Derrière les caprices de la nature

Dr. Michael LaitmanQu’est-ce que chaque personne veut à la fin de la journée ? Elle veut savoir exactement ce qui l’influence. Est-ce une seule force, ou y en aurait-il peut-être deux ? Peut-être y en a-t-il des milliers de chaque côté ? « Ce n’est pas important. Le principal est de rester connectés à ces forces et qu’elles soient bonnes pour nous. Alors, nous irons bien.  »

C’est ce que notre égoïsme demande. De même que notre ego évolue, notre attitude face au destin change. Les gens commencèrent par croire que leur vie dépendait de divers facteurs extérieurs. C’est sur cette base que les croyances et les religions furent créées.

La séparation entre le «bien et le mal» est subjective. Nous « faisons entrer » une image extérieure en nous-mêmes et étiquetons les choses d’un «plus» et d’un «moins». Si nous ne faisions pas cela, nous considérerions tout ce qui nous arrive « comme étant le mieux. » Cependant, nous percevons tous les phénomènes naturels qu’à travers le prisme de nous-mêmes, et c’est pourquoi nous sommes incapables de les distinguer.

Des milliers de détails de nature positive et négative se produisent dans notre imagination. Dans la mesure où nos désirs égoïstes grandissent, nous sentons la nécessité de détecter les facteurs qui influencent chacun de ses nouveaux aspects. Nous leur assignons un sens supérieur divin car nous dépendons d’eux pour le meilleur ou le pire.

C’est ainsi que notre attitude se développe, par le changement de notre état d’esprit envers le destin et par le changement de ce à qui ou à quoi l’on donne naissance et qui ensuite nous envoie à la mort en nous conduisant l’on ne sait où. Finalement, toute la nature se divise à nos yeux en de multiples éléments et forces séparés.

Si nous arrêtons d’associer des désirs, des sensations et des pouvoirs à ces forces, nous verrons que nous ne faisons que parler de la nature. Dans un tel cas, divers facteurs ne sont pas habillés en vêtement humain et n’ont pas de désir. Ils ne sont que « nature aveugle», rien de plus. La nature cesse d’être capricieuse en se manifestant comme « positive ou négative», mais agit plutôt en conformité avec des lois rigides.

Parce que nous n’avons pas appris les lois de la nature et n’avons pas le contrôle de l’image générale dessinée par elles, nous devons constamment faire face à des situations inattendues. Le problème est que nous n’avons tout simplement pas la connaissance des lois objectives de la nature, qui ne dépendent de rien, sauf d’elles-mêmes.

Le problème est que nous ne voyons pas les causes des événements. Disons que tout ce qui nous arrive d’un niveau supérieur nous l’ignorons, alors que des choses évidentes ressortent des lois d’une nature aveugle. Toutefois, une personne est incapable d’exercer une telle approche, car elle dépend de multiples facteurs qui à ses yeux sont indépendants. Ainsi, elle commence à les associer aux caprices de la nature.

Une personne ne retrace pas ses racines et ne voit pas l’origine de ses actes, de ses jugements et sensations, elle ne soupçonne même pas qu’elle fonctionne selon un programme spécial installé en elle. Elle considère uniquement la partie observable, c’est pourquoi elle se considère et considère les autres, comme étant indépendants et arbitraires. En conséquence, elle attribue le même concept à la nature et commence à croire à tort que celle-ci a une sorte de volonté propre qui peut être modifiée selon les circonstances.

Elle pense qu’elle devrait traiter la nature positivement, l’amadouer, la payer, et payer ceux qui éventuellement sont proches de la nature et qui pourrait la protéger. A ce stade, une personne cesse de dépersonnaliser la nature, mais lui attribue plutôt ses propres désirs, pensées et qualités. C’est la racine des croyances et religions.

Aujourd’hui, nous constatons que nos désirs égoïstes, qui ont connu une croissance pendant des siècles, nous conduisent à travers ces théories et différentes attitudes vers la divinité. À la fin, elles s’effondrent toutes. Certains sont enclins à maintenir fanatiquement une certaine théorie en se séparant artificiellement du reste du monde pour le bien d’une stabilité présumée, même si cela les empêche d’évoluer. Cette attitude se retrouve dans le fanatisme religieux et le fascisme, c’est-à-dire dans une sorte d’unité égoïste et étroite d’esprit, qui au premier abord apporte une stabilité à la société, mais qui à la fin se brise, car elles rendent impossible l’évolution.

