De l’infini à l’infini

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « L’Arvout (Garantie Mutuelle) (version abrégée) » : La Torah n’a pas été donnée à nos pères parce que le commandement de «Aime ton ami comme toi-même», l’axe de toute la Torah autour duquel tous les commandements tournent, ne peut pas être observé par un individu, mais seulement par le consentement d’une nation entière. Et c’est pourquoi il a fallu attendre qu’ils soient sortis d’Egypte, quand ils sont devenus dignes de l’observer. Et puis ils ont d’abord demandé si chacun et tous de la nation ont accepté de prendre ce commandement sur ​​lui-même. Et une fois qu’ils en ont convenu, ils ont reçu la Torah.

Nous étudions au sujet de la structure du monde spirituel, la création de l’âme, qui est la seule créature, et  au sujet de la brisure de l’âme qui s’est divisée en plusieurs parties, à partir de sources kabbalistiques comme « Préface à la sagesses de la Kabbale (Ptikha)», « L’étude des dix Sefirot », et du Ari «  L’Arbre de Vie ». Nous pouvons dire que ces parties de l’âme existaient aussi avant, mais elles ont été fusionnées en une seule intention, une seule pensée, dans un état ​​spécial.

Dans le premier état ​​il y avait la notion d’un Infini, qui comprenait le récipient  qui était égal à la Lumière. Leur égalité, connexion et adhésion ont été fournies par la puissance de la Lumière. Toutes les âmes, les parties et les désirs étaient là auparavant, mais la Lumière a tenu le tout ensemble et ainsi elles sont restées imperceptibles.

Ensuite, le deuxième état ​​a été créé: le récipient brisé qui est totalement différent de la Lumière et existe sous sa propre autorité – le désir de recevoir afin de recevoir. Ainsi, la brisure des récipients a amené la créature à l’état de «ce monde».

Enfin, comme troisième état ​​, le récipient redevient égal à la Lumière. Nous atteignons l’Adhésion, mais par nous-mêmes maintenant.

Finalement, nous passons par tout ce processus consciemment, nous le comprenons et le ressentons. La descente dans notre monde a été préparée d’En-Haut et l’état actuel de remontée est le temps de la correction. Par conséquent, aujourd’hui, nous sentons que nous sommes à un point très particulier dans l’histoire, que les  kabbalistes désignent comme «1995». C’ est la frontière, après quoi l’ascension générale spirituelle de l’humanité commence. 

De la 4e partie du cours quotidien  de Kabbale du 22/11/2011 , « L’Arvout (Garantie mutuelle) »

Un moment et toute une vie

Dr. Michael LaitmanRabbi Moshé Haïm Ephraïm, Déguel Makhaneh Efraim: Il est préférable d’être toujours unis … quand ils s’unissent ci-dessous, ils forcent leurs racines au-dessus à s’unir aussi.

Qu’est-ce que cela signifie qu’en s’unissant au-dessous, nous forçons nos racines au-dessus à s’unir aussi ? Du moment que nous nous unissons, nous obligeons nos racines supérieures à s’unir. Nous le savons par la structure du système supérieur : Au-dessus de nous se trouve un Partsouf qui se soucie de nous, appelé Aba ve Ima  (père et mère), Hokhma et Bina, et au-dessus, il y a Keter, le Créateur. Hokhma et Bina sont deux parties, deux désirs, deux attributs, Hassadim et Hokhma.

Grâce à notre désir de connexion, nous faisons naître une connexion entre eux. Sans cela, ils se «détournent» l’un de l’autre, ce qui signifie qu’ils ne sont pas reliés les uns aux autres, et la lumière n’est alors pas révélée dans la créature.

Le moment où nous voulons nous unir, nous éveillons leur connexion. Ainsi, la lumière passe à travers eux, vers nous et nous comble. Lorsque donc, nous nous connectons au-dessous,nous appelons la partie supérieure à se connecter, et cela transfert la lumière de Keter à travers Aba ve Ima (Hokhma et Bina) jusque vers nous, ZON (Zeir Anpin et Noukva). Et voilà comment on arrive à la correction.

Donc, tout cela se réalise par notre connexion, et non dans la connexion elle-même, mais dans notre propre désir de nous connecter. Nous devons désirer, de toutes nos forces, nous connecter les uns aux autres, nous devons tenter de nous unir. La connexion vient d’En-haut. La lumière se révèle et relie les désirs.

