Category Archives: Spiritualité

Changer tous les points négatifs en points positifs

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je faire une alliance avec le Créateur si je ne Le connais pas?

Réponse: La question est: Pourquoi est-ce que c’est le jeune marié qui signe le contrat de mariage (Kétouba) et non la mariée? Y a-t-il une sorte de volonté unilatérale dans ce cas? La même chose arrive quand une personne signe un accord avec le groupe ou avec le Créateur.

Cela signifie que ma signature sur le présent contrat est suffisant, car l’accord de l’autre côté, est certain. Ainsi, seul celui qui hésite et qui n’est pas sûr de signer, est alors obligé de signer l’engagement.

Il y a une force supérieure, et dans le but de la révéler, il doit y avoir une force plus faible. La force du supérieur est le don sans réserve et la force plus faible est la réception. La force de la partie inférieure doit atteindre la plénitude de sa déficience afin de se connecter à la force supérieure qui est éternellement le tout.

Changing All The Minuses To Plus

La plénitude est atteinte dans la partie inférieure de la connexion par la force de 10 personnes, par exemple, puis de 100, puis de 1000. Nous ajoutons toujours un autre zéro.

À moins que je me connecte à 10 personnes, je ne peux pas être appelé une « unité » spirituelle et, à moins que je me connecte à 100 personnes, je ne peux pas être appelé une seconde « unité » spirituelle ce qui signifie s’élever au deuxième niveau spirituel. Le compteur compte uniquement des zéros supplémentaires, ce qui est considéré comme un saut vers l’étape suivante.

Afin d’être adapté à toute la force supérieure, je dois au moins atteindre la connexion aux 10 premiers. Cela signifie que je dois me connecter aux 10 personnes puisque selon notre nature intérieure, nous atteignons la première, mesure minimale du don sans réserve, n ° 1, par la connexion de dix personnes comme un seul cœur et comme une seule âme. Maintenant, j’ai la première force du don sans réserve.

Si je peux me connecter à 100 personnes d’une manière similaire à celle d’un seul cœur et d’une seule âme en m’annulant totalement, j’atteints la deuxième force du don, le deuxième niveau spirituel. Et ainsi, je dois passer par 125 niveaux.

Afin de me connecter à eux, je signe un contrat mutuel. Il faut être connecté pour que chacun s’oublie lui-même et se connecte avec tout le monde comme un tout. Il est impossible de faire cela tout seul et nous devons nous aider mutuellement. Nous devons offrir à tous la grandeur de l’objectif, le cadre, la chaleur, et des exemples positifs. Pour ce faire, nous signons un contrat, et c’est ce qu’on appelle une alliance.

Chacun de nous passe par des états de « + » et de « -« , et nous avons besoin du moins pour atteindre le plus, pour nous « redresser ». Cela est possible si, pendant que je suis dans un état de « moins », la société intensifie mon intention. Mon moins grandit et se développe et le « plus »également, ils ne cessent d’augmenter. Après un petit plus, il y a un gros « moins », et après un gros« plus « il y a un moins deux fois plus grand.

C’est pourquoi je ne peux jamais surmonter le moins que je reçois et il me met toujours par terre. Je peux être totalement jeté en dehors, et je peux continuer à travailler, mais sans inspiration et sans réflexion. Quand je tombe dans un tel état, dans un tel « moins », la société doit intensifier mon intention.

C’est une bonne chose que j’ai reçu comme un moins à partir du moment où j’ai besoin d’un plus grande moins, je dois atteindre sa pleine mesure afin de remplir ma mesure. La question est de savoir comment en faire un atout. Pour ce faire, j’ai besoin d’une intention! Si mon manque et l’intention de la société se connectent, je peux changer le moins en plus à chaque fois et, par conséquent, constamment m’élever. C’est ce qu’on appelle faire une alliance.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/01/13, les Écrits du Rabash

La beauté à la lumière du don

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, livre «Shamati», article 9: “Quelles sont les trois choses qui élargissent les connaissances de l’homme dans le travail »: Le « St Zohar » interprète ce que les Sages disent: “Trois choses élargissent les connaissances de l’homme. Ce sont une belle femme, une jolie maison et de beaux  récipients”. Et il dit : une belle femme « est la sainte Shekhina.  » Une jolie maison »  c’est son cœur). Et des récipients signifient ces membres. Jusqu’à là sont ces paroles.

