Le plus important est notre connexion

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment puis-je vérifier que je renforcer ma connexion avec les amis pendant le cours ?

Réponse : Tout d’abord, c’est le plus important. Notre gain spirituel augmente, lorsque l’on ne cesse de renforcer davantage le lien, atteint lors du dernier congrès d’Arava. Vous devez ajouter de nouveaux efforts à ce que vous avez ressenti là-bas. La Lumière qui corrige vient, quand pendant les leçons, nous écoutons le récit sur ​​le système spirituel dans son ensemble et sur ​​sa structure. Cependant, l’inspiration émotionnelle est plus élevée pendant les actions réciproques d’union. C’est pourquoi nous devons nous connecter les uns avec les autres.
Dans tous les cas, nous devons nous sentir comme si nous étions ensemble à la leçon. Même si nous nous haïssons les uns des autres, comme les amis du groupe de Rabbi Shimon, nous ressentons néanmoins l’état de notre interconnexion.

Question : Une certaine image peut apparaître en moi, mais comment puis-je la transformer en un bien commun et en récompense ?

Réponse : Le groupe, le système, et mon attitude envers mes amis, tout doit fusionner en un seul, tout doit devenir une seule image, en dehors de laquelle rien d’autre n’existe. Jusqu’à ce que vous vous concentriez sur elle, la cible ne sera pas dans votre viseur. Cependant, vous devez travailler à renforcer l’interconnexion, même au détriment de la compréhension du sujet. C’est la différence entre avoir de la sagesse et agir intelligemment.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 28/2/2012, Questions et réponses

Une tête dans une fière solitude

Dr. Michael LaitmanQuestion : En quoi l’importance de notre unité influence le reste du monde ? Pourquoi l’intention correcte ne suffit-elle pas ? Pourquoi avons-nous aussi besoin de diffuser physiquement ? Quel mécanisme réveille les gens à qui nous nous adressons ?

Réponse : Nous sommes dans un système commun composé de cinq « couches » d’Aviout (l’épaisseur du désir).

Dans l’ensemble, notre monde appartient au degré zéro ou racine de l’Aviout, plus précisément, sa partie rudimentaire. Dans le langage de la Kabbale c’est ce qu’on appelle la racine de la racine de la racine, ou Malkhout à l’intérieur de Malkhout à l’intérieur de Malkhout du monde d’Assiya. Son désir est perçu sous forme de matière, qui existe en dessous de la vitesse de la lumière.

Le phénomène électromagnétique, la gravité, la physique et la chimie, la biologie et la zoologie, et la matière que nous percevons et reconnaissons, tout cela est essentiellement un désir du plus bas degré, séparé de la Lumière qui le régit. Du point de vue de la personne qui atteint, il n’y a pas de Lumière dans ce désir.

C’est pourquoi je travaille avec la matière. Après tout, une personne faire avec ce qu’elle voit devant elle. Et devant moi, il y a une nature minérale, végétale, animale et humaine du monde matériel, accessible à mes cinq sens. C’est de là que nous commençons : pas seulement de loin ou d’un point neutre, mais à partir d’une place opposée.

La matière du désir descend jusqu’à Malkhout du monde d’Assiya et poursuit son voyage vers le bas, dans la zone égoïste du spectre. Les 125 degrés de descente ne sont apparemment pas suffisants, nous descendons même plus loin dans les cinq couches de l’égoïsme.

Et le plus bas n’est pas n’importe qui, c’est Israël. Il était à la hauteur du don, et c’est pourquoi il est tombé au fin fond. D’un côté, Israël est « la plus petite des nations », mais de l’autre, il a «la nuque raide», c’est-à-dire le plus égoïste. Par conséquent, il éprouve le plus de maux, il est le plus loin, mais en même temps il est capable d’utiliser ce monde mieux que les autres.

Puis, la Lumière provoque des « vibrations » et influence fortement Israël, et ce dernier commence alors à se réveiller. Mais revenir n’est pas moins facile, surtout compte tenu du brassage qui a eu lieu au cours des milliers d’années et qui doit également être pris en considération.

« Pourquoi avons-nous besoin de nous soucier des autres ? » On me demande. « Pourquoi avons-nous besoin de ce lien avec le monde? Ne serait-il pas mieux nous soucier de nous-mêmes ?  »
Où avez-vous vu une tête dans une fière solitude? Pourquoi en avez-vous besoin, si ce n’est pas dans l’intérêt du corps ? Il est écrit qu’Israël a besoin de devenir «un royaume de prêtres» pour les autres nations. Celles-ci ne sont pas en mesure de recevoir la méthode de correction de leur propre chef, mais elles pourront le faire à travers Israël, en étant connecté à lui, à travers la brisure et le mélange.

