Vous payerez le double

Opinion: (Le Premier ministre italien Silvio Berlusconi): « le Premier ministre italien Silvio Berlusconi a déclaré vendredi que le dirigeant libyen, sortant, Kadhafi était aimé par son peuple et que la rébellion qui l’a renversé n’était pas un soulèvement populaire ».

« Ce n’était pas un soulèvement populaire, «comme dans les autres pays d’Afrique du Nord» où le vent de liberté commence à souffler, dit-il à de jeunes membres de son parti, Peuple de la Liberté, se réunissant à Rome ».

« Les hommes du pouvoir ont décidé de donner vie à une nouvelle ère en chassant Kadhafi », dit-il.

« Ce n’était pas une révolte populaire, parce que Kadhafi était aimé par son peuple, comme j’ai pu le voir quand je suis allé en Libye.  »

Mon commentaire : Pendant longtemps, tout ce qui arrivait dans le monde était ordonné par quelqu’un, y compris le terrorisme, les révolutions et les guerres. Comprennent-ils que dans un monde intégral et unifié, les souffrances que nous infligeons aux autres en agissant égoïstement et en causant le mal nous reviennent, mais multiplié par le coefficient d’intégralité du monde au moment de son action. C’est, comme si l’on disait : «Vous payerez deux fois. » Je ne le recommande pas …. Bien que nous en serons témoins dans un avenir proche.

Concernant les plans d’annuler l’état d’Israël, ils sont à l’encontre du plan de la nature, qui veut élever l’humanité à l’échelle biblique, et qui commence à être mis en œuvre en ce moment. Selon ce plan, le principe biblique «aime ton prochain comme toi-même » doit se répandre dans le monde entier depuis la Terre Sainte, et non pas de la colline du Capitole. Cela est la raison d’être d’Israël..

Amis, n’attendez pas !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si la nation d’Israël s’unissait dans une garantie mutuelle, où est la garantie qu’elle serait capable de réaliser la paix et la sécurité?

Réponse : C’est la loi de la nature. La nature a placé un problème devant nous, et nous, le peuple, continuerons à échouer de toute manière, si nous ne nous conformons pas à elle. Nous devons être compatibles et devenir semblables aux attributs de la nature. Si nous n’allons pas dans son sens nous échouerons totalement.

Cela est particulièrement vrai pour la nation d’Israël parce qu’elle a cette méthode de correction. Quand elle ne le fait pas,tout le monde reste bloqué derrière elle.

Imaginez qu’il y ait une ligne de sept milliards de personnes derrière vous, et que vous êtes le premier en ligne. Vous résistez ; vous ne voulez pas avancer. Tous les gens vous poussent (par derrière), et vous ne les laissez pas passer. C’est la position dans laquelle se trouve la nation d’Israël.

De cette façon, nous agissons contre la nature. Le programme général de la Nature opère sur l’ensemble de l’évolution, dès le moment où l’univers apparût après le Big Bang (et même dès la création du monde de l’Infini) jusqu’à nos jours, en essayant de tout mettre en équilibre. La nature ne tolère pas le déséquilibre, c’est pourquoi il se crée immédiatement une pression destinée à le compenser. Même Aristote dit : « La nature a horreur du vide. »

C’est pourquoi nous devons appliquer la loi de la nature. Si nous le faisions, il n’y aurait aucune influence négative sur nous. Lorsque nous aurons accompli notre mission spéciale, la paix régnera dans le monde.

Du cours quotidien de Kabbale 02/09/2011, l’article du Rabash

 

Un avis nocif

Dr. Michael LaitmanOpinion: (Jyrki Katainen, Premier ministre de Finlande): «L’Europe est à la traîne des économies émergentes. La croissance appelle au changement économique structurel et au bon fonctionnement du marché intérieur de l’Europe entière.

« La Finlande veut une Union Européenne où chaque pays prend soin de ses propres finances publiques.

