Changer sans la Lumière est impossible

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «la Paix»: La résistance difficile et égoïste entre les personnes, le long de laquelle se détériorent les relations internationales, tout cela ne cessera pas de ce monde par un quelconque conseil humain ou une tactique, quelle qu’ils soient.
Ne croyez pas que le monde sera en mesure de se corriger. Même si les gens réalisent que notre égoïsme est le mal du monde, la correction est impossible sans l' »épice », c’est à dire sans la méthode de la Kabbale. Nous devons donner au monde la Lumière qui ramène vers le Bien, mais cela ne peut être fait que par l’étude de la sagesse de la Kabbale sous une forme ou une autre, selon les différents types de désirs, c’est-à-dire, les gens de notre monde.
Dans tous les cas, nous devons leur donner la Lumière. L’égoïsme ne peut être corrigé par aucune autre voie. Rien d’autre ne peut aider ici, ni la psychologie ou la sociologie, ni les efforts merveilleux ou les troubles. La seule chose qui peut aider est d’attirer la Lumière qui ramène vers le Bien. Nous n’avons aucune chance sans elle.
En effet, la Lumière comprend l’objectif et le programme pour y parvenir, toutes les étapes que nous avons à traverser. Sans la Lumière, nous sommes comme des animaux qui ne peuvent pas faire un seul mouvement. La Lumière doit venir et nous influencer. Ensuite, nous allons entrer en mouvement.
Alors, pourquoi faisons-nous l’expérience des troubles et de toutes sortes de changements? En fait, ce ne sont pas des changements, mais nommément des troubles qui vont s’intensifier jusqu’à ce que nous, du moins certains d’entre nous, commencions à attirer la Lumière, au moins une petite partie de Celle-ci.
Le développement est effectué uniquement par la Lumière. Nous devons être bien conscients de cela. Il n’y a aucune chance que le désir égoïste, lui -même, trouve une voie de développement. Tout au long des siècles, cette occasion a été constatée par la Lumière qui est venue sans attendre d’être appelée et qui ne cesse de nous pousser vers l’avant.
Aujourd’hui, nous avons franchi le seuil à partir duquel nous avons à précéder l’arrivée de la Lumière par notre propre désir adressé précisément à la Lumière. A partir de maintenant, tout commence avec « notre initiative», avec «une prière et des bonnes actions ». Cette définition signifie que nous, nous-mêmes, avons envie d’évoluer, pas dans la poursuite égoïste de nouveaux plaisirs, mais au-dessus de l’égoïsme. L’éveil, l’élévation, doivent venir de notre côté.
En outre, nous ne serons pas en mesure d’évoluer à moins que nous ne formions une demande en nous-mêmes, en espérant qu’en retour, la force de la Lumière viendra et nous influencera, nous donnant de nouvelles propriétés d’unité et d’amour afin que nous fusionnions dans un tout global et intégral. Seule cette Lumière porte nos états futurs. Nous ne savons pas ce qu’ils sont, ni comment passer à travers eux, mais notre travail, en substance, est simple: nous sommes à la recherche de la force qui nous développe.
C’est tout, nous n’avons pas besoin de sagesse particulière. Je ne sais pas à l’avance ce qui m’attend. Parfois, je remarque quelque chose de nouveau dans mon esprit et mes sentiments, je révèle une nouvelle couche mince de compréhension et de sensation. Cela ressemble un peu à l’effet de la Lumière qui éveille et corrige nos désirs. Nous ne devons pas interférer dans son travail, mais plutôt accélérer notre développement autant que possible.
La Lumière ne nous affectera pas jusqu’à ce que nous Lui demandions de le faire. Nous devons être les premiers à exiger. C’est ce qu’elle demande. Cette demande, cette nécessité initie une action spirituelle sur la question du désir. Grâce à elle, nous révélons qui nous sommes et qui est le Créateur.
A notre faible degré, nous comprenons à un degré au moins un peu plus élevé, afin de fusionner avec Lui. Nous ne le comprenons pas complètement, mais seulement à l’endroit où nous y sommes attachés. Pour adhérer à un point dans le ventre de la mère, on doit devenir égal en propriétés avec elle.
De cette façon, les êtres créés font un gros travail, désirant fusionner avec le Supérieur dans un petit segment de la perception. Ensuite, ils veulent que le Supérieur les annule, les remplisse avec ses Lumières de développement. Comme un embryon, nous demandons les Lumières qui apportent le développement, pas celles qui procurent du plaisir. De cette manière, nous arrivons à l’équivalence avec le Créateur.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 29/05/2011, «la Paix»

