Questions à propos de l’apprentissage de l’hébreu et de l’égoïsme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je suis catholique, et je suis actuellement en train d’apprendre seul à lire en hébreu afin de pouvoir lire la Torah dans sa langue d’origine. Je pense que ce sera très bénéfique pour mes études de Kabbale. Mes questions sont: ceci va-t-il entraver ou ralentir mes études dans la Kabbale? Ai-je besoin d’étudier l’hébreu? Je suis juste un étudiant débutant.

Réponse: Cela vous aidera dans la mesure où nous utilisons les définitions de l’hébreu, qui sont nécessaires. Tout le reste est selon votre désir.

Question: Qu’est-ce qui empêche le Kli mondial de se connecter? Comment allons-nous y remédier?

Réponse: C’est l’égoïsme, et même plus que dans le cas des gens ordinaires!

Question: Il semble que notre seul travail soit de révéler  le mauvais penchant et de demander la correction. Comment peut-on se battre contre le sentiment de culpabilité et de dévalorisation, qui est un obstacle en demandant la correction?  Ça commence à être insupportable de voir à chaque fois le mauvais en soi.

Réponse: Toutes les pensées sauf celles pour une prière pour la correction sont vides et confuses, et à mesure qu’elles surviennent, il faut immédiatement les rejeter

La route qui traverse le champ des merveilles

Dr. Michael LaitmanLe but de la création est d’ajouter l’indépendance,  l’atteinte et la sensation du désir créé «de l’absence ». Et même s’il a été créé «de l’absence » et n’a « rien» en  soi, il va acquérir des qualités qui l’aideront à devenir comme le Créateur: indépendant, comprenant, décideur et exécutant ses propres décisions.

Ceci est la différence entre le désir initial créé en Malkhout du monde de l’Infini et ce qu’il devient après avoir fait une restriction et en achevant la totalité du voyage: de haut en bas dans ce monde et en retournant de ce monde vers en Haut, avec toutes les brisures et les processus de développement par lesquels il retourne à l’état précédent.

Tous ces processus se déroulent à l’intérieur de la créature pour lui donner la possibilité d’élargir son récipient de réception. Le développement est nécessaire pour comprendre son mal, l’égoïsme, et élever la sensibilité vers lui. Le mal est tout ce qui est opposé au Créateur.

Des conditions spéciales sont nécessaires pour acquérir ces qualités. La condition première est que la créature ne doit pas sentir qu’elle agit par la force, sous la puissance du Créateur, mais qu’elle  est libre. Et c’est pourquoi le Créateur dit Se cacher.

Nous recevons uniquement le point de départ, le point zéro, et à partir de lui, nous devons atteindre l’objectif de la création, le point final  créé «de l’absence », mais élargi en vertu de l’intention de donner sans réserve, ajouté au-dessus du désir de plaisir. Mais comment peut-on avancer quand le Créateur est caché et que nous ne voyons pas le but, si nous manquons d’exemple, d’un système de compte à rebours, d’une fondation, et de points de repère le long du chemin, que nous pourrions utiliser pour  nous construire et  nous évaluer nous-mêmes?

The Road Across The Field Of Wonders

 

Une personne qui reçoit ce désir, mais ne sait pas encore comment l’appliquer et le réaliser, est désignée comme « errante dans le champ ». Vraiment, tout un champ de possibilités, « béni par le Créateur»,  s’est ouvert devant elle. Le Créateur lui donne tous les moyens et les occasions de progresser, de les utiliser correctement. 

 De la 1ère partie du cours  quotidien de Kabbale du 14/12/2011, Ecrits du Rabash

Souhaitez le seulement – Et il va se réaliser!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie attirer la Lumière qui ramène vers le bien ?

Réponse: Nous ne pouvons qu’apporter notre désir, le besoin de devenir corrigé, mais qui va le corriger? Je ne peux que révéler la brisure, tandis que le remède ne peut venir que d’En-Haut, seulement de la Lumière. La Lumière a cassé notre Kil ou le désir, et le corrige aussi. C’est la même Lumière, la même action, mais dans sa forme opposée, qui est ce que je désire maintenant.