« Exceptionnellement, nous avons dû aider les pays en crise, l’Irlande, la Grèce et le Portugal. Cela fut nécessaire afin d’éviter la paralysie économique de toute la zone euro. Mais les prêts en vue d’aider d’autres états membres doivent être une exception – une rare exception – et non la règle. En première et dernière instance, chaque pays est responsable de sa propre économie.  »

Mon commentaire : Cette attitude conduira l’Union européenne à un effondrement économique total et, par conséquent, à la guerre. À notre époque, où l’interdépendance universelle est révélée, nous devons servir de garant l’un pour l’autre. Aller «contre» cela signifie nuire à soi-même.

Les kabbalistes sur la grandeur du Baal HaSoulam, partie 6

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît, posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont les miens.

Il y a une condition stricte à l’engagement dans cette sagesse: ne pas matérialiser les sujets avec des idées imaginaires et corporelles …. Pour préserver les lecteurs de toute matérialisation, j’ai composé le livre Talmud Esser Sefirot (l’étude des dix Sefirot) du Ari, dans lequel j’ai recueilli ses explications majeures et les ai présentées dans un langage simple et facile.
– Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Point 156

La plupart des étudiants matérialisent les sujets expliqués dans les livres de Kabbale et bien que les concepts spirituels soient au-dessus du temps et de l’espace, ils les voient dans des époques et des endroits. En plus de cela, ils sont déconcertés par le fait que la matière soit exprimée en termes corporels.

Ainsi, j’ai écris cette préface de manière concise, pour relier les sujets et les bases de la sagesse, de sorte qu’ils soient facilement accessibles à ceux qui veulent étudier cette science.

– Baal HaSoulam, « Préface générale au Livre, Panim Meirot u Masbirot, » point 1

Eclairez les ténèbres

Dr. Michael LaitmanLe monde se réveille. Par ailleurs, il s’éveille par l’obscurité : le désir égoïste ne reçoit plus de satisfaction et sent qu’il se trouve dans une crise multiforme. Je me marie et divorce. J’ai des enfants, mais ils ne me respectent pas. Je veux leur donner une bonne éducation, mais les résultats ne sont pas comme je l’avais imaginé.
Je ne veux que les joies simples de la vie, mais à la place je suis dépressif. Je veux économiser de l’argent, mais la vie me frappe et je n’ai plus rien. J’ai passé ma vie à épargner pour ma retraite, mais mes économies disparaissent avec l’évaporation du capital bancaire. Je cherche la paix avec la nature, mais elle me répond par des catastrophes naturelles.

Ce qui importe dans tout cela, c’est la sensation que le monde est immergé dans l’obscurité : Il n’y a plus de raison de vivre, aucune raison d’avoir des enfants …. Le programme de développement a fait main basse sur l’humanité et ne cesse de montrer plus clairement l’absence de satisfaction et l’obscurité.

La même chose se passe avec nous, (mais) nous rencontrons les mêmes symptômes, trouvons rapidement des points d’appui, et sautons par-dessus cet état. C’est parce que nous avons la méthode, un guide pour agir, qui nous aide à avancer.

Cependant, le monde n’a pas cette méthode. Les gens ne comprennent pas l’obscurité qui les recouvre, sa raison et son but. A la fin, peu importe vers quoi une personne se tourne, rien ne la satisfait, rien ne la rend vraiment heureuse.

Ainsi, le monde s’oriente également vers un état critique, lorsqu’un grand nombre de personnes devra accepter, par un travail laborieux, que le temps est venu de changer son mode de vie. Sinon, cette obscurité ne s’éclaircira pas, car elle est le côté opposé de la Lumière. Il s’agit de la lumière, de la qualité du don, qui se rapproche de nous. Mais plus elle se rapproche de nous, plus nous nous sentons mal, nous ne voulons pas l’attribut du don, nous ne voulons pas vivre en lui. Au contraire, nous voulons continuer à satisfaire nos désirs égoïstes.