Ainsi, « Israël » est essentiellement une vocation l’obligeant à établir une connexion avec les autres. Et cela n’est possible que par le contact au niveau matériel de notre monde, le degré du désir le plus bas, que nous percevons sous cette forme aujourd’hui.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 28/02/2012, Questions et réponses

Que pouvons-nous donner?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous avons l’intention de ne recevoir que pour nous-mêmes et que nous souhaitions sortir de cette intention et de donner sans réserve, que pouvons-nous donner? Nous n’avons rien à donner, parce que nous ne souhaitons pas recevoir ….

Réponse: Nous pouvons donner notre désir de donner sans réserve au groupe. Cela suffit. La satisfaction vient du Créateur, et le désir de donner sans réserve vient de nous. Je n’ai rien à donner, rien à donner sans réserve. Je vais vous donner ce qu’Il va me donner pour vous. De cette façon, nous examinons le lien entre les Partsoufim: Celui du haut, celui qui reçoit le premier, donne à celui du bas celui qu’il a reçu à partir de son Partsouf supérieur.

Nous avons seulement besoin de construire l’intention entre nous, pour moi de vouloir donner au lieu de me soucier de ce que je peux donner sans réserve.
De la leçon 1, de la convention d’Arava 23/02/2012

Quatre étapes vers la lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce qu’une personne sent l’effet de la lumière que corrige? Et si c’est le cas, comment sent-elle cette influence?

Réponse: La Lumière qui corrige nous touche constamment. Mais son effet est révélé après un certain nombre d’étapes à travers lesquelles elle nous touche. C’est un peu comme dans les quatre phases du développement de la Lumière directe-seulement quand Malkhout atteint son achèvement et la réalisation entière de Keter se produit en elle, alors seulement a lieu un bond vers un nouveau degré qui prend place et Malkhout du Partsouf supérieur devient Keter du Partsouf  inférieur. Et une fois encore, il y a une multitude d’actions internes de Keter vers Malkhout, le degré est réalisé, et une naissance à un nouveau degré a lieu.

C’est pourquoi la Lumière agit toujours sur nous, mais, naturellement, aussi fortement que le pouvoir qu’on utilise pour l’activer. Mais même lorsque la Lumière touche une personne d’une bonne façon, il y a toujours un besoin pour certaines actions internes, jusqu’à ce que l’on commence à reconnaître Keter, la racine, à l’intérieur de ces actions: Pourquoi les choses se passaient-elles ainsi, qui l’a fait, et ainsi de suite.

C’est pourquoi, lorsque nous commençons à sentir Qui travaille avec nous, pour quoi faire, ce qu’Il veut de nous, comment Il nous a créés, comment nous avons besoin de réagir envers Lui, et la façon dont nous réagissons envers Lui maintenant, cela signifie que nous avons atteint le point de Malkhout l’intérieur de nous.

De cette façon, dans les quatre phases du développement de la Lumière directe, Malkhout se sent tout à coup: « Keter qui est un donneur absolu, et je suis un récepteur absolu. Je ne peux pas tolérer la façon dont je suis! Que dois-je faire avec moi-même?! Je veux me limiter! « Malkhout a le pouvoir de se limiter elle-même. Lees Kabbalistes nous disent qu’à un tel niveau élevé du pouvoir de se restreindre soi-même et de cesser de travailler avec l’intention égoïste existe réellement.

Mais nous n’avons pas ce pouvoir. Pourquoi pas? Car nous avons besoin pour atteindre l’amour et le don sans réserve. C’est pourquoi nous devons nous connecter avec les autres. C’est ainsi que nous apprenons ce que le don sans réserve est, et, ensemble, nous appelons la racine, Keter, pour nous donner ce pouvoir.

Tout correspond pleinement aux quatre phases de la Lumière directe, soit directement, de haut en bas, ou dans la direction opposée, de bas en haut. Il n’y a rien d’autre.

Par conséquent, quand une personne sent en lui qu’il commence à percevoir où l’influence d’où vient la Lumière, ce qui signifie que non seulement il a atteint la réalisation du mal, mais aussi la racine de cette réalisation.

De la leçon 1, de la convention d’Arava 23/02/2012

Une personne nait dans la joie

Dr. Michael LaitmanNous devrions être très heureux par le fait que nous soyons arrivés à l’ouvrage le plus important, l’analyse la plus importante qui existe dans tous les mondes, même dans les mondes spirituels. Le Baal HaSoulam a écrit qu’il n’y a pas plus heureux moment dans la vie d’une personne que le moment où elle découvre qu’elle est incapable de sortir de son ego et aucun effort d’elle-même ne peut lui venir en aide. Alors elle en vient à sa première prière, son premier cri pour le Créateur.