Et il faut interpréter que la Sainte Shekhina ne peut pas être découverte dans sa forme réelle, qui est grâce et beauté, sauf quand elle a des beaux récipients, qui sont ses membres qui s’étendent du cœur.  »

Il s’agit-là de nos récipients, ce sont des désirs qui doivent traverser des changements, parce qu’aujourd’hui, nous ne les utilisons pas correctement, c’est-à-dire que nous les utilisons pour nous-mêmes. “Femme”, qu’elle est belle pour le désir de recevoir, elle est moche pour le désir de donner, et doit recevoir une autre forme, pas la grâce et la beauté, mais être pieuse, c’est-à-dire, qu’elle se trouve complètement dans Hassidim. « Jolie maison » c’est l’ensemble du cœur de l’homme, et « beaux récipients », ce sont les désirs externes. Ainsi, en général sont appelés les cinq degrés de nos récipients. Et les récipients sont réparés par la jalousie, la convoitise et l’honneur, ce sont les mêmes attributs qui sortent l’homme de son monde égoïste, pour l’éveiller à s’élever vers des nouvelles valeurs.

Aujourd’hui, on n’a pas les forces de saisir ni d’identifier ce qu’est la vie spirituelle. Nous ne pouvons pas atteindre leurs valeurs, les discernements, les mesures d’acquisition, les sentiments, la compréhension. Mais on peut, ce qu’on appelle, “élargir nos connaissances. »

Cela signifie, que nous commençons à faire pénétrer dans notre désir de recevoir les attributs du don. Comment pouvons-nous faire cela? Le fait est que l’essence du don est l’intention et non pas le désir. Cela n’est possible qu’à condition, que tout d’abord, je m’arrête de travailler avec le désir de recevoir, que je fasse sur lui “une restriction ”.

Dès aujourd’hui, il ne forme plus le lieu où je reçois le plaisir ou la douleur. Je le « ferme », et il n’y a plus en moi de tel attribut. Et puis je vais développer pour ce désir la possibilité de recevoir de côté: “Je vais t’utiliser maintenant comme je le veux. »

Peu importe que viennent toutes sortes de plaisirs: avant je les recevais dans ce désir, mais maintenant, je les rejette les uns après les autres. De plus petit plaisir au plus grand plaisir.

Pourquoi ai-je besoin de tout ça? Peut-être que je suis juste « au régime”? Non. Je rejette les plaisirs parce que je veux ressembler au Créateur. Ce qui signifie, que je dois reconnaître l’importance du Créateur, que je ne reçois rien. La reconnaissance de cette importance je la reçois du groupe et commence à apprécier le Créateur, à apprécier l’attribut du don. Alors je n’utilise vraiment pas mon désir de recevoir. Si des plaisirs viennent, au-dessus d’eux, au-dessus de mon désir, au-dessus de moi-même, je veux développer et construire le désir de donner.

Par cela je stabilise en moi l’image de l’homme, semblable au Créateur. J’utilise mon désir de recevoir, par le plaisir, par le groupe et la puissance de la lumière, qui arrive et réalise tout comme étant des moyens de Lui donner sans réserve.