Chaque fois que nous ressentons le désir de nous connecter ou le manque de connexion, nous devrions réaliser notre désir brûlantd’être un. Quand nous ressentons différentes perturbations, même les plus faibles et les plus légères, il est important de faire attention à elles et de construire le lien au-dessus d’elles.

Ensuite, nous élèverons au-dessus de la grande masse des petites perturbations, qui nous séparent et nous finirons par atteindre la première connexion entre la partie supérieure Aba ve Ima, afin qu’ils nous transmettent la lumière de Hokhma vêtue dans la lumière de Hassadim. Avec l’aide de la Lumière de Hassadim, nous acquerrons l’intention de donner, la Lumière de Hokhma remplira l’intention, et ainsi nous sentirons la réalité supérieure.

Cela devrait vraiment se produire et se faire sentir en nous. Tout dépend de nos efforts. Nous y arriverons ! Donc, quoi que nous fassions, consacrerons tout notre temps lors de la convention à être continuellement au-dessus de notre corps, surtout au-dessus des pensées personnelles. Je veux me «perdre» dans les autres, je veux me sentir «nous», et non pas «moi», «vous», ou «lui». Je veux nous sentir connectés en un seul tout : Un seul désir et une seule pensée, et tenter de m’y accrocher aussi fort que possible.

C’est comme un haltérophile, qui doit soulever un poids au-dessus de sa tête et le maintenir pendant quelques instants. Cela suffit – il a atteint le résultat souhaité. C’est la même chose avec nous. Tous ensemble, nous devons élever nos désirs et nos pensées au-dessus de nous, les maintenir ensemble pendant un moment, et cela se produira !

De la leçon 1, Convention Arvout dans le désert d’Arava 18/11/2011

Le monde matériel comme une garantie de sécurité

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi avons-nous besoin des désirs du niveau animal, si nous ne les corrigeons pas ? A quoi servent-ils?

Réponse : Nous avons besoin de ces désirs pour exister hors du monde spirituel. Ils nous donnent l’opportunité de nous élever sans être dépendant du monde spirituel, sans être soudoyé par lui.

Cela nous permet de vivre sans « faveurs spirituelles. » Nous décidons continuellement, si oui ou non, nous devons nous unir avec notre prochain, le groupe. Parfois, nous voulons tout laisser tomber et partir,et nous avons vraiment cette opportunité.

D’autre part, si nous n’avions que des désirs liés au groupe, nous serions semblables à, disons des fourmis.Sans autre chose, nous vivrions la vie de la société involontairement, et serions à nouveau au niveau animal, au niveau corporel.

Cependant, je vis dans mon corps et peux aspirer à la spiritualité ou non. Cela me permet d’être une personne spirituelle, parce que j’atteins, de mon propre chef, la forme du don, en dépit de mon désir naturel initial. Le Créateur a créé le mauvais penchant en moi, pour qu’en le surmontant, je devienne une personne libre. Je décide ainsi, si je veux ou non cela par mon propre libre-choix.

Sinon je vivrais dans le monde spirituel, mais au niveau animal. Je serais un «ange», un «animal spirituel» qui aime instinctivement tout le monde.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 23/11/11, « Garantie Mutuelle »

Le désir qui brûle la pierre

Dr. Michael LaitmanLe travail spirituel, la révélation de mouvements successifs, un par un, du «moins» (ce qui me manque) au «plus» (celui qui peut m’aider) n’est pas facile du tout. Cela semble irrationnel de l’extérieur. Peu importe combien on avance, on oublie toujours ce sujet parce que nos sentiments égoïstes et notre esprit ne sont pas construits sur ce principe.

Tout est arrangé différemment dans la spiritualité. Je fais des efforts et je trouve un endroit complètement différent. Je suis déçu, j’atteins le désespoir total, et le moment d’après, si je ne s’enfuie pas, alors je trouve. Et je trouve quelque chose à laquelle je ne m’attendais absolument pas et ne pensais pas qu’il y avait.  

Le monde spirituel que l’on découvre n’a pas d’équivalence dans notre monde. Un trou minuscule comme le chas d’une aiguille s’ouvre, comme une petite pupille de notre œil, une vue ciblée qui ne nécessite rien d’autre. Et à travers elle, nous percevons un nouveau monde!