Il s’avère qu’en plus de révéler le désir, je n’ai besoin de rien. Dès que je révèle un désir, il est appelé une prière et tout le mal que je révèle devient immédiatement corrigé. Si j’ai vraiment révélé le mal dans sa forme définitive et dernière à chaque phase, il devient alors corrigé, car là j’atteins  catégoriquement la vraie prière, un cri, MAN – et la correction vient certainement pour moi. 

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 14/12/2011, Le Zohar

Evadez-vous des ténèbres et de l’ignorance

Dr. Michael LaitmanLa créature a été créée parfaite, mais cette perfection vient du  Créateur, et c’est pourquoi la créature ne sait même pas qu’elle existe. C’est parce que pour ressentir que vous existez, vous avez besoin d’un désir, d’une aspiration, d’un espace vide.

Puisque la création toute entière vient de la perfection du Créateur, elle est totalement dépourvue de sentiments, d’esprit, de sa propre perception,  et de toute sensation. Elle ne sait  rien, ne comprend rien ni  ne ressent quelque chose.

Nous ne pouvons même pas imaginer ce que c’est. Ce n’est même pas  la matière minérale qui existe dans notre monde, dans laquelle il ya le mouvement des atomes et des autres particules. Après tout, ces particules ont un besoin d’exister et de se maintenir dans un certain état ou qualité.

Mais l’état de la création de la créature est telle que la créature est  comme si  elle n’existait pas du tout. C’est  appelé « l’existence de l’absence» ( Yesh Mi Ain ). D’une part, elle existe (Yesh) car elle vient du Créateur, mais elle est absolument «de l’absence» (Mi Ain), car il n’y a absolument rien qu’elle puisse dire à propos d’elle-même, pas même autant qu’un rocher inerte.

Et puis la créature commence à se développer sous l’influence de la Lumière. Le but de la création est de l’amener à un état où elle ressentira le besoin pour le Créateur dans tout, afin de révéler qu’elle est opposée à Lui  et qu’elle comprenne qui est le Créateur à partir de cet état opposé.

De cette façon, la créature atteint le Créateur. En obtenant la forme opposée au Créateur et  en commençant à percevoir le Créateur en elle, un désir de L’atteindre et de devenir comme Lui, se développe progressivement en elle. Puis la créature sera en mesure d’atteindre le Créateur selon la loi de similitude des qualités.

Il s’avère que tous les changements se produisent à l’intérieur de la créature. Au début, elle se développe dans le sens négatif et se distancie du Créateur, en se comprenant mieux alors qu’elle descend les mondes du monde de l’Infini à ce monde et ensuite elle fait de plus en plus grandir son égoïsme dans notre monde.

Mais à partir de nos jours, un processus complètement différent commence. La créature reçoit un réveil d’En-Haut, qui lui permet de commencer à se développer dans une direction opposée à sa nature: la direction du Créateur. En d’autres termes, le développement du Haut vers le bas lorsque la créature a continué d’être séparée du Créateur, le monde de l’Infini, en dévoilant de plus son désir égoïste et en découvrant qu’elle  est isolée et seule, touche à sa fin.

Par ailleurs, la créature expérimente la brisure après laquelle chaque particule commence à comprendre qu’elle  est séparée du reste. Tout le monde se ressent comme une personne qui existe parmi d’autres comme elle. Et elle  peut commencer à développer la forme du don sans réserve à partir de cette obscurité et de l’ignorance, en relation avec le Créateur. Elle le fait contre sa volonté, car la Lumière vient à elle d’une manière qui rend impossible pour elle de recevoir d’elle-même l’accomplissement de la vie, et elle a besoin du reste.

Au début, elle utilise les autres pour son propre épanouissement, mais elle commence progressivement à sentir qu’elle a besoin d’une connexion plus correcte, intérieure, et réciproque avec eux. De cette façon, nous atteignons la compréhension que nous n’avons pas le droit d’exister sans une bonne connexion entre nous.

De cette façon la  nature, c’est-à-dire le Créateur, la Lumière supérieure, nous amène à la nécessité de se connecter. 

