Il n’y a pas de piston

Dr. Michael LaitmanChercher la façon de s’attacher à l’enseignant est le travail de l’étudiant. Et ce n’est certainement pas sur l’adoration et le respect de l’enseignant, mais plutôt sur l’adhésion à son point de vue. C’est quelque chose de totalement différent et se rapportant à la spiritualité.

Pourtant, c’est un peu dangereux, car vous pourriez penser que vous suivez l’enseignant alors qu’en fait, vous écoutez plutôt votre ego. Par conséquent, vous devez faire une évaluation interne: Quelle est votre opinion et celle de l’enseignant, et comment déterminez-vous et évaluez-vous l’une par rapport à l’autre ?

Vous examinez alors avec quelle opinion vous êtes en accord ou non. Et là où évidemment, vous êtes en désaccord avec le professeur, vous l’acceptez avec bonheur et commencez à l’appliquer dans votre vie. C’est ce que veut dire accepter le point de vue des enseignants.

Si vous n’avez rien qui diffère de votre avis et rien à réprimer, il n’y a alors pas de véritable choix. Vous devez être conscient de ce qui vous tient en désaccord et de ce que vous feriez différemment !

S’il n’y a pas ces deux versions, quand vous voulez faire quelque chose d’une façon, mais que vous êtes absolument obligés de faire le contraire, il n’y a pas de foi au-dessus de la raison. Ce n’est que lorsque vous savez avec certitude comment l’enseignant aimerait que vous agissiez, et que vous souhaitiez encore faire le contraire, que vous avez une chance d’agir au-dessus de votre propre raison.

Après tout, pour arriver à l’équivalence de forme, vous devez connaître son contraire. C’est alors seulement que vous pourrez savoir avec certitude à quoi cette équivalence ressemble. En fait, l’équivalence est toujours opposée à ma forme et va à l’encontre de ma perception.  Comme si en campant sur ma propre position, je me trouvais en même temps au-dessus. Je suis ma propre résistance et cultive un nouvel esprit plus élevé en moi.

Il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet : c’est la loi de la nature. Le supérieur reste à son niveau et l’inférieur au sien. Afin de monter à un degré plus élevé, vous devez accepter la pensée du degré supérieur avec la foi au-dessus de la raison. Bien sûr, vous pouvez penser qu’il agit étrangement et qu’il ne comprend pas tout. Mais est-ce vraiment important pour votre progrès spirituel de bien comprendre comment ce qu’il fait ?

Vous n’avez aucune autre chance de vous élever au degré suivant, sans l’aide de l’enseignant, le supérieur, que le Créateur a mis en opposition à vous. Et il n’y a aucune place pour un quelconque compromis ni de piston.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Shamati # 25

Les deux faces de la pensée de la création

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelle est la différence entre la pensée de la création et le Créateur ?

Réponse : Tout ce que nous disons l’est par rapport à nous. Nous ne savons rien, sauf ce qui se passe au sein de notre désir. Et même lorsque nous révélons l’existence de la lumière, «l’existence de l’existence», qui a créé le désir, «l’existence de l’absence», nous nous basons aussi sur le désir qui nous révèle ce qui est supposé arrivé (devant nous) dans cette voie. Tous nos acquis proviennent de la sensation de la matière dans notre désir.

Pour cette raison, lorsque nous parlons de la perception, une sensation au sein du désir, nous divisons notre entière perception en trois éléments :

 

  • celui qui perçoit (je suis celui qui perçoit),
  • ce qui est perçu (ce que je perçois du Créateur),
  • de quoi vient la perception (la source de la sensation, le Créateur).

Comme j’apprends ma capacité à changer ma perception du Créateur, que je ressens comme ce qu’Il attend d’une connexion avec moi, je commence à avoir une connexion avec Lui et à changer la relation entre nous. Comment puis-je savoir ce que je change ? Cela vient de mes sensations. Comment puis-je savoir ce qu’Il ressent et en même temps comment Il réagit ? Cela vient aussi de mes sensations. Tout est basé uniquement sur mes sensations, je n’ai pas d’autres attributs pour percevoir. Tout n’existe que dans le désir.

C’est pourquoi nous disons que HaVaYaH (le nom de quatre lettres du Créateur, « Youd-Hey-Vav-Hey») sont les quatre étapes de l’élaboration du désir. La révélation du Créateur dans l’homme (Créateur ou « BoRéh» renvoie à «viens et vois») ne se produit que par la suite.

Les mondes aussi n’existent que dans notre perception sous forme de révélations ou de dissimulations (« monde » ou « Olam » vient du mot «Alama» ou «dissimulation»). L’échelle des degrés spirituels existe aussi dans l’homme. Le groupe, l’humanité, toute la réalité, le monde de l’infini, tout est en nous.