Se laver les « mains » avec la Lumière

Dr. Michael LaitmanToutes les coutumes traditionnelles dans le judaïsme sont une empreinte des actions kabbalistique spirituelles, mais seulement dans le désir corporel égoïste. Les véritables actions spirituelles sont réalisées dans deux domaines: la réception et le don sans réserve.
Après que nous ayons perdu la connexion avec l’amour des autres, avec le don sans réserve et le monde supérieur, ce qui nous reste dans le cadre de ce monde est appelé le judaïsme. C’est la forme sous laquelle la Kabbale existe pour une personne au cours de la période d’exil. Cependant, pour quelques-uns, elle se révèle dans deux sphères: spirituelle et corporelle.
C’est pourquoi, dans la religion, il existe certaines coutumes effectuées conformément à la tradition. Au lieu d’exécuter ces actions à l’intérieur de soi-même, comme des actions spirituelles, elles sont effectuées à l’extérieur.
Le Choul’han Aroukh ( la table dressée ), livre de lois religieuses, décrit les actions spirituelles, mais sous une forme matérielle. Quand on dit « lavez les mains», cela signifie que vous devez prendre votre récipient spirituel de la réception («mains») et le nettoyer par trempage ou lavage dans la Lumière de Hassadim (Miséricorde). Il explique comment faire le dais nuptial, la Houppah, pour la connexion avec le Créateur, comment séparer le désir pur (casher) de l’impur, ou comment abattre un «animal», qui signifie son propre égoïsme, de la bonne façon.
Toute action effectuée tout au long de la journée est le reflet des processus spirituels. C’est pourquoi le Choul’han Aroukh décrit la vie d’une personne en détail à partir du moment où elle se réveille et remercie le Créateur: de quel pied elle doit se lever en premier ens ortant du lit au réveil, comment mettre ses chaussures, et la façon de s’habiller, en mettant d’abord la main droite, un symbole de la volonté de donner, et puis la gauche, un symbole du désir de recevoir.
Tout est décrit dans les moindres détails parce que cela fait suite à la correction de l’âme. Le « corps » est l’âme, et le livre explique comment la corriger, comment l’habiller, la laver, comment la nourrir (ce qui signifie la façon de la remplir et avec quelle Lumière, Hokhma ou Hassadim, et dans quel ordre), et comment bénir différents types d’aliments, les types de satisfaction pour le désir de recevoir. C’est ce dont parle le Choul’han Aroukh.
Avant la destruction du Temple, la nation tout entière avait réalisé ces actions, chacun à son niveau et en travaillant sur son âme. Tout le monde savait ce que cela signifiait en relation avec son âme et la Lumière.
Toutefois, au moment où nous avons perdu une connexion avec le monde spirituel et où nous sommes tombés dans la réception égoïste, nous n’avons plus eu d’âme, il n’y avait donc rien à corriger, en effectuant toutes ces actions. C’est pourquoi les gens ont commencé à effectuer les mêmes actions sur leur corps, avec cette chair corporelle, dans le monde matériel, et à la table matérielle où ils mangent, au lieu de remplir l’âme avec la Lumière.
Si nous ouvrons le Talmud, nous allons voir un ensemble de règles que nous devons suivre par rapport aux autres (par exemple, la façon de payer votre voisin si votre animal l’a blessé), mais cela implique un niveau spirituel. L’ensemble du Talmud parle des actions d’une personne qui travaille sur la correction de son âme, mais elles sont décrites à travers les animaux ou travaux dans le champ, en utilisant le langage de l’allégorie.
Si vous êtes dans le monde spirituel, il est clair pour vous que cela a trait au monde spirituel, à l’âme. Pour vous, c’est comme si ce monde n’existait pas. Vous comprenez qu’il est impossible de corriger quoi que ce soit, en versant alternativement de l’eau sur une main, puis sur l’autre, et que ces actions sont effectuées uniquement comme un signe de la similitude du monde matériel avec le monde spirituel.
Si quelqu’un existe dans le monde spirituel, il ou elle agit ainsi de la même façon dans le monde corporel. Cependant, une action matérielle ne corrige pas l’âme. Il s’agit simplement d’une tradition culturelle, l’histoire d’une nation, un mode de vie auquel on est habitué depuis l’enfance.
En réalité, nous réalisons ces actions dans notre correction interne. En d’autres termes, nous prenons les parties de notre volonté et avec des actions comme celles-ci, nous les sortons du niveau égoïste, les remplissons au niveau du don sans réserve envers les autres et le Créateur. C’est exactement ce dont parlent le Choul’han Aroukh et toute la Torah, qui nous enseigne comment le faire.
Cependant, lorsque nous avons perdu notre lien spirituel, nous avons commencé à traiter cela comme des actions matérielles. La main droite, la main gauche, le taureau, ou un âne, une personne les a compris et les a étudiés comme s’ils étaient des lois corporelles.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/05/2011, Shamati # 40

