Category Archives: travail intérieur

Nous voyons ce que nous ressentons

Dr. Michael LaitmanLa réparation finale, que décrivent les kabbalistes dans leurs écrits, doit être réalisée dans notre monde,  dans la matière, dans l’ensemble de nos relations les plus viles et les plus «matérialiste». Ceci est la correction, où «l’obscurité brille comme la lumière» (Psaumes 139: 12) et «Ses pieds se poseront sur ​​le mont des Oliviers» (Zacharie 14:4).

Ma partie animée reste la même. Mon corps ne commence pas à travailler pour le bien du don sans réserve. En outre, il fonctionnait de cette façon au départ. L’ensemble de la nature, à part l’homme, travaille en vue du don sans réserve.  Nous ne voyons pas cela, puisque nous évaluons tout selon nos normes.

Nous pensons que seuls les animaux se dévorent les uns les autres, mais en réalité, ce n’est pas vrai. Nous ne pouvons simplement pas leur attribuer l’intention de donner sans réserve parce que nous ne les sentons pas ni ne les comprenons. Mais en fait, la nature les règles en les orientant vers le don sans réserve, et ils obéissent à ses ordres. Cependant, on ne peut pas dire la même chose de l’homme. Il exécute les ordres de son égoïsme, qui est destiné à la réception, et de plus, il voit la nature en la jugeant selon ses propres fautes.

Quand l’homme se corrige, il  accepte la forme globale et voit la situation mondiale. Simultanément, nous disons que les niveaux minéral, végétal, et animé de la nature deviennent ainsi corrigés, mais ce que cela signifie, c’est qu’ils deviennent corrigés dans notre nouvelle perception. Les animaux ne doivent effectivement pas être corrigés. C’est vous qui verrez que le loup et les moutons vivent en paix, tout comme aujourd’hui sous vos yeux l’un mange l’autre.

Dans l’article «La dissimulation du Créateur et Sa révélation », le Baal HaSoulam écrit que vous voyez les guerres et les conflits dans le monde parce que vous êtes comme cela vous-même. 

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 18/08/2011, « La nation »

Caché dans ma propre ombre

Dr. Michael LaitmanL’homme a été créé avec le désir de recevoir du plaisir qui aspire à être rempli, il se sent en manque s’il ne l’est pas, et voit tout le sens de son existence en lui. Outre cela, l’homme n’a pas de sensation. Tous nos sensations viennent uniquement de plaisirs que nous voyons devant nous, c’est à partir de ce que notre monde est construit. La réalité est composée des images de plaisirs que notre imagination dépeignent pour nous.

Nous voyons autour de nous le minéral, le végétal, le monde animal, et d’autres personnes parce notre désir est composé de quatre niveaux à partir desquels nous faisons l’expérience d’images de tous les plaisirs possibles. Mais si nous ne voulons pas vivre parmi ces illusions et que nous souhaitons voir le monde réel, nous devons les considérer non pas de la volonté de recevoir du plaisir, mais du désir de donner sans réserve. En fait, c’est là que nous trouvons notre racine et notre lien avec lui, ce qui signifie la pensée de la création, son programme et son but. Mais le désir égoïste nous sépare de tout, de la vraie connaissance, de la sensation, et du but.

Nous avons une occasion unique de nous rapprocher de la vraie image, de mettre un voile sur le tableau peint pour nous par notre égoïsme. Et ce n’est pas que nous devrions cesser de le voir tous ensemble, mais plutôt cesser de lui donner autant d’importance comme nous le faisons aujourd’hui. Au lieu de cela, nous devons chercher l’image des racines qui se trouvent derrière lui, qui émerge dans les désirs même si elles changent de direction de la réception au don sans réserve.

Le désir est un, mais toutes ses parties (minérale, végétale, animale et humaine) doit être transformé en don sans réserve. Ensuite nous verrons les racines de ces parties qui représentent ce qui est vu dans notre désir de recevoir du plaisir pour nous-mêmes.

Cela se fait par «l’ombre de la sainteté. » Après tout, quand une personne cherche ce genre d’ombre, elle essaie de le faire elle-même. Mais rapidement  elle découvre qu’elle est incapable de le faire. Elle constate que sa fuite de l’envie de recevoir du plaisir et essayant de mettre une «ombre» sur elle, ce qui signifie rendre l’écran, la restriction, et travailler dessus, est impossible sans une aide extérieure. Elle exige un miracle!