Et le don au Créateur, est l’essence du moyen possible pour lui faire plaisir. C’est-à-dire, est ce que c’est l’objectif? Non, c’est aussi un moyen. Et l’objectif est d’obtenir l’adhésion à Lui, parce que qu’en cela qu’il est vraiment content. En chemin, le but devient à chaque fois le moyen pour atteindre un but plus élever, et ainsi jusqu’à que on arrive la fin …

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, «Shamati», 23/01/2013

Sortir du brouillard

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je pense qu’au congrès d’Arava nous avons prouvé que tout est possible. Et après?

Ma réponse: Le problème est le suivant: Dans ce monde, quand je vois le but et qu’il est important pour moi, alors j’ai assez d’ardeur et d’énergie pour l’obtenir, mais si la cible n’est pas visible ou n’est pas importante, alors je n’ai aucune énergie pour travailler, « Vraiment, pourquoi travailler dur? ».

En fin de compte, notre problème est de reconnaître l’importance de but. Délibérément d’en haut, l’importance en est diminuée, afin qu’à chaque fois nous acquérons une nouvelle importance, de sorte que chaque fois nous ayons un nouveau Créateur, un nouveau monde spirituel, tout est nouveau.

Et nous avec les amis devons construire cela par nous-mêmes. Ils ont besoin de me parler de l’importance de la voie spirituelle, bien qu’eux-mêmes ne la sentent pas. Mais nous nous sommes engagés les uns envers les autres, et c’est ce qu’on appelle “La garantie mutuelle”. Cela signifie, qu’il faut encore et encore se raconter les uns aux autres, combien le chemin spirituel est important, comme une maman ou grand-mère raconte une histoire à un enfant avant de se coucher.

Dites-moi, qui y-a-t-il eu de si spécial dans notre congrès? D’où est venu l’enthousiasme ? Y a-t-il quelque chose de tangible? Non. Avez-vous reçu quelque chose en main? Non. Avez-vous senti, entendu, vu, ou goûté la spiritualité? Non. En fait, il n’y avait rien, simplement on vous a gonflé “d’air chaud » comme un ballon, et en gonflant vous avez commencé à voler vers le haut. C’était tout votre congrès.

Alors qu’est-ce qui vous empêche de le faire maintenant? Pourquoi vous ne pouvez pas monter encore plus haut? Précisément maintenant, quand vous vous sentez la lourdeur, le manque d’intérêt, quand apparait en vous toutes sortes de calcul et que vous commencez à penser de manière plus «réaliste», principalement c’est maintenant que vous devez commencer à agir.

Question: au congrès nous nous sommes soi-disant frappés la tête contre le mur, car nous avons essayé d’atteindre quelque chose d’impossible, jusqu’à ce que nous ayons découvert que c’était possible, même au niveau minimal, c’est-à-dire, que tout est possible.

Ma réponse: Excellent. Maintenant continuez. Mais ne pensez pas que vous avez révélé maintenant un peu ce qu’est le ressenti spirituel, du fait qu’on a voulu vous donner une véritable base pour la suite des étapes suivantes. Au contraire, votre cœur s’alourdit, des difficultés sont ajoutées, vous devez oublier cela, comme si cela n’avait pas du tout existé. Tous vos « acomptes » seront repris, sinon ils deviendront une base égoïste pour progresser: “Ça vaut la peine d’avancer, car c’est agréable et extraordinaire, je veux une vie comme ça”. Ceci déjà n’est pas la spiritualité, mais “Klipa”. Avant elle n’était pas là et maintenant elle apparaît. C’est certainement aussi un acquis, mais pas la même acquisition que vous attendiez.

En bref, continuez. Précisément c’est maintenant que nous commençons à travailler avec des discernements spirituels: un peu de mérite, un peu d’annulation de sa personne, l’importance … Nous avons traversé la période la plus difficile, et maintenant à chaque fois nous aurons quelque chose de réel, de tangible. Vous sentirez ces choses entre vos « mains », vous les “goûterez”, vous les sentirez dans une épaisseur intérieure, par une résistance. Et bientôt vous allez même commencer à les mesurer.

