Category Archives: Travail en groupe

Le temps d’agir en vue du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie « maintenir l’intention»? Je reçois une impression que l’on ne bouge pas ou que l’on ne se développe pas de cette façon. Comment peut-on développer l’intention?

Réponse: Pendant la lecture du Zohar, je joue un jeu avec mes amis. Ce n’est pas grave de quelle façon nous comprenons ou ne comprenons pas ces paroles, que nous entendons une partie d’une phrase, un quart, ou la phrase entière, tous les mots, et si nous plongeons dans une plus ou moins grande profondeur chacun fait ce qu’il peut. Le jeu est en corrélation avec toutes ces paroles avec la connexion entre nous.

Vraiment, le Livre du Zohar nous parle de la façon dont nous devons nous connecter avec l’autre. Je ne sais pas ce que cette connexion est, mais elle est décrite ici. Et pour cette raison, tandis que je lis Le Zohar, j’essaie de penser à ce que c’est que d’être connectés d’une façon ou d’une autre, sous une forme ou une autre.

Par exemple, il est écrit: «Le temps d’agir en vue du Créateur » … puisque « ils se sont rebellés contre leur Torah. » A quoi cela se réfère? Quand une personne oublie l’intention pour l’amour de don sans réserve, cela signifie qu’il a « péché contre la Torah. » Et puis « le temps d’agir pour l’amour du Créateur» signifie que vous devez une fois de plus revenir à la même intention, la même connexion forte avec vos amis dans le don mutuel, car de cette façon vous aspirez à construire une «place» pour la révélation du Créateur. Et vous faites cela pour Lui donner la possibilité de se révéler. Il reçoit le plaisir à partir de cela comme un hôte qui révèle le traitement envers son invité.

Alors, pourquoi lisez-vous le Zohar? Où réalisez-vous ce que vous avez lu et le révélez-vous? Cela ne peut être révélé que dans la relation corrigée entre nous. Il n’existe aucun autre «lieu». Cela ne se révèle que si nous sommes capables de créer une connexion correcte dans le don sans réserve mutuel.

Pour cette raison, j’essaie de trouver les liens, le réseau qui relie nos désirs, nos pensées, et la force de l’aspiration entre nous. Quelles forces opèrent dans cette connexion? Quelle est la formule de ce réseau? Je veux savoir! Et le Zohar nous parle spécifiquement de ce sujet.

                                                    

De la 2ème partie de la leçon quotidienne Kabbale 12/07/2011, Le Zohar

Focaliser sur la garantie mutuelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi nous ne pas réalisons pas la garantie mutuelle entre nous et ainsi influencer le monde entier? Que voulons-nous des autres?

Réponse: C’est correct, nous devons la vivre en premier. Par exemple, il est écrit dans l’article « L’amour pour le Créateur et l’amour pour les êtres créés»: Dans la mesure dans laquelle les fils d’Israël s’unissent en gardant la Torah, dans cette mesure ils transmettent leur pouvoir au reste des nations .

Par conséquent, nous devons consacrer de nombreuses années, notre vie entière pour organiser des groupes et sympathisants du monde entier. Nous devons continuer ce que nous avons commencé. D’une part, cela nous amène à la garantie mutuelle, mais de l’autre, la diffusion ne doit pas être seulement interne mais aussi externe. L’une n’annule pas l’autre.

Et bien sûr, notre objectif principal est le travail intérieur.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale 14/07/2011, «Arvout (Garantie mutuelle) »

Un seul principe depuis Abraham jusqu’à nos jours

Dr. Michael LaitmanLes gens viennent à la Kabbale avec beaucoup d’illusions et des idées erronées sur cette science, l’imaginant selon leur désir égoïste qui la leur décrit basée sur toutes sortes de rumeurs. Les gens la présentent comme le mysticisme et pense qu’elle est liée à l’astrologie, à la guérison, aux bénédictions, aux miracles, à l’eau bénite et aux bracelets rouge, et qu’elle peut être utilisée pour révéler le passé et l’avenir. Après tout, notre ego est à la recherche d’une sorte particulière d’accomplissement pour lui-même.