Un miracle est quelque chose hors des mains de la personne et non à sa disposition directement comme un moyen évident. Et peu à peu elle en vient à la conclusion que la racine même, la force supérieure qu’elle veut dévoiler, devraient lui venir en aide et délivrer la dissimulation.

Mais à partir du fait qu’une personne le demande de son propre chef, cela est évalué comme si elle créait cette ombre. Et donc elle dissimule son désir de recevoir du plaisir de plus en plus, ce qui est considéré comme «ne pas faire à autrui ce qu’on aimerait pas qu’on nous fasse», et elle acquiert la propriété de Bina, le don sans réserve  afin de donner sans réserve (Hafetz Hessed).

Et quand elle termine le travail et s’élève au-dessus de tous ses désirs égoïstes jusqu’au mont Sinaï, elle commence à travailler, même en recevant  afin de donner sans réserve, dans « l’amour de son prochain comme elle-même. » Progressivement, tout ses désirs se transforment en don sans réserve, et ainsi de suite jusqu’à la fin de la correction.

Tout cela est accompli par la voie de dissimulation ou de soi-disant «pudeur». C’est le travail quand une personne cherche comment cacher son désir de jouir, de ne pas l’utiliser directement, égoïstement, et certainement pas de l’utiliser instinctivement sans penser, mais seulement après une analyse rigoureuse et des tests. C’est la toute première étape de notre travail.

Si l’humain en nous apprend à cacher le désir de recevoir du plaisir à l’intérieur de nous, il se sépare de ce désir et monte au-dessus de l’écran. Et à ce moment, il est relié à la racine et fait des calculs au-dessus de la raison. Ainsi, il continue à marcher le chemin et avance.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/07/2011, Shamati n°39

Transformer tout le mauvais potentiel en bien

Dr. Michael LaitmanL’amour ne peut seulement être révélé qu’à la mesure de la haine, comme il est écrit: «Le Créateur les a fait les uns contre les autres. » Au début de notre chemin spirituel (à partir de zéro), nous descendons d’abord à une profondeur donnée du désir de plaisir (-1), puis nous montons de celui-ci  (+1). Puis, une fois encore, nous descendons encore plus bas (-2) pour monter encore plus haut (+2), et ainsi de suite.

Tout est construit sur ​​la révélation du mal et de sa transformation  en bien jusqu’à ce que toutes les étapes soient réalisées. L’endroit où nous révélons notre égoïsme et ses transgressions, vers une mesure de plus en plus grande, reste. Cela ne disparaît pas, mais nous révèle la Mitsva (commandement) au-dessus.

Il est écrit: «Le Créateur les a fait les uns contre les autres» et l’« avantage de la Lumière sur l’obscurité ». C’est pourquoi, même lorsque nous montons tous les 125 degrés pour atteindre le bien absolu, le mal que nous avons révélé ne disparaît pas. Sinon, toute la Lumière disparaîtrait ainsi.

Nous sommes créés à partir d’une matière opposée à Lui. Le désir créé par le Créateur est très petit, comme une petite graine. Tout ce que nous révélons en plus de ce désir n’est que grâce à l’intention.

Tout d’abord, nous révélons notre mal, l’intention pour l’amour de nous-mêmes. Tout le bien est accompagné par l’intention pour le bien du don sans réserve.  Tout le développement est construit sur la réalisation de notre mal, notre opposition à la Lumière. Ce n’est pas le désir lui-même qui est en cours de développement, mais la réalisation, la compréhension de celui-ci.

L’ego révélé n’est pas le désir lui-même. Le désir avec lequel nous vivons dans ce monde, n’est pas en soi bon ou mauvais. Il n’est ni condamné ni loué. Seule l’intention est importante, qui s’élève en moi par rapport aux autres ou le Créateur (ce qui est la même chose). C’est ce qui me donne  la profondeur du désir (Aviout), pas le désir de se réjouir.