Ce premier cri est la naissance. Un nourrisson pleure dès qu’il arrive au monde. Et cela signifie qu’une personne est née.

Espérons que nous atteindrons ce cri et deviendrons humain. C’est pourquoi l’effort que nous faisons vers elle s’appelle douleurs de l’enfantement. Et nous devrions être heureux que nous en soyons venus à cette question. Après tout, qui atteint ces douleurs de l’enfantement? Nous devrions être heureux et sérieux en même temps. Mais la joie doit venir de l’état, la mission. C’est là que commence la vie spirituelle.

Quand un enfant naît, les adultes sont heureux, même s’il pleure et crie. De même, l’homme en nous (celui qui fait tout le travail et toutes les analyses) se réjouit, et l’enfant maintenant est en train de naître, il souffre encore de la pression, de la tristesse et de la perception des troubles Ils doivent tous deux être ensemble.

De la leçon 1,de la Convention d’Arava 23/02/2012

Donner une solution au monde

Dr. Michael LaitmanEn créant un réseau d’interconnexions, nous guidons le monde, nous devenons le monde le « centre du don sans réserve » du monde. L’humanité souffre, mais elle n’est pas en mesure découvrir la raison cachée de sa souffrance et c’est pourquoi elle ne sait pas comment s’en débarrasser. Cela est déjà visible et se fera sentir de plus en plus. C’est pourquoi nous devons dès que possible expliquer et dire aux gens quelle est la raison qui se cache derrière la crise, quelle est sa nature, et comment en sortir.

Sans cela, nous ne pouvons pas dire que nous donnons sans réserve au-dessus du monde. Nous avons besoin de participer aux malheurs des gens de toutes nos forces, sentir leur douleur et ce qui exige davantage de notre part. C’est notre principal objectif. C’est ce pourquoi nous existons. C’est pourquoi il est nécessaire dans les plus brefs délais d’aller dans le monde avec l’explication de ce qui s’y passe. Le monde ne sera pas en mesure de discerner la solution par lui-même. Ceci nous oblige à créer des réseaux pour la préparation des éducateurs, la création de contenu, et ainsi de suite.

C’est notre travail. Merci à lui, nous irons de l’avant par nous-mêmes, que dans la diffusion et dans l’attention pour l’autre.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 28/02/12  Questions et Réponses « 

Le groupe: un amplificateur inversé

Dr. Michael LaitmanQuestion: l’endroit où les gens devraient faire un effort est assez clair dans un système régulier d’enseignement. Par exemple, un étudiant à l’école accorde son attention pendant le cours, prend des notes, fait ses devoirs, fait beaucoup d’effort intellectuel volontaire, et sacrifie le reste. Lorsque la personne grandit, elle fait la même chose: elle travaille au lieu de s’amuser. Ces efforts sont compréhensibles. Quels sont les efforts intégrés au-dessus de l’égoïsme? Y a-t-il une place pour les efforts volontaires?

Réponse: En général, il ne devrait pas y en avoir. Quand une personne se positionne correctement elle-même par rapport au groupe, l’environnement, elle l’organise de manière à ce qu’elle ait une influence positive sur lui et qu’elle –même ait une influence positive sur le groupe. Puis, cette interaction précise fonctionne de telle sorte qu’une personne change volontiers, sans s’en rendre compte elle-même. Fondamentalement, elle fait très peu d’efforts volontaires pour évoquer l’influence positive du groupe.

En effet, si je fais un petit effort dans le groupe, et que le groupe, composé de manière spéciale, réagit correctement, ce groupe se règle, s’organise et forme une force qui m’influence. La réaction du groupe à ma demande me change immédiatement et correctement. Quand j’exerce un petit effort et que je fais  une petite demande au groupe de me changer, je reçois un millier de fois plus que mon impulsion, et je change. En d’autres termes, le groupe est un amplificateur spécial inversé qui revient vers moi avec un tel degré de connexion inverse qu’il me force à changer. 

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» N°10, 16/12/11

L’encouragement qui donne de l’énergie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons discuté de combien il est important d’introduire des signes intégrants de distinction et des récompenses.

Réponse: Nous devons prendre en considération l’encouragement, mais il s’agit d’encouragements non corporels. L’encouragement devrait consister en différents signes de distinction, des incitations, des certificats, des diplômes, ou tout ce qui donne aux gens le désir de continuer à monter et à atteindre l’objectif.

