Ne réveillez pas encore le lion endormi

Dr. Michael LaitmanAprès le congrès, nous sommes dans un état ​​vague, comme dans un brouillard, mais c’est  bon. C’est ainsi que cela est supposé être. Après un déjeuner lourd vous devenez gras, maladroit, et vous ne pouvez  pas bouger.

C’est la même chose après le congrès: vous avez rempli votre « estomac » avec toutes les garnitures merveilleuses qui étaient là, et maintenant vous commencez progressivement à les digérer. Pour cette raison, vous n’êtes pas détendus. C’est comme un animal qui après avoir mangé à sa faim est maintenant endormi, sur le flanc, en attendant que la nourriture soit absorbée par le corps.

Vous verrez comment vous revenez à votre état normal après une semaine ou deux. Aucun état ne doit être négligé. Ils ont besoin d’être étudiés de côté. Maintenant vous êtes dans un tel état quand vous ne vous souciez de rien: ni des amis, ni de l’enseignant ni de la Kabbale, ni du monde entier en général. Vous ne voulez rien, seulement dormir, et vous ne pouvez pas et ne voulez pas sortir de cette hibernation, en vous soumettant volontairement à ce flux.

Pourtant, ne résistez pas et essayez d’abord d’étudier cet état, comme un chercheur scientifique. Maintenant, vous êtes indifférent à tout et ne voulez rien, sauf profitez de votre paresse. Vous sentez que vous êtes un zéro complet avec le brouillard à la fois dans le cœur et la tête, comme si vous étiez à moitié endormi.

Alors étudiez bien cet état et très sérieusement, afin de bien comprendre: pourquoi  êtes-vous dedans, que veut de vous le Créateur de cette façon, et quel est l’avantage de tels états? Tout d’abord, étudiez l’état, ne l’annulez pas. Ensuite, vous allez comprendre la façon de procéder plus loin.

Ces états sont inévitables. C’est comme un lion qui a attrapé sa proie,  s’est rempli lui-même, et se trouve maintenant au repos. C’est-à-dire, qu’après avoir reçu la satisfactiont, vous avez besoin de temps pour le digérer. Il y a une longue période qui est nécessaire pour mettre tous les systèmes en ordre. Cependant, vous devez garder tout ce processus sous contrôle et ne pas essayer de le rayer immédiatement.

N’ayez pas peur de ne jamais plus vous réveiller.  Nous allons vous aider. Vous avez seulement besoin de vérifier constamment votre état, pas même de le combattre, mais seulement  tenir compte de là où vous êtes. Ne vous rongez pas d’être un tel animal insensible, mais simplement regardez votre état de côté. Cela est suffisant.

Si une personne commence à se ronger, ce n’est pas bon. Cela ne l’’aide pas ni ne la corrige ! Après tout, à la fin, on commence à se justifier, se réconforter par le fait qu’on n’est pas d’accord avec un tel état. Ici, la force protectrice de l’égoïsme commence à fonctionner. Toutefois, si vous regardez comme un scientifique impartial votre corps animal qui dort maintenant, comme un lion, alors vous voyez le type de processus que vous traversez. Et le réveil viendra. 

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 15/12/2011, TES

Il ne nous manque que l’écran

Dr. Michael LaitmanQuestion : Que recommandez-vous aux auditeurs anglais pendant la lecture du Zohar : de suivre le texte imprimé ou de simplement écouter ? Doit-on le faire en hébreu ou en anglais ?

Réponse : Quand une personne écoute simplement le son issu de la lecture du texte et fait constamment un effort interne pour révéler le texte à l’intérieur de l’attribut du don, souhaitant que cette qualité se révèle à elle, c’est mieux.

Disons que j’écoute simplement le son des mots, mais je ne sais pas ce qu’ils signifient. Pour les comprendre, j’ai besoin d’une sorte de traducteur interne, qui les traduira pour moi. Le seul traducteur capable de me traduire les paroles du Zohar, est l’attribut du don. Si l’attribut du don se révèle en moi, je comprendrai immédiatement ce dont parle le Zohar. Je verrai cette image à travers mes sens, j’y entrerai, et elle prendra vie en moi.