Nous avons passé l’étape la plus difficile, où nous ne savions pas où nous étions, ce qui se passe, comme un nouveau-né qui vient de naître qui n’entend pas encore, ne voit pas, n’agit pas … Maintenant commence la nouvelle phase.

A partir d’article Numéro «Shamati», 21/01/2013

Les efforts d’un bébé accélèrent sa naissance

congrès, groupeQuestion : Au cours du congrès, nous avons fait des efforts pour naître, mais comment pouvons-nous les synchroniser avec les douleurs de l’enfantement qui viennent d’En-Haut ?

Réponse : C’est pour cela que l’on nous donne des exercices d’En-Haut : il y a un temps de descente, et un temps de montée, il y a des moments où l’on se réunit et nous étudions. Et les états les plus importants sont ceux où nous nous unissons l’un l’autre : pendant les cours, les autres activités conjointes, et aux conventions. Maintenant, nous ajoutons nos efforts aux douleurs naturelles de l’enfantement afin d’accélérer ce processus.

Et en fait, nos actions d’aujourd’hui accélèrent notre naissance à la fois quantitativement et qualitativement. En conséquence, nous commençons à comprendre et à mieux sentir où se trouve en fait le point le plus crucial, où nous avons besoin d’appuyer, et que sera un nouveau-né en fonction de nos attentes.

Un nouveau-né est notre prochain degré, comme des enfants qui suivent leurs parents, c’est notre état suivant. Nous passons tous ces états en raison de la concentration de nos efforts, en plus de ce qui nous est donné d’En-Haut.

Nous ne sentons pas dans notre travail ce qui appartient à la préparation du côté du Créateur et ce qu’Il fait. Nous appliquons la pression, en essayant de s’annuler devant tout le monde afin de créer un seul cœur, un seul désir, et en essayant de ne pas être un obstacle. Mais tout le reste est fait par le Créateur. Il réveille en nous des désirs et nous agissons, mais cela n’est pas ajouté à notre propre compte. Seuls les efforts que nous appliquons pour nous annuler, notre sacrifice de soi, sont comptés.

Ces actions nous sont données avec beaucoup de difficulté et pour quelques instants. Mais rien de plus n’est nécessaire, nous pouvons accumuler ces moments et atteindre très rapidement la force du don sans réserve, et sentir cette force se revêtir en nous. C’est ce qu’on appelle la révélation du Créateur à la créature.

Du congrès d’Arava du 18/01/13, Leçon n°5

Les étapes de l’amour des autres

congrès, groupeQuestion : Comment les changements graduels arrivent-ils à finalement nous conduire à un état où mon voisin devient plus important pour moi que je ne le suis pour moi-même ? Qu’est-ce que je ressens à chaque étape ?

Réponse : Ce type de changement se produit chez une personne uniquement avec l’aide de la Lumière qui Répare. En gros, cela peut être divisé en quatre étapes :

1. Nous ne sentons personne en dehors de nous ; ils semblent tellement « sans vie » à nos yeux. Ils vivent quelque part près de chez nous, mais nous n’avons rien en commun avec eux. Nous communiquons avec eux, les étreignons, chantons des chansons avec eux, mais nous continuons à les considérer comme des « marionnettes » qui existent à côté de nous.

2. Plus tard, dans la mesure du niveau d’affliction que nous traversons, qui est déclenchée par notre souci de ne pas progresser suffisamment, nous commençons à nous inquiéter : « Qu’est-ce qui va m’arriver ? ». En ce moment, nous continuons à souffrir et à faire des efforts, mais nous ne comprenons toujours pas les manières de se connecter avec les autres. Cela ne veut pas « pénétrer » dans nos oreilles, ce ne sont que de belles paroles, je les ai entendues de nombreuses fois…

La réalité, le processus d’apprentissage, et tout ce que nous faisons devient de plus en plus important pour nous, bien que nos préoccupations concernant les relations avec nos amis ne sont pas encore tout à fait claires pour nous. Nous ne ressentons pas encore que notre connexion nous mène quelque part. Elle semble juste être une sorte de « moralité » et nous rappelle même des commandements religieux.