Dans la mesure où l’égoïsme des gens augmente, les êtres humains restent « nus », car ils perdent la possibilité de se connecter à la nature. Ils sentent qu’ils sont devenus captifs du pouvoir absolu qui embrasse toutes les sphères de la vie, qu’ils dépendent de la chance et du destin, et qu’ils ne peuvent tout simplement pas former une sorte d’attitude subjective envers ces notions. Cela devient un point charnière qui finira éventuellement par tourner l’humanité vers la sagesse de la Kabbale.

De la 4e partie du cours quotidien de la Kabbale du 16/12/2011, « La Paix »

Un miracle est une révolution de la perception

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le sens, dans le travail intérieur, du miracle que célèbre la fête de Hanoucca ?

Réponse: Il existe plusieurs miracles qui se produisent dans le travail intérieur. Le premier miracle est l’exode d’Egypte. Le deuxième miracle se produit à Hanoukka, et le troisième à Pourim.

Un miracle est une révolution dans la perception de la réalité. La réalité actuelle où je me trouve est immuable, c’est le monde de l’Infini. Mais de tels changements révolutionnaires ont lieu à l’intérieur de moi où je reçois une nouvelle perception, une nouvelle nature, un tel changement drastique, que je vois le monde entier d’une manière différente.

Ceci est similaire à un bébé qui sort de sa mère dans un grand monde, dans une grande lumière, ce que signifie sa naissance. Et ceci est un miracle car ce n’est pas une simple continuation de la croissance régulière du fœtus, mais cela signifie une révolution totale et une sortie à un nouveau niveau de perception. Cette transformation ne peut se faire  qu’en vertu de l’influence de la Lumière sur nous.

Quand la lumière finit d’élever mes désirs vers les dix premières Sefirot, je nais à un nouveau niveau dans les dix nouvelles Sefirot, au niveau suivant.

Il y a plusieurs révolutions comme celle-ci: le premier est quand nous allons quitter la période de préparation dans le nouveau monde, à travers la Makhsom, et  ommencerons à travailler dans le petit état spirituel. Puis, après ce miracle de la sortie d’Egypte, il y a une montée progressive, l’état près du mont Sinaï et la révélation de la force supérieure, le miracle de Hanoukka. Tout cela  ne semble être qu’un processus, en commençant par le passage de la mer Rouge et ainsi de suite. Une révolution dans la perception d’une personne de la réalité a lieu, et tout cela se produit en raison d’un changement dans ses désirs sous l’influence de la Lumière.

Un miracle est quand tous mes désirs précédents subissent des changements instantanés, une révolution totale. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 22/12/11, Écrits du Rabash

Un rayon de lumière à travers les nuages

Dr. Michael LaitmanSi je suis attentivement les signaux que le Créateur me donne dans ma vie, je vais voir qu’Il m’amène vers le bon destin  et dit: «Choisis ceci, fils » Et il est de ma responsabilité de m’accrocher à cette occasion et de la réaliser.

Mais comment puis-je voir tout cela? Comment puis-je trouver mon destin et le Créateur qui me dirige? Comment dois-je comprendre que c’est précisément ce dont j’ai besoin de réaliser dans ma vie, et que c’est en fait la pièce manquante dans le puzzle commun? L’image entière est déjà complète, sauf pour ce morceau-ci. Alors, comment puis-je le voir et où dois-je le trouver?

Il s’avère que j’ai besoin de chercher le lieu de mon libre choix. Le Créateur m’y amènera et me conduira directement à l’endroit où j’ai besoin d’exécuter mon action. Le Créateur nous dirige à travers un chemin simple et naturel, nous permettant de ressentir une certaine orientation qui nous apporte un sentiment de confort dans une vie qui est difficile, pleine de souffrance, de problèmes, de maux et de malheurs. Et puisque nous sommes un simple désir de recevoir du plaisir, nous nous fuyons instinctivement le mal et œuvrons pour la paix.