Je n’ai besoin de rien, à part l’attribut du don. Je révélerai alors immédiatement, à l’intérieur de cet attribut, tout ce dont parle la Kabbale. C’est comme s’il y avait une émission à la télévision, alors que vous êtes incapable d’allumer l’écran. Vous ne pouvez la voir que si vous allumez l’écran. Et que se passe-t-il pendant ce temps ? En attendant quelque chose est dissimulé derrière l’écran, quelque chose est transmis à travers les câbles, mais vous êtes incapable de le visionner.
Il ne nous manque que l’écran ….

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 15/12/2011, Le Zohar

Les mots venant du cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Il est écrit qu’Israël accélère le temps. Comment pouvons-nous le faire de la manière la plus efficace et productive ? Avec l’aide de la diffusion ? De l’intention ? De l’analyse interne ?

Réponse : En travaillant sur vous-même et par la diffusion externe. Le travail intérieur est l’union entre nous. Et en matière de diffusion, nous devons rendre notre message de plus en plus compréhensif- pour nous-mêmes et pour autrui.

Si une personne ne sait pas ce dont elle parle, il est préférable qu’elle garde le silence. Elle n’aidera certainement pas les autres. Dans ce cas, il est vrai que nos paroles entreront dans une oreille et ressortiront par l’autre. Le fait est que nos paroles ne sont pas reliées au cœur. Nous ne faisons toujours que « caqueter», nous ne nous plongeons pas en elles avec nos désirs et nos sentiments. Nous répétons simplement ce que nous avons entendu ou lu.

Si vous placez vous-même, votre désir sacré, dans vos mots … si ils s’écoulent de votre désir, afin de pouvoir ensuite les habiller dans des formulations et afin d’atteindre les oreilles d’une autre personne, alors cette chaîne s’étendra à partir de votre désir vers celui de l’autre. Après tout, le désir est le fondement de la créature. Toutefois, si vos mots sont issus d’en haut et si leurs racines n’atteignent pas la chose la plus importante, alors d’un autre côté, ils ne pourront pas non plus atteindre l’objectif et disparaîtront sans laisser de trace dans la personne. C’est pourquoi notre diffusion est si faible.

Question : Alors, que pouvons-nous faire pour que nos paroles sortent directement du désir, du cœur?

Réponse : Vous venez de répondre par vous-même : Ils doivent venir du cœur, de cœur à cœur.

Si vous ne ressentez pas, ce que vous vous apprêtez à dire, ne dites rien. Et si vous le ressentez, même du charabia fonctionnera. C’est parce qu’il y a des sentiments et de l’inspiration dans ce charabia et parce que votre compagnon ressentira cette chaleur. Il pensera « Cette personne ne sait comment s’exprimer, » « mais je peux dire que toute sa vie repose sur ce qu’elle dit. » Seuls les sentiments réels sont valorisés, alors que les paroles vides laissent les gens indifférents indépendamment de la force de la voix.
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De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 19/12/11, Écrits de Baal HaSoulam, « La Liberté »

Briser le mur de fer dans le cœur

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam a débuté son «Introduction à l’étude des dix Sefirot» par ces mots : « Au début de mes paroles, se trouve un grand besoin de briser le mur de fer qui nous a séparé de la sagesse de la Kabbale, depuis la destruction du Temple jusqu’à notre génération. Il repose lourdement sur nous et suscite en Israël la peur d’être oublié. « 

Selon sa définition, la sagesse de la Kabbale est le moyen de révéler le Créateur aux créatures. Le Créateur est la seule force supérieure qui existe et qui dirige la création. La créature est complètement détachée de Lui et ne sait pas pourquoi, dans quel but, et comment elle existe. Et ici, apparaît la méthode appelée «la sagesse de la Kabbale», conçue pour relier le Créateur et la créature.