Le Créateur, la Lumière de Hokhma (La sagesse), ouvre ce trou, et nous développe. Ce trou est créé par chacun en comprimant son  égoïsme à zéro, et tous nos  points dans le cœur se connectent  ensemble. En  s’étant réunis, ces points brûlent le mur, la frontière entre nous et le monde spirituel. S’ils s’unissent, ils se transforment en un point par lequel nous entrons dans le monde spirituel.

C’est pourquoi nous sommes réunis ici pour essayer d’atteindre cet état où «Israël, la Torah, et le Créateur » se rejoignent. Il est nécessaire que chacun atteigne la même fréquence pour se balancer ensemble, chacun avec une seule pensée, l’unité de nos points dans le cœur, au-dessus de notre ego, au-dessus de cette vie corporelle.

Nous avons le droit d’oublier cette vie corporelle une fois par 24 heures, de nous déconnecter de tous les soucis, et d’attendre que  la force supérieure qui soutient cette vie à venir, vienne à notre rencontre. Par notre volonté, nous allons la forcer à se rapprocher de nous. 

Du cours n°2 de la Convention Arvout dans le désert de l’Arava du 18/11/2011.

Pénétrer le mur

Dr. Michael LaitmanLa première personne à révéler le secret de la vie a été Adam. Tout comme nous, Adam recherchait  la signification de sa vie. Après sa révélation, ce secret a commencé à se répandre de génération en génération, jusqu’à ce qu’elle atteigne notre temps.

Nous nous développons constamment et notre désir croît régulièrement. Comme chaque nouvelle génération qui est venue était nouvelle et possédait un plus grand désir pour le plaisir, cela a été capable d’ajouter quelque chose à la méthode de la révélation du secret de la vie.

D’une part, c’est une chose très simple, et d’autre part, c’est incroyablement difficile. C’est simple, parce que c’est proche de tout le monde, et c’est difficile parce que cela se situe au-delà de nos capacités. C’est comme si le  Créateur nous tendait une corde pour sauter par-dessus et ensuite mettait  un mur juste derrière, ce qui rend impossible de sauter.

Tout ce que doit faire quelqu’un  est d’exercer des efforts, et le Créateur complètera l’action. Par ailleurs, l’action de la personne et l’action du Créateur doivent être synchronisés avec le groupe ou l’environnement.

Il est très difficile de relier ces trois composantes, car elles  semblent tourner chacune dans sa  propre direction et exécuter ses propres mouvements. Cependant, quand  on en vient réellement à l’union  en raison de l’effort sur l’ensemble des trois parties, c’est ce qu’on appelle «Israël, la Torah, et le Créateur sont un ».

Une personne appelée «Israël» (droit vers le Créateur), ce qui signifie que celui qui veut atteindre le Créateur, agit en conformité avec la racine de son âme et le programme de la création. Il surmonte sa nature et souhaite agir en phase avec son environnement, qui se trouve être une collection de mouvements individuels qui sont en mouvement ensemble.

Le Créateur a Son propre mouvement. Après tout, Il gouverne tout. Il a un plan prédéterminé qui conduit tout vers un but. Pour cette raison, il est très difficile de relier tous les trois composantes en un seul point où  se produit le premier contact avec le supérieur .Ce contact est appelé l’adhésion.

Adam a été la première personne à révéler la méthode d’obtention de l’unité  avec le supérieur. Manifestement, il n’y a pas de coïncidences dans la vie, et  cela  n’était pas un hasard s’il a été appelé Adam («semblable» au Créateur), bien que ses parents ne fussent pas au courant des raisons pour lesquelles ils l’ont nommé ainsi. Ce fut  la première personne à révéler la méthode correcte de révélation du Créateur.

Si nous connectons toutes les trois composantes en un seul point, alors  à travers ce point nous commençons à voir une réalité différente. Nous amenons  des choses en évidence, comme lorsque l’on a un examen des yeux, où les trois lignes dans le dispositif optique se connectent afin de voir quoi que ce soit. C’est là que réside notre travail. 

 Du cours n°2  de la Convention Arvout au désert de l’Arava le 18/11/2011.