Cela marque aussi un certain niveau qu’il a achevé. Il est effectivement très difficile de se définir par rapport à d’autres dans un mouvement intégral parce qu’une personne est constamment en train de faire un travail intérieur en se corrigeant elle-même et  en s’incluant en un seul organisme.

C’est très bien lorsque la société vous encourage. Lorsque l’encouragement vient de votre conjoint ou de vos enfants, la personne ressent une énorme force d’être respectée et appréciée par ses parents.

Question: Qu’est-ce que vous voulez dire quand vous dites un encouragement «non-corporel »?

Réponse: Je me réfère aux récompenses non-corporelles, pas d’argent, mais des signes de distinction. Il ne peut y avoir aucune autre sorte d’encouragement ici. Par exemple, un instructeur qui terminera bien un cours recevra un badge et un certain rang, peut-être même des épaulettes ou quelque chose de semblable.

Question: Vous avez dit épaulettes, et je pensais à l’armée. Les gens investissent tellement d’efforts pour des bandes qui n’ont pas de sens. Peut-on introduire la même chose?

Réponse: Oui, absolument, toutes les mesures incitatives. L’objectif est ce qui importe. Quand une personne poursuit un objectif, même si c’est pour des bandes, elle ne se soucie pas des rayures une fois qu’elle atteint l’objectif parce que le but est ce qui compte pour elle. Toutefois, en ce moment, nous devons encourager les gens comme des petits enfants car nous en avons besoin pour atteindre l’objectif.

Question: Cela peut-il être également un tableau d’honneur comme sous la domination soviétique?

Réponse: Bien sûr. Par ailleurs, le système soviétique avait une disposition très correcte, juste une prise de conscience erronée. C’est pourquoi tout a échoué. Si tout avait été fondé sur l’éducation, l’éducation réelle et véritable, au lieu de la répression lorsque les gens ont été contraints à s’unir, enfoncés dans des kolkhozes et des endroits comme  cela, alors ils auraient pu réussir même à l’époque. Maintenant, c’est une nécessité; à l’époque, c’était juste une opportunité.

Question: Donc, tout cela avait un but?

Réponse: Absolument. Les gens avaient un but. Tout d’abord, il y avait une certaine égalité. Il y avait une culture commune. Il y avait certains faux idéaux, mais c’était quand même des idéaux. Les gens ont été élevés d’une manière complètement différente. Malgré tout la difformité et la laideur de la façon dont les choses ont été imposées à la population, la théorie réelle était intégrante et correcte. 

D’une  «Discussion sur l’éducation intégrale » N°9, 15.12.11

Prêt à aimer

Dr. Michael Laitman«Commandement» dans la langue de la Kabbale signifie la correction du désir créé par le Créateur. Le désir se développe avec l’aide de la Lumière qui l’influence pendant les quatre phases de développement de la Lumière. A la fin, le désir «se gonfle» en une taille énorme et obtient tout ce que la Lumière est prêt à lui donner: l’amour, la réalisation, et l’abondance.

Au début, le désir était aussi minuscule qu’une goutte de sperme. Puis, avec l’aide de l’amour, il a « explosé » en une énorme boule. Donc, à un moment donné, quand les sens désirent l’amour, il se met soudain à se rendre compte que sa propre nature est opposée à lui. C’est ensuite immédiatement « dégonflé » et il est retourné à son point de départ.

Qu’advient-il de l’amour ressenti par le désir? Il se transforme en inquiétude et en peur, c’est ainsi, dans son monde propre limité. Le désir ne peut pas faire face à ce qu’il a reçu de la racine à travers les quatre phases de développement de la Lumière et ainsi il se limite lui-même.

Il fait un effort pour gérer la situation, obtenir la similitude, et fusionner avec la sensation précédente. Après tout, cette sensation est en fait la réalisation et la révélation du Créateur et de Son Essence. Ainsi, le désir cherche à « se gonfler » de nouveau et devenir de plus en plus semblable à Lui. Dans un premier temps, il effectue la correction dans les cinq Partsoufim dans le monde d’Adam Kadmon (AK); plus tard, il procède à NHY de AK en vue d’obtenir la Lumière de Hassadim (Miséricorde) dans le monde de Nekoudim, l’endroit du monde d’Atsilout.

Il devient alors incapable de poursuivre ce processus, et l’éclatement se produit: Le désir commence à réaliser que ses propriétés ne lui permettront pas d’atteindre l’amour parfait. Cependant, d’autre part, le désir acquiert une certaine sensation et une certaine compréhension, et il construit les mondes d’Atsilout (A) et de BYA.