Cependant, il n’y a pas d’autre solution. Nous voyons la façon dont la nature se présente à l’humanité : «Je vous apporte l’attribut du don, et vous souffrirez jusqu’à ce que vous l’acceptiez comme la meilleure chose possible. »

Qui va expliquer aux gens ce qu’il se passe ? Nous le ferons. Nous devons leur expliquer l’essence de ces changements. Et plus nous retardons cette explication, plus les gens nous haïront. Parce que d’une part, les gens ne veulent pas l’attribut du don, mais de l’autre, ils auront le sentiment que nous avons la solution aux problèmes et que nous obstruons leur chemin vers le bien. Nous devons leur expliquer : ce qu’il se passe dans le monde et ce qu’il faut faire avec l’obscurité qui les a recouvert.

Jusqu’à présent, nous leur avons «imposé» notre message : «Regardez, nous pouvons expliquer les événements du monde. Il est temps de changer de direction, l’homme doit changer, pas le monde. La crise mondiale intégrale n’est pas une crise. Au contraire, l’attribut du don se trouve ici. « Mais pour le moment ils ne nous entendent pas ».

Plusieurs mois s’écouleront encore, nous serons encore frappés par plusieurs catastrophes, et les gens commenceront à écouter. Ils vont commencer à comprendre la cause de l’obscurité, l’impuissance, la confusion et l’incapacité à contrôler le monde de façon erronée. Après tout, rien ne fonctionne, tous les systèmes s’effondrent.

De notre côté, nous devons nous dépêcher avec la diffusion. Comme une armada de soucoupes volantes positionnées au-dessus de la Terre, avec leurs projecteurs à pleine puissance – c’est ainsi que l’attribut du don nous influence. Nous verrons la lumière, la chaleur, la joie, l’espoir en l’avenir, l’éternité et la perfection en lui, que lorsque nous deviendrons similaires à cet attribut.
Il n’est pas facile d’expliquer la vérité au monde. Nous devons réécrire le matériel, l’expliquer sous diverses formes et sous différents angles. Il est vraiment difficile pour les gens de changer leur perception, de la diriger d’une manière nouvelle.

Cependant, notre époque est particulière. Des générations de kabbalistes ont en rêvé, mais nous sommes ceux qui avons mérité non seulement de vivre à cette époque, mais aussi de comprendre ce qu’il se passe.

De nombreuses personnes vivent aujourd’hui la crise dans leur vie, un effondrement interne, un drame familial, ou la toxicomanie. Cela ne dépend pas du niveau de richesse : Il est tout aussi catastrophique d’avoir cinquante millions de dollars et de se retrouver avec cinq, même s’il est difficile pour nous d’imaginer cela. Les gens ne savent pas que les coups ont un but, et c’est terrible. Une personne peut survivre à tout si elle sait qu’elle se dirige vers un but et que sa souffrance sera payante et se transformera en gain. Mais que voulez-vous faire quand l’avenir ne brille pas.
Vous et moi connaissons la Pensée de la Création, son but et nous savons que tout ce mal nous conduit vers le bien, et qu’il est un don du ciel. Des milliards de personnes dans le monde souffrent sans même apercevoir une étincelle de lumière devant elles. Nous devons leur expliquer qu’il y a une raison et un but à ce qui se passe, une grosse récompense et une possibilité de transformer chaque coup en quelque chose de bien.

Il est nécessaire d’apporter ces nouvelles à travers le monde. Le temps est venu. Même si les gens sont assourdis par la souffrance et ne veulent pas écouter (après tout, la douleur n’arrive que par des coups), il est possible d’instiller en eux une goutte d’explication, après avoir attendu le moment adéquat. Ensuite, recommencez encore et encore. De cette façon les sensations s’alterneront avec l’information. Nous devons regarder les vagues qui traversent le monde et remplir les intervalles entre elles avec des informations sur la cause et l’essence des événements.