Il est nécessaire de séparer l’un de l’autre ,de soigneusement réfléchir là-dessus et d’ essayer d’accepter que nous travaillons constamment sur l’intention, en corrigeant notre relation au désir et non la taille du désir lui-même. En d’autres termes, ce travail n’est pas évalué par la quantité, mais par la qualité.

Il est écrit: «Une transgression ne met pas en échec un commandement,» et un «commandement ne met pas en échec une transgression. » C’est parce que les deux se soutiennent mutuellement. Le mal ne disparaît pas, et c’est précisément  au-dessus du mal que nous construisons ensemble la structure du bien. C’est parce que nous sommes les créatures, et si notre conscience du mal et de qui nous sommes venaient à disparaître, nous aurions aussi perdu tous le bien.

Mon «Moi» se construit précisément à l’opposé du Créateur: plus je me perçois opposé, plus je grandis, et en conséquence, je peux Lui donner plus. Dans ce cas, je vais avoir une demande, la sensation du contraste entre la Lumière et les ténèbres, qui me donnent une possibilité de réaliser un grand don sans réserve.

C’est pourquoi nous avons besoin de la valeur de la révélation du mal puisque c’est uniquement par la vertu du mal que nous pouvons atteindre le bien.

De la  première partie du cours quotidien de Kabbale du 10/08/2011, Shamati # 52

La force qui vient des opposés

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment nous préparer intérieurement avant de sortir pour diffuser à l’extérieur?

Réponse: Nous devons aspirer à l’unité au-dessus de toutes les différences et des gouffres entre nous. Je perçois certaines personnes comme totalement antagonistes, d’autres comme me haïssant, et d’autres encore aussi éloignés en termes de leur vision du monde, de croyances et de sensations. Mais j’ai mis une restriction sur l’ensemble de ces sentiments, je n’ai pas utilisé aucune de mes réponses négatives. Au lieu de cela, je veux construire un sentiment de connexion et d’unité au-dessus de tout cela.

Il est écrit: «L’amour couvre tous les crimes ». Cela signifie que le négatif (-), l’ego, toutes les transgressions, sont en-dessous, et ils sont couverts par le haut par le positif (+), qui est l’amour.

La différence ou la divergence entre nous crée une force de résistance et la capacité à surmonter, ou pour utiliser des termes kabbalistiques, l’écran et la Lumière réfléchie. Cela ressort de l’opposition des deux pôles en moi.

C’est pourquoi nous ne supprimons pas notre ego, mais nous le couvrons avec amour. Le crime reste-maintenant nous avons simplement besoin d’utiliser la méthode de la correction et d’ajouter un écran.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 12/08/2011, Le Zohar

Chaque personne doit se régler de l’intérieur

Dr. Michael LaitmanDes changements sont maintenant requis de l’homme. Il doit se changer à l’intérieur, plutôt que de changer quoi que ce soit en dehors de lui. Les systèmes que nous avons construits, l’économie, la société et l’éducation, ont été développés en fonction de notre égoïsme croissant. Mais maintenant il est temps d’arrêter parce que nous avons commencé à nous développer à l’intérieur d’une manière qui ne s’accorde pas avec notre égoïsme croissant, mais avec la forme correcte de notre ego, la forme du don sans réserve, de connexion mutuelle.

Aujourd’hui, le monde est révélateur de la forme spirituelle. C’est un miracle de voir comment l’humanité est en train d’acquérir la forme du don sans réserve, l’interconnexion totale.

Au début, nous étions séparés les uns des autres. Il y avait une rupture à l’échelle du système universel, et, par conséquent, personne n’a été raccordé. Mais maintenant, le système a commencé à se fermer et nous sommes de plus en plus étroitement liés les uns aux autres. C’est ce qu’on appelle «le monde intégral ».

Nous révélons le système qui est en nous et qui nous montre le monde corrigé. Cependant, c’est en train  de nous être montré de l’extérieur, alors que nous devons nous adapter à elle à l’intérieur.

En substance, c’est  le Créateur, la Lumière qui se révèle à nous! Si nous nous mettons en harmonie avec cette connexion et la globalisation universelle, et si nos désirs acquièrent la forme corrigée, la Lumière sera alors révélée à l’intérieur.