Cette connexion est appelée « la révélation du Créateur à la créature, » et elle est réalisée en fonction du développement de la créature. Le Créateur est dissimulé non pas parce qu’Il se cache de nous à dessein, mais parce que les attributs de la créature ne lui permettent pas d’atteindre le Créateur et de le découvrir.

En conséquence, les attributs de la créature, qui lui furent donnés dès le début, doivent être transformés en d’autres attributs. Alors, la créature découvrira le Créateur et deviendra semblable à Lui. Cela signifie qu’elle arrivera à la même forme d’existence.

La sagesse de la Kabbale était révélée, jusqu’à la destruction du Second Temple. Cela signifie que le Créateur se révélait aux créatures, qui étaient en contact avec Lui et qui étaient appelées la «nation d’Israël. » Mais ensuite, après la chute, les attributs de ceux qui étaient en contacte avec le Créateur furent endommagés. C’est ce qu’on appelle «la destruction du Temple. »

Alors, la sagesse de la Kabbale disparut. La connexion entre le Créateur et la créature fut anéantie, et a cessé d’exister depuis lors. Maintenant, le Baal HaSoulam veut la restaurer, c’est-à-dore qu’il veut la restaurer dans la même forme existante auparavant, avant la destruction. Maintenant nous devons restaurer cette connexion pour les désirs brisés qui furent complètement coupés et éloignés de la révélation du Créateur et de l’équivalence à Lui.

Ainsi, la sagesse de la Kabbale que Baal HaSoulam  nous révèle est différente de celle qui existait dans le passé. Dans le passé, elle appartenait au système déjà existant de connexions et de formes. Mais de nos jours les gens ne savent pas ce qu’est le Créateur. La créature créé est brisée et dispersée. Elle n’est plus un petit groupe plus ou moins corrigé, mais elle est une humanité énorme dans laquelle ces désirs brisés sont dispersés.

En conséquence, nous devons les éveiller et faire un long voyage avant que l’humanité ne puisse découvrir le Créateur. Jusque là, nous devrons passer par un grand nombre d’étapes de correction.

Ces étapes de correction ne sont pas similaires à celles que le petit groupe autrefois brisé a traversées. Maintenant un grand groupe de personnes est impliqué, y compris «le cœur de pierre (Lev ha Even) » et tous les attributs du AHP (les désirs de recevoir). Ainsi, il ne s’agit pas seulement de révéler la sagesse de la Kabbale. Nous devons également la transmettre correctement à notre génération.

Baal HaSoulam appelle cette séparation, la barrière, qui existe en nous et qui ne nous permet pas de découvrir le Créateur et le monde spirituel, « le mur de fer». On l’appelle ainsi, car elle est en effet très grande et très forte ! Et il ne s’attend pas à se qu’elle s’en aille et disparaisse par elle-même ; il a l’intention de la briser.

Cette barrière existe dans le cœur de chaque personne. Et Baal HaSoulam veut atteindre le cœur de chacun et effectuer ce travail en chacun. Cela signifie que celui qui est sûr d’avoir assez de force, et on pourrait même dire d’«impudence», pour déclarer qu’il est capable de faire cela, prend la responsabilité sur lui de pénétrer dans la créature.

En effet, ce mur de fer est la séparation, existant entre la Lumière qui s’éleva vers le monde d’Atsilout après la brisure et les désirs brisés, qui tombèrent dans les mondes de BYA (Béria, Yetsira, et Assiya) et qui furent séparés de la Lumière. La différence entre eux est ce mur qui a grandi alors que l’égoïsme se développa et ajouta l’ensemble de nos stigmates, traditions, religions et croyances au sujet de la Kabbale, et la calomnie contre cette sagesse et contre les kabbalistes.

Baal HaSoulam devra casser toutes ces barrières dans son introduction. Mais nous aussi devons prendre part à cette percée. Après tout, la Kabbale nous donne seulement les moyens, avec lesquels nous devons continuer à travailler par nous-mêmes, dans l’intention de briser cette séparation.

