Deux discernements dans l’atteinte

Dr. Michael LaitmanShamati (J’ai entendu), n ° 166, «Deux discernements dans l’atteinte  »: Il y a deux discernements: 1) la descende des mondes de Haut en bas ; 2) et la remontée de bas en haut.


Premier discernement: «Que Dieu a créé et accompli ». Cela signifie que le Créateur a préparé pour nous un lieu de travail. Deuxième discernement: quand on commence à s’engager et à se revêtir de bas en haut. Toutefois, avant d’atteindre l’achèvement du degré, nous ne pouvons rien savoir avec certitude. C’est ce qu’on appelle «l’apprentissage d’abord, la compréhension ensuite ».


Un petit, qui commence à manger du pain, ne connaît encore rien, mais seulement le  pain. Et lorsque l’on commence à grandir, on  commence à comprendre qu’il y a une raison pour le pain, qui provoque la forme du pain ….


Ainsi il continue jusqu’à ce qu’il vienne à l’état où le blé est pris et semé dans le sol. Jusque là, il ne peut que  recevoir du pain, ce qui signifie réduire le pain qui existe dans le monde. Mais après, il sait déjà comment ajouter.


Si je  prends simplement un morceau de pain et commence à le manger, je vais seulement ressentir le plaisir qui se revêt dans le désir et rien d’autre. Ensuite, je commence à penser de quoi  le pain est fait. C’est sa phase précédente. Afin d’atteindre ce stade précédent, je dois plonger en lui, m’élever à lui, et l’atteindre.
C’était l’état qui a précédé le pain, par exemple, la pâte. J’ai à  progresser et à apprendre son existence. Je m’élève moi-même un cran au dessus, du pain à la pâte, et j’atteins ce qui est arrivé lors de l’expansion de haut en bas, à partir de la pâte vers le pain.
Ensuite, je monte plus haut, de la pâte à la farine et l’eau, et découvre que la pâte est faite à partir d’eux. Ensuite, j’avance jusqu’au véritable état et je comprends de quelle source l’eau est prise et que la farine est faite à partir de grains. D’où les grains proviennent-ils?
Ainsi, je me déplace toujours plus haut jusqu’à ce que j’atteigne la source. De mon point de vue, je suis allé vers la racine, mais je comprends que les niveaux descendent de la racine à moi jusqu’à ce qu’ils atteignent «le pain».
« Pain » signifie le plaisir. J’examine mon désir tout le temps: il y a  le plaisir ou son absence, la raison pour laquelle je n’ai pas de plaisir, et comment l’atteindre. Je n’ai rien d’autre à explorer. Toute notre vie et ses sensations tournent autour de cela.
Grâce aux actions, j’atteins la racine d’où vient toute mon  attitude, moi-même, et tout ce chemin de Haut en bas, qui contient également en lui-même mon retour de bas en haut. Si je parviens à la racine, j’atteins  le véritable état. Tous les états antérieurs que j’ai révélés jusque-là (qui se sont formés pendant la descente de haut en bas et dans mon ascension vers le haut à la racine) ont seulement été nécessaires pour que je révèle cet unique état existant.

 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/06/2011, Shamati n°166

Mettons les choses en ordre

Dr. Michael LaitmanLes technologies modernes permettent la fourniture de tous nos besoins dans une journée de travail de 3-4 heures. Mais l’égoïsme nous oblige à lutter pour plus de revenus, ce qui signifie produire plus et imposer des produits et des  services inutiles aux consommateurs.
C’est pourquoi près de 60% du coût du produit est sa promotion. Nous sommes habitués à acquérir et à consommer, à nous  promener dans les grandes surfaces énormes au lieu des parcs, de remplacer le «vieux» avec du nouveau puisque les choses cassées ne sont pas censés être gardées, doivent expirer au bout d’un certain temps, et être remplacées  par de nouveaux éléments. Cela conduit à l’épuisement des ressources non renouvelables et à garder les gens au travail pendant huit heures par jour.
Si nous devions refuser de produire tous les biens non essentiels, si l’on cessait de produire les choses qui sont intentionnellement  faites pour une expiration rapide et ne peuvent être pérennes, alors jusqu’à 80% de l’industrie manufacturière se libérerait pour  fournir à toute  la population mondiale le niveau nécessaire  à l’existence.