Nous devrions essayer de comprendre que les anciennes méthodes ne sont plus efficaces et qu’il n’y a rien que nous puissions faire avec elles. Cela doit être reconnu comme un fait. Rien ne nous aidera sauf réfléchir sur la connexion. Il n’y a pas d’autre moyen pour nous de corriger ce monde.

Nous n’aurons pas d’instruments à utiliser dans le système économique. Même dans l’armée, le héros qui gagne ne le fait pas par sa propre force. Rien ne va travailler dans notre monde sauf la puissance de la connexion! plus nous nous unirons, plus tôt nous réussirons, et tout se passera dans le monde et dans la société, de l’intérieur.

Nous avons atteint la mise en œuvre effective de la méthode de correction, et nous ne pouvons pas y échapper. Le temps nous oblige à cela.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 16/08/2011, « La nation »

La vérité va soudainement commencer à se révéler d’elle-même

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment une personne peut-elle clarifier son propre but en étudiant ?

Réponse: Quand une personne n’est pas connectée à un enseignant, il n’y a rien qu’elle puisse faire. Elle va tourner en rond et rien atteindre. C’est ce qui se passe d’une génération à l’autre. Il a toujours été nécessaire de passer de nombreuses années à l’écoute de ce que l’enseignant disait.

Toutefois, le temps se contracte aujourd’hui, et nous voyons des changements qui se passent autour de nous avec une vitesse constamment en augmentation. Il en est de même pour l’enseignement de la Kabbale. Une personne qui ne sait rien à ce sujet pourrait maintenant se relier à la méthode de correction avec son cœur et son âme dans le délai d’un mois ou deux. Quelques mois après, il pourrait être jeté d’un mauvais état à un bon et puis en arrière.

Toutefois, peu importe quoi, la méthode de la correction doit être révélée, et celui qui l’a révélé lui-même veut la révéler au monde entier. La facilité de la compréhension et de la prise de la méthode dépend de la taille de la masse des gens qui l’étudient.

Ils vont simplement ressentir soudain de l’intérieur que les choses sont exactement de la façon dont la Kabbale l’explique. Ce qui autrefois demandait d’importants efforts et une réflexion intense de la part d’une personne jusqu’à ce qu’elle arrive à voir une certaine image, cela va maintenant simplement arriver de soi-même.

C’est pareil à la façon dont nous voyons la jeune génération  se rendre maîtres de la technologie moderne. Par exemple, en étant professionnel de la technologie, j’ai encore de la difficulté à maîtriser de nouvelles fonctions de l’ordinateur et du téléphone. Je le fais par nécessité, mais je n’y trouve aucun intérêt parce que je traite les choses comme la génération du passé. Je dois penser énergiquement et étudier le mode d’emploi, alors qu’un petit enfant peut prendre un téléphone portable, appuyez sur les boutons, et appeler. Il est né prêt à utiliser ces jouets.

Ils sont les nouvelles réincarnations des âmes, une révélation d’un nouveau désir qui inclut les enregistrements de l’expérience de toutes les vies passées (Reshimot). Comment les choses marchent est naturellement clair pour eux. J’ai vu tant de fois la façon dont les jeunes ne lisent pas les manuels d’utilisation de certains outils. Ils pressent quelques boutons et apprennent ainsi la manière dont les choses fonctionnent.

La méthode de la Kabbale doit commencer à être perçue de la même manière simple. Même si elle semble être séparée de notre vie corporelle pour être spirituelle, elle sera encore révélée. Une fois qu’elle commencera à se répandre dans les masses, tout le monde comprendra naturellement que c’est la façon dont les choses sont.

On comprendra que si le mal de l’égoïsme est contenu en nous, il ne nous laisse pas vivre. Ensuite, nous avons besoin d’utiliser la puissance de la bonté, et si nous jouons avec bonté, nous allons l’atteindre.