Puis les gens percevront chaque nouveau coup avec une plus grande compréhension, jusqu’à ce que leur compréhension contrebalance les catastrophes et leur apporte un sentiment de causalité et de déterminisme, et plus tard aussi une sensation de bénéfices. Au lieu de la douleur, une personne expérimentera soudainement la satisfaction désirée, parce que maintenant elle est rémunérée. Et quand je suis immédiatement récompensé pour un dur labeur, je ne ressens pas l’effort.

Lorsque le résultat est visible, les efforts sont enregistrés comme un capital, non pas comme une dépense, parce qu’ils apportent un profit. De plus, ils ajoutent du poids et de la saveur au résultat, car les efforts m’ont aidé à former un besoin, un récipient, un appétit en moi, qui me permet d’apprécier le merveilleux repas.
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De la 3e leçon de Kabbale durant la Convention à Toronto, 06/09/2011

Comment la lumière réfléchie devient un récipient pour la Lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment la Lumière réfléchie peut être un récipient pour la satisfaction?

Réponse: Quel autre récipient pourrait recevoir le plaisir? Un désir ne peut pas être un récipient, parce qu’un récipient est un lieu digne de recevoir la Lumière, la révélation du Créateur – la satisfaction du but choisi.

Après tout, mon but est de révéler en moi le Créateur. En d’autres termes, je m’efforce de devenir comme Lui, de construire Son modèle en moi, et ce modèle correspondra précisément aux attributs, que je recevrai de Lui et qui se revêtiront en moi. Alors, je deviendrai semblable à Lui, et nous fusionnerons en un tout conformément à la loi d’équivalence de forme.

Mon objectif final est l’adhésion. En d’autres termes, j’ai besoin de révéler mes formes en fusionnant avec le Créateur ; je dois, de plus en plus, adhérer à Lui, degré après degré. Et je le peux seulement en fonction de la loi de l’équivalence de forme. Par conséquent, j’ai besoin d’atteindre exactement le même degré de don que Lui, et dans cette mesure seulement, nous serons unis ou adhérerons l’un à l’autre.

La forme du don avec laquelle je désire me vêtir, de manière à m’identifier à cet attribut du don, est la Lumière réfléchie. Ainsi la Lumière réfléchie devient, pour moi, un moyen pour l’adhésio, un récipient pour recevoir le plaisir cuve de réception accomplissement.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 10/08/2011, Préface à la sagesse de la Kabbale

Parlez-nous de la spiritualité!

Dr. Michael LaitmanQuestion: A quoi ressemble le don sans réserve ?

Réponse: Nous ne pouvons pas poser des questions sur les sensations, parce que si je sens quelque chose, je le sens. Et tout ce que je ne sens pas -je ne suis pas encore capable de le sentir. Et c’est pourquoi il n’y a pas de réponse à la question: «Qu’est-ce que ça fait de ressentir quelque chose que je ne sens pas ? »

Dans notre monde, nous pouvons poser cette question dans l’espoir de recevoir un indice de quelque chose de semblable, qui nous est déjà familier. Mais il est inutile de poser des questions sur une sensation que je n’ai jamais eue dans toute forme que ce soit et pour laquelle je n’ai rien de comparable.  A quoi  puis-je la comparer, que dois-je viser ? Rien.

J’ai posé cette question au Rabash, mon professeur. Il a dit ce qui suit: «Le premier degré spirituel est la Lumière au lieu d’une petite étincelle qui a créé ce monde, tout ce qui existe en elle, tout le plaisir qui remplit toute la matière de la nature minérale, végétale et animée sur l’ensemble du temps d’existence de la réalité, au cours de toutes les générations. »

On peut le dire plus simplement. Il y a sept milliards de personnes dans le monde. Tous leur plaisir mis ensemble est une petite étincelle en comparaison avec la Lumière que vous atteignez au premier degré spirituel.