L’idéal puissant et exalté du don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la «foi» dont parle la Kabbale ?
Réponse: La foi est la Lumière de Hassadim (Miséricorde), la force du don sans réserve ou Bina, la propriété du Créateur, la nature. Si la propriété de la foi commence à surmonter votre désir de recevoir du plaisir, vous en venez à comprendre ce qu’est vraiment le don sans réserve.
Pour recevoir une empreinte du don sans réserve, vous devez d’abord commencer à le sentir et à connaître son goût. Ainsi, vous saurez ce que c’est. Une telle union de contraires inconciliables peut sembler impossible, mais l’intention de donner sans réserve commence régner au-dessus de votre désir pour le plaisir, et il tient à être utilisé pour donner sans réserve.
Une telle propriété est observée même dans un désir égoïste qui ressent un autre en tant que partie de lui -même. Dans ce cas, cela ne peut pas être un don sans réserve authentique. C’est comme une mère que l’on considère comme étant quelqu’un qui donne car la nature la force à sentir que son enfant est une partie essentielle d’elle-même. C’est comme si il était encore en elle, et c’est pourquoi elle donne sans réserve à elle-même. Elle se soucie plus pour lui que pour elle car elle le considère comme la plus précieuse partie d’elle-même.
Par conséquent, même si une mère donne à son enfant, quelqu’un extérieur à elle-même, on ne considère pas qu’elle ait atteint des degrés spirituels et agit dans l’intérêt du don sans réserve. Il s’agit simplement d’un instinct naturel.
Pour que le désir de recevoir commence à travailler avec l’intention de donner sans réserve, il doit recevoir la Lumière supérieure, la force spéciale. Nous disons seulement qu’il provient d’un endroit extérieur. En fait, il se réveille dans une personne et engendre en elle le désir de donner sans réserve à l’autre, l’amour pour lui.
« Un autre » est une personne pour qui j’ai déjà ressenti de la haine, du ressentiment, et de la distance. Je ne l’ai pas ressenti comme relié à moi, mais plutôt l’ai senti comme un extra terrestre, un étranger. Malgré tout cela, je ressens soudain le désir, la capacité et l’aspiration à lui donner sans réserve et à le combler. Je veux le voir comme moi-même, tout en me rendant compte que je n’ai pas besoin de quelque chose en retour.
Si je m’attends à recevoir du plaisir en retour, c’est comme si j’agissais égoïstement. En d’autres mots, le don sans réserve ne devrait m’apporter aucun plaisir. Au contraire, il me fait souffrir puisqu’afin de donner à un autre, je dois me priver. Alors, qu’est-ce qui pourrait bien me donner envie de donner?
Il en est ainsi car nous recevons une force spécifique, appelé la Lumière qui ramène vers le Bien. Je commence à sentir que d’une part, je parle avec un étranger de qui je désire recevoir, prendre quelque chose dont il dispose. Cependant, à la place, je reçois une force extérieure qui me permet de lui donner sans réserve, sans en recevoir aucun plaisir ou en bénéficier directement.
Si je devais profiter du don sans réserve immédiatement et directement, ce serait égoïste. Cependant, je ne le ressens pas naturellement en tant que partie de moi-même et ne profite pas du fait de lui donner sans réserve. C’est dans l’autre sens. Je surmonte mon désir égoïste, qui n’est pas comblé et devient encore plus vide qu’avant, et je transfère tous mes efforts et tout mon accomplissement vers lui.
Si on devait me demander pourquoi je le fais, je n’aurais pas de réponse venant de ma volonté égoïste de recevoir. Il y a une autre réponse, cependant. Ce que je me sens est la grandeur du Créateur, ma connexion avec le Supérieur ; j’accomplis le désir de Celui qui est plus élevé que moi. Je suis motivé par un idéal beaucoup plus élevé. Cependant, les mots ne peuvent pas l’expliquer car l’ego voudra toujours le tourner de manière à obtenir une certaine compensation de cela.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/05/2011, Shamati # 40