Le Créateur nous montre la direction: du mal au bien. Cependant, il faut exercer un effort de son côté, car l’avancement par cette voie n’est possible que sous la condition que nous changions notre devise, l’intention avec laquelle on fait tout. Soit je veux juste fuir le mal et atteindre la bonté, selon mon désir naturel de recevoir ou bien  j’avance au-dessus de mon désir, au niveau de l’intention, et je le fais dans le but de délecter  le Créateur.

En d’autres termes, je dois me séparer de ma volonté de recevoir, m’élever au-dessus, effectuer une restriction sur elle, et en dépit de tout ce qui reste en elle, avancer avec l’intention de Lui donner de la joie, plutôt qu’à moi. Ceci constitue mon libre choix.

Je travaille constamment avec mon désir, et il me fait avancer et me montre le chemin de la souffrance au plaisir, qui brille devant moi, comme à travers des fentes dans le mur ou comme un rayon de lumière à travers les nuages. Toutefois, la progression vers ce rayon n’est possible que si je change le motif de mon mouvement, et plutôt que de le faire pour moi, même si c’est  agréable et bon, je commence à le faire pour le bénéfice du Créateur.

Il m’appelle pour me faire du bien, et je vais dans le but de Lui  faire du bien. 

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabale du 20/12/2011, « Introduction au  TES »

Si vous ne vous souciez pas de l’évolution, l’évolution s’occupera de vous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que faire si j’ai choisi un environnement, mais je ne puisse pas lui concéder, que je ne puisse pas me mettre sous son influence? Cela veut-il  dire que je suis destiné à la souffrance extérieure, car je manque de réalisations internes?

Réponse: Supposons que, conformément à la racine de votre âme, le temps est venu pour vous de vous développer spirituellement. Cela n’est possible que grâce à la connexion mutuelle avec un environnement spécial qui vous permettra d’acquérir l’attribut du  don sans réserve et de découvrir l’état suivant, plus élevé. Supposons que vous l’ayez déjà approché, que c’est à votre tour dans le système général, et qu’on vous a donné une chance.

Dans ce cas, si vos efforts personnels pour être en contact avec le système général ne suffisent pas, vous êtes en arrière, et alors les forces extérieures de la nature, que vous n’avez pas activées par le bon travail dans l’unité et la  garantie mutuelle, automatiquement vous mettent la pression. Elles ont déjà été activés, mais c’est comme si elles étaient au chômage, et ainsi vous vous sentez que ces forces souffrent jusqu’à ce que vous les activiez.

Il doit y avoir un lien spécial pour chacune d’elles: ici, dans l’amour, ici, dans l’unité, ici, dans la diffusion, et ici dans l’étude  … Mettez tout à sa place et vous vous sentirez en  paix. Sinon, ces forces se retrouvent sans emploi, sans la connexion correcte, et ces divergences avec votre niveau actuel de développement vous affectent négativement.

Les forces que vous devriez avoir activées  (mais ce que vous n’avez pas fait) rassemblent la souffrance que vous ressentez. En d’autres termes, elles vous font  faire attention à elles et à corriger les défauts, à faire les connexions nécessaires. Ceci est la différence entre le chemin correct et le chemin de la souffrance.

Avec l’aide du groupe, nous pouvons découvrir ces opportunités et faire de notre mieux pour les inclure dans l’unité. Si c’est le contraire, nous allons certainement souffrir, à la fois individuellement et en groupe. Cela signifie que je souffre à cause de mes forces externes et internes par lesquelles j’aurais déjà du me connecter au système général.

Personne ne m’arrête sauf moi. Il y a le groupe, et au lieu de juger ses avantages et ses inconvénients, je le vois comme un idéal. Donc le problème est seulement en moi.

Et en me corrigeant par moi-même, je corrige aussi le groupe. Je réveille les amis pour me donner sans réserve encore plus fortement, mais en fait je me réveille moi-même pour exiger plus d’eux. D’une façon ou d’ une autre, toutes les corrections prennent  part en interne.

Question: Je comprends ce que j’ai à faire, mais pourquoi est-ce si difficile?