Mais cette qualité est sage, la quantité n’est pas sage. Vous voyez l’éternité et la perfection dans cette réalisation, et alors seulement vous êtes en mesure de les valoriser. Et tout cela se passe selon les désirs que vous avez préparés.

Question: «  Comment pouvez-vous recevoir toute cette lumière, sans « exploser » ?

Réponse: Vous n’ «explosez » pas,  parce que vous préparez le désir à l’avance. Le désir doit précéder la Lumière. C’est une bonne question. Si j’avais essayé aujourd’hui de consommer l’ensemble de cette Lumière immense, vous auriez vraiment besoin de « chercher mes morceaux sur le mur», comme s’il y avait eu une explosion atomique. Mais c’est lorsque nous recevons à l’intérieur de nos désirs égoïstes qui absorbent tout  en eux-mêmes.

Mais quand je sors de mon ego dans les désirs  de donner sans réserve, j’acquière un récipient  illimité, et la Lumière me traverse simplement pour aller vers les autres. Elle ne s’arrête pas dans moi. Je reçois du plaisir qui  passe à travers moi vers les autres. Je remplis les désirs des autres, dans la mesure où je les relie à moi, et la Lumière me traverse sans s’arrêter. C’est pourquoi j’apprécie, et que je n’ai pas de problème avec elle. Après tout, je ne détiens pas la Lumière, elle passe par moi et se déplace. La Lumière ne peut même pas s’arrêter un moment ; à la seconde où elle s’arrête elle disparaît.

C’est pourquoi la méthode de réception de la lumière est appelé «la sagesse de la Kabbale », une science de la réception. C’est parce que vous ne pouvez recevoir la Lumière qu’à la condition de la transférer à d’autres. Alors vous n’êtes pas limité et restez éternel et parfait.

Par conséquent, il est impossible de recevoir la Lumière égoïstement. Lorsque vous l’approchez égoïstement, vous ressentez une encore plus grande obscurité.  

Du cours de préparation, Convention de Kabbale à Toronto, le 16/09/2011

La crise européenne pourrait tuer les banques affaiblies

Dr. Michael LaitmanAvis: (Josef Ackermann ,  Directeur Général de la Banque d’Allemagne): « La crise de la dette souveraine de l’Europe va retarder les profits bancaires pendant des années et pourrait tuer les plus faibles, a déclaré Josef Ackermann, directeur général, aux patrons de l’industrie, au milieu d’un examen minutieux du secteur financier.

«Les perspectives du secteur financier dans son ensemble … sont plutôt limitées, a déclaré lundi le PDG de la banque supérieure Allemande. « Les perspectives pour la croissance future du chiffre d’affaires sont limitées à la fois par la situation actuelle et structurellement.

« Ackermann a déclaré que l’industrie des services financiers nécessitait d’aller au-delà  de freiner les excès du passé pour réévaluer le rôle joué par les banques dans l’économie mondiale, annonçant que le prêteur ne relancera pas certaines activités à risques … »

Mon commentaire: Sûrement, ceux qui traitent avec les relations économiques, plus que quiconque, ressentent combien il est impossible de les gérer.

Le problème peut être résolu seulement en changeant la façon dont nous percevons l’état réel de la société: nous nous trouvons dans un monde interconnecté, et donc, nous sommes obligés de changer la stratégie de nos relations. Le profit unilatéral égoïste devrait être remplacé par le bénéfice multilatéral mutuel afin de maximiser notre interconnexion plutôt que le profit individuel -pour le bien-être de la société. Les économistes en particulier, doivent réfléchir sur la crise par leur propre perception (!) et sa réparation

Le Créateur n’est pas une personne

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment une personne forme-t-elle en elle  la qualité du don sans réserve ?

Réponse: Il n’y a pas de Créateur, sans la créature. Et le Créateur est cette qualité même du don sans réserve que nous formons. Si nous ne le formons pas, le Créateur n’existe pas.