Connaître toutes les formes du Supérieur et s’y conformer

Dr. Michael LaitmanLe désir ne se déploie pas avant d’avoir passé les quatre stades de développement sous l’influence de la Lumière et d’avoir atteint un état de conscience, la sensation de soi, quand il est en mesure de prendre des décisions autonomes et de répondre à la Lumière dans une certaine mesure. Cela veut dire que dans n’importe quel point de la création, là où la phase « racine » (zéro) est trouvée, cela signifie le don sans réserve venant du Créateur, qui veut provoquer une certaine réaction dans la créature, dans «l’existence ex nehilo » (Yesh Mi Ain).
Pour partir de la phase zéro, de la «pointe de la lettre Youd » ainsi appelée, il est nécessaire de passer à travers les quatre phases de HaVaYaH (Youd, Hey, Vav, Hey), c’est-à-dire les phases première, deuxième, troisième et quatrième de la Lumière directe. C’est seulement lors de la phase quatre (Behina Dalet) que le désir répond vraiment.

 

À n’importe quel endroit dans la création, peu importe quel point nous prenons dans l’univers entier, nous allons découvrir un stade zéro en elle: la connexion du Créateur avec un certain point « ex nehilo» (Yesh Mi Ain). De là, touchés par la Lumière, un désir de recevoir commence à se développer et doit passer les quatre étapes afin de se former dans un être créé, de commencer à ressentir, et de répondre à l’effet de la Lumière.
Ainsi, tout part de la «pointe de la lettre Youd », « l’existence de l’existence », la Pensée de la Création, Sa pensée. Puis, cela commence à travailler, et les étapes un, deux, trois, et quatre sont révélées, soit : Youd-Hey-Vav-Hey, jusqu’à atteindre la quatrième phase, Dalet qui à ce stade s’expérimente elle-même comme existant.

Know All Forms Of The Upper One And Conform

Il y a deux forces ici, celle qui conduit et celle qui est conduite. Chacune d’elles est active et potentielle en même temps. Les trois premières phases, zéro, un et deux (Kéter, Hokhma, Bina) s’appliquent toujours au Créateur. Les étapes trois et quatre (Zeir Anpin et Malkhout)font référence à la créature.
Une division similaire peut être observée plus tard dans tous les entités spirituelles, les Partsoufim, les mondes. Les trois premiers degrés (GAR) ont trait à la pensée ou au programme du Supérieur. ZAT (Zeir Anpin et Malkhout) se réfèrent à l’inférieur, la créature, où ZA sert d’adaptateur entre le Supérieur et l’inférieur.
Le Supérieur est Kéter. Son attribut de don sans réserve est Hokhma (la Sagesse). La forme sous laquelle il veut donner sans réserve est Bina. La forme sous laquelle Il se rapporte à l’inférieur est Zeir Anpin. Il s’agit d’une relation multidimensionnelle: Hessed, Guevoura, Tifféret, Netsah, Hod, Yessod, Malkhout. Quant à Malkhout, c’est la matière qui absorbe toutes les formes précédentes, car elle veut les connaître et les construire en son sein afin d’obtenir la forme des phases précédentes.
Ainsi, Malkhout met en œuvre la présente loi intérieurement. Par conséquent, il faut faire l’expérience de l’ensemble des phases précédentes, recevoir une impression de leur part, se conformer, et développer le désir d’être comme eux. Ainsi, en réponse, cela crée une connexion identique à la racine, devenant la racine elle-même.
La créature ne peut pas se déployer avant que toutes les quatre phases soient venues avant lui. Ce n’est qu’à la dernière phase, Dalet, du développement, quand j’ai à la fois le désir et l’intention (ce qui signifie que tout vient de moi), à partir de là, que nous pouvons parler de la créature. Jusque-là, il n’y a que les propriétés du Créateur par lesquelles Il fonde la création.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Un point qui contient l’Infini