Par conséquent, en premier lieu tout le monde passe par un moment difficile pour saisir le principe kabbalistique, « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Même s’ils sont d’accord avec ce principe, ils s’en approchent égoïstement. Ceci est la base de tous types de méthodes «spirituelles».

Cependant, cela demande des personnes spéciales pour se rapprocher de la réalisation réelle de la méthode de la Kabbale. Cela nécessite une grande endurance, de nombreux efforts, et un soutien mutuel à partir d’un groupe de personnes qui sont prêtes pour cela et qui comprennent que sinon, elles n’ont aucune chance de se réaliser. Ce n’est que par ce désir mutuel, le «récipient commun», qu’elles peuvent recevoir la possibilité de devenir des gens et faire quelque chose avec eux-mêmes, afin de s’élever au-dessus du matériau, de l’existence animée au niveau «humain».
L’action spirituelle que nous avons à faire est exprimée dans l’exécution des « 613 commandements », qui signifient les actions de l’unité entre les gens qui ont décidé qu’ils doivent s’unir.

C’est ce qui s’est passé à l’époque d’Abraham et à l’époque de Moïse aussi. Et c’est la même chose de nos jours. Le principe est toujours le même. Si des fragments de l’âme brisée qui a été créé par le Créateur sont prêts à s’unir afin de restaurer le récipient commun, alors il devient un excellent résumé de la Torah – le récipient pour la Lumière. La Lumière devient révélée à l’intérieur de cette volonté commune, les efforts communs, le soutien mutuel et la garantie.

Par conséquent, il est inutile pour une personne de penser à la réalisation spirituelle et son autoréalisation, sauf si elle perçoit tout cela grâce à l’union avec les autres, avec les «voisins», qui signifie avec le même genre de personnes qu’elle, qui a également le désir de s’unir et qui comprend que c’est seulement en s’unissant qu’ils vont acquérir une seconde nature.
De la 1ère partie de la leçon quotidienne Kabbale 20/07/11, Écrits du Rabash

Le Zohar révèle le monde supérieur

Dr. Michael LaitmanQuand nous lisons le Livre du Zohar , nous  nous demandons toujours la même question: Pourquoi avons-nous besoin de ce livre ? Après tout, c’est totalement incompréhensible et il  parle  de choses  magiques, irréalistes et d’ actions qui  semblent comme des  commandements que nous avons appris de ce monde, et sur ​​des personnes, des animaux ou des paysages, comme les rivières, les collines, ou les montagnes. 

Nous devons comprendre que le Livre du Zohar  doit  devenir pour nous la révélation du monde supérieur , et notre monde inférieur est simplement une empreinte de celle du haut. Supposons que je construise  une tour à partir d’un morceau d’argile, que j’y verse du  plâtre, puis il  durcit en prenant la forme de la tour. Ensuite, je  retire le moulage, et je reçois un modèle et une matrice, un sceau et une empreinte.

The Zohar Reveals The Upper World-1

Le moule supérieur est le monde d’en haut, et le moule qui est resté sur le terrain est le monde d’en bas. Ainsi, les mondes supérieurs et inférieurs se corrèlent les uns avec les autres Ainsi, bien que nous parlons de ce bas monde et de tout ce qui se passe en lui: les collines, les mers, les routes, les animaux, les gens, ou le soleil et la lune, nous devrions encore constamment  nous rappeler qu’ils pointent vers sa projection: le monde supérieur.

Le Zohar décrit le monde d’en haut, tandis que le monde inférieur est son empreinte. Ce qui  dans notre monde est considéré comme le désir de recevoir du plaisir, dans le monde du haut est le désir de donner sans réserve.Comme nous cherchons à renforcer notre désir de donner sans réserve et d’atteindre la spiritualité en nous unissant au cours de notre étude ensemble  avec le groupe, nous ne deviendrons pas des points individuels dispersés à travers le monde, mais ferons  une certaine forme, quoique matérielle ,qui fait partie de notre monde inférieur. C’est notre groupe dans le monde inférieur.