Qu’existe-t-il alors? Il y a Son essence inaccessible, Atzmouto, la racine d’origine de tout, ce qui est totalement sans rapport avec nous. Nous formons et construisons le Créateur, en exerçant des efforts et en produisant la qualité du don sans réserve. Nous générons cette qualité par le travail commun entre nous. Si nous la réalisons et l’engendrons, c’est ce qui sera appelé « le Créateur ».

Le  Partsouf spirituel que nous construisons dans les relations entre nous, c’est notre désir de recevoir ce que nous avons restreint et rempli avec la Lumière Réfléchie, le désir de donner sans réserve, et avec elle, révélé au sein de la qualité du don sans réserve appelé «le Créateur».

En d’autres termes, « le Créateur » est la Lumière de NRNHY que nous révélons dans nos récipients spirituels corrigés pour donner sans réserve. En réalité, «le Créateur» est la Lumière commune de NRNHY que nous atteignons finalement. Le Baal HaSoulam a écrit que la Lumière générale de NRNHY qui remplit Malkhout du monde de l’Infini est appelée «le Créateur». Et que les portions plus petites aux étapes intermédiaires sont les degrés de son accomplissement.

Le Créateur n’est pas une personne ; Il n’a pas de caractéristiques individuelles ni d’image. C’est pourquoi vous ne pouvez pas vous tourner vers Lui car vous êtes la personne qui L’a construit. Le Créateur n’a pas de forme, vous êtes celui qui Lui donne forme. Au-dessus de votre désir de recevoir vous placez le désir correspondant de donner sans réserve, et cela signifie que vous avez construit le Créateur. Il n’y a aucune autre façon.

Si vous pensez que le Créateur a une forme avant de l’avoir construit, cela signifie que vous adorez une certaine image, une idole. C’est le sens de «travail étranger» ou idolâtrie.

Ce sont les principes de la bonne attitude envers la nature. C’est pourquoi vous ne pouvez pas dépeindre d’images différentes ou de ressemblances à vous. Ce fut la première découverte d’Abraham, quand il  «a brisé les idoles», ce qui signifie qu’il a réalisé qu’il était celui qui formait la qualité du don sans réserve. Et jusque-là il existe seulement une certaine racine originale  que nous ne pouvons pas imaginer en aucune façon. 

De Leçon de préparation, Convention de Kabbale à Toronto, 16/09/2011

Sept milliards de membres d’une famille

Dr. Michael LaitmanL’approche de la Kabbale est très scientifique. Cependant, nous ne l’impose pas; nous voulons juste souligner les évidences du monde interconnecté qui sont impossibles à ignorer.

Nous allons passer à partir de ces faits aux changements dans la nature humaine, parce que maintenant, en obtenant une éducation intégrale, les gens commencent à penser en termes de système intégré. Auparavant, ils l’ont vu et ils l’ont perçu à travers le prisme de leur égoïsme, « moi et les autres», alors que maintenant, une personne commence progressivement à sentir le monde à travers un prisme qui absorbe toute la lumière visible. Elle ne se concentre pas sur un gain personnel, mais sur le bien de toute l’humanité. Son point de vue est de plus en général, et son esprit acquière une autre manière de penser. Sa perception passe par tout le monde.

Un exemple pourrait être la maîtresse de maison, une mère qui prend soin de ses enfants, son mari, et de sa maison, arrangeant tout. Elle regarde la vie et demain n’est pas en relation avec elle personnellement, mais en rapport avec sa famille. Elle voit la réalité d’aujourd’hui et de demain non pas hors d’elle, mais hors d’eux.

Si une personne commence progressivement à regarder le monde de cette manière, elle s’élève vers un nouveau degré. Un nouveau système de perception de la réalité se développe en elle. Elle ne se sent pas une réalité en elle-même personnellement, égoïstement, et individuellement, mais elle voit la façon dont tout le monde la ressent.