Réponse: En fait, vous n’avez pas clarifié ce que vous devriez faire. C’est ce qui rend  la chose si difficile. Si vous découvrez précisément ce que vous avez à faire, vous verrez que vous devez être en contact plus proche, plus intérieur, et plus « intime »  avec l’environnement.

Ce contact vous libère de tous les soucis. C’est comme si vous ouvriez un petit écran, que vous connectiez un cœur à un autre, et que vous obteniez tout ce dont vous avez besoin de l’environnement. Vous vous connectez à l’environnement, et ensemble, vous devenez un-tout – et les problèmes disparaissent: maintenant toutes les forces qui vous pressent sous  forme de souffrance deviennent amicales et désirables. 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabale du 18/12/2011, « La Liberté »

Ne réveillez pas encore le lion endormi

Dr. Michael LaitmanAprès le congrès, nous sommes dans un état ​​vague, comme dans un brouillard, mais c’est  bon. C’est ainsi que cela est supposé être. Après un déjeuner lourd vous devenez gras, maladroit, et vous ne pouvez  pas bouger.

C’est la même chose après le congrès: vous avez rempli votre « estomac » avec toutes les garnitures merveilleuses qui étaient là, et maintenant vous commencez progressivement à les digérer. Pour cette raison, vous n’êtes pas détendus. C’est comme un animal qui après avoir mangé à sa faim est maintenant endormi, sur le flanc, en attendant que la nourriture soit absorbée par le corps.

Vous verrez comment vous revenez à votre état normal après une semaine ou deux. Aucun état ne doit être négligé. Ils ont besoin d’être étudiés de côté. Maintenant vous êtes dans un tel état quand vous ne vous souciez de rien: ni des amis, ni de l’enseignant ni de la Kabbale, ni du monde entier en général. Vous ne voulez rien, seulement dormir, et vous ne pouvez pas et ne voulez pas sortir de cette hibernation, en vous soumettant volontairement à ce flux.

Pourtant, ne résistez pas et essayez d’abord d’étudier cet état, comme un chercheur scientifique. Maintenant, vous êtes indifférent à tout et ne voulez rien, sauf profitez de votre paresse. Vous sentez que vous êtes un zéro complet avec le brouillard à la fois dans le cœur et la tête, comme si vous étiez à moitié endormi.

Alors étudiez bien cet état et très sérieusement, afin de bien comprendre: pourquoi  êtes-vous dedans, que veut de vous le Créateur de cette façon, et quel est l’avantage de tels états? Tout d’abord, étudiez l’état, ne l’annulez pas. Ensuite, vous allez comprendre la façon de procéder plus loin.

Ces états sont inévitables. C’est comme un lion qui a attrapé sa proie,  s’est rempli lui-même, et se trouve maintenant au repos. C’est-à-dire, qu’après avoir reçu la satisfactiont, vous avez besoin de temps pour le digérer. Il y a une longue période qui est nécessaire pour mettre tous les systèmes en ordre. Cependant, vous devez garder tout ce processus sous contrôle et ne pas essayer de le rayer immédiatement.

N’ayez pas peur de ne jamais plus vous réveiller.  Nous allons vous aider. Vous avez seulement besoin de vérifier constamment votre état, pas même de le combattre, mais seulement  tenir compte de là où vous êtes. Ne vous rongez pas d’être un tel animal insensible, mais simplement regardez votre état de côté. Cela est suffisant.

Si une personne commence à se ronger, ce n’est pas bon. Cela ne l’’aide pas ni ne la corrige ! Après tout, à la fin, on commence à se justifier, se réconforter par le fait qu’on n’est pas d’accord avec un tel état. Ici, la force protectrice de l’égoïsme commence à fonctionner. Toutefois, si vous regardez comme un scientifique impartial votre corps animal qui dort maintenant, comme un lion, alors vous voyez le type de processus que vous traversez. Et le réveil viendra. 

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 15/12/2011, TES

Il ne nous manque que l’écran

Dr. Michael LaitmanQuestion : Que recommandez-vous aux auditeurs anglais pendant la lecture du Zohar : de suivre le texte imprimé ou de simplement écouter ? Doit-on le faire en hébreu ou en anglais ?