The Zohar Reveals The Upper World-2

 

Mais en fait, il y a un tel groupe dans le monde supérieur, et nous y sommes déjà,  dans le don mutuel sans réserve et l’unité, dans un état ​​tout à fait correct puisque les états premier  (1) et le final (3) existent déjà dans l’infini . Nous ne devrions penser qu’à  ​​la façon de tirer cette force, le désir et les moyens à partir de l’état où nous sommes corrigés, afin de réellement l’atteindre, de le rendre réel pour nous élever à cette dimension supérieure dans nos sensations et notre compréhension, dans notre vie .

Donc, ici, dans ce monde, nous devons  sentir notre unité et visualiser que nous sommes  dans le groupe supérieur, au-dessus, comme entièrement corrigé, dans l’unité et le don sans réserve mutuel , dans notre état ​​supérieur. Par ailleurs, comme nous le désirons d’en haut, à partir de ce degré très supérieur, la Lumière s’étendra à nous, nous touchera, et nous tirera vers le haut.

Ainsi, le Zohar parle de notre état ​​supérieur en utilisant les mots de ce monde, la langue des branches. Et moi, en le lisant, je dois  constamment penser à être dans l’union totale avec le Groupe, dans le don mutuel sans réserve, puisque c’est là que je trouve le monde supérieur.
De la 2ème partie du cours  quotidien de Kabbale du 29/07/2011

Le Zohar se révèle dans l’amour

Dr. Michael LaitmanAfin de révéler le Zohar, nous  devons atteindre l’état qui convient pour le révéler. La Lumière supérieure est au repos absolu. Le Créateur est tout simplement caché à l’intérieur de la création parce que la création est incapable d’être dans un état ​​où le Créateur serait révélé en elle.

Par conséquent, les changements ne peuvent se faire qu’intérieur de la création. La création doit changer afin qu’elle atteigne les conditions de la révélation du Créateur, selon une loi: l’équivalence de forme.

. Dès que nous atteignons une quelconque mesure d’équivalence avec la qualité du Créateur, nous le révélons. La qualité minimale dans laquelle nous révélons le Créateur, en devenant semblable à Lui est atteinte lorsque nous nous unissons à l’autre avec une connexion minimale.

Comment est-ce possible?Au-dessus de la force de répulsion qui nous sépare l’un de l’autre, au-dessus de la haine et du refus de nous unir, nous essayons d’éveiller un désir intérieur en  nous, un besoin persistant de nous unir dans nos aspirations intérieures, en don sans réserve mutuel, de créer un état ​​qui exprime la qualité du Créateur – la connexion mutuelle, le don sans réserve et l’union au moins au  plus petit degré.

Mais même si nous sommes incapables d’y arriver, nous devons désirer que cela arrive. Puis la force cachée en nous, le Créateur, nous aidera, nous rapprochera, et va construire l’état d’unité à l’intérieur de nous, en le faisant se réaliser.

En substance, il n’y a rien d’autre pour nous que à penser que d’essayer d’atteindre l’unité entre nous, en partant de la répulsion et d e la haine, et de révéler les dernières, et nous avons aussi besoin de persistance constante et d’aspiration.

Par conséquent, tout en lisant le Livre du Zohar, nous devons essayer de penser constamment au réseau de connexion entre nous, qui existe déjà, mais qui existe en aversion mutuelle, manquant de l’importance de l’union. Et nous devons désirer le  transformer en sa forme opposée celle de l’union. Quand notre réunion devient au  moins quelque peu semblable au Créateur, à la Lumière, alors la Lumière, puis commencera à circuler à la  traverser ce qui est appelé la révélation du Créateur à la création.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne Kabbale 01/08/11 , Le Zohar

Passer le témoin de relais qui éveille

Dr. Michael LaitmanDans les articles « Le don de la Torah »et« la garantie mutuelle », le Baal HaSoulam explique que la règle de « aime ton prochain comme toi-même » est la formule de notre correction. Nous pouvons uniquement nous corriger dans la connexion avec les autres.