Aujourd’hui, les gens protestent dans les rues contre une mauvaise vie, alors plaçons là-bas un bon environnement pour eux. Nous devrions utiliser cette volonté d’exister et de vivre dans une société nouvelle, plus connectée et unifiée, et les gens vont commencer à attirer la Lumière qui ramène vers le bien. Si nous leur donnons aussi certains matériaux kabbalistiques, tout deviendra naturellement révélé. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/08/2011, Écrits du Rabash

S’élever au-dessus de toutes les différences

Dr. Michael LaitmanPlutôt que d’exister dans cette partie infime de la réalité, quand une personne veut la briser et passer dans sa deuxième partie, la partie éternelle et parfaite, alors elle dispose de plusieurs moyens pour le faire: l’enseignant, le groupe et les livres. L’enseignant explique qu’une telle possibilité existe. Il explique qu’elle peut être réalisée avec l’aide d’un groupe où chacun s’efforce d’atteindre la perception de la véritable réalité, parfaite, et avec l’aide des  livres qui parlent de la même réalité parfaite.

Quand nous essayons d’être ensemble, c’est comme si chaque personne sortait d’elle-même, hors de son ego, car elle doit sentir qu’elle existe dans les autres. Puis, quand elle essaie d’être au-dessus d’elle-même, dans les autres, connectée avec eux, et qu’elle lit au sujet de la perception de la réalité dans le don sans réserve, c’est la façon dont elle ressemble à l’état futur, comme si elle y était déjà.

Dans la mesure de son aspiration, elle évoque à partir de là la deuxième force qui existe dans la réalité, la force du don sans réserve, à côté de la petite force de réception que lui a donné la nature. Ensuite, la force du don sans réserve vient et lui apporte les changements.

Une personne peut percevoir ces changements comme une force supplémentaire de réception qui vient à elle, au lieu de la force du don  sans réserve qui la change, et ce type de perception est également correcte. Toutefois, en plus elle atteint la même force du don sans réserve. De cette façon, l’homme avance, parfois à droite et tantôt à gauche, mais entraîné par la force même du don sans réserve.

Il doit atteindre cette force du don sans réserve avec la force de réception. Ces deux forces commencent à se révéler à l’homme comme deux lignes, la droite et la gauche. Puis, l’homme avance, parfois dans un état ​​de descente et parfois dans un état ​​de montée. Il ne sait pas encore ce que sont exactement la descente et la montée et jusqu’ici, il les identifie comme ses sensations actuelles.

Cependant, comme le temps passe, il commence à sentir qu’il a besoin d’utiliser ces deux lignes en étant entre elles. De cette façon, il prend le contrôle sur elles et commence à les combiner dans la ligne médiane.

Essentiellement, tout notre travail consiste à étudier ensemble, en souhaitant nous connecter les uns aux autres dans nos cœurs, et en aspirant à l’unité au-dessus de tous les désaccords et les différences, car toutes ces choses ne concernent que notre existence animée, ce qui reste ici dans ce monde. Nous voulons nous relier ensemble dans nos désirs, nos points dans le cœur, au-dessus de ces choses.

Quand nous lisons le Zohar avec cette intention, le livre parle de nos états corrigés, sur la manière dont nous révélons la qualité du don sans réserve dans le lien entre nous qui est le même que le Créateur, la Lumière, le monde spirituel, le monde supérieur. Pour cette raison, chaque personne doit imaginer cet état ​​lors de la lecture du Zohar

Du cours du  12/08/11, Le Zohar

Testez-vous!

Question: Comment peut-on tester si son effort est suffisant?

Réponse: Des efforts sont habituellement faits dessus de la raison, au-dessus des connaissances, quand il semble à une personne que tout est extrêmement difficile et impossible, et qu’il en a assez. Il ne croit plus en l’enseignant avec sa «folie» ou dans le Créateur qui est caché, ce qui rend impossible de dire ce qu’il veut de lui. Et il a de nombreuses plaintes concernant le groupe dans son ensemble, ainsi que sur chaque personne individuellement.

Toutefois, dans le même temps, nous devons dire que cette image que je vois est due à mes propres fautes, à mon égoïsme! C’est parce qu’en réalité, j’existe dans le monde de l’Infini. Et le groupe est l’âme dans lequel je suis complètement connecté. Et l’enseignant est la partie au dessus de nous qui nous conduit à la connexion avec les âmes déjà corrigées afin que nous ensemble avec eux puissions corriger les âmes qui ne sont pas encore  corrigées. Et le Créateur devient une évidence entre nous, car maintenant il est caché pour notre propre bien.