Cette déclaration est le titre prévalant pour l’ensemble de l’enseignement du Baal HaSoulam. Elle explique pourquoi il révéla la Kabbale et nous l’offrit, raison se trouve spécifiquement dans le but mentionné ci-dessus.

De la 3ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 18/12/2011, « Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

Descendre la trajectoire de la lumière

Dr. Michael LaitmanTout ce que nous souhaitons d’atteindre au-delà de notre nature, en essayant de comprendre, de percevoir et d’être influencé par la spiritualité, nous ne l’atteignons qu’avec l’aide de la Lumière. En outre, tous les changements dans notre monde corporel, dans nos états, ne se produisent que par la Lumière, qui brille plus fort à chaque fois. Mais elle continue de briller plus fort, parce que nous continuons de faire croître notre désir égoïste.

De nouveaux désirs continuent à se développer en moi, et cela arrive au cours de toute ma vie, ainsi que d’une génération à l’autre. Et bien que la lumière soit constante, à chaque fois, elle brille sur un plus grand désir. En conséquence de cela, je ressens de plus grands changements en moi.

Dans notre monde, nous nous développons aussi de cette façon, même si nous ne percevons pas la Lumière ici-bas. Comme disent les cabalistes, la même chose arrive dans la spiritualité. Lorsque nous atteignons la révélation, nous révélons simplement le même processus de développement que nous traversons actuellement. La lumière brille constamment, comme il est écrit : «Moi HaVaYaH je n’ai pas changé », «la Lumière supérieure existe au repos absolu», mais nos Reshimot (gènes informationnels) changent constamment en nous, se déroulant comme une chaîne. De plus grands Reshimot en sortent à chaque fois, remontant en suivant le même ordre dans lequel ils s’étaient répandus de haut en bas.

Mais si les choses se déroulent de cette façon, où est ma participation ? Vais-je continuer à me réincarner de la même façon que je me suis développé jusqu’à présent, au cours de milliers d’années ? Non. Les kabbalistes disent que cette étape a pris fin. Si vous avez reçu un désir pour votre développement intérieur, vous devez l’utiliser d’une manière différente. Comment ? Vous accélérez votre développement, vous participez personnellement à lui. Vous commencez à comprendre et à saisir ce qu’il se passe, vous pouvez contrôler votre développement. Le développement ne sera plus possible sans vous.

Jusqu’à présent vous vous êtes développés grâce aux Reshimot se remplaçant l’une l’un autre, se déroulant comme une chaîne. Vous avez de cette façon terminé votre développement au niveau minéral, végétal, et animal. Toutes ces étapes furent réalisées dans la nature commune : dans l’univers entier, sur la surface de la planète Terre, et dans l’ensemble de l’humanité, qui a également traversé le niveau minéral, végétal, et animal du développement.

Mais maintenant le temps est venu de réaliser le degré humain, et cela ne peut plus continuer de cette façon. La différence entre l’humain et le degré animal est dans la conscience de la vie : «Pour quelle raison est-ce que je vis? Qu’est-ce qui m’arrive ? « Ceci n’est possible que lorsque l’homme fait à chaque fois son propre travail, lorsqu’il fait un effort. Grâce à son effort, il parvient à atteindre un niveau qualitatif de la réalité où il existe : Pour quelle raison il vit, pourquoi et dans quel but.

Quand toutes ces atteintes se révèlent à l’homme, elles sont appelées le «monde spirituel» ou le «monde supérieur » Et alors nous percevons où nous sommes réellement, quel genre de système se révèle devant nous, et comment il nous contrôle. Nous nous sommes déjà engagés dans notre vie et notre existence à un niveau différent – dans le monde supérieur.

La lumière existe au repos absolu. Les Reshimot se révèlent de plus en plus à chaque fois. Mais si je ne réalise pas correctement la connexion entre les Reshimot et la Lumière, je souffre du manque de correspondance des qualités.