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/12/2011, Ecrits du  Rabash

Questions sur la fréquence de l’étude et une kippa

Question: Combien de fois doit-on étudier la Kabbale? Suffit-il d’étudier et  de méditer intensément une ou deux fois par semaine et utiliser le reste de son temps pour le travail, ou doit-on étudier quotidiennement, pour que nous soyons dans l’unité?

Réponse: Tout le temps, après avoir terminé les activités nécessaires.

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je suis étudiant à Bnei Baruch depuis  plusieurs années, et je sens que mon expérience croît constamment. Il est très important pour moi de savoir pourquoi un kabbaliste a besoin d’une kippa.

Réponse: C’est juste une tradition, et je dois l’observer parce que personne ne va accepter un kabbaliste, sans une kippa, qui est aussi une tradition

Une société construite selon les lois du monde de l’infini

Dr. Michael LaitmanLa société que je vois devant moi est un endroit où je peux nouer des relations dans lesquelles je construis le système de Malkhout du monde de l’Infini. Même si le rejet et la connexion sont présents simultanément, je connecte ces deux intentions opposées.

Je rejette tout le monde, comme il est écrit au sujet des élèves de Rabbi Shimon, qui ressentaient une terrible haine envers l’autre et dans le même temps faisaient des efforts pour se connecter. Mais leur relation n’a pas annulé la flamme de la jalousie, de la haine, de la convoitise, et de l’ambition, qui, auparavant, faisaient rage entre eux.

Un grand désir de plaisir et la perception de son indépendance restent aussi en chacun de nous, et la connexion est réalisée au-dessus de tout cela. Ces deux lignes travaillent ensemble, l’une après l’autre. C’est parce que chacun reçoit de la Lumière de l’infini afin de satisfaire les autres, pas soi-même. C’est pourquoi leur désir demeure. De cette façon, nous préservons Malkhout du monde de l’Infini, tout son volume, que chacun d’entre nous acquiert.

Nous percevons cette Malkhout en nous. Imaginez l’énorme volume intérieur que cette créature collective, que nous créons en nous connectant en un tout, perçoit en elle-même. Chacune de ses 600 000 particules se sent comme séparée de toutes les autres, et comme elle monte au-dessus cela, elle se connecte avec elles.

Chacun fait cela! En fin de compte, il y a 600 000 particules, à l’intérieur desquelles chacun acquiert le pouvoir de six cent mille. C’est le type de connexion que nous réalisons.

C’est pourquoi nous devons nous rappeler que les actions que nous faisons par rapport à la société, que nous voyons devant nous, sont toujours réalisées dans deux directions. D’une part, elles visent à accroître l’égoïsme individuel de chacun, ce qui donne lieu au rejet et la haine dans les relations entre nous. Et d’autre part, nous devons nous amener à la plus grande connexion possible au-dessus de cet égoïsme et essayer de grandir de cette façon.

Nous avons besoin de percevoir ces deux états comme nécessaire à notre développement et être prêts à accepter, les expérimenter et à les développer. Nous avons besoin d’établir des règles basées sur ce qui deviendra les lois de l’existence de la société ou notre charte du groupe. Mais toutes les lois et les formes de comportement, les règles que nous établissons, doivent correspondre à la réalisation de l’objectif final de manière à nous guider et à nous diriger vers lui. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/12/2011, Écrits du Rabash

L’amour déchiré et troué

Dr. Michael LaitmanIl y a beaucoup de chemins avant qu’une personne n’arrive à la question de l’amour et de l’unité. En règle générale, le mot «amour» signifie tout autre chose pour nous: l’accomplissement de nos désirs égoïstes de nourriture, sexe, famille, richesse,  gloire, connaissance et ainsi de suite.