Inversement, sans cette connexion, vous n’avez aucune chance, pas d’endroit pour la correction. Que peut faire une personne privée de la connexion avec les autres?. C’est exactement pourquoi la brisure a eu lieu et le mauvais penchant a été créé afin qu’au-dessus de lui, nous adressions nos discussions à un autre. C’est tout ce qui est exigé de nous.

.Dans la première étape, nous  nous unissons comme Hillel, le sage, a enseigné: «Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse ». Et puis nous nous déplaçons vers ce que  Rabbi Akiva a conseillé: « Aime ton prochain comme toi-même» Ainsi nous atteignons la fin de la correction et nous nous réalisons en fonction de la Pensée de la Création.

“ « La Torah », la méthode de correction, nous est donnée, si nous sommes d’accord pour devenir comme un seul homme dans un seul cœur. Avec cette méthode, en travaillant dans un groupe , nous pouvons exiger la correction de la force supérieure, la Lumière, ou le Créateur.

Essentiellement, le processus de correction peut être appelé réalisation de la garantie mutuelle, qui est un certain lien entre toutes les âmes. Les « âmes » sont dans les gens, les désirs de don. Si les gens forgent un lien et désirent se donner l’un à l’autre, la forme de cette connexion est appelé la «garantie mutuelle »

Il y a des gens dans le monde dont le désir s’allume avec une étincelle, une graine de désir altruiste.S’ils s’unissent pour faire allumer ces étincelles dans chacun et tous ensembles, s’ils se soutiennent et s’aident mutuellement à accroître les forces de germination afin de les attacher ensemble, alors ils forment un système qui remplit les conditions de garantie.  Dans ce système interconnecté et intégré, ils sont tous comme un seul homme dans un seul cœur, selon la condition dans laquelle ils avaient reçu la méthode.

Ainsi, ils atteignent la propriété de garantie mutuelle, et en elle, la force supérieure est révélée.C’est spécifiquement cette force qui leur a donné le désir, planté les étincelles en lui, et leur a présenté la méthode de correction qui permet aux amis de devenir semblables à elle en  propriétés.Elle est révélée en eux précisément en fonction de l’ampleur de cette équivalence.

Ainsi, dans le travail collectif afin de corriger le monde, certaines personnes se réveillent  avant les autres. Ces gens aspirent à se corriger, pour parvenir à l’union et à la garantie, à une fusion entre eux, et à fusionner avec la force supérieure en conséquence. Ils aspirent directement au Créateur (Yashar El) et  veulent réaliser leur désir dans leur relation, ainsi que tous ensembles devant Lui. C’est pourquoi ils sont appelés Israël, ils sont spéciaux et doivent diriger par l’exemple, comme une force d’éducation pour le reste du monde.

Chez tous les autres gens cette étincelle, l’impulsion du don sans réserve, n’émerge pas de l’intérieur. Seules les tristesses de la vie vont leur faire prendre conscience de la nécessité de l’autocorrection, mais même alors, ils ne peuvent pas faire sans ceux qui sont appelés «Israël», ceux qui atteignent un certain degré de connexion, qui mettent en œuvre la méthode de correction. C’est pourquoi à la fin de l’article « La Garantie Mutuelle », Baal HaSoulam cite la Bible que les fils d’Israël doivent devenir le «royaume des prêtres» et une « nation sainte. »Les prêtres n’ont pas de possessions : ils ne font que nourrir les gens, les aider, et organiser.