3. Ainsi, nous commençons à négliger tout ce que nos amis font dans le groupe : les connexions, les danses, les chants. Nous ne sommes pas capables de nous comporter de cette façon. A nos yeux, cela semble très frivole ; nous acceptons d’agir de cette façon seulement parce qu’elle crée une ambiance bonne et agréable, et nous savons que nous devons encourager nos amis et rester ensemble. Donc, nous nous rencontrons lors des repas communs dans le but de se connecter un peu et peut-être même d’attirer de nouvelles personnes à nous. C’est ce que nous pensons.

4. À ce stade, nous reconnaissons que quoi que nous fassions, cela ne fonctionne pas pour nous. Nous commençons à remarquer qu’en ce moment, d’autres gens sont beaucoup plus intelligents à nos yeux. Nous commençons à nous dire : « Comment font-ils cela ? » Nous réévaluons notre attitude et arrivons à la conclusion que l’unité est importante.

Pas de doute, il s’agit du résultat de l’impact de la Lumière plutôt que d’une conséquence des activités mutuelles entre amis. Bien que, depuis que nous continuons toujours à participer à des activités conjointes, la Lumière Environnante descend vers nous. Nous commençons à considérer nos activités orientées vers l’unité comme utiles, mais pensons encore qu’elles sont purement théoriques. Nous continuons à parler d’elles, à lire et à écouter à propos du travail en groupe plus intensément qu’avant ; auparavant nous ne faisions même pas attention aux articles qui décrivent ces choses. Nous pensions que la « Préface à la sagesse de la Kabbale », « L’étude des dix Sefirot » et les autres écrits valaient la peine d’être lus, mais l’article « La dernière génération » nous a rappelé les idées communistes.

Peu à peu, sous l’influence de la Lumière Environnante, nous commençons à réaliser que nous devons travailler contre notre ego et le surmonter. Ensuite, nous remarquons que surmonter notre égoïsme et la connexion avec nos amis sont en fait une seule et même chose : il est impossible d’y parvenir autrement. C’est seulement faisable qu’en étant dans le groupe et exclusivement par la connexion aux amis.

Avant, nous n’avons jamais évalué les actions extérieures et les avons négligées dans la mesure où nous souhaitions qu’elles n’eussent jamais existé. « Pourquoi devons-nous nous unir avec les autres ? Aime ton ami semble repoussant… Avez-vous déjà vu cela se produire ? Qu’est-ce que vous racontez ? Cela me gêne que les livres de Kabbale parlent de telles choses… ».

Tout d’un coup, nous remarquons que le contenu interne de nos actions est totalement orienté vers l’unité, la fusion de nos particules internes, plutôt que des corps physiques. Nous continuons de négliger nos connexions physiques. Si cela ne nous conduit pas à joindre les points dans le cœur, nous continuons à mépriser les « trucs » et les « slogans » comme : « Unissons-nous ! Asseyons-nous ensemble lors des repas et discutons ! ».

Nous commençons à changer notre attitude envers l’unité. Soudainement on se rend compte qu’il s’agit de la connexion « des points dans le cœur » avec l’aide de la Lumière qui ramène vers le bien. C’est pourquoi nous devons rester dans le groupe. C’est différent que de passer du temps dans un bar où les gens s’embrassent, chantent, et se sentent bien. Ici, nous nous asseyons également ensemble, nous pouvons prendre un verre et nous serrer dans les bras, bien que notre intention n’est pas d’unir nos corps ou certains idéaux terrestres égoïstes, mais plutôt d’essayer de rapprocher nos points dans le cœur et de demander à la Lumière de nous toucher et de les connecter entre eux. La Lumière nous influence suffisamment dans la mesure de nos efforts mutuels et de notre désir d’union.