« J’aime » signifie essentiellement «je veux». Quand je veux recevoir quelque chose, cela signifie que je l’aime, que je veux qu’elle soit mienne, la rapprocher de moi, et moi-même me remplir avec elle.  Voilà tout ce qu’est l’«amour». Pour résumer, la définition intérieure du mot « amour » est « je veux le recevoir. »

C’est parce que nous existons dans notre monde qui s’est formé après la brisure, comme l’explique la sagesse de la Kabbale. Notre monde entier est complètement égoïste, c’est pourquoi nous décodons la notion de « l’amour » comme quelque chose destiné exclusivement à soi-même. Si j’aime quelque chose, cela signifie que je tiens à la rapprocher de moi, pour la sentir, et me remplir avec elle. Quand je réalise mon désir, quand je prends plaisir à quelque chose d’agréable, je l’appelle «amour».

De la même façon, nous n’avons aucun égard pour l’autre moitié, l’autre force existant dans la réalité : la force du don sans réserve qui contient aussi la même notion d’« amour ».Cependant, là, aimer quelqu’un signifie le combler, lui apporter ce qu’il veut, plutôt que ce que je veux. Ceci est totalement contraire à notre compréhension de l’amour.

Dans le passé, les humains ont été proches de la nature et ont naturellement senti qu’il existait une autre force de la nature, la force du don sans réserve dans laquelle « l’amour » signifiait que je considère les autres et leur donne sans réserve. Les kabbalistes, comme beaucoup d’autres personnes dotées d’une grande sensibilité envers la nature, ont révélé ces forces.

Et il y avait beaucoup de gens en dehors  des kabbalistes qui ont ressenti et découvert par eux-mêmes, dans toutes sortes de formes, que la force du don sans réserve n’est pas moindre que la force de la réception. Ils ont réalisé que dans cette autre moitié de la réalité (dans le don sans réserve) les mêmes actions existaient comme dans la force de la réception, que seules leurs interprétations étaient  différentes, opposées à celles que nous utilisons ici, dans notre monde.

Nous, cependant, nous existons seulement dans une moitié de la réalité: dans la réception, le désir de se satisfaire, car nous sommes une conséquence de la rupture des désirs (Kélim). Et l’homme reste largement brisé, alors que les niveaux inanimé, végétal, et animal de la nature, comme le Baal HaSoulam l’écrit dans  la «Préface à la science de la Kabbale (Ptikha) », montent  et chutent avec l’homme, sans aucun calcul pour se préoccuper d’eux-mêmes, mais seulement dans la mesure où ils doivent faciliter les changements que l’homme doit subir.

Les religions et les croyances, depuis leur création, ont également surgi du fait qu’elles ont aussi révélé l’autre force existant dans la nature: la force du don sans réserve. À la base, elles parlent d’amour et d’unité. Donc pour cette raison elles sont restées le lot de quelques personnes. Mais après qu’elles se sont répandues dans les masses égoïstes qui ne sont pas aussi sensibles, elles sont devenues un ensemble de cérémonies, de rituels, et diverses autres actions. A ce moment elles ont commencé à être utilisées égoïstement: pour se remplir, plutôt que pour amener les gens à l’unité, l’amour, le don sans réserve, et l’équilibre entre les deux systèmes.

Comme le temps passait et l’humanité se développait à travers l’histoire, alimentée par la croissance constante de l’égoïsme dans chaque personne et dans l’humanité en général, nous nous sommes éloignés considérablement, même à partir de cette compréhension naturelle que l’humanité avait une fois possédée – à partir de  la compréhension du don sans réserve et de l’amour inhérent à l’autre moitié de la nature. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/12/2011, Ecrits du Rabash

Né pour devenir humain

Dr. Michael LaitmanL’homme (Adam) signifie «semblable» (Domé)  aux neuf premières Sefirot, ce qui signifie la nature, le Créateur. De telles personnes se rassemblent en un groupe pour commencer leur travail.

Au début, ce travail ne nous inspire pas. Nous le ressentons comme une responsabilité obligatoire et inutile. Puis nous commençons à en être inspirés. Toutefois, en même temps, nous essayons toujours de marcher sur deux jambes, comme sur deux rails, la tête et le cœur, l’esprit et le sentiment.