 Ainsi, nous, ceux qui aspirent vers le but  de la création,  nous devons comprendre qu’en nous transformant en don sans réserve pour les uns aux autres, nous sommes simplement en train de nous préparer pour le travail réel, pour le don sans réserve au  monde. C’est notre destin, et pour cela que  nous avons été réveillés avant les autres.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du  27/07/2011″La Paix »

La démocratie est un « truc » de notre égoïsme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si j’ étudie dans un groupe virtuel et que je ne connais pas d’obstacles  sérieux,  suis-je  en mesure de former  une prière vers le Créateur à partir des  problèmes matériels  réguliers du quotidien,  au travail et à la maison? »

Réponse: Il n’est pas nécessaire de chercher des perturbations, ni dans un environnement virtuel, ni un groupe de physique. Les obstacles viennent par eux-mêmes de notre désir de vraiment  nous rapprocher et de  nous unir avec l’autre. C’est alors que  les problèmes commencent! Et si vous n’avez pas aucun problème,  connectez-vous  aux autres et commencez  à les analyser.

Les perturbations viennent en conformité avec l’état. Lorsque les gens gardent une certaine distance, les problèmes ne se posent pas entre eux. Nous voyons notre monde se rapprocher de la démocratie. La «démocratie» est la plus grande tromperie, quand je m’éloigne  de vous, et  que vous vous éloignez de moi. Et maintenant nous ne nous touchons pratiquement pas les uns les autres, et nous disons que chacun a sa  liberté: «Ceci est à moi, cela est à vous; ne touchez pas ce qui est mien, et tout ira bien. »

Mais ce n’est pas d’ordre des relations parce que là la base nous ne sommes pas connectés les uns aux autres de quelque façon qui soit! Le peu que nous recevons d’un autre, nous le transmettons à lautrui par une sorte de tampon. Mais dans tous les autres cas, nous ne touchons pas les uns les autres. Et quand nous ne le faisons pas, il n’y a pas de problèmes-notre ego est prêt à accepter cela, et c’est l’option la plus pratique pour lui. C’est pourquoi le monde moderne en est venu à la démocratie, la protection des droits individuels, et ainsi de suite.

Mais si nous commençons à agir comme cela dans un groupe, nous ne pourrons jamais atteindre l’unité. La démocratie ne sera pas en mesure de conduire à l’unité, si tout est fait avec des gants et en gardant  une distance.

Nous avons été capables de faire cela jusqu’à aujourd’hui. Mais maintenant, peu importe combien nous y résistons, il n’y a pas de choix: la nature  nous presse, nous obligeant à nous unir et à établir une connexion. Et même si nous essayons toujours de garder une distance et  la même démocratie, la nature nous montre que nous sommes reliés les uns aux autres. C’est là que les problèmes commencent!

« Je ne peux pas aller plus loin! Une plus grande distance est impossible selon la forme que la nature me montre. Elle me montre que je suis connecté à tout le monde, et dans le même temps, je ne veux pas être connecté à eux. Fondamentalement, c’est l’essence même de la crise moderne.

Mais dans le groupe, nous avons besoin de travailler avec le cœur. Ce n’est pas grave si nous sommes ensemble dans une pièce ou derrière les écrans d’ordinateur dans une classe virtuelle. La clé est d’éviter de nous induire en erreur sur le fait d’avoir atteint la connexion. C’est un gros problème car une personne se convainc, en raison de la capacité de défense de l’égoïsme, que tout va bien et qu’elle a un lien suffisant avec les autres. Elle  l’oublie complètement et expérimente  de nombreuses perturbations. »

Mais lorsque nous voulons comprendre cela et nous le faisons ensemble, nous commençons à travailler avec cela et à  révéler la force du mal, qui nous sépare, et sépare nos cœurs. Ce n’est pas un travail facile.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 28/07/2011, article n° 218 Shamati