Le saut hors de votre peau

Dr. Michael LaitmanSi nous voulons sentir le monde réel dans lequel nous vivons, nous devons développer nos sensations. Ensuite, nous allons commencer à voir progressivement combien est limité notre monde,  qui se présente à nous par nos cinq  sens corporels « bestiaux ». Cela dépend de ces sens et cela existe aussi longtemps qu’ils existent. C’est-à-dire,  que notre  corps est un désir égoïste limité, dont l’existence est d’une si courte durée.

Une personne revient à ce monde encore et encore et développe ses sens. Tout ceci est afin de la réveiller et de développer éventuellement des sensations sur le plan humain, au niveau de la similitude avec le Créateur, c’est-à-dire développer la sensation du Créateur en elle.

Cette sensation s’élève également à travers les cinq sens, mais ensemble, ils forment le désir altruiste de donner, qui absorbe ce qui est à l’extérieur. Aujourd’hui, nous ne percevons que ce qui est en nous, tandis que l’organe de perception spirituelle  saisit la réalité extérieure, conformément à la loi d’équivalence de forme.

Quand une personne calibre sa sensation interne, elle monte au-dessus de son désir égoïste vers le désir opposé: vers le don sans réserve. C’est seulement ainsi qu’elle peut comprendre ce qu’est le don sans réserve : comme quelque chose qui lui est opposée. En s’élevant, elle commence à percevoir ce qui est en dehors d’elle  et découvre ainsi le monde extérieur.

Qu’est-ce qui va m’aider à ressentir ce monde extérieur? Des exercices. Si je suis en contact avec d’autres personnes, avec mes amis dans le groupe, si je les ressens à l’intérieur de moi et que je communique avec eux, nous commençons à nous éveiller l’un l’autre de façon à ressentir que l’ami est plus important pour moi que moi-même. Ainsi nous nous rapprocherons de la sortie de la sensation  corporelle parce que le monde spirituel est «en dehors de notre peau ».

Comment puis-je « sortir de ma peau»? Avec l’aide du groupe. Ce sont des gens spéciaux qui veulent aussi sentir la réalité en dehors de leur corps bestial. Cette réalité est appelé «le monde éternel», car il n’est pas limité par l’existence corporelle ni les cinq sens corporels. Alors je commence à apprécier ces amis car ils m’aident à acquérir l’éternité. Grâce à eux, je peux développer des sensations qui sont indépendantes de mon corps et m’élever au-dessus mon «moi» actuel. C’est ce qu’est le groupe.

C’est pourquoi l’âme collective a été brisée. La multitude des âmes individuelles, de nombreux corps dans notre monde, nous permettent de développer le sentiment extérieur spirituel en nous, par nous-mêmes. La sagesse de la Kabbale a été destinée uniquement pour nous aider à le faire.

Ainsi nous faisons l’acquisition du nouvel organisme, le corps de l’âme. Il a aussi cinq sens: KeterHokhmaBinaZeir Anpin, et Malkhout. En d’autres termes, c’est le désir de recevoir avec cinq niveaux d’Aviout. C’est dans ce corps que nous commençons à vivre notre vie réelle, une vie au niveau du don sans réserve, sans fin, éternel, et celle que nous imaginons dans notre sens fragmenté, comme ce monde.

La réalité physique actuelle se « désintègre » progressivement à l’intérieur d’une personne. Ce n’est pas parce que son corps physique meurt, mais parce qu’elle monte au-dessus de ce sentiment. Comme on avance dans la réalité spirituelle, ce monde disparaît de notre perception. Il a été dépeint dans notre imaginaire à partir du début de telle sorte que, sur la base de ce monde-ci, nous  puissions découvrir le véritable monde. 

Du cours quotidien de Kabbale du 20/11/2011, «L’Arvout (La garantie mutuelle) »

Unité intérieure contre l’unité extérieure

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelles actions au congrès nous aideront à nous concentrer sur l’objectif le mieux possible ?

Réponse : Quand les gens aspirent intérieurement à l’unité, ils ne l’expriment pratiquement pas à l’extérieur. Ils peuvent se lever, étreindre, chanter, faire quelque chose ensemble, mais ils n’expriment pas à l’extérieur ce qu’ils ressentent à l’intérieur. Le travail intérieur est la plus intense.