Dr. Michael LaitmanTout commence par un point noir « créé à partir de l’absence», sur lequel travaille la Lumière supérieure qui développe ainsi la créature. Tout développement, à l’exception de ce point de «Yesh Mi Ain » (existence ex nehilo) se fait par la Lumière, la force qui agit dans la créature, dans la partie qui est «dirigée».D’où a-t-on donc reçu ces différentes propriétés en tant qu’individus? De la Lumière! Le moment de la création « de l’absence » est un simple point. Mais le Créateur partage Sa relation à des milliards de créatures et ensuite les reconnecte en les attachant ensemble par toutes sortes de moyens pour que chacun devienne connecté avec les sept milliards d’autres. Ainsi, Il souhaite se manifester à l’intérieur de la matière de «l’existence ex nehilo »

Il ne serait pas capable de l’exprimer d’une autre manière, sauf par un tel nombre de multiples petites créatures, dont chacune est créée de façon spéciale, unique, à nulle autre pareille. Chaque créature vient à sa correction individuelle, ayant renoncé à la partie de «Yesh Mi Ain » (l’existence ex nehilo ) en elle-même en gagnant un désir, composé des propriétés de «Yesh Mi Yesh » (l’existence qui existe ), ce qui peut l’aider unifier avec les autres. Et de ce fait, il augmente son « Yesh Mi Yesh » à partir d’un petit point fourni par le Créateur à l’Iinfini, vers le statut élevé du Créateur Lui-même.

Comment puis-je, ce petit point qui est apparu à partir de rien qui a été créé avec une connexion quasi nulle avec le Créateur, venir à Sa révélation? Je m’unifie avec tous les autres points (désirs) en annulant mon « existence ex nehilo», qui permet à mon « existence de l’existence » d’augmenter la taille de la création tout entière que je joins à moi-même.

En d’autres termes, en me connectant, je fabrique à partir de ce point, le récipient spirituel entier, « Yesh Mi Yesh », rempli par la connexion infinie avec le Créateur, «Yesh Mi Yesh », avec tout. Cela peut être fait seulement en multipliant ces minuscules parties, dont chacune s’unifie avec le reste, et ainsi, toutes se lient étroitement les unes aux autres comme des couches multiples.

L’un s’unifie avec l’autre , puis, les deux précédents, qui sont devenus un s’unifient avec le troisième et s’entrecroisent à l’intérieur, tandis que les trois nouveaux se connectent avec un de plus, et ainsi de suite. Donc, ce n’est pas seulement ma connexion avec tous les autres, mais il s’agit plutôt d’un système multi-dimensionnel de connexion. Et c’est le seul moyen pour le Créateur de s’exprimer au sein de la création en général en terminant ce travail à la fin de la correction (Gmar Tikkoun).

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Si vous souhaitez devenir un être humain, donnez de vous-même

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Préface à la sagesse de la Kabbale », Point 5: l’expansion de la Lumière et son expulsion subséquente créer un récipient. Il peut être logiquement conclu que si le récipient reçoit instantanément la Lumière, l’ancien état sera le premier et précédera le dernier. Par conséquent, la quatrième étape devient la dernière étape de la création du récipient, Malkhout.L’expansion de la lumière dans la créature doit se faire en quatre étapes, jusqu’à ce que la créature ressente qu’elle reçoit et en veut toujours plus qu’elle n’en reçoit. Tant que le désir a été satisfait de ce qu’il recevait, ce n’était pas encore la créature responsable d’elle-même. Elle n’avait rien en soi, tout ajout personnels est déjà venu du Donneur.