L’expansion est dans le don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je me suis adressé au  Créateur pour m’aider à donner sans réserve envers mon prochain. Pourriez-vous s’il vous plaît décrire ceci dans un langage plus scientifique parce que, essentiellement, le Créateur est la loi de la nature?
Réponse: Comme nous le savons, Malkhout devrait s’annuler devant Zeir Anpin (ZA). Puis, ZA accepte son désir, et leurs désirs montent ensemble à la mère, à Bina. En réponse, Bina doit donner à Zeir Anpin l’état adulte (de sorte que ZA grandisse) ainsi que la Lumière pour Malkhout.
C’est ce que le donneur atteint. Si réellement  vous voulez  donner à votre ami, vous obtiendrez deux fois plus. Ce que  vous lui donnez va créer un état adulte en vous, un statut plus élevé, de sorte que vous produisez le degré de votre ami et vous lui donnez.
Pour lui, vous serez très grand  spirituellement, vous allez être le donneur. Dans ce rôle, vous recevez de nouveaux désirs  venant de lui, et d’En-Haut  vous obtenez la satisfaction. Ainsi, vous  vous « élargissez » constamment  en recevant les désirs des autres et  la Lumière d’En Haut.

C’est ce que signifie être le donneur. Cependant, vous vous «élargissez»  dans vos récipients du  don sans réserve. Ici, une transformation psychologique  est cachée. Comment pouvez-vous grandir dans le don sans réserve ? Où est le bénéfice? Comment puis-je me satisfaire?  Qu’est-ce qui me remplit?

Notre problème est que nous ne sentons pas  beaucoup de gain dans les récipients du don sans réserve. Mais ceci est évident à partir du graphique.

De la 5ème partie du cours  quotidien de Kabbale du  27/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Physiquement, je suis dans le groupe. Qu’en est-il de mon âme?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il vrai que nous ne pouvons devenir conscients du mal qu’après la Makhsom (barrière vers la spiritualité)? Qu’est-ce que je peux faire en attendant?

Réponse: Chaque degré a sa mesure, ses normes et ses critères. De la même façon, j’ai eu des vues différentes de moi-même à l’âge de quatre, cinq, six ou sept ans.
Même maintenant, j’ai une possibilité de reconnaître le mal. Physiquement, je suis présent dans le groupe, mais suis-je là avec mon âme? Non, je le ne suis pas. Où me conduira cet état? Qu’est-ce qui va m’arriver? Je ne peux pas atteindre la spiritualité comme ça. C’est trop mauvais. Je suis désolé pour le temps perdu, une vie gâchée, à partir de laquelle je n’ai rien gagné.

 

Ensuite, je commence à haïr ce qui me retient de me connecter avec les amis: ma différence avec eux. Bien sûr, tout cela se produit dans l’égoïsme, dans le désir de recevoir qui désire obtenir la spiritualité, afin de ne rien manquer de la vie. Cependant, cela me met dans l’état correct égoïste de Lo Lishma (pour soi), puis l’influence de la Lumière le transforme en l’état altruiste de Lishma (pour l’amour du Créateur).
Quoi qu’il en soit, la honte est présente ici aussi. D’abord, j’ai honte de la possibilité d’être attrapé comme un voleur, puis je m’aperçois que ce n’est pas la peine de voler, du moins pas toujours. En conséquence, je change intérieurement afin de ne vouloir rien de personne. Tout ce que je veux, c’est donner sans réserve. Ceci est mon aspiration, et je suis heureux avec elle.
Merveilleusement, c’est Lo Lishma, et la volonté de donner sans réserve, l’acte du don sans réserve, y est déjà inclus. Cependant, il y a une compensation: un bon sentiment. De cette façon, nous nous connectons avec le bien et ne demandons rien pour le moment.
Au stade suivant, la Lumière qui ramène une personne vers le Bien, même sans sa conscience, et elle se connecte vraiment avec le Bien qui fait le Bien. Ainsi d’abord, je me connecte avec le bien qui me fait sentir bon, et puis, je passe au véritable don sans réserve vers le Créateur.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 26/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et celle du Créateur, partie 12

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moiLa supériorité de l’homme à l’animal

Animal: Chacun d’eux a ses propres sensations et caractéristique. Ils peuvent certainement agir contre la nature, ce qui signifie donner, et ils ont une vie individuelle. Pourtant, ils ne peuvent pas se sentir plus que leur propre être. En d’autres termes, ils n’ont pas de sensation de l’autre et, par conséquent, ne peuvent pas prendre soin de l’autre.
Parlant: Il peut agir contre la nature, il est indépendant de la société, et ressent l’autre, et peut donc prendre soin d’eux et les compléter en sentant et en regrettant avec le public, étant capable de se réjouir de la consolation du public, et par la capacité de recevoir du passé et du futur.