C’est la façon dont nous avançons. Passer par ces étapes est essentiel. En conséquence, nous devenons convaincus que notre présence dans le groupe et les activités de groupe sont nécessaires pour relier les points dans le cœur avec l’aide de la Lumière. A partir de ce moment-là, nous arrêtons de négliger l’unité. Nous savons déjà que la réalisation spirituelle se trouve entièrement dans l’unité et notre avancement devient plus évident pour nous. Dans le même temps, nous découvrons une nouvelle difficulté sur notre chemin : nous devons trouver le moyen de nous détacher de notre « moi » à partir de quoi nous contribuons à l’unité. Nous devons être soucieux de donner à « l’exteriorité » plus de poids que notre propre « moi ». Pour cela, nous avons également besoin de la Lumière. Cependant, c’est la prochaine étape et elle se compose également de quatre sous-phases.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 07/01/13, Le Zohar

Toutes les graines pousseront finalement

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le Baal HaSoulam a écrit que dans l’état de la dissimulation, nous restons dans le monde d’Assiya. En quoi est-il différent de notre monde matériel ?

Réponse : Dans la matérialité, personne ne peut jamais faire la différence entre donner et recevoir. Nous ne nous associons jamais soit avec Lo Lishma (pour soi-même) ou Lishma (pour le bien des autres), ni ne sentons la différence entre le bien et le mal.

Il est dit que le monde de Assiya se compose essentiellement du mal, le monde de Yetsira est à moitié bien et mal, et le monde de Béria est généralement bon. Quand on est présent dans l’un de ces mondes, on est capable de faire la différence entre le don et la réception, alors que dans notre monde, nous ne pouvons voir aucune différence entre eux.

En ce moment, nous sommes au plus bas niveau du monde de Assiya qui n’a rien de commun avec le monde spirituel d’Assiya. Nous essayons de placer notre monde à une échelle générale des mondes spirituels, car il n’y a rien d’autre que la spiritualité. Cependant, notre monde n’a pas de place sur l’échelle des mondes spirituels ; c’est une réalité illusoire qui est placée au niveau le plus bas possible, tout en bas du monde de Assiya, c’est une illusion qui donne l’impression erronée qu’il est possible d’exister à l’intérieur des frontières rigides du désir de recevoir, dans l’égoïsme pur.

En aucun cas c’est possible. Bien que la force supérieure maintienne la vie dans cette corporéité afin de nous donner une chance de rester en vie, jusqu’à ce qu’une étincelle spirituelle éclate en nous dans la spiritualité.

Dans ce monde, il y a une goutte de semence spirituelle, même si elle est « emprisonnée » dans ce monde matériel et n’a pas la liberté de sortir de celui-ci. Grâce à des efforts appliqués par cette goutte de semence pour se libérer, elle finit par passer de ce monde à la spiritualité. Quand elle y arrive, cette étincelle spirituelle commence à se développer dans un nouveau monde.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 10/01/13, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Il n’y a pas de place pour la déception!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est ce qu’ « une naissance spirituelle dans le désert? » Je ressens une sorte de déception des congrès précédents car nous atteignons un sentiment spécial d’unité là-bas, et puis la descente arrive. Comment pouvons-nous utiliser ce sentiment de déception comme préparation au congrès?

Réponse: Nous devons donner naissance à notre première connexion dans le désert. Cette naissance spirituelle est la première révélation de notre connexion dans le système supérieur, comme une personne qui nait dans le monde, dans le monde spirituel.

Savez-vous quand une personne atteint premier niveau? Quand on lui dit: »Vous n’obtiendrez rien »et elle est heureuse à ce sujet. Donc, je ne comprends pas ce que la déception est. L’ascension spirituelle est au-dessus de toutes les désillusions de l’homme, c’est une qtteinte spirituelle. Vous devriez être heureux de rien avoir et qui plus est, que les autres reçoivent tout et que vous n’ayez rien. C’est ce qu’on appelle être à l’entrée du premier niveau.