Ainsi, nous atteignons la relation que nous avons l’habitude d’avoir dans le monde de l’Infini, en d’autres termes, nous atteignons l’amour. C’est ce que nous nous efforçons constamment de vérifier et de mesurer le niveau de l’amour que nous avons réussi à atteindre.

C’est pourquoi le Créateur a fait le groupe: j’ai des amis, j’ai quelqu’un à aimer. « Pratiquer avec vos amis et vérifier les résultats que vous avez reçus, » dit-Il. « Lorsque vous réalisez l’interconnexion correcte entre vous, je Me révélerai en vous. »

Le Créateur a brisé le récipient collectif, et aujourd’hui nous sommes un groupe brisé. Ce faisant, Il nous a donné une chance de ressentir et de Le révéler grâce à la correction que nous effectuons entre nous. De notre côté, notre volonté d’aimer est appelé le «récipient», et de Son côté, Sa Volonté d’aime est appelée « La Lumière ». A la fin  ils se rencontrent: Notre récipient corrigé est la «Shekhina divine», l’ « assemblée d’Israël, »et le Créateur s’installe en elle.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 09/02/2012, « Introduction au TES »

Faire d’une fantaisie une réalité

Dr. Michael LaitmanLes auteurs du Zohar ont atteint les degrés spirituels et les décrivent pour nous, les arrangeant de sorte que le flux de l’impact de la Lumière à partir de la description de notre état, nous soit bénéfique autant que possible et nous aide à réaliser l’état dans lequel nous nous trouvons.

Ils sont dans le système appelé le monde de l’Infini, un système de travail corrigé. Cependant, il nous est caché, et nous ne savons pas où nous en sommes. Nous sommes comme des bébés qui ne savent pas dans quel état ils se trouvent, dans ce monde, ce qui se passe, qui prend soin d’eux et comment. C’est comme si tout ce qu’ils recevaient, était déjà fait, mais ils ne savent pas d’où cela vient. Ils ont un monde propre à eux, qu’ils peuvent ressentir, et dans lequel ils vivent à l’intérieur.

Nous aussi, nous sommes encore détachés de la réalité actuelle, nous sommes dans une sorte de brouillard, de dissimulation, comme dans un rêve. Si nous pouvons imaginer l’état spirituel dans une certaine mesure, peu importe le degré de précision, et peut être, essayer d’être en lui, nous attirons la Lumière qui corrige à partir de cet État.

Mais il ne suffit pas d’imaginer un état spirituel, même si ce point de vue est plus authentique: que l’humanité est unie ensemble, dans le désir de donner sans réserve les uns aux autres, sous la garantie mutuelle, sous différentes formes correctes de connexion, et même dans le désir d’atteindre la propriété complète du don sans réserve, le Créateur. Ce n’est pas suffisant, car toutes les descriptions que nous essayons d’imaginer, ne sont rien de plus que notre imagination, elles ne sont pas différentes de nos fantasmes terrestres.

Si nous voulons que ces images soient réalisées et prennent une forme plus réaliste, et plus sensée, nous avons besoin d’une force qui va influer sur ce tableau imaginaire du degré supérieur et faire de la fantaisie une réalité spirituelle réelle, une force qui va la réaliser dans la pratique. Cette force est appelée la « Lumière qui corrige. »

C’est pourquoi nous lisons le Livre du Zohar, car à partir de sa lecture, nous appelons nous-mêmes la Lumière qui corrige de la manière la plus bénéfique et la plus forte. Ce que nous lisons n’a pas d’importance. Ce qui est important est dans quelle mesure nous voulons être dans ce sentiment, dans cette intention, dans cet état, comme les auteurs du Zohar qui nous parlent de ce sujet dans des mots qui sont au-delà de notre compréhension. Mais si nous voulons être dans le même cercle avec eux, ça marche, cela nous influence. C’est ainsi que nous atteignons le pouvoir de nous développer.

Dans notre monde, un enfant qui fait des efforts appelle la force de développement à partir de la nature  qui est arrangé pour lui par le système. Qu’il s’agisse d’un jeune chiot ou d’un enfant-la même loi s’applique à tout le monde. Ils sont tous les deux de petites bêtes, des animaux.

Dans le monde spirituel, cependant, tout suit l’intention. Il nous faut faire de grands efforts pour attirer la Lumière que corrige. C’est ce qu’on appelle «s’engager dans la Torah. » Nous commençons la lecture du Livre du Zohar par notre libre choix, avec l’aide des amis, du groupe, et d’un grand travail de préparation intérieure, souhaitant attirer la Lumière qui corrige.

De la 2ème partie du cours quotidien de  Kabbale 27/02/2012, Le Zohar