– Baal HaSoulam, Shamati (j’ai entendu),article n°115, «Minéral, végétal, animal, et être parlant »

Les visages de l’être aimé

Dr. Michael LaitmanSelon notre nature, le caractère de nos actions, nous sommes des receveurs. Cependant, plus vous recevez pour l’amour du don sans réserve, plus vous êtes comme un donneur. L’action elle-même ne change pas, c’est seulement votre intention. C’est ce qui vous transforme en un donneur au lieu d’un receveur. 

Le Créateur le sent-il ? Il est possible de dire que rien ne change pour le Donneur, mais seulement pour un être humain. Il n’a rien à ajouter à la perfection. Toutes Ses réponses et impressions se manifestent réellement en vous, dans l’image du Créateur que vous avez formée.

 

Grâce à cela, vous pouvez vous amener à l’équivalence avec Lui: Il vous semble que les changements ont lieu en Lui, que vous lui donnez plus ou moins de plaisir. Vous souffrez ou profitez à cause de Lui, par rapport à combien il souffre ou apprécie à cause de vous, et ainsi de suite.
Toutes ces relations se déroulent dans la créature seulement pour l’élever au degré du Créateur, ce qui signifie pour compléter la créature avec la perfection qui vient de l’attribut du don sans réserve. Il s’avère que le Créateur joue avec la créature juste pour l’éduquer.
De même, nous montrons aux enfants différents visages: nous rions avec eux, devenons sérieux, et exprimons de la colère. Tout est dans l’intérêt de l’éducation, afin de montrer à un enfant combien de nombreuses nuances sont possibles et ainsi lui apprendre à travailler correctement avec lui-même et l’environnement. Ce n’est en fait, rien que l’amour qui nous motive.
Dans sa «Préface au Livre du Zohar, Point 33, le Baal HaSoulam écrit à ce sujet: «La vérité est qu’il y a une volonté pieuse ici que ces similitudes, qui ne fonctionnent que dans les âmes des receveurs, apparaîtront aux âmes lorsque Lui-même participe à augmenter considérablement la réalisation des âmes.
Il est comme un père qui lui-même se contraint pour montrer à son enfant chéri un visage de tristesse et un visage de contentement, bien qu’il n’y ait ni tristesse ni contentement en lui. Il ne fait cela que pour impressionner son enfant chéri et élargir sa compréhension afin de jouer avec lui.  »

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 26/06/2011, «Matan Torah(Le Don de la Torah »

Il n’y a pas d’erreur, mais seulement des révélations !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de ne pas faire d’erreurs sur le chemin spirituel?

Réponse: Pour vous dire la vérité, nous ne faisons pas d’erreurs. Nous révélons le désir non corrigé, qui en réalité n’est pas non plus douteux, mais qui est destiné à nous fournir un contraste, une différence entre deux états opposés. Sinon nous ne sentirions aucun état.
Par conséquent, nous n’avons jamais d’erreurs ou n’importe quel genre de mésaventures. L’état opposé doit se révéler. Nous sommes des créatures, et sommes incapables de percevoir quelque phénomène que ce soit. Nous ne pouvons que ressentir à notre mesure, évaluer, et percevoir par rapport à autre chose. Cela doit être «moi» et «ce que je ressens», un objet par rapport à un autre.
Il est impossible de ne ressentir aucun phénomène en soi parce que ce serait le Créateur avant qu’il ait fait la création, quand il est encore impossible de dire de Lui qu’Il est bon et bienfaisant. Pour qui est-Il bon? Pour qui fait-Il le bien ? Après tout, la bonté ne peut être évaluée que par rapport au mal qui existe déjà.
Par conséquent, nous ne pouvons même pas parler de l’essence du Créateur de la façon dont les philosophes essayent de raisonner, car nous n’avons pas la capacité de percevoir, ni les mots pour décrire.