De cette façon, cela m’oblige à chercher une solution, et c’est exactement ce qui se passe actuellement avec l’ensemble de l’humanité. Et la solution consiste à trouver une formule nous permettant de devenir comme la Lumière. Pour devenir comme la Lumière signifie atteindre l’attribut du don. Comment pouvons-nous vouloir l’atteindre ? Avec l’aide du groupe. Et nous réalisons ce désir grâce à la Lumière.

C’est pourquoi quand nous lisons le Zohar, nous devons penser aux actions de la Lumière sur nous : Elle doit nous connecter, réaliser les Reshimot, nous élever à un niveau supérieur, nous rendre plus liés entre nous, et nous révéler ce qui est dissimulé. Nous devons demander tout ce que nous désirons durant la leçon.

Naturellement, chaque personne devrait examiner dans quelle mesure ses désirs sont dirigés vers la même trajectoire que la Lumière. Sinon, elle pourrait demander quelque chose qui soit opposé à ce que la Lumière est sur le point de lui donner. Et alors sa demande, sa prière, l’amènera à un état opposé : la révélation du mal au lieu de la bonté.

Alors pensons ensemble à notre connexion et pensons de sorte que la Lumière nous influence et nous connecte, et là nous atteindrons l’attribut du don mutuel, qui est déjà un degré spirituel. Ce que nous lisons dans le Zohar n’est pas important. Ce qui importe c’est ce que nous pensons ensemble aux actions de la Lumière sur nous. Ne pensez pas à nous, mais aux actions de la Lumière, qu’elle réalise sur nous.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 01/12/2011, Le Zohar

La fin d’une illusion ou le changement d’un paradigme

Dr. Michael LaitmanTout ce que nous révélons maintenant dans notre monde est une forme corrompue de connexion entre nous. En réalité, il n’y a pas de voitures ou de maisons, pas de nature minérale, végétale, ou animale, il n’y a pas de personnes -rien de tout cela n’existe.

Il n’y a que cinq phases à l’intérieur de l’âme et leurs connexions avec d’autres âmes, et ces connexions sont corrompues. Ces connexions corrompues nous donnent la forme de ce monde corrompu. Et comme le monde ne peut pas exister sous cette forme (puisque en fin de compte, il est corrigé), il est appelé un monde artificiel, qui pour l’instant existe dans nos qualités non corrigées.

Dès que nous commençons à le corriger, nous voyons immédiatement un monde corrigé et un état corrigé, à la place d’un état corrompu ou d’un monde corrompu, jusqu’à ce qu’il devienne le monde de l’Infini, où il n’existe aucune limite à la distribution de la lumière et où tout est corrigé.

En fin de compte, soit nous existons au sein de l’unique structure de l’âme collective, ou nous sommes là comme si nous étions brisés en une multitude de pièces interconnectées. Lorsque cette structure est unifiée, nous nous y référons comme à un tout – c’est l’Infini. Et quand la structure semble être divisée à l’intérieur en une multitude de pièces et qu’elle n’est pas perçue comme un tout unifié, nous nous y référons comme étant le « monde », une certaine dissimulation de l’Infini. Et alors, nous voyons le même Infini à travers une moins bonne résolution, sous une forme bien plus mauvaise. Ce sont les mondes, les mondes de la dissimulation. Mais nous ne voyons toujours que le lien entre nous.

Et dans notre monde, nous construisons différentes choses apparemment artificielles : des maisons, des voitures, etc, et toutes ces choses sont aussi des formes de lien entre nous. Afin de compenser la séparation, la distance et la rupture entre nous, nous avons dû construire différentes connexions artificielles. Au lieu de nous corriger, nous nous sommes occupés de toute cette couche externe. Et c’est pourquoi notre monde devient d’une part de plus en plus corrompu, et de l’autre, plein de choses inutiles.