Réponse : Quand une personne écoute simplement le son issu de la lecture du texte et fait constamment un effort interne pour révéler le texte à l’intérieur de l’attribut du don, souhaitant que cette qualité se révèle à elle, c’est mieux.

Disons que j’écoute simplement le son des mots, mais je ne sais pas ce qu’ils signifient. Pour les comprendre, j’ai besoin d’une sorte de traducteur interne, qui les traduira pour moi. Le seul traducteur capable de me traduire les paroles du Zohar, est l’attribut du don. Si l’attribut du don se révèle en moi, je comprendrai immédiatement ce dont parle le Zohar. Je verrai cette image à travers mes sens, j’y entrerai, et elle prendra vie en moi.

Je n’ai besoin de rien, à part l’attribut du don. Je révélerai alors immédiatement, à l’intérieur de cet attribut, tout ce dont parle la Kabbale. C’est comme s’il y avait une émission à la télévision, alors que vous êtes incapable d’allumer l’écran. Vous ne pouvez la voir que si vous allumez l’écran. Et que se passe-t-il pendant ce temps ? En attendant quelque chose est dissimulé derrière l’écran, quelque chose est transmis à travers les câbles, mais vous êtes incapable de le visionner.
Il ne nous manque que l’écran ….

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 15/12/2011, Le Zohar

Les mots venant du cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Il est écrit qu’Israël accélère le temps. Comment pouvons-nous le faire de la manière la plus efficace et productive ? Avec l’aide de la diffusion ? De l’intention ? De l’analyse interne ?

Réponse : En travaillant sur vous-même et par la diffusion externe. Le travail intérieur est l’union entre nous. Et en matière de diffusion, nous devons rendre notre message de plus en plus compréhensif- pour nous-mêmes et pour autrui.

Si une personne ne sait pas ce dont elle parle, il est préférable qu’elle garde le silence. Elle n’aidera certainement pas les autres. Dans ce cas, il est vrai que nos paroles entreront dans une oreille et ressortiront par l’autre. Le fait est que nos paroles ne sont pas reliées au cœur. Nous ne faisons toujours que « caqueter», nous ne nous plongeons pas en elles avec nos désirs et nos sentiments. Nous répétons simplement ce que nous avons entendu ou lu.

Si vous placez vous-même, votre désir sacré, dans vos mots … si ils s’écoulent de votre désir, afin de pouvoir ensuite les habiller dans des formulations et afin d’atteindre les oreilles d’une autre personne, alors cette chaîne s’étendra à partir de votre désir vers celui de l’autre. Après tout, le désir est le fondement de la créature. Toutefois, si vos mots sont issus d’en haut et si leurs racines n’atteignent pas la chose la plus importante, alors d’un autre côté, ils ne pourront pas non plus atteindre l’objectif et disparaîtront sans laisser de trace dans la personne. C’est pourquoi notre diffusion est si faible.

Question : Alors, que pouvons-nous faire pour que nos paroles sortent directement du désir, du cœur?

Réponse : Vous venez de répondre par vous-même : Ils doivent venir du cœur, de cœur à cœur.

Si vous ne ressentez pas, ce que vous vous apprêtez à dire, ne dites rien. Et si vous le ressentez, même du charabia fonctionnera. C’est parce qu’il y a des sentiments et de l’inspiration dans ce charabia et parce que votre compagnon ressentira cette chaleur. Il pensera « Cette personne ne sait comment s’exprimer, » « mais je peux dire que toute sa vie repose sur ce qu’elle dit. » Seuls les sentiments réels sont valorisés, alors que les paroles vides laissent les gens indifférents indépendamment de la force de la voix.
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De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 19/12/11, Écrits de Baal HaSoulam, « La Liberté »

Briser le mur de fer dans le cœur

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam a débuté son «Introduction à l’étude des dix Sefirot» par ces mots : « Au début de mes paroles, se trouve un grand besoin de briser le mur de fer qui nous a séparé de la sagesse de la Kabbale, depuis la destruction du Temple jusqu’à notre génération. Il repose lourdement sur nous et suscite en Israël la peur d’être oublié. « 

Selon sa définition, la sagesse de la Kabbale est le moyen de révéler le Créateur aux créatures. Le Créateur est la seule force supérieure qui existe et qui dirige la création. La créature est complètement détachée de Lui et ne sait pas pourquoi, dans quel but, et comment elle existe. Et ici, apparaît la méthode appelée «la sagesse de la Kabbale», conçue pour relier le Créateur et la créature.