La création commence en opposition avec le Créateur, au moins légèrement retiré de Lui. Ce « légèrement » donne à la création son propre statut, la sensation d’une chose opposée à une autre – le noir face au blanc, «l’avantage de la Lumière vient de l’obscurité ». Ensuite, il y a quelque chose à raconter.
Nous ne savons même pas comment un phénomène peut exister par lui-même. Pouvez-vous éventuellement créer une sorte de forme qui n’a pas de distinctions, de limites, de caractéristiques et de nuances de couleur – c’est quelque chose? Vous êtes incapable de percevoir ce genre de chose. C’est quelque chose que nous ne percevons pas. S’il n’y a pas de nuances ou de distinctions présentes, alors nous ne percevons pas.
Après tout, tous nos sens, comme les cinq sens terrestres, sont construits sur le fait qu’une certaine influence frappe mes terminaisons nerveuses, et puis je reçois une sorte d’impression: visuelle, auditive, tactile, le goût, olfactive. J’ai besoin de terminaisons nerveuses, il doit y avoir une collision, une frappe, et l’interaction mutuelle entre deux opposés – et alors je perçois. S’il n’y a pas de coup, alors il n’y a aucune sensation. Quand dois-je commencer à ressentir le Créateur? Du coup (Hakaa), de la collision, entre le désir et la Lumière.
Du cours du 24/06/11, Écrits du Rabash

Une écharde dans l’univers ou un enfant aimé?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction générale au Livre, Panim Meirot ouMasbirot »: … comme les choses corporelles qui sont séparées les unes des autres par une hache et un marteau, les choses spirituelles sont séparées les unes des autres par la disparité de forme entre elles. Et quand la disparité de forme augmente jusqu’à l’opposition, d’un extrême à l’autre, une complète séparation est créée entre elles. 

Du point de vue du Créateur, qui a créé le désir de plaisir, il n’y a pas d’opposition entre ce désir et le désir du don sans réserve. C’est comme un bébé qui reçoit d’une mère -il n’y a pas de division entre eux. Ils sont indissociablement liés et profitent l’un de l’autre.
Nous voyons comment dans la nature, un organisme étranger, composé de la chair de quelqu’un d’autre reçoit l’opportunité de grandir à l’intérieur du corps de la mère et n’est pas perçu par elle comme un étranger ! Comment ce phénomène, un fœtus dans le ventre d’une mère, est-il même possible, compte tenu que lorsque nous avons une écharde minuscule, le corps commence immédiatement à rejeter l’objet intrus ? Une infection se forme immédiatement autour d’elle et le corps essaie de la repousser et de s’en séparer.
Nous savons comment, durant une greffe d’organe, il est très difficile de surmonter cet obstacle, l’incompatibilité et le rejet d’un corps étranger. Mais ici c’est le contraire qui arrive: un corps grandit à l’intérieur de l’autre, et le grand corps est toujours en train de prendre soin du petit corps, de faire tout dans son intérêt!
Ceci est un exemple de la volonté de plaisir(le fœtus) et de la volonté de donner sans réserve (la mère) n’étant pas en conflit l’un avec un autre. Et la même chose arrive avec le Créateur, qui a créé la volonté de plaisir. Ce désir ne contredit ni ne s’oppose au don sans réserve.
Toutefois, si l’objectif est de porter cette volonté de plaisir vers la forme du don sans réserve, alors ils deviennent opposés l’un à l’autre en fonction de leurs intentions. Dans l’état initial il y a un désir de don sans réserve et un désir de recevoir : le Créateur et la création. Mais il n’y a aucune divergence entre eux et ils sont unis ensemble. Mais ensuite, la création se développe et acquiert une intention égoïste, et maintenant en fonction de leurs intentions, ils deviennent opposés: l’intention du don sans réserve est opposée à l’intention pour soi-même du début à la fin, à partir de zéro jusqu’à l’infini.

Ce que nous devons corriger c’est l’intention égoïste et non pas le désir! Le désir demeure en nous. Nous gardons toujours la volonté de plaisir. Mais l’intention doit être « en vue du don sans réserve ».
Cependant, nous sommes habituellement confus à ce sujet, pensant que nous devons nous battre avec nos désirs. Les religions et les différentes pratiques spirituelles essayent de détruire le désir ou de le diminuer. Mais la Kabbale dit le contraire: « Augmenter votre désir et l’intention du don sans réserve avec lui ! » Ensuite, vous serez en mesure de donner plus sans réserve par vos actions.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/06/11, « Introduction générale au Livre, Panim Meirot ouMasbirot »