Essentiellement, tout sort du premier et du dernier point de notre voyage. Au premier point, nous sommes dans un état d’adhésion avec le Créateur en raison de sa force, car c’est la manière dont Il nous a créés et nous gouverne. Cependant, au dernier point, nous devons atteindre les mêmes propriétés d’adhésion par nous-mêmes, ce qui signifie devenir égaux à Lui dans toutes nos qualités. Tel est notre objectif.

Le groupe, notre monde, et cette vie  entière ne sont que les moyens pour l’atteindre. Tout ce qui m’arrive à chaque instant, m’est donné afin de révéler que mon moi actuel, mon groupe et tout mon environnement, toutes les causes et les conséquences, sont juste une aide. Ils sont comme les trois phases préliminaires de la Lumière directe, jusqu’à ce que le développement atteigne la quatrième phase, c’est-à-dire nous. Afin d’atteindre l’adhésion à la source, le Créateur, je dois voir tout ce qui constitue la nature inanimée, végétale, et animale comme les moyens qui me sont donnés pour m’aider dans ce but.

Le groupe et toute ma vie, l’univers entier, tout ce qui m’entoure ne m’est uniquement donné qu’à afin que je sois capable d’atteindre l’adhésion au Créateur. Si j’organise de cette façon chaque instant au cours de ma vie, je serai absolument en mesure d’achever la totalité du programme de la création.

Le Rabash écrit dans «Le but de la société » que les gens qui se rassemblent dans un groupe ressentent comment leurs points dans le cœur exigent d’eux de devenir humain (Adam), c’est-à-dire semblable au Créateur. C’est ce pour quoi l’homme a été créé. C’est son but principal, et tout le reste n’est que le moyen de le réaliser.

La seule façon de le réaliser est à travers la peur de perdre inutilement, même un seul instant de votre vie. Pour cela, j’ai besoin de l’influence de l’environnement qui va me montrer combien important et élevé est le but, de sorte que je craigne de ne pas l’atteindre. Alors je vais le réaliser correctement par la jalousie, la luxure, et les honneurs.

Le Créateur m’aide à avancer vers le but à tout moment si je me connecte bien au but et à Lui à l’intérieur du groupe, en m’efforçant de Le révéler. Le but est de Le révéler à travers la similitude de nos qualités de telle sorte que je sois de plus en plus semblable à Lui, c’est à dire devenir plus humain. Etre humain signifie être comme Lui.

Plus je m’entête à le faire, plus Il me révélera les qualités et les désirs les plus corrompus. Je ne dois pas oublier, même un instant, que tout cela m’est révélé seulement aux fins de la correction, pour devenir semblable au Créateur. Il s’avère que c’est même une bonne chose que je sois déconcerté et que j’oublie la connexion avec le groupe et le Créateur.

Je révèle cela dans de nouveaux désirs et je me sens écarté du chemin à chaque fois. De cette façon, le Créateur éveille des désirs et des pensées dans mon cœur et mon esprit qui ne sont pas dirigés directement vers Lui afin que je les dirige sur  moi, en d’autres termes, ce serait de les amener à l’unité. Il n’y a rien d’autre à faire pour moi dans la vie, que cela, c’est ainsi que je me corrige.

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/12/2011, Ecrits du Rabash

Le point d’unité est sur la Makhsom

Convention at the Arava DesertQuestion: Quel est le point d’unité que nous avons atteint au congrès ? Pourriez-vous le décrire plus en détail? Où se trouve-t-il par rapport à la Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité)? Comment est-ce ressenti? Comment les gens reconnaissent qu’ils le ressentent ? Comment déterminent-ils qu’ils se tiennent sur ​​elle?

Réponse: Ce point est situé sur la Makhsom elle-même. Ce point est l’unité entre notre groupe mondial composé de milliers de personnes qui sont interconnectées, veulent être attachées ensemble, et essayent de se connecter les unes aux autres dans tous les types possibles de relations. Le but de notre connexion est d’atteindre  le don mutuel sans réserve appelée « garantie mutuelle ».