Jouer le jeu est une affaire sérieuse

Dr. Michael LaitmanLe jeu est la tâche la plus importante pour nous. Par conséquent, lorsque nous lisons le Zohar, nous devons  jouer à être de  grands kabbalistes et imaginer que nous résidons dans le même état que les auteurs du Livre du Zohar, ceux qui les premiers ont révélé combien ils se haissaient les uns les autres, mais se sont  réunis par la suite.
Au début, ils se  détestaient les uns les autres et, par conséquent, ne ressentaient rien au-delà de leur état animé,  l’état de ce monde. D’une telle profonde  descente , ils ont commencé à  s’élever au niveau spirituel du don sans réserve mutuel et de garantie, et c’est alors que leur lien est devenu si fort qu’ils ont révélé ce qui est décrit dans le Zohar.
Par conséquent, de notre manque de connexion, nous aussi nous devons essayer de réaliser un lien aussi fort que le leur, et puis nous allons découvrir ce que le Zohar raconte, nous allons atteindre le niveau des auteurs du Livre. S’ils ont commencé avec la haine, en voulant littéralement se  tuer les uns les autres, même si nous n’atteignons pas une telle prise de conscience profonde du mal, autant que nous sommes en mesure de le faire et de le corriger, nous allons atteindre au moins un certain degré de compréhension de ce qu’ils ont écrit  à ce sujet, puis nous monterons au  même degré qu’ils ont révélé.
Question: Comment le jeu est-il connecté  avec le fait de tirer la Lumière environnante?

Réponse: Le jeu est tout. Il est la seule action que nous effectuons. Le jeu signifie que je m’efforce vers ce que je désire atteindre. Quelle est la différence entre ce jeu et une autre action créatrice dans notre monde si tout en le faisant, nous avons également le désir d’obtenir quelque chose de lui? Bonne question, mais dans ce jeu, nous ne savons pas vraiment quoi faire. Il y a un élément de chance, de libre volonté , il y a quelque chose je ne peux pas savoir à l’avance. Et c’est pourquoi c’ est appelé un  jeu .
Dans ce jeu, je compte sur les autres comme si nous étions dans un véritable état  de jeu dans quelque action imaginaire. Mais en réalité, cette action imaginaire se révèle être vraie quand on arrive à elle. Par conséquent, le jeu est considéré comme une affaire sérieuse.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du  25/07/2011, Le Zohar

La grande simplicité de la perfection ronde

Dr. Michael LaitmanL’ensemble du groupe et l’ensemble de l’humanité en général construisent en premier  « de formes droites » (Yashar). Je limite mon désir de plaisir,  je construis un écran, et avec une partie de ce désir que je continue de travailler davantage, par la foi au- dessus de la raison, dans le don sans réserve, connecté aux autres.
Mais dans certains désirs, je suis incapable de travailler dans le don sans réserve envers les autres et je les utilise uniquement dans mon propre intérêt. Ainsi, je restreins simplement ces désirs. Je veux me recueillir dans une «ligne»,  viser une direction, vers le don sans réserve.
Par conséquent, je construis les «lignes de connexion » entre moi et les autres,- le système de communication correct. Si après tout mon travail, je parviens à changer mon désir de plaisir en don sans réserve, et que je le transfère complètement à l’extérieur de moi-même, et  que je l’utilise pour donner aux autres, cela indique que j’ai construit l’image de celui qui donne  hors de moi-même. Et je me transforme en un «cercle »
Je ne suis plus  collé à la ligne. Au contraire, dans tous mes désirs, dans toutes les directions et les possibilités, je cherche à faire plaisir aux autres sans distinction, en choisissant de donner plus ou moins à n’importe lequel d’entre eux.
En effet, il y a beaucoup de différences et de tests, mais je ne teste pas mes capacités parce que je suis un «cercle», qui n’est plus limité dorénavant. Mais par rapport à moi, ils ne sont pas encore un cercle ; ainsi je peux leur donner de plus en plus de diverses façons. Et c’est ainsi jusqu’à la fin de la correction collective, quand tout s’unifie dans l’adhésion considérée comme « Zivoug Rav OuMekabtziel Paalim » et tourne en rond (Igoulim).
En d’autres termes, un «cercle» est l’état d’être d’un enfant qui n’est pas encore développé et reste dans les bras de sa mère. Et donc, il n’a pas de responsabilités, sauf celle de s’annuler lui-même. C’est ainsi que Malkhout du monde  de l’Infini avait l’habitude de s’annuler devant la force supérieure, la Lumière supérieure qui l’a remplie, et donc elle avait une forme  «circulaire». Elle  a même séjourné dans l’adhésion, mais seulement par la grâce du Supérieur.
Mais à  la toute fin, dans l’état  3, quand nous reviendrons à l’infini une fois de plus, nous construirons ce « cercle » de nous-mêmes.  Par conséquent, nous faisons une restriction à l’état initial, créons un lieu de travail pour nous-mêmes, et en  lui nous construisons l’état parfait, à la place du Créateur. Cette opération est décrite comme «Mes fils M’ont vaincu. »