L’ego souffre de la lumière du bien

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les pensées sur la spiritualité provoquent de la tristesse et de la souffrance en moi parce que je ne ressens pas le Créateur. Que puis-je faire?
Réponse: Si une personne ressent de véritables souffrances dans sa vie, cette douleur lui dissimule le Créateur. Ceci est fait volontairement, afin que nous ne nuisions pas à notre relation avec le Créateur, et que cependant nous restions connectés à Lui plutôt que de commencer à Le haïr et à Le rejeter.
Il y a des états différents, mais dans la mesure où une personne se sent mal, dans cette mesure où le Créateur est caché, nous devons atteindre un soutien mutuel et la garantie de l’environnement. Dans ce cas, même au moment des plus grands ennuis, l’environnement nous aidera à nous élever au-dessus d’un mauvais sentiment, vers sa cause.
Ensuite, je vais comprendre que le sentiment du mal ne vient pas du Créateur, non pas de la force Supérieure, mais de la force de mon propre égoïsme. Je vais commencer à diviser mes sentiments en deux parties: 1) mes désirs qui ne sont pas corrigés et me font sentir mal en eux, et 2) le Créateur, la Lumière Supérieure, qui rayonne le bien sur moi.
Précisément parce que le Créateur émane le bien sur moi, alors que je suis opposé à Lui, je ressens le bien ainsi que le mal ; c’est, pour moi que Ses bienfaits virent en leur contraire. Par conséquent, le Créateur ne peut pas m’être révélé d’avantage parce que je me sens tellement mal que je ne serai pas capable de le supporter.
Tant que nous restons non corrigés et que nous ressentons le Créateur dans Sa forme opposée, car notre ego transforme la Lumière en ténèbres, le Créateur se révèle à nous dans la mesure où nous pouvons le supporter. Et dans la mesure où nous ne pouvons le tolérer, il se cache.
Il Se révèle seulement un peu pour nous divulguer juste un peu de mal, de sorte que nous n’avons pas à nous déconnecter de notre esprit et pouvons analyser nos sentiments. Ensuite, je commence à voir d’où vient ce mal et ce qui le provoque. Par conséquent, je viens pour le groupe, les livres, et le professeur qui m’explique que j’évoque moi-même le mal à cause de mon opposition au Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/06/2011, Shamati n°241

Qu’est-ce que s’élever au dessus spirituellement » ?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, «Tableau des questions et réponses pour le sens des mots »: Question 26: Qu’est-ce que «au-dessus »? Hishtavout ha Tsoura (l’équivalence de forme) de l’inférieur avec le supérieur est une «élévation au-dessus ».
Il n’y a pas de montée ni de descentes, ni de mouvements vers la droite ou vers la gauche. Tout cela est évalué uniquement par rapport aux qualités, et nous parlons de leur transformation, en atteignant la similitude des propriétés de l’inférieur et du supérieur.
Cependant, que se passe-t-il quand l’inférieur « monte » vers le supérieur et devient la même chose? Disparaît-il complètement et se transforme-t-il en supérieur, ou bien l’inférieur existe à côté du supérieur ?
Chacun est laissé avec ses désirs, ses aspirations, et ses qualités naturelles qui ne changent pas. La question de la volonté de recevoir reste inchangée. Il est dit: «De la façon dont leurs visages diffèrent, leurs âmes diffèrent aussi bien ». Rien ne change chez une personne en dehors de l’intention avec laquelle elle utilise tous ses désirs et ses qualités.
Si nous sommes les mêmes dans nos intentions, dans leur niveau et leur force, alors cela signifie que nous sommes sur le même niveau. Si l’on est plus bas et l’autre est plus élevé, cela signifie que les intentions d’une personne sont encore plus faibles que les intentions de l’autre.
L’inférieur s’élève au supérieur, « en devenant comme Lui », mais pas Lui Lui-même. Bien sûr, la différence entre eux reste.
Lorsque je monte vers le Créateur, par les 125 marches de l’échelle d’équivalence de forme, je Le ressens à chaque étape, même sur la plus petite, et je m’attache à Lui dans une certaine forme. A chaque étape suivante, je me connecte avec Lui et j’en viens à Le connaître de plus en plus. Néanmoins, le Créateur et la créature restent, ainsi que la connexion entre eux, Dvekout (adhésion)-on ne disparaît pas dans l’autre.
Ainsi, un «s’élever au-dessus » est l’égalisation en termes de qualités de l’inférieur vers le supérieur. Ils s’égalisent seulement en termes de leur forme du don sans réserve, tandis que chacun reste avec ses qualités naturelles.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale de 22/06/2011, Talmud Esser Sefirot