Si nous nous corrigions, nous n’aurions pas besoin de cette technologie. Mais nous devons exister dans un monde organisé ainsi, afin de pouvoir révéler en lui la fin, la rupture, la crise, et  le manque de but, pour ensuite pouvoir passer à la correction intérieure. Telle est la révolution qui se passe dans notre génération – le changement de paradigme.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 15/12/2011, Le Zohar

Pourquoi est-ce que je me sens bien?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Cette année, je n’ai pas ressenti de descente après le congrès.  Est-ce normal ?

Réponse : Les hauts et les bas ne se mesurent pas par eux-mêmes, mais par les sentiments. Baal HaSoulam dit qu’un grossier personnage peut voler ouvertement devant tout le monde, croyant que c’est acceptable puisque «tout le monde vole. » Une personne plus raffinée prendra discrètement quelque chose qu’il n’est pas droit de prendre et ressentira « cela » comme insignifiant. » Un individu encore plus sensible est incapable de posséder une chose imméritée.

Ainsi, vous vérifiez et déterminer l’ampleur de la descente vous-même. Cela ne doit pas être un coup, dont vous pouvez à peine récupérer. Il suffit simplement de se sentir quelque peu détaché de l’excitation ressentie lors du congrès, et vous percevrez déjà cette baisse d’enthousiasme comme une descente.

C’est la même chose sur le plan spirituel : vous recevez un léger coup, mais vous le ressentez comme une douleur réelle. «Qui m’a donné ce coup? Pourquoi et à quoi cela sert-il ?  » La quantité se transforme en qualité ; Sinon, nous ne serions pas en mesure d’y résister. Nous avançons toujours par des ajouts qualitatifs.

Donc, essayez d’augmenter la sensibilité de votre état actuel afin de le ressentir comme étant le pire état. Alors vous commencerez à vous élever : «Pourquoi est-ce que je me sens bien? Tout est bien et rien ne me blesse. Bon, alors est-ce que je m’examine selon des sensations animales ? Suis-je connecté aux amis comme je l’étais pendant le congrès ? Mais cela m’est égal. Cela signifie-t-il donc que je suis devenu indifférent et que j’ai dit au revoir au congrès ?  »

Commencez à vous examiner et vous verrez que vous êtes dans un état bien pire que lors des descentes précédentes : «La dernière fois, je me sentais très mal et j’étais prêt à exploser ». Et maintenant je suis dans une descente et je me sens bien. J’étais alors malade et je voulais guérir, me lever. Même si je maudissais tout le monde, je voulais encore quelque chose. Aujourd’hui, je suis satisfait, comme si j’étais libéré de toutes obligations. Je suis un mort vivant.  »

C’est la descente la plus profonde. Eveiller de telles forces provoquera pas moins de douleur que celle ressentie auparavant. C’est très difficile, et vous sentirez que vous ne pouvez pas vous élever par votre propre pouvoir. Cela signifie que vous devez vous tourner vers le groupe, pour que les amis commencent à travailler sur vous et vous donnent l’importance de l’objectif. Lorsque vous touchez leur unité et leur amour, vous ressentez votre bassesse.

En général, notre état après le congrès est en effet différent de celui auquel nous sommes habitués. Ce n’est pas le même mauvais sentiment que beaucoup ont ressenti dans le passé. Aujourd’hui, un examen qualitatif est nécessaire. Une personne peut se sentir bien, et ne voir aucune raison pour progresser. Mais ne soyez pas dupe – travaillez !

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale de 16/12/2011, « La paix »

La joie de la naissance

Dr. Michael LaitmanJe suis optimiste. Je pense que nous avançons à merveille. Je pousse de plus en plus, mais je suis certainement heureux qu’à chaque instant tout soit  révélé si rapidement.

Nous devons maintenir l’admiration et la joie, ne pas laisser place à la tristesse. Même le manque de satisfaction ne peut surgir que du bonheur et de l’aspiration à quelque chose de plus. En d’autres termes, nous devons être heureux de notre ardent désir, et même si nous n’avons pas un désir, nous devrions être heureux de ressentir et comprendre cela. Si une personne se connecte à la spiritualité, même un peu, elle est déjà sur son chemin. On peut critiquer et être triste pour un instant seulement, afin de retourner immédiatement au bonheur et à la détermination.