En substance, c’est la règle, «aimer son prochain comme soi-même. » Une personne s’approche graduellement de cet état où elle n’est pas seulement en confrontation avec l’humanité et proche de certaines personnes individuelles, mais elle commence se sentir elle-même à l’intérieur de cette «marmite», au sein de l’humanité, au sein du système général.

Puis sa perception, sa vision, et sa façon de penser et de sentir change, sa réalité toute entière change. Elle sort d’elle-même et révèle une nouvelle réalité qui ne se sentait pas avant, une nouvelle dimension à sa nouvelle perception.

Si l’humanité avance vers cette intention, elle atteindra ce que nous appelons le monde supérieur spirituel. Ce n’est pas seulement un nom, mais il a tout à voir avec la perception et le don sans réserve de l’auto-réception.

Par ailleurs, le mot «don sans réserve» n’est pas utilisé dans le sens classique. C’est quand je sens le caractère commun à nous tous, et si je ne se me soucie pas de tout le monde, je ne comprends rien  moi-même. Aujourd’hui, nous commençons à comprendre cela, mais lentement.

Il nous a coûté beaucoup de douleur et d’effort, mais si nous introduisons l’éducation globale, les gens vont commencer à prêter attention à divers exemples de films, de pièces de théâtre, de romans, de programmes de télévision, et d’histoires qui montrent que le bien et le mal ne sont considérés que par rapport à la société. Nous sommes dans un système global où nous vivons un processus global qui est accompagné par des changements que nous ne pouvons nous-mêmes mettre en œuvre qu’à la condition que nous commencions à développer un nouveau type d’éducation.

J’ai abordé ce sujet lors du Forum mondial de l’Esprit d’Arosa en 2005. Cependant, nous voyons encore que les gens ne sont pas prêts pour cela, même si on ne peut pas y échapper, et même s’ils sont déjà au bord de la catastrophe.

Par exemple, il ya quelques mois la dette nationale américaine dépassait les ressources totales du pays. En d’autres termes, même s’ils vendaient tout ce qu’ils ont, ils ne seraient toujours pas en mesure de faire face à leurs obligations. S’ils reconnaissent l’effondrement et déclarent faillite, le monde tombera après eux. Par conséquent, le monde est exigeant « continuer à jouer. Continuer à imprimer de l’argent comme si vous avez quelque chose pour le couvrir. »

Ce sont les jeux auxquels nous jouons. Ce n’est pas l’économie selon le sens classique du terme. Nous continuons à aller plus loin avec les yeux fermés, en s’appuyant sur le hasard, plutôt que d’entreprendre  la correction. Nous n’avons pas d’autre alternative qu’une éducation intégrale, et nous sommes déjà au courant de cela.

L’économie est le langage de notre égoïsme. Nos relations sont fondées sur le principe de «vous me donnez, et je vous donne», sur le système de gain maximal au détriment des autres. C’est précisément dans le langage de l’économie que nous communiquons dans nos interactions égoïstes parce que l’économie est l’essence même de notre unité égoïste.

Nous l’avons construit selon certaines règles et à cause de cela, nous pouvons exister. Nous vivons la crise dans ce système d’abord parce que les connexions égoïstes entre nous ont atteint l’état ultime, et il n’est plus possible de vivre de cette façon.

Par conséquent, dans les circonstances, je fais appel aux gens pas en tant que kabbaliste, mais comme une personne ordinaire qui s’inquiète de l’avenir de l’humanité. Moi-même je n’ai besoin de rien. Je viens de pousser les gens à regarder ce qui est en face de chacun d’entre nous dans une mesure égale.

Je ne donne pas à l’origine de conseils. Je ne suggère pas des théories auto-fabriquées, je ne propose aucune nouvelle science spéciale. Tout d’abord, je dis: Laissez-nous être guidés par la science, car elle est également reconnue par tous.

D’une conversation au sujet d’un nouveau livre sur 11/07/11