Mais qu’est-ce que j’atteins à travers tous mes efforts à désirer apprendre qui et ce que je suis, qui est le Créateur, ce qu’il veut de moi, et quel est mon lien avec lui ? En résultat à tous ces efforts et au long voyage, lorsque nous réalisons toutes les possibilités offertes, nous atteignons une perception unique, une compréhension unique, une sensation unique, appelée « la pensée de la création est d’apporter satisfaction aux êtres créés. « Ce plan comprend tout : Qui est celui qui réjouit les créatures, quelle sorte de plaisir est-ce, qui sont ces créatures, on y trouve tout.

L’état où nous atteignons la pensée de la Création est appelé « le point d’adhésion» ou «une goutte d’adhésion » parce que dans notre perception tout est centré sur ce point unique qui est la pensée de la création. Nous l’atteignons grâce à nos efforts, alors que nous désirons nous unir avec le Créateur, et c’est pourquoi nous l’appelons «une goutte d’adhésion. »

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Talmud Esser Sefirot

La spiritualité ne peut être exprimée avec des mots

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si je dois m’annuler devant l’opinion de l’enseignant, est-il normal que certains amis me disent qu’ils sont prêts à faire ce que l’enseignant leur dit, mais pas ce que d’autres dirigeants leur disent?

Réponse : Un enseignant ne doit être le gérant personnel de personne. Il ne doit pas expliquer à tout le monde ce qu’il attend d’eux. Il peut être presque aussi caché que le Créateur et ne rien dire du tout. Celui, qui le veut, peut de lui-même s’annuler et révéler l’opinion de l’enseignant.

Ceci peut être observé dans le comportement des kabbalistes passés, le groupe de Kotzk ou le Baal HaSoulam, qui ne donnait qu’une leçon hebdomadaire, voire mensuelle, à ses élèves. Un enseignant révèle à peine son opinion, et le reste est le travail de l’élève. Si l’élève comprend ce qu’il doit rechercher, comment découvrir l’opinion de l’enseignant pour l’aider à atteindre lui-même l’objectif, il sera capable de le faire. Sinon, il ne le sera pas.

La spiritualité ne peut pas être exprimée en mots. Comment pouvez-vous expliquer comment diriger votre cœur vers l’objectif?
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Shamati # 25

Atteindre les élites

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment les changements se produiront dans le système éducatif – par l’initiative du gouvernement supérieur, ou par la pression du peuple d’en bas?

Réponse: Les dirigeants n’ont peur que pour leur «fauteuil» et rien d’autre. Si le peuple sortait dans la rue et commençait à ébranler ces fauteuils, et qu’il ne mettrait pas seulement les voitures en feu, mais commencerait à faire des actions plus sérieuses, les dirigeants commenceraient à écouter leurs revendications. De toute façon, ils devront les accepter. La question est : Serons-nous capables de leur offrir notre explication concernant les mesures nécessaires ? Nous devons essayer de le faire autant que nous le pouvons.

D’une façon ou une autre, nous devons atteindre les dirigeants, mais des deux côtés : depuis le bas, à travers les masses qui sortiront dans la rue, et directement en haut. Après tout, nous parlons d’une étude globale du monde, de changements dans l’éducation, et de construire un système mondial d’éducation, dans lequel chacun étudiera tout en recevant un salaire fixe pour cela, les moyens de subsistance.

Cet apprentissage prendra la place du travail, mais en réalité, il deviendra le travail des gens au sens spirituel. Toute personne attirera la lumière dans la mesure de ses forces et de ses capacités, et celle-ci sera sa récompense. Après tout, la lumière contient toute l’abondance possible.

Combien de personnes sont nécessaires pour subvenir aux besoins vitaux de tous les habitants de la terre ? Vêtements, nourriture, construction, services – tout ce qui est nécessaire dans le cadre d’une existence normale ? Par exemple, les gens travailleront une demi-journée et étudieront une demi-journée. Et tout le monde fera ainsi.

Toutefois, cela ne peut être atteint qu’à travers les dirigeants, ou plus précisément, à travers l’opinion publique, par le biais des gens qui pensent, y compris les scientifiques, sociologues, politologues, et tous ceux qui s’élèvent au-dessus de la masse, mais pas trop haut. Après tout, le sommet est occupé par les « destructeurs », alors que nous parlons surtout des milieux universitaires.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 26/5/11, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

La formule pour revenir à la bonté

Dr. Michael LaitmanUne personne qui ouvre le Livre du Zohar l’ouvre pour révéler le Créateur. Par définition, la science de la Kabbale est la méthode pour révéler le Créateur à la création dans ce monde. Sinon pourquoi la Kabbale et l’ensemble de la Torah nous auraient été donnée ? Le Créateur est révélé dans le désir de donner et dans l’amour pour une personne. Ce désir est égal aux qualités du Créateur, et le Créateur se révèle en elle conformément à la loi de l’équivalence de forme.