Selon tous les calculs (en dépit de l’impossibilité de les faire), nous sommes sur le point du salut. Même le Baal HaSoulam a écrit à ce sujet, et cela est encore plus correct aujourd’hui, après une si longue période, après tant d’efforts investis.

Je suis sûr que nous allons traverser une période merveilleuse de préparation aujourd’hui avant la percée qui peut survenir à tout moment. Elle n’est pas si dépendante de l’événement que nous projetons dans l’avenir.

Nous maintenons un lien merveilleux et fort. Le congrès a noué de nouvelles chaînes de cette connexion entre tous les groupes, et en dépit des distances physiques, la chaleur est déjà  en train de se disperser parmi nous. Il y a déjà un point soudé qui  nous relie entre nous, qui n’existait pas auparavant. C’est déjà le début du Kli spirituel (récipient ou  désir), ce qui va nous maintenir et nous sauver.

Nous allons surmonter les obstacles et ce faisant nous ajouterons de nouveaux efforts à ce point – et qui va naître. 

 Du  discours  pendant le repas du 17/12/2011

L’année de la diffusion massive

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment peut-on relier ce qui se passe dans la classe à ce qui se passe avec le monde? Comment pouvons-nous aller vers le monde?

Réponse : Nous devons faire des efforts et nous soucier de lui comme une mère de son enfant. Ya-t-il une autre solution? Vous espérez que certains moyens supplémentaires seront découverts, mais il n’y en a aucun. L’équation à deux désirs englobe toutes les lois de la Nature. Le canal de communication entre deux objets, deux récipients, les égalise l’un avec l’autre, et de la même façon ils en profitent tous deux.

La mère est un récipient énorme et le bébé est un petit récipient, mais la mère crée un canal de connexion avec les paramètres requis. Nous devons agir de la même manière. Cependant, nous ne pouvons pas le faire. Une grande sagesse intérieure est nécessaire pour descendre de son degré vers le bas. C’est le plus difficile.

Je peux parler en bref de ce thème-ci ou de celui-là à une personne qui a étudié ici pendant cinq à dix ans. C’est autre chose de «sortir» et de commencer à  se rapprocher  des gens. Ce n’est pas facile. Et c’est ce que nous devrions faire aujourd’hui.

L’année de diffusion de masse est devant nous, et c’est pourquoi nous avons besoin d’ouvrir la voie, d’élaborer un cours d’éducation intégrale. Cela ne signifie pas simplement sortir un peu plus de livres. Nous avons besoin de créer une « prise de sortie », à partir de laquelle chacun peut obtenir notre message, et remplir sa  vie, la modifier, et en profiter.

Nous ne devrions pas nous limiter à une approche formelle: «Nous avons fait notre travail, le matériel est prêt, prenons-les, apprenons et changeons ». Non, nous sommes obligés de prendre soin de l’humanité et de lui fournir tout ce qui est nécessaire, comme les aliments  infantiles pour le bébé, comme les bonnes perfusions  intraveineuses pour le patient. Cela nous est confié. 

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 19/12/2011, Écrits du  Baal HaSoulam, « La Liberté »

Le retour au passé est annulé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit, une fois, qu’il est interdit de se rappeler les états précédents, quelles qu’ils fussent, et de regarder en arrière ….

Réponse : Nous ne regardons pas en arrière. Nous voulons revenir au point d’unité dans notre nouvel état égoïste. Ce ne s’agit plus d’un retour vers le passé. Nous ne voulons pas être dans le passé !

Aujourd’hui, nous souhaitons retourner à cet état, que nous avons quitté, à cause de notre égoïsme grandissant. Et quand nous y retournerons avec notre véritable égoïsme, ce sera un nouvel état plus fort et plus clair.

A part cela, il n’y a rien. Toute la différence entre les étapes spirituelles n’est qu’un supplément d’égoïsme.

Des fondements de la Kabbale cours du 11/12/11