Par conséquent, vous devez décider vous-même où il vaut mieux pour vous que vous vous trouviez, avec qui, et comment. Certes, vous devriez essayer d’être ensemble avec la masse, à la fois avec votre corps et votre âme. Toutefois, si c’est un obstacle pour vous, si c’est difficile à cause de votre âge ou de votre santé, vous pouvez rester à l’écart et ne pas participer physiquement à ces activités. Ce n’est pas si important. L’important est que vous essayez chaque fois de sentir le point culminant de l’unité avec les autres et que dans ce cadre, vous essayez de sentir la force supérieure qui existe et se manifeste dans ce point.

De la série des leçons virtuelles du dimanche 20/11/2011

Les plaisirs du futur

Dr. Michael LaitmanUne personne est un « récipient » vide, qui veut constamment être rempli. Si le désir d’une personne disparaît, c’est comme si elle mourrait, rétrécissait. Et c’est, au contraire, quand ses désirs sont ardents, que les désirs sont plus grands et plus élevés, qu’une personne est élevée et grande.

Autrement dit, nous évaluons une personne selon ses désirs : leur quantité, leur force et leur qualité. Il est bien qu’une personne ait beaucoup de bons et forts désirs.

Alors quel est le problème ? En fait, nous ne sommes rien d’autre qu’un désir : le désir de recevoir une satisfaction et de ressentir du plaisir. A partir de quoi ? Cela dépend de notre éducation. Certaines personnes aiment manger des escargots et des vers, certaines préfèrent manger des gâteaux et des glaces, d’autres encore aiment jouer au badminton ou au billard, tandis que certains aiment voler ou sauter d’une falaise, etc. Chacun prend son plaisir de différentes façons.

Nous devons diriger la personne vers des satisfactions qui soient bénéfiques pour la société. Alors que cela la rend plus saine, cette satisfaction apportera également des avantages sociaux, aussi bien pour elle que pour la société. Nous devons encourager et déclencher ce genre de désirs chez une personne.

Dans la société intégrale, une personne recevra du plaisir de sa participation au travail social, à la vie publique, à l’éducation de la jeune génération, et à de bons loisirs. Tout dépend de l’éducation que nous prodiguons à une personne.

Extrait d’un programme TV « Le monde intégral » 30/10/2011

Dans les bras chauds de l’Infini

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pendant la lecture du Zohar, y-a-t-il un moment où nous faire nos propres efforts et un moment où le Zohar nous donne lui-même une poussée ?

Réponse : Tout d’abord vous devez comprendre à quoi vous faites face. Si vous regardez un film ayant 30 ou 40 ans, vous remarquerez combien les gens étaient naïfs, comment ils jouaient et montaient le film. Mais c’était leur réalité, et ils pensaient dépeindre leur vie en toute sincérité. Les acteurs étaient formidables. C’est juste que les gens fussent différents. Si vous observez les personnes vivant il y a 200 à 300 ans, vous penseriez qu’elles sont encore plus simples et primitives.

Que découvririez-vous en regardant toutes les nations, le monde 2000 ans auparavant ? Les gens vivaient pratiquement dans les «arbres», comme de vrais barbares, même en Europe pendant le Moyen Age.

Mais que découvririez-vous si vous jetiez un coup d’œil sur les personnes qui ont écrit, il y a 2000 ans, des livres comme Le Zohar ? C’est une science, la philosophie de la perception de la réalité. Si une telle personne était assise parmi nous aujourd’hui, vous vous sentiriez insignifiant à côté d’elle. La notion de temps ne s’applique pas ici. Vous avez la possibilité d’entrer en contact avec quelque chose qui existe hors de notre monde, avec un système qui régit l’ensemble de la réalité.

Vous devriez diriger votre demande vers ce système d’administration, vers ces forces, et les âmes qui ont écrit ces livres et crier comme un petit enfant que vous désirez grandir avec leur aide dans leurs bras ! Peu importe à quel point vous comprenez et dans quel état vous êtes, car vous n’êtes pas celui qui contrôle cela. Cependant, à partir de votre état actuel, essayer de comprendre où vous êtes, dans quels bras vous êtes et demandez de l’aide.

Question : Quelle devrait être la demande ?

Réponse : Je ne sais pas. Vous devez ressentir le besoin. « Je ne manque de rien. S’il vous plaît prenez-moi dans vos bras, j’ai sommeil « . Ceci est aussi une prière/requêter : être pris dans leurs bras, comme un enfant qui se sent au chaud et en sécurité dans les bras de sa mère. Il la sent, humeson lait, et dort paisiblement. N’avez-vous pas envie de vous sentir ainsi ? Alors allez-y et  révélez au moins cela !