Cette connexion est appelée « la révélation du Créateur à la créature, » et elle est réalisée en fonction du développement de la créature. Le Créateur est dissimulé non pas parce qu’Il se cache de nous à dessein, mais parce que les attributs de la créature ne lui permettent pas d’atteindre le Créateur et de le découvrir.

En conséquence, les attributs de la créature, qui lui furent donnés dès le début, doivent être transformés en d’autres attributs. Alors, la créature découvrira le Créateur et deviendra semblable à Lui. Cela signifie qu’elle arrivera à la même forme d’existence.

La sagesse de la Kabbale était révélée, jusqu’à la destruction du Second Temple. Cela signifie que le Créateur se révélait aux créatures, qui étaient en contact avec Lui et qui étaient appelées la «nation d’Israël. » Mais ensuite, après la chute, les attributs de ceux qui étaient en contacte avec le Créateur furent endommagés. C’est ce qu’on appelle «la destruction du Temple. »

Alors, la sagesse de la Kabbale disparut. La connexion entre le Créateur et la créature fut anéantie, et a cessé d’exister depuis lors. Maintenant, le Baal HaSoulam veut la restaurer, c’est-à-dore qu’il veut la restaurer dans la même forme existante auparavant, avant la destruction. Maintenant nous devons restaurer cette connexion pour les désirs brisés qui furent complètement coupés et éloignés de la révélation du Créateur et de l’équivalence à Lui.

Ainsi, la sagesse de la Kabbale que Baal HaSoulam  nous révèle est différente de celle qui existait dans le passé. Dans le passé, elle appartenait au système déjà existant de connexions et de formes. Mais de nos jours les gens ne savent pas ce qu’est le Créateur. La créature créé est brisée et dispersée. Elle n’est plus un petit groupe plus ou moins corrigé, mais elle est une humanité énorme dans laquelle ces désirs brisés sont dispersés.

En conséquence, nous devons les éveiller et faire un long voyage avant que l’humanité ne puisse découvrir le Créateur. Jusque là, nous devrons passer par un grand nombre d’étapes de correction.

Ces étapes de correction ne sont pas similaires à celles que le petit groupe autrefois brisé a traversées. Maintenant un grand groupe de personnes est impliqué, y compris «le cœur de pierre (Lev ha Even) » et tous les attributs du AHP (les désirs de recevoir). Ainsi, il ne s’agit pas seulement de révéler la sagesse de la Kabbale. Nous devons également la transmettre correctement à notre génération.

Baal HaSoulam appelle cette séparation, la barrière, qui existe en nous et qui ne nous permet pas de découvrir le Créateur et le monde spirituel, « le mur de fer». On l’appelle ainsi, car elle est en effet très grande et très forte ! Et il ne s’attend pas à se qu’elle s’en aille et disparaisse par elle-même ; il a l’intention de la briser.

Cette barrière existe dans le cœur de chaque personne. Et Baal HaSoulam veut atteindre le cœur de chacun et effectuer ce travail en chacun. Cela signifie que celui qui est sûr d’avoir assez de force, et on pourrait même dire d’«impudence», pour déclarer qu’il est capable de faire cela, prend la responsabilité sur lui de pénétrer dans la créature.

En effet, ce mur de fer est la séparation, existant entre la Lumière qui s’éleva vers le monde d’Atsilout après la brisure et les désirs brisés, qui tombèrent dans les mondes de BYA (Béria, Yetsira, et Assiya) et qui furent séparés de la Lumière. La différence entre eux est ce mur qui a grandi alors que l’égoïsme se développa et ajouta l’ensemble de nos stigmates, traditions, religions et croyances au sujet de la Kabbale, et la calomnie contre cette sagesse et contre les kabbalistes.