Si une personne imagine cet état correctement, s’il comprend que ce monde est imaginaire et qu’il a besoin de creuser plus profond à travers cette image illusoire, à sa forme intérieure de manière à révéler les chaînes qui nous relient, comme sur le verso d’une image brodée , il sera alors en mesure de mettre tout en place et exiger d’être changé.

Il va révéler la perfection en étant en harmonie avec tous les désirs, en d’autres termes, avec le groupe et le Créateur, la qualité du don sans réserve. Il sentira qu’il a atteint la perfection de cette façon et il n’y a rien de plus grand que cela, pas de besoin ou de désir d’une plus grande chose parce que c’est l’état le plus parfait pour lui!

De la 1ère partie de la leçon quotidienne Kabbale 24/07/2011, article n°187 de Shamati

La joie de la rencontre tant attendue

Dr. Michael LaitmanLa lecture du Zohar peut être comparée à une réunion tant attendue avec une personne que vous aimez, quelqu’un dont vous souhaitez vous rapprocher. Lorsque les deux se rencontrent enfin, ce qu’elle veut dire exactement ne compte pas à vos yeux. La chose la plus importante est que tout en étant à côté d’elle et entendant sa voix, vous vous sentez intime. Les mots réels ne sont pas importants. Laissez-la parler. Vous n’avez même pas à l’écouter de près. Grâce à ces mots, vous voulez sentir au combien vous vous rapprochez d’elle et la ressentir davantage.

Et c’est la même chose avec le Livre du Zohar. Tous les différents mots et les histoires qui y sont écrites nous semblent confus, mais ensuite, nous comprenons pourquoi cela est écrit là: C’est parce que tout cela sont des noms de nos connexions. Mais je ne se soucie pas de ce qui est écrit dans le livre exactement ce dont il parle. Ce qui importe, c’est que je suis près de lui en ce moment. Parce que je me réjouis d’être connecté avec lui, je ne fais pas vraiment attention à ses mots. La chose la plus importante est que nous soyons proches.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 27/07/11, Le Zohar

Se restreindre à un point

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que nous entendons par «unité» lorsque nous parlons au monde?

Réponse: S’unir en fonction de l’état de garantie mutuelle signifie être un homme dans un seul cœur. Afin d’unir les cœurs en un seul, d’unir tous les désirs dans un désir tel qu’ils étaient avant la rupture des récipients, nous passons par deux étapes.

Dans la première étape, nous neutralisons la volonté de recevoir dans le but de la réception et ainsi nous menons à bien l’état de Hafetz Hessed, «Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerai pas qu’on te fasse. » En vertu de cela je ne nuis pas à mon prochain. Je ne juge plus une personne selon si elle est bonne ou mauvaise, comment je peux l’utiliser, la contrôler, et la tromper.

Je ne recherche plus à tirer profit des autres. Je ne veux simplement rien. Une fois que j’atteins l’ampleur entière et la ruse de mon mal, ce qui me pousse à nuire à autrui à chaque seconde, j’aspire au maximum à minimiser l’utilisation de mes désirs. Je demande juste le strict minimum, les choses sans qui je ne peux pas faire, en espérant qu’ensuite je vais atteindre la qualité du don sans réserve.

Je veux devenir un point, comme Malkhout qui devient inclue dans Bina. Juste un point. C’est comme si je n’existais pas. Mon «moi» est inclus dans Bina et lui est consacrée, comme une goutte de sperme dans un utérus. Pour l’instant je suis juste une goutte qui n’existe pas en vertu d’elle-même, mais à cause de celle du haut.

Ceci est la première étape où nos cœurs ne sont pas encore unis, mais ils ne se repoussent pas.

À l’étape suivante, ils commencent à se rapprocher, comme il est écrit: «Aimez votre prochain comme vous-même. » Avec tout mon cœur (car je n’ai pas d’autres instruments), je vérifie le cœur d’autrui et je vois dans quelle mesure je peux le satisfaire et recevoir de lui. Mon cœur travaille entièrement à servir et satisfaire son cœur, et il me traite de la même façon. C’est l’unité des cœurs que nous atteignons en réalisant le principe de l’amour pour le prochain comme pour nous-mêmes, devenant ainsi comme un seul homme dans un seul cœur.

 De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 27.07.11, « La Paix »