Il n’y a donc pas de place pour la déception!

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 08/01/13, «Introduction à l’étude des dix Sefirot»

Beaucoup d’étincelles, une seule âme

Dr. Michael LaitmanD’une part, il y a beaucoup d’âmes et chacune d’elles est divisée en plusieurs parties. Mais d’un autre côté, est-ce que la spiritualité peut- être divisée en parties? Nous savons qu’il n’y a qu’une réalité et rien que cela. Même lorsque nous sommes désorientés lorsque l’on voit ses parties distinctes, C’ est en fait un tout à partir d’un seul Etat qui a été créé dès le début, une seule âme.

C’est ce qu’on appelle l’âme d’Adam HaRishon (le premier homme), Malkhout de Ein Sof (infini). Après la préparation, nous découvrons cette réalité intérieure derrière les Partsoufim et les « mondes » beaucoup plus clairement. Il s’agit d’un désir qui est uni au Créateur. Le niveau de la racine de l’union, est appelé Malkhout de Ein Sof, et au quatrième niveau de l’union, elle est appelée l’âme d’Adam HaRishon. C’est tout ce qui attrait à la façon dont nous voyons ce désir à un certain moment de notre développement.

Alors que le monde de Ein Sof a été créé ou l’âme d’Adam HaRishon  et rien d’autre. Cette âme est en chaque personne appelée «Israël», ce qui signifie Yashar-El (droit à Dieu), qui a atteint la spiritualité. Qui plus est, il est tout en tous, car la spiritualité n’est pas divisée en sections et parties comme on le voit dans la corporéité. Seul le manque de correction m’empêche de voir la véritable image, mais néanmoins je suis à ‘intérieur, dans l’état initial d’une âme qui a été préparée pour nous pour nous révéler.

Mais les kabbalistes disent qu’il y a 600.000 âmes qui sont divisées en«étincelles». Alors sur quoi repose cette structure, un «arbre généalogique»?Telle est l’image déformée de la réalité qui est divisée par la force de la volonté corrompue en chacun de nous. D’abord ce désir se sépare et empêche totalement l’entrée de la Lumière, en étant totalement à l’opposé de celle-ci. Puis, par la force de correction, le désir commence à recevoir l’intention de donner sans réserve, ou en d’autres termes, il est épuré. Dans la mesure où il a cette intention, l’âme générale l’éclaire de l’intérieur. Cela signifie que le désir découvre peu à peu son état réel. D’abord, il ressent qu’il n’est qu’une petite partie de l’âme générale, et enfin il découvre que c’est la même chose que l’âme. Ensuite, il découvre que c’est Adam HaRishon.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 08/01/13, «600.000 âmes »

La Guématrie est la langue des émotions

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, « Nasso, » Article 180: La bénédiction des prêtres. Que le Seigneur vous bénisse, que le Seigneur éclaire, que le Seigneur porte … la bénédiction Ha-Va-Ya-H, mais ils sont aussi les trois noms de Ha-Va-Ya-H dans la bénédiction des prêtres qui sont parallèles aux trois lignes, les trois lettres dans Ha-Va-Ya-H dans le remplissage de SAG (63) Yod, Vav Hay, Hay. Le fait que les trois lettres Youd de SAG, soient les initiales de ces trois Ha-Va-Ya-H.

Les kabbalistes ont un problème. Chaque science dans notre monde comme la physique, la chimie, la biologie, la zoologie et la botanique ont un langage qui leur est propre, mais il n’y a pas de langue des émotions puisque dans notre monde on ne peut pas les évaluer, les mesurer, les sous-peser, ou les diviser en différents types, etc.

Lorsque nous commençons à découvrir le désir de recevoir et à l’intérieur de celui, les différents types de sentiments, selon la taille de la volonté et de son type, en trois lignes, dans tous les niveaux de son épaisseur, nous avons besoin d’un langage pour décrire comment le faire.