Ou peut-être, fondé sur cette sensation d’être tenu dans leurs bras, désirez-vous déjà quelque chose de plus précis et êtes-vous déjà capables d’utiliser leur aide ? Après tout, un adulte conserve l’ensemble de sa connexion précédente avec sa mère. La connexion mère-enfant ne disparaît pas, mais ne fait que croître et devenir de plus en plus consciente.

La grandeur de celui qui se trouve au supérieur détermine ma capacité à utiliser Son aide et à L’exalter à mes yeux, ce qui L’oblige à s’élever d’avantage. Ainsi je rends le chemin du supérieur égal à l’infini et peux alors recevoir de Lui, comme si je recevais de l’infini. Cependant, si jereste indifférent au supérieur que pourrais-je recevoir de Lui ?

Ainsi tout se trouve dans mon attitude envers mon degré actuel. Si j’élève l’état supérieur au-dessus de moi, je serais en mesure de recevoir de Lui et de L’atteindre. Plus haut j’élève l’état supérieur, au degré le plus élevé possible, que je puisse imaginer, plus je pourrais L’atteindre. Si je me hisse au-dessus de l’état supérieur, alors que pourrais-je bien recevoir de quelqu’un se trouvant en-dessous de moi?
De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 23/11/2011, Le Zohar

Il fera ce que je ne peux pas !

Dr. Michael LaitmanQuand on essaie de se connecter, nous commençons à sentir que nous manquons d’une sorte d’aide d’En-Haut, car nous ne pouvons pas le faire nous-mêmes. Nous ne pouvons ni nous connecter, ni synchroniser nos mouvements, mais cette révélation nous donne la connaissance de Celui qui peut le faire pour nous. Cela ne peut être que  la force supérieure!

Et puis, nous révélons la nécessité pour le supérieur et le lieu dans lequel Il doit agir en nous. Cela fonctionne toujours de cette façon dans le monde spirituel: je travaille, en appliquant  de plus en plus d’efforts, et à la fin je révèle un « moins ». Et de ce moins, je découvre le «plus» qui a éventuellement ce qui me manque.

Je révèle toujours un manque, un récipient, un désir, et à l’opposé de  lui  je révèle la puissance, la Lumière, qui peut faire ce que je ne pouvais pas. Peu importe combien j’ai essayé, je n’ai pas réussi. Donc j’arrive à la conclusion que je suis incapable de le faire, mais en même temps, je vois Qui peut.

C’est pourquoi nos mouvements commencent toujours dans le sens négatif et provoquent la déception, la fatigue et la colère en nous. A partir de l’expérience de toute notre vie nous ne pouvons pas comprendre comment c’est possible. Dans notre  égoïsme, nous étions toujours habitués  à agir différemment: celui qui fait un effort gagne, réussit, et reçoit une récompense.

Et à propos du monde spirituel, il est dit: «j’ai travaillé et  j’ai trouvé », et non pas que j’ai «vaincu», «gagné» ou «volé» Cela signifie que je n’ai pas réussi ceci en utilisant mon propre pouvoir quand je commence une action et la finis.

Ici, cela fonctionne différemment. Grâce à mes efforts je parviens à une certaine limite, quand rien ne tourne bien et je tombe dans le désespoir,  je le laisse, et ne veux rien, me sentant complètement déçu, et alors seulement, si je me déplace d’un millimètre en avant, je révèle qu’il y a une force qui peut faire cela!

Et cette force se cache délibérément, jusqu’à ce que j’atteigne un état ​​de désespoir total. Le Baal HaSoulam écrit dans sa lettre: «Il n’y a pas plus heureux moment dans la vie d’une personne que celui où elle atteint la limite de ses pouvoirs propres et voit qu’il n’y a pas de succès » car c’est  seulement alors qu’elle  peut élever une prière et  crier. Elle  va savoir  à Qui elle doit s’adresser – c’est seulement à ce moment que viendra la révélation.

Par ailleurs, elle  sait qu’elle n’a pas le choix: elle doit crier. Et en réalité, rien de plus n’est nécessaire, sauf  ce cri. 

Du cours n° 2, Convention au désert d’Arava le 18/11/2011.