agit que carburant qui vient à moi dans une chaîne: du Créateur, à travers les kabbalistes, l’enseignant et les amis. Je dois donc être intégré dans le groupe afin d’être impressionné par les amis et accepter ce qui est important pour eux. C’est l’enseignant qui est important pour eux, une personne que je n’aime pas vraiment, qui me repousse et que je trouve antipathique. Je la méprise automatiquement et ne vois rien en elle que j’apprécie.

Mais je comprends que tout cela est présenté à moi de cette façon intentionnellement, et j’utilise donc ces moyens pour m’examiner selon le critère simple: Ai-je envie d’écouter ce que le professeur dit et le réaliser? Pour m’acquitter de ce qu’il dit, non pas par un engagement « animal », mais dans le but d’atteindre le Créateur qui est derrière lui.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 20/02/13, “Un discours de conclusion du Zohar

Ecouter et entendre le professeur

Dr. Michael LaitmanSi un étudiant voit la grandeur de son maître comme un Hassid qui voit son rabbin, ce n’est pas un bon signe. Après tout, un étudiant doit travailler afin de voir que le professeur est grand et pour découvrir qu’il est important.

D’autre part, si le professeur me semble grand, est-ce que ça me donne le «carburant» pour remplir ses conseils? C’est le critère selon lequel j’examine mon attitude envers lui. Le vrai travail est dans la réalisation de ce que le professeur dit dans le groupe, dans la diffusion, dans l’étude, dans les intentions d’une personne. Si je n’ai pas le pouvoir de le faire, c’est parce que le professeur n’est pas assez important pour moi. Comment puis-je le voir comme plus important? Après tout, c’est ce qui va assurer mon chemin vers le Créateur.

Pour cela, j’ai besoin d’un groupe dans lequel je reçois la reconnaissance de la grandeur de mon professeur aux yeux de mes amis, et alors je peux réaliser ce qu’il dit. Dans le même temps ce sont les idées de l’enseignant, auxquelles je dois accorder de la valeur et rien d’autre. Tout le reste est déjà «de l’idolatrie». La chose principale est l’étude, la méthode qu’il enseigne et les actions qu’il indique comme importantes pour atteindre le Créateur. C’est effectivement cela la chose à laquelle mes amis accordent de la valeur.

Dans l’ensemble, l’environnement peut accroître l’importance de tout, même si c’est un certain type de thé, l’enseignant ou le Créateur. Le désir de recevoir ne voit rien de spécial ici. Pour le désir, il y a des simples discernements différents dans les plaisirs, il examine toutes les options grâce à la perception de la compréhension standard, de vide intérieur et de remplissage. Les détails ne font pas de différence : si les gens autour de moi apprécient le thé, alors j’apprécie également le thé, et si les gens autour de moi apprécient l’enseignant ou le Créateur, alors je vois aussi que le professeur et le Créateur sont importants.

L’essentiel est que l’étudiant veuille écouter ce que le professeur dit, et par cela les cloisons intérieures, les oreilles internes, vont s’ouvrir. A travers eux, dans l’intériorité du système, il entend une voix intérieure.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 20/02/13, “Un discours de conclusion du Zohar

La définition correcte de la force Divine

congrès, groupeL’effort que nous devons faire pour entrer dans le monde spirituel est au delà des pouvoirs d’une personne. C’est comme avoir à soulever un poids d’une tonne. Une personne ne peut pas faire cela, bien entendu. Mais si 50 amis viennent en aide de cette personne, chacun soulève 20 kilogrammes, et cela est tout à fait possible.

Le travail du Créateur est arrangé de la même façon. Et cela est fait à dessein pour qu’une personne aspire intensément à la qualité et non à la quantité, ainsi elle sera non seulement attirée vers le Créateur, mais vraiment elle Le désirera, aspirera à Sa force. Cette force unique ne peut être atteinte que si plusieurs individus se connectent pour atteindre un même objectif. Par conséquent, la connexion nous guide dans la bonne direction.

Une personne avance par la garantie mutuelle, par l’engagement mutuel, et en mesurant son intérêt pour le Créateur en fonction de son préoccupation pour l’ami, contrairement à son inquiétude à propos d’elle-même, de sa famille et de ceux qui sont dans son entourage proche. Alors elle empêche les pensées étrangères de la dominer, et si elles apparaissent, c’est uniquement afin qu’elle puisse clarifier les choses et de se séparer d’elles.