Prenons les notes de musique, par exemple, ce n’est pas une langue. Je n’établis que quelques symboles que quelqu’un d’autre a jouer et a ressenti, et alors il peut comprendre les sentiments que je voulais faire passer, même si pour lui, c’est peut être quelque chose d’autre. Il s’agit d’un très gros problème.

Pour la même raison à la fois la psychologie et la psychiatrie ne sont pas considérées comme des sciences exactes, car elles sont fondées sur le peu d’expérience, que nous pouvons mettre en place au cours de notre vie, et pas plus que cela. C’est parce que nous ne pouvons pas mesurer les sentiments de nos sens, les mettre dans des tableaux, des diagrammes et des graphiques afin que cela soit une règle d’acier.

Par conséquent, les kabbalistes ont inventé l’enregistrement de la réalisation spirituelle à l’aide de la Guématrie (valeurs numériques des lettres et des mots), ce qui est vraiment devenue une langue très laconique qui peut réunir beaucoup de détails précis, qui peut être transmise d’une personne à une autre. Ceci est en contraste avec les compositions musicales où chacun peut imaginer ce que le compositeur pensait, alors qu’ici, vous ne pouvez pas vous trompez. Afin de développer la Guématrie, vous devez obtenir et atteindre le même lieu, le même phénomène, l’incorporer dans l’âme même qui a écrit cela et puis vous ressentez le même état précis à partir de l’état où vous êtes unis avec l’âme dans l’adhésion et ainsi vous pouvez être sûr que vous avez vraiment reçu son message.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 08/01/13, Le Zohar

Le congrès des Femmes : attendre la percée spirituelle

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quel rôle jouons-nous qu congrès des femmes : Bina ou Malkhout, la préparation d’un endroit où les hommes peuvent apporter leur unité ou exiger d’eux la « prise » pour la réalisation ?

Réponse : Grâce à votre unité lors de ce congrès vous préparez un désir très sérieux, que vous devez donc donner aux hommes dans les quelques jours juste avant leur congrès.

Nous attendons trois jours avant le congrès des hommes, de sorte que vous pouvez transférer aux hommes votre charge, votre esprit, afin qu’ils viennent à ce congrès d’une façon que je n’avais jamais vu avant.

Ils doivent être plein de responsabilité, d’intensité et de détermination pour tout faire afin que, après avoir pris vos désirs, vos intentions et votre force, ils soient capables de s’unir les uns aux autres.

Une femme pousse un homme à l’exploration et aux réalisations. Faites en sorte que je sentes chez les hommes qui viennent à notre congrès et qui sont partout dans le monde qu’ils ont reçu cette charge de vous, et que vous les poussez, les conduisez vers l’avant, et les soutenez ; vous vous tenez debout derrière eux, vous les guider et ne les laisser pas partir. Ils doivent sentir cela !

Vous avez besoin d’accumuler un tel pouvoir en vous-même que cela ferait élever les hommes au-dessus d’eux-mêmes et ils se connecteront à votre désir, l’Hissaron général. Et puis, lors du congrès des hommes, et non pas le prochain, mais à ce congrès des hommes, l’union des désirs unis des femmes prendra place avec l’aide de l’unité des hommes.

Question : Comment les hommes comprennent-ils et ressentent-ils cela, à travers nos yeux brûlant…?

Réponse : Vous devez leur parler de ce sujet, les guider dans tous les sens, comme vous le faites à la maison. Parfois, vous pouvez le faire même sans paroles, ce qui fonctionne encore plus parce que le silence d’une femme est perçu par les hommes beaucoup plus efficacement. Donc, essayez. Peut-être, deux mots pourraient suffire, mais l’homme doit sentir que vous attendez vraiment une percée spirituelle de lui.

De la leçon virtuelle du 06/01/13