Ainsi, le Créateur est l’attribut du don et de l’amour, la force du don et de l’amour, « le Bien qui fait du bien. » Comment, alors, pouvons-nous atteindre le désir de donner et d’aimer, le Bien qui fait le bien ? En nous connectant les uns aux autres en dépit des forces égoïstes de chaque individu, se repoussant l’un l’autre et en construisant un réseau de bonne connexion entre nous au-dessus du réseau de haine. En construisant un réseau dans lequel chaque personne est bonne et fait le bien, donne et aime les autres.

Mais comment pouvons-nous faire si chacun de nous n’est qu’un petit égoïste ? Nous lisons le Livre du Zohar, qui parle de nos états corrigés, dans lesquels nous sommes reliés par une bonne connexion entre nous, et nous désirons que cela devienne vrai à l’intérieur de nous. Dans ce cas, nous recevons une impression de ces bons états, qui existent déjà dans l’infini. Cette impression, l’influence des forces de nos états corrigé sur notre état actuel est appelé « lumière environnante» ou «la lumière qui nous ramène vers le bien. »
Alors, selon la formule : «J’ai créé le mauvais penchant et j’ai créé la Torah comme une épice, parce que la Lumière en elle ramène vers le bien», nous revenons à la source – le Bien qui fait du bien. Ainsi, nous révélons le Créateur, le Bien qui fait le bien, notre racine.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 26/5/11, Le Zohar

Comment commencer à écouter l’enseignant

Dr. Michael LaitmanIl est impossible d’avancer correctement si vous êtes guidés par votre propre opinion parce que vous êtes entièrement de ce monde. Vous serez capables de grandir que si vous parvenez à découvrir l’existence de deux avis distincts: Vous entendrez votre propre opinion et l’opinion de l’enseignant, vous comprendrez la différence entre elles, et les comparerez l’une avec l’autre, afin de toujours placer la foi au-dessus de la raison et d’accepter l’opinion de l’enseignant.

 Vous devez choisir et avancer tout le temps, en préférant l’avis de l’enseignant au vôtre, en dépit de votre égoïsme grandissant et de tous vos doutes intérieurs et arguments, sans considérer les faits prétendument évidents et la logique commune, qui vous indique que vous avancez non par la raison, mais au-dessous ou au-dessus d’elle.

Si une personne peut faire face à tous ces problèmes, elle sera en mesure d’avancer. Sinon, elle n’a aucune chance de succès. Ainsi, seules quelques unes atteindront le monde spirituel.

Afin de survivre à une telle lutte intérieure et d’aller sans cesse à l’encontre de notre logique, nous avons besoin du soutien du groupe, qui renforce toujours l’autorité de l’enseignant. Cela signifie qu’il est nécessaire de nous abaisser devant le groupe pour recevoir de lui la force de vaincre notre opinion personnelle et d’accepter celle de l’enseignant.

Il y a trois participants dans le travail : la personne, l’enseignant, et le groupe. Tout cela est nécessaire pour atteindre la révélation du Créateur (qui peut aussi être révélé par le côté opposé) pour que l’avis de l’enseignant et celui du Créateur s’unissent en un seul. Puis, une personne sera capable d’avancer, ayant compris que le groupe et l’enseignant sont par rapport à lui les représentants du Créateur. Ainsi, la personne doit comprendre tous ses concepts, toutes ses évaluations, et son choix que par rapport à eux.

Si vous êtes chanceux, vous le ferez et avancerez, sinon, vous n’aurez même pas l’impression que vous n’avez pas faits le bon choix et que vous n’avancerez pas dans la bonne direction. Vous n’aurez pas l’échelle vous permettant de mesurer cela.

Quand est-ce que les « mots qui viennent du cœur entrent dans le cœur ? » Si vous déterminez correctement votre opinion par rapport à celle de l’enseignant, vous commencerez à entendre ce dont parle l’enseignant.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Shamati # 25

Les kabbalistes à propos de l’étude de la sagesse de la Kabbale, Partie 4

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.L’importance de l’intention pendant l’étude

Au cours de la pratique de la Torah, chaque personne doit orienter sa tête et son cœur dans le but de révéler le Créateur [l’attribut du don sans réserve et de l’amour]. Et chaque personne est capable de le faire, comme il est écrit: « vous avez fait des efforts et vous n’avez pas trouvé, ne croyez pas. » … Cependant, dans ce cas on n’a besoin de rien d’autre, sauf de l’effort.

– Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot » Point 97

« Il est un remède merveilleux pour ceux qui s’engagent dans la sagesse de la Kabbale. Bien qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils apprennent, par le grand désir de comprendre, ils éveillent sur ​​eux-mêmes les lumières qui entourent leurs âmes. »
– Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Point 155

Les choses qui viennent du cœur, entrent dans le cœur

Dr. Michael LaitmanShamati # 25: Au sujet des choses qui viennent du cœur, entrent dans le cœur. … Le fait est que quand nous entendons les paroles de notre maître, nous sommes immédiatement d’accord avec notre professeur, et nous décidons d’observer les paroles de notre maître avec notre cœur et notre âme. Mais ensuite, quand nous sortons dans le monde [dans un environnement différent], nous voyons, nous convoitons et nous sommes souillés par les multiples désirs se trouvant dans le monde, et nous, notre esprit, notre cœur et notre volonté, nous annulons face à la majorité.
… nous nous mêlons aux désirs du peuple et nous sommes conduits comme des moutons à l’abattoir. Nous n’avons pas le choix, nous somme contraints de penser, de vouloir, de désirer ardemment, et de demander tout ce que la majorité exige. Dans ce cas, il n’y a alors qu’un seul conseil, s’accrocher à son maître et aux livres [au niveau interne]. C’est ce qu’on appelle «[se nourrir] de la bouche des livres et de la bouche des auteurs. »

Une personne qui est née et vit dans ce monde matériel se développe dans un environnement qui est loin de la spiritualité, et, elle ne peut évidemment rien comprendre sur le chemin spirituel. Même si elle a une aspiration à la spiritualité, ce point est enfoui dans le désir égoïste, qui est entouré par une société égoïste. Par conséquent, elle n’a aucune chance de se développer correctement.

Seule une personne qui fait son chemin à travers un environnement correcte mérite un développement spirituel. Cet environnement a un enseignant et un groupe, qui réalise les conseils de l’enseignant. En outre, ce groupe doit étudier les sources kabbalistiques authentiques, mais est déjà le résultat de la façon dont ils acceptent la supervision de leur enseignant.

Par conséquent, l’important est que le développement du groupe dépend de l’enseignant, le Rav (qui signifie « grand »). Les élèves pourront se développer, dans la mesure où ils sont capables d’annuler leur opinion face à l’avis du Rav. C’est parce que l’environnement spirituel est fondé sur l’opinion de l’enseignant, sur la pensée et la méthode, ainsi que sur la reconnaissance de l’autorité de l’enseignant.

Constamment vérifier qui et ce qui détermine son avis est une condition nécessaire pour l’étudiant. Après tout, il est sous l’influence de deux forces et il doit toujours décider que l’opinion de l’enseignant a plus de force que sa propre opinion. Et s’il ne ressent aucune lutte et aucune résistance, cela signifie qu’il n’a pas du tout effectué cette vérification et qu’il pense plutôt que tout va bien ainsi.

Parfois, un étudiant va contre l’opinion de son maître et pense qu’il a une meilleure compréhension de la façon dont il doit agir selon sa propre logique et sa raison. Ainsi donc, il ne s’annule pas lui-même. Mais s’annuler signifie qu’il va à l’encontre de son désir, contre sa logique.

S’il perdure dans cette résistance, c’est qu’il choisit la voie spirituelle et progresse en elle. Mais s’il n’y a pas de lutte et d’opposition intérieure, alors une question se pose: Peut-être ne comprend-il même pas qu’il est toujours en train de suivre sa propre opinion, tout en pensant qu’il progresse correctement?

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Shamati 25

Voir le monde à travers des lunettes des désirs

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre « Trouma (Don), Point 4: «  … Jacob, qui était complet, apporta l’amour dans les deux mondes », ce qui signifie qu’il épousa les deux sœurs, Léa et Rachel, les deux mondes, Bina et Malkhout. »

Question: Lesquels de mes désirs intérieurs sont appelés sœurs?

Réponse: Une personne contient des désirs au niveau inanimé, végétal, animal et humain. Le monde entier que je vois est mon désir divisé en de nombreux désirs particuliers, dont chacun forme une certaine image de la terre dans ma perception.