Nous sommes prêts à soutenir et à penser les uns aux autres et à prendre soin du Kli  commun entre nous. Autrement dit, nous sommes prêts à nous renforcer les uns les autres et voulons que chacun se réveille. Il n’y a pas de concurrence ou de rivalité ici, quand je veux devenir plus fort au détriment des autres et ne pas penser à eux. Au contraire, je veux que nous tous devenions plus forts, et que mes amis, qui dans ce cas deviennent  comme mes enfants, ressentent le résultat de mes premiers efforts.

En ce qui concerne le groupe, je dois me sentir dans les trois états suivants:

1.     Je me soucie d’eux comme s’ils étaient les plus petits, comme une mère prend soin de ses enfants ou le Créateur prend soin des créatures.

2.     Je les considère comme les plus grands, les considérant comme le plus grand peuple de la nouvelle génération. Je suis prêt à les servir et à tout faire pour eux afin d’obtenir d’eux la grandeur de l’objectif et la force.

3.     Je veux être leur ami, leur égal, ni plus ni moins, et que nous tous nous unissions dans une  «étreinte».

Dans cette « étreinte », nous atteignons une fusion de nos désirs. De ces trois relations vers l’autre, chacun de nous et nous tous ensembles atteignons un désir, une seule pensée, et nous voulons que le Créateur nous remplisse.

Mais ici, nous découvrons alors que nous ne sommes pas suffisamment connectés. Il y a encore une chose avec laquelle nous avons besoin de nous connecter. Ensuite, nous demandons  que la Lumière qui ramène vers le bien nous unisse et ensuite nous remplisse. Voilà sur quoi porte notre  travail. 

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11/12/2011, Le Zohar

Le seul critère

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai des sentiments différents en étudiant la sagesse de la Kabbale. Comment puis-je savoir qu’ils sont réels, qu’ils ne sont pas  imaginaires?

Réponse: Notre seul critère est le groupe spirituel. Je dois voir l’ensemble de nos désirs. Je veux que chacun soit connecté par la puissance de la garantie mutuelle, au-dessus de la vie corporelle. Laissez couler comme d’habitude, après tout, je suis né, vis et meurs contre ma volonté.

Cependant, ici nous parlons du désir fondamental de l’homme, au sujet du degré supérieur auquel on doit se connecter. Je me vérifie par rapport à cette puissance commune. De cette façon, j’ai une échelle permanente qui détermine ce qu’est la spiritualité. Toutes les autres « images » sont imaginaires et erronées.

D’autre part, si je ne peux pas imaginer la force collective qui réside dans le groupe, cela est une indication précise quant à l’ampleur de l’éloignement de la direction spirituelle dans lequel je me trouve. Les gens s’imaginent la spiritualité dans toutes sortes de formes étranges, tandis que le seul soutien, la seule essence spirituelle pour nous, est la puissance collective du groupe. Sinon, vous ne seriez pas capable d’imaginer quoi que ce soit  correctement.

Cela devrait vous aider à comprendre comment votre approche erronée a été jusqu’ici. Vous imaginez la spiritualité d’une manière complètement différente. Elle vous a attiré dans différentes directions, sauf pour celle-ci. Donc accrochez-vous à la bonne voie et chaque fois que vous la réglez, faites le uniquement dans la direction du groupe. Cela ne fait aucune différence que nous lisions ou que nous étudions, cela est destiné uniquement vers notre unité, et rien que cela.

Même si vous détestez quelqu’un, cela n’a encore rien à voir avec le bien ou le mal comme la Torah le décrit. C’est parce que la Torah ne parle que de l’unité d’amis dans le groupe. Prenez la coquille de l’essence spirituelle, détachez-vous de la maison, de la famille, du travail, et du reste du monde, et ne laissez que les pouvoirs auxquels nous voulons nous connecter dans votre perception.

Vous recherchez uniquement le pouvoir collectif de l’étude et les amis, et vous devriez interpréter chaque mot de la sagesse de la Kabbale à travers le prisme de ce concept. C’est seulement ainsi que vous serez en mesure d’avancer de la meilleure façon possible. Toute autre forme d’avancement vous mènera vers le chemin de la souffrance.

De la 3ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 25/11/2011, « Préface au livre du Zohar»