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 25/07/2011, Talmud Esser Sefirot

La tâche la plus difficile est de demander

Dr. Michael LaitmanGrâce à nos études de Kabbale, nous comprenons enfin que le Créateur a effectué, effectue, et effectuera toutes les actions. Et tout ce qu’on exige de nous est une demande qui constitue notre liberté de choix. C’est-à-dire que nous devons vouloir demander au Créateur de nous corriger.
Tout ce que le Créateur a fait avec nous avant, n’a pas eu besoin de notre consentement; nous avons obéi à l’ordre direct de notre nature, et donc nous n’avions rien à demander. Nous avons simplement suivi notre instinct naturel, satisfaisant notre désir croissant dans toutes ses manifestations. Toutefois, afin de nous donner une occasion de nous développer par nous-mêmes , d’acquérir la connaissance de soi, et de révéler le Créateur et Ses actions, à un certain moment, le Créateur commence à agir contre notre nature.
Ce tournant se produit dans notre génération. Le Créateur ne nous suit pas en nous poussant en avant, mais se trouve en face de nous, et exige que nous nous rapprochions de Lui denotre propre volonté. En fait, c’est notre travail: mobiliser les forces en nous-mêmes, les désirs, et la compréhension que nous devons nous rapprocher de Lui. Et nous ne pouvons pas le faire de  nous-mêmes; nous ne pouvons que demander, exiger de lui qu’Il nous rapproche.
Pour ce faire, nous avons besoin de venir travailler ensemble pour découvrir en nous-mêmes le désir du don sans réserve mutuel. Nous devons recréer en nous-mêmes la forme désirée du Créateur, la propriété parfaite du don sans réserve. Nous devons aspirer au sein de notre groupe afin d’atteindre de telles relations entre nous, et que la force, qui existe dans la dissimulation,  se révèle. Cela signifie révéler le Créateur, le connaître, afin de nous attacher à Lui.
Ensuite, nous allons avancer et nous gouverner. Mais tout comme avant, nous avions obéi aveuglement à notre désir égoïste, sans même y penser, alors que maintenant nous voulons obéir au Créateur avec la même dévotion. Après tous les problèmes, les défis, et l’examen, en dépit de nos objections et  de notre résistance, nous voulons être entièrement gérés par Lui et devenir Ses ouvriers fidèles, comme il est dit: «L’amour couvre tous les crimes».

Et la clé dans ce processus est de trouver le point pour aborder le Créateur, demander le changement et nous corriger à chaque fois. Nous ne devrions pas chercher en nous-mêmes les forces et les moyens de devenir des «justes», faisant de «bonnes actions».

De toute évidence, il est impossible d’arriver à la vraie prière en une fois, et nous avons à passer beaucoup d’examens sur le chemin vers elle. Mais le principal obstacle ce sont les pensées d’une personne qu’il est le maître de ses actes et doit se corriger lui-même et son environnement par ses propres forces. Il oublie qu’il est simplement l’argile dans les mains du Maître, et qu’«il n’ya rien hormis Lui », le seul qui a effectué, effectue, et effectuera toutes les actions. Et notre liberté de choix, qui nous est donnée de nous rapprocher du don sans réserve parfait, n’est que de le demander venant de cette propriété , cette force, qui va régner entre nous.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/07/2011, article n° 50 Shamati