Baal HaSoulam devra casser toutes ces barrières dans son introduction. Mais nous aussi devons prendre part à cette percée. Après tout, la Kabbale nous donne seulement les moyens, avec lesquels nous devons continuer à travailler par nous-mêmes, dans l’intention de briser cette séparation.

Cette déclaration est le titre prévalant pour l’ensemble de l’enseignement du Baal HaSoulam. Elle explique pourquoi il révéla la Kabbale et nous l’offrit, raison se trouve spécifiquement dans le but mentionné ci-dessus.

De la 3ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 18/12/2011, « Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

Descendre la trajectoire de la lumière

Dr. Michael LaitmanTout ce que nous souhaitons d’atteindre au-delà de notre nature, en essayant de comprendre, de percevoir et d’être influencé par la spiritualité, nous ne l’atteignons qu’avec l’aide de la Lumière. En outre, tous les changements dans notre monde corporel, dans nos états, ne se produisent que par la Lumière, qui brille plus fort à chaque fois. Mais elle continue de briller plus fort, parce que nous continuons de faire croître notre désir égoïste.

De nouveaux désirs continuent à se développer en moi, et cela arrive au cours de toute ma vie, ainsi que d’une génération à l’autre. Et bien que la lumière soit constante, à chaque fois, elle brille sur un plus grand désir. En conséquence de cela, je ressens de plus grands changements en moi.

Dans notre monde, nous nous développons aussi de cette façon, même si nous ne percevons pas la Lumière ici-bas. Comme disent les cabalistes, la même chose arrive dans la spiritualité. Lorsque nous atteignons la révélation, nous révélons simplement le même processus de développement que nous traversons actuellement. La lumière brille constamment, comme il est écrit : «Moi HaVaYaH je n’ai pas changé », «la Lumière supérieure existe au repos absolu», mais nos Reshimot (gènes informationnels) changent constamment en nous, se déroulant comme une chaîne. De plus grands Reshimot en sortent à chaque fois, remontant en suivant le même ordre dans lequel ils s’étaient répandus de haut en bas.

Mais si les choses se déroulent de cette façon, où est ma participation ? Vais-je continuer à me réincarner de la même façon que je me suis développé jusqu’à présent, au cours de milliers d’années ? Non. Les kabbalistes disent que cette étape a pris fin. Si vous avez reçu un désir pour votre développement intérieur, vous devez l’utiliser d’une manière différente. Comment ? Vous accélérez votre développement, vous participez personnellement à lui. Vous commencez à comprendre et à saisir ce qu’il se passe, vous pouvez contrôler votre développement. Le développement ne sera plus possible sans vous.

Jusqu’à présent vous vous êtes développés grâce aux Reshimot se remplaçant l’une l’un autre, se déroulant comme une chaîne. Vous avez de cette façon terminé votre développement au niveau minéral, végétal, et animal. Toutes ces étapes furent réalisées dans la nature commune : dans l’univers entier, sur la surface de la planète Terre, et dans l’ensemble de l’humanité, qui a également traversé le niveau minéral, végétal, et animal du développement.

Mais maintenant le temps est venu de réaliser le degré humain, et cela ne peut plus continuer de cette façon. La différence entre l’humain et le degré animal est dans la conscience de la vie : «Pour quelle raison est-ce que je vis? Qu’est-ce qui m’arrive ? « Ceci n’est possible que lorsque l’homme fait à chaque fois son propre travail, lorsqu’il fait un effort. Grâce à son effort, il parvient à atteindre un niveau qualitatif de la réalité où il existe : Pour quelle raison il vit, pourquoi et dans quel but.

Quand toutes ces atteintes se révèlent à l’homme, elles sont appelées le «monde spirituel» ou le «monde supérieur » Et alors nous percevons où nous sommes réellement, quel genre de système se révèle devant nous, et comment il nous contrôle. Nous nous sommes déjà engagés dans notre vie et notre existence à un niveau différent – dans le monde supérieur.

La lumière existe au repos absolu. Les Reshimot se révèlent de plus en plus à chaque fois. Mais si je ne réalise pas correctement la connexion entre les Reshimot et la Lumière, je souffre du manque de correspondance des qualités.