Du Donneur, nous recevons le récipient (le désir) et la Lumière. Si tout cela s’étend vers le bas, sans aucune interférence de la part de la créature, et si celle -ci ne cherche pas à acquérir un plus grand désir et de la Lumière, alors il n’y a pas de créature, mais quelque chose qui n’a pas de volonté propre.

C’est pourquoi les trois premiers niveaux du désir, c’est-à-dire le minéral, le végétal et la nature animée, qui découlent de la phase de la racine, ne sont pas considérés comme existants pour l’instant. Ils sont gérés à partir d’en haut, sans aucun ajout de leur part.

En ce qui concerne les personnes qui sont à ces niveaux d’évolution, elles vivent et se nourrissent de ce qu’elles reçoivent dans notre monde de leurs qualités innées, de l’environnement, des médias, du système d’éducation, et ainsi de suite. Jusqu’à ce qu’elles commencent à apporter leur désir individuel visant à la racine de ces choses, et tant qu’elles obéissent aux ordres du désir, leur plus haut niveau est encore «animé».

Et c’est seulement quand une personne évolue au degré de l’homme qui aspire à contribuer à quelque chose, pour revenir à la racine, seulement alors il ou elle demande à la racine d’ajouter plus de désir et d’accomplissement, exige le développement, et devient un Humain qui veut devenir semblable au Créateur. Le Créateur doit être révélé tout le temps, encore et encore, comme il est écrit: « Connaissez votre Dieu et servez Le » C’est ce qui sépare l’homme de la bête. C’est ce qui rend sa prière dirigée vers le haut à la racine authentique.

If You Wish To Become Human

Un homme commence avec le point dans le cœur qui vient aussi d’En haut. Mais tout le reste hormis ce point, où on se sent comme «l’existence de l’absence », l’homme doit le cultiver lui-même. Il s’agit du complément où l’on souhaite devenir semblable au Créateur et gagner le titre d’Humain. Après le niveau minéral, végétal, et animal du développement, seul le degré final est considéré comme «parlant». C’est ce qui développe la créature, tandis que tous les niveaux précédents sont inclus dans lui.

Cela a principalement affaire avec notre monde intérieur, où la nature minérale, végétale et animale croît et tombe au degré parlant. Ne pas visualiser la Terre avec sa flore et sa faune dans les vallées et les bois. Tout se passe à l’intérieur. Si tous les autres désirs soutiennnet la croissance d’un être humain en moi, de ce fait, ils montent avec lui au même degré.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Le maître et Sa Divine création

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Préface à la Sagesse de la Kabbale », Point 1: Rabbi Hanania Fils de Akashia dit: «Le Créateur a voulu purifier Israël, de là lui a été donné la Torah et des Mitzvot (commandements), … Cest comme nos sages ont dit: «Les Mitsvot n’ont été données que pour la purification d’Israël » (Béréshit Rabba, Parasha 44). Nous devons comprendre que cette purification, qui nous accompli à travers la Torah et les Mitsvot,  est l’Aviout (l’épaisseur/ le désir de recevoir) en nous, que nous devons purifier à l’aide de la Torah et des Mitzvot.

Nous savons que c’est la seule force qui travaille dans le monde et qu’il n’y a rien d’autre hormis elle. Mais dans ce cas, cela semble absurde. Pourquoi nous a-t-elle fait égoïste, grossier, sombre, insensible, et, au fond, tout simplement mauvais?

Est-ce vraiment une bonne création? Si le Créateur est parfaitement bon, comment pouvons-nous obtenir quelque chose de mal venant de Lui? Si la créature est mauvaise, devrions-nous blâmer le Créateur qui nous a créés. De quelle autre source peut provenir un défaut si ce n’est de sa racine? D’ailleurs, si le Créateur a créé de tels vices et intentionnellement nous a créé imparfait et égoïste, pourquoi ensuite, nous donne-t-il un remède appelé la Torah et les Mitzvot (commandements) et nous obligent à corriger ce qui est corrompu et mauvais en nous?

Ces questions sont profondes. En fait, nous commençons seulement à les comprendre que lorsque nous commençons à gravir les échelons spirituels. C’est là que nous prenons conscience que l’avantage de la Lumière ne peut-être étudié que dans l’obscurité. Si nous n’avions pas cette obscurité, en premier lieu, nous ne serions pas en