Tout est arrangé de telle sorte que rien ne peut être fait tout seul. Si une personne découvre cela, alors à ce moment là elle commence à avancer. L’essentiel est de sentir sa propre faiblesse et la nécessité de l’aide de l’environnement. Alors elle est prête pour la garantie mutuelle et elle définit le Créateur, la force divine, différemment, en l’acceptant en tant que la connexion et l’unité basée uniquement sur le nombre des personnes qui sont reliées en une seule.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 20/02/13

Zone de haute tension au centre du groupe

Nous pouvons trouver le Créateur uniquement dans le récipient que l’on stabilise par nous-mêmes. Par conséquent, il est dit que l’être créé constitue le Créateur. Qu’est-ce que ça veut dire, parce que ça sonne comme une hérésie? Mais le fait que nous construisons le récipient dans lequel nous voulons découvrir par nous-mêmes l’attribut du don sans réserve signifie que nous formons le Créateur.

High Voltage Zone In The Center Of The Group

Nous le sentons seulement dans la forme qui est habillée dans la matière, appelé Bo-Ré (viens et vois), qui est le Créateur (Boré) et non dans ce qui Lui est extérieur. Ce « habillement » existe dans une racine antérieure, bien sûr, dont nous ne parlons pas et n’atteignons pas, notre réalisation n’est possible que jusqu’à la frontière appelé Bo-ré.

Ainsi, dans l’atelier que nous avons eu la nuit dernière sur le thème: «Il n’y a rien hormis Lui», j’ai essayé d’expliquer que ce concept n’est atteint que dans le centre du groupe. Il n’y a pas d’autre endroit où il peut être atteint, et nous ne pouvons pas le prouver à nous-mêmes d’une autre manière. Seulement si nous tous, avec notre ego négatif, aspirons à la révélation du lien positif entre nous, nous pourrons créer une telle haute tension entre les deux forces opposées qui sont en chacun de nous: un «moins» et un «plus», ce qui peut être atteint seulement dans le groupe. Il devient alors compatible avec la hauteur du niveau spirituel, et nous pouvons nous relever vers lui.

Le Créateur n’a pas eu d’autre choix que de commencer par briser le récipient, et lui permettre de développer la sensibilité à l’attribut du don sans réserve. Il est impossible de faire cela sans le ressentir et sans le désir de recevoir à l’intérieur du récipient.

Le Créateur est seulement la force du Don sans réserve. La créature est initialement seulement désir de recevoir. Alors pour ressembler au Créateur, la créature doit inclure ces deux forces en elle : la force du don et la force de la réception, l’une au dessus de l’autre. Nous pouvons créer cet état seulement dans le groupe. C’est cela que je voulais vous faire sentir dans l’atelier pour que vous compreniez qu’il est impossible de le réaliser sans un groupe.

Entre temps, le balance des pouvoirs est telle que nous restons avec un grand moins, nous n’avons pas encore pénétré dans les frontières du groupe encore. Chacun de nous est quelque part sur son chemin envers cela, se préservant et ne désirant pas tellement d’y entrer.

Nous devons préserver nos moins, et ils doivent être grands. Ils doivent continuer de grandir puisque ce moins est crée par les Reshimot (gênes spirituels). Au même moment où l’on arrive à se connecter d’une certaine façon, des nouveaux Reshimot apparaîtront immédiatement. Mais tant que tu ne te jettes pas dans le travail et ne remplis pas le Reshimo précédent, le nouveau Reshimo n’apparaîtra pas.

Les Reshimot se révèlent dans une chaîne. L’une après l’autre, suivant un plan. Mais le problème est que nous ne développons pas nos “plus”, et alors entre temps nous restons au niveau de connaissance potentielle, mais ce n’est pas une réelle atteinte. Pour que cela soit ressenti comme une partie de notre réalité, nous devons créer un groupe, un espace partagé entre nous, dans lequel nous pouvons former le Créateur (« viens et vois »).

Le Créateur se forme en nous quand le désir de recevoir est laissé dedans, et à l’extérieur cela prend la forme du don sans réserves, ce qui veut dire “recevoir dans le but de donner”. La réception en dessous et le don en dessus, et ensemble cela s’appelle le Créateur.