De cette façon, cela m’oblige à chercher une solution, et c’est exactement ce qui se passe actuellement avec l’ensemble de l’humanité. Et la solution consiste à trouver une formule nous permettant de devenir comme la Lumière. Pour devenir comme la Lumière signifie atteindre l’attribut du don. Comment pouvons-nous vouloir l’atteindre ? Avec l’aide du groupe. Et nous réalisons ce désir grâce à la Lumière.

C’est pourquoi quand nous lisons le Zohar, nous devons penser aux actions de la Lumière sur nous : Elle doit nous connecter, réaliser les Reshimot, nous élever à un niveau supérieur, nous rendre plus liés entre nous, et nous révéler ce qui est dissimulé. Nous devons demander tout ce que nous désirons durant la leçon.

Naturellement, chaque personne devrait examiner dans quelle mesure ses désirs sont dirigés vers la même trajectoire que la Lumière. Sinon, elle pourrait demander quelque chose qui soit opposé à ce que la Lumière est sur le point de lui donner. Et alors sa demande, sa prière, l’amènera à un état opposé : la révélation du mal au lieu de la bonté.

Alors pensons ensemble à notre connexion et pensons de sorte que la Lumière nous influence et nous connecte, et là nous atteindrons l’attribut du don mutuel, qui est déjà un degré spirituel. Ce que nous lisons dans le Zohar n’est pas important. Ce qui importe c’est ce que nous pensons ensemble aux actions de la Lumière sur nous. Ne pensez pas à nous, mais aux actions de la Lumière, qu’elle réalise sur nous.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 01/12/2011, Le Zohar

La fin d’une illusion ou le changement d’un paradigme

Dr. Michael LaitmanTout ce que nous révélons maintenant dans notre monde est une forme corrompue de connexion entre nous. En réalité, il n’y a pas de voitures ou de maisons, pas de nature minérale, végétale, ou animale, il n’y a pas de personnes -rien de tout cela n’existe.

Il n’y a que cinq phases à l’intérieur de l’âme et leurs connexions avec d’autres âmes, et ces connexions sont corrompues. Ces connexions corrompues nous donnent la forme de ce monde corrompu. Et comme le monde ne peut pas exister sous cette forme (puisque en fin de compte, il est corrigé), il est appelé un monde artificiel, qui pour l’instant existe dans nos qualités non corrigées.

Dès que nous commençons à le corriger, nous voyons immédiatement un monde corrigé et un état corrigé, à la place d’un état corrompu ou d’un monde corrompu, jusqu’à ce qu’il devienne le monde de l’Infini, où il n’existe aucune limite à la distribution de la lumière et où tout est corrigé.

En fin de compte, soit nous existons au sein de l’unique structure de l’âme collective, ou nous sommes là comme si nous étions brisés en une multitude de pièces interconnectées. Lorsque cette structure est unifiée, nous nous y référons comme à un tout – c’est l’Infini. Et quand la structure semble être divisée à l’intérieur en une multitude de pièces et qu’elle n’est pas perçue comme un tout unifié, nous nous y référons comme étant le « monde », une certaine dissimulation de l’Infini. Et alors, nous voyons le même Infini à travers une moins bonne résolution, sous une forme bien plus mauvaise. Ce sont les mondes, les mondes de la dissimulation. Mais nous ne voyons toujours que le lien entre nous.

Et dans notre monde, nous construisons différentes choses apparemment artificielles : des maisons, des voitures, etc, et toutes ces choses sont aussi des formes de lien entre nous. Afin de compenser la séparation, la distance et la rupture entre nous, nous avons dû construire différentes connexions artificielles. Au lieu de nous corriger, nous nous sommes occupés de toute cette couche externe. Et c’est pourquoi notre monde devient d’une part de plus en plus corrompu, et de l’autre, plein de choses inutiles.

Si nous nous corrigions, nous n’aurions pas besoin de cette technologie. Mais nous devons exister dans un monde organisé ainsi, afin de pouvoir révéler en lui la fin, la rupture, la crise, et  le manque de but, pour ensuite pouvoir passer à la correction intérieure. Telle est la révolution qui se passe dans notre génération – le changement de paradigme.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 15/12/2011, Le Zohar