Nous «voyons» nos désirs. Nous regardons à l’intérieur de nous-mêmes, dans notre désir qui est divisé en parties ; les objets du monde. Nous voyons le monde en trois dimensions, comme si nous regardions à travers des lunettes 3D. Et nous n’avons même pas le sentiment que nous sommes dans cette réalité virtuelle, parce que nous n’avons rien avec quoi comparer notre sensation. C’est pourquoi il nous semble que nous existons dans un univers authentique.

En d’autres termes, nous percevons quelque chose à l’intérieur de notre désir, mais il semble que nous le voyons à l’extérieur, en face de nous. Cependant, si à côté de ce monde, nous pouvions voir une réalité différente, alors nous découvririons que la réalité de ce monde est relative. Certaines parties de mon désir décrivent des images d’objets inanimés, de plantes, d’animaux et d’humains. Toutefois, ce ne sont pas des personnes qui comparaissent devant moi dans ce monde, mais mon désir au niveau humain se divise en de nombreuses parties et je vois chaque partie de mon désir sous la forme d’une image d’une certaine personne.

J’ai aussi des désirs au niveau animal, en conséquence je vois différents animaux sur terre. En outre, il y a des désirs qui sont présents en moi maintenant, et ceux qui étaient présents dans le passé ou qui feront surface dans l’avenir. C’est pourquoi je vois un monde en développement, des races d’animaux éteintes, ou de nouvelles espèces, apparaissant soudainement devant moi. Cela signifie qu’ils font surface dans ma conscience et disparaissent de ma conscience. Il en est de même concernant le niveau inanimé et végétal.

Il n’y a pas de monde. Il n’y a que mes sensations à l’intérieur de mes désirs, quand certains Réshimot (gènes d’information) viennent à la surface, ils en remplacent d’autres, et en percevant la réalisation de mon Réshimot de cette façon, je sens que je vis en eux – que je vis sur terre. Il s’agit d’un film interne qui m’est projeté par la Lumière constante, qui éveille des Réshimot qui se remplacent les uns les autres.

Dans le processus de développement des Réshimot (où un Réshimo est une information enregistrée dans ma mémoire), une partie d’entre eux dépend de ma volonté de réaliser de nouveaux Réshimot, tandis qu’une partie des Réshimot se réveille d’elle-même. Tout ce processus de développement, qui arrive par lui-même, est appelé « Bé-ito » (en temps voulu). Mais si je veux accélérer ce processus et j’en suis capable, cette voie de développement est appelée Akhishena (temps accéléré).

Cependant, dans tous les cas, nous ne parlons que des Réshimot qui s’éveillent en moi, que je perçois comme le monde, comme moi-même, et comme l’ensemble du processus de développement.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Le Zohar

La mosaïque de l’univers où vous manquez

Dr. Michael LaitmanL’objectif de notre développement est de devenir semblable à la force de la nature, la seule grande force intégrale influençant tout. Cette force comprend toutes les forces de la nature découvertes par la science : physique, chimie, biologie, zoologie, botanique, géologie et astronomie. Elles sont toutes incluses dans cette loi unique.

Cette loi intégrale que nous révélons comme une sorte de connexion, unit toutes les parties de la réalité, qui sont interconnectées entre elles par l’amour mutuel et l’attribut du don. Tout ce système est intégral, analogique, où tout sauf l’homme, existe en parfaite harmonie. Dans ce système tout entier, en une énorme sphère, il y a une partie appelée « l’être parlant» ou «l’humanité», qui est imparfaite. C’est la partie la plus importante, la plus développée, et en même temps, imparfaite, car elle doit réaliser sa nature consciemment.

La nature inanimée, le monde végétal et animal existent dans cette sphère de manière instinctive et obéissent à cette loi parce qu’ils ne reflètent pas la façon dont ils devraient vivre. Ils sont activés par les forces de la nature qui ne leur laissent pas le choix, pas de liberté interne. Ces forces les dirigent entièrement, et ils exécutent les ordres de la nature à 100 pour cent.

Alors que l’être humain a la liberté. Il se retrouve avec une partie vide à l’intérieur de cette sphère, pour qu’il comble ce vide de lui-même. C’est comme si avec un morceau de pâte, il devait sculpter une forme de lui-même qui cadrerait avec précision dans la mosaïque de la nature, une forme unie à toutes ses parties par des milliers de connexions.

Cette mosaïque n’est pas plate, ni même tridimensionnelle, mais multidimensionnelle et multiforme au niveau psychologique, psychosomatique, spirituel et matériel ; elle est reliée à toutes les formes de la nature, d’une multitude de façons. Dans nos sciences, nous ne découvrons qu’une petite partie  de l’ensemble du système des lois dans ce domaine. Et nous devons tout savoir.

De la 1ère leçon à la Convention de Rome du 21/5/11