Pour ce faire, nous devons courber la tête et annuler notre orgueil, nous aurons à ramper vers le groupe «à quatre pattes», comme nous reconnaissons le fait que nous sommes un «animal» dont la tête est encore moins valorisée que son corps, car il ne se soucie constamment que de la façon de servir le corps. Lorsque vous vous courbez votre tête au dessous du corps, cela signifie que vous avez atteint la compréhension qu’il ne vaut rien et vous serez alors en mesure d’être Adam, un être humain.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/02/13, Les écrits du Baal HaSoulam

La connaissance qui ne vous prive pas de votre liberté

Dr. Michael LaitmanQuestion: Aujourd’hui, les gens espèrent toujours que leurs gouvernements vont résoudre les problèmes économiques …

Réponse: Les gouvernements ne résoudront rien, et ce n’est pas important pour qui nous votons. Après tout, cela ne dépend pas d’un premier ministre ou un président. Peu importe qui c’est, il n’a nulle part où trouver l’argent pour le bien-être de son peuple. Nous sommes entrés dans un système de cycle global dans lequel chacun est connecté aux autres et dépendent les uns des autres. Pourtant, beaucoup de gens croient à la stratégie de l’isolement et qu’ils seront capables de survivre par leurs propres moyens. Mais, en fait, cette approche leur apporte seulement de les rapprocher de l’effondrement total.

Aujourd’hui, tous les pays qui essaient d’agir uniquement dans leur propre intérêt se détruisent. Cela était possible lorsqu’il y avait ceux qui dominait les autres, mais aujourd’hui tout a changé, et même les États-Unis sont confrontés une résistance face à leurs ambitions mondiales. Aujourd’hui, l’ancien système de l’homme qui domine l’homme et la nation qui domine la nation s’effondre. Il ne fonctionne plus depuis que la nouvelle loi de la nature est déjà active en interne. Tout est désormais relié entre eux et peu importe ce que je fais pour les autres, mon attitude me revient comme un boomerang augmenté plusieurs fois.

Question: Mais , tout de même, je ne vois pas vraiment que je fais partie d’un ensemble général encore, je change …

Réponse: Tu veux que le Créateur te révèle à toi maintenant tout le plan de la création et, ainsi, qu’il t’abaisse au niveau « animal » ? Supposons que je vous montre que nous dépendons tous les uns des autres et que, si j’ai l’intention de prendre mon petit déjeuner sans me soucier de ce que les autres ont un petit-déjeuner également, je serais empoisonné et pourrais même en mourir. Cela me priverait de mon libre arbitre et je serais comme un animal, comme un chien, qui sait à l’avance, à l’odeur, si quelque chose peut être mangé ou non. Dans ce cas, je ne serais plus en mesure d’être un être humain.

Les choses doivent être différentes ici. Nous ne sommes pas des animaux, nous ne pouvons être connectés au niveau corporel de l’émotion et de la connaissance car ce n’est pas le niveau humain. Supposons que quelqu’un me donne un million de dollars, devrais-je le prendre ou non? Si je sens qu’en le prenant je m’infligerai de la douleur, je ne prendrai pas l’argent. Mais ce serait une décision égoïste « dans la raison » et je ne grandirais pas par là, puisque je dois ressembler au Créateur.

Il est dit: «Et ils Me connaîtront tous, du plus petit au plus grand. » Cela signifie que tout le monde saura ce qu’est l’attribut du don pur ; ils le sauront dans leur cœur aussi bien que dans leurs actes; c’est vers cela que nous nous dirigeons. Si le bénéfice de la connexion était révélé, il ne serait pas difficile pour nous de nous connecter égoïstement. Mais non, nous ne devrions pas nous connecter sur la base de la connaissance, mais dans la foi au-dessus de la raison, qui est à l’opposé de la connaissance. Je ne vois pas ce que la connexion est dans mon intérêt à l’avance.

C’est ce qu’on appelle « douleurs de l’enfantement», lorsque deux forces opposées sont actives en moi. C’est la seule façon que nous pouvons avancer. Sans quoi, sans l’accomplissement de notre mission, nous resterions au niveau«animal». Donc, nous devons comprendre où obtenir les pouvoirs de découvrir pour nous-mêmes d’abord, puis pour les autres ; c’est une connaissance qualitativement différente des faits au sujet des désirs égoïstes « qui se déplacent contre le vent», qui me permettent de naitre dans une nouvelle dimension.

Nous l’avons ressenti lors du congrès d’Arava dans une certaine mesure quand nous avons eu la chance de percer vers le haut, de nous élever au-dessus du corps et de tout ce qui y attrait, de rompre avec. C’est un problème psychologique mais, quoiqu’il en soit, cette idée peut être transmise aux gens. Nous avons tous le juste potentiel, qui doit être apporté à la vie, être mis en évidence, de sorte que ce discernement flottera vers le haut.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 17/02/13, «Un discours pour l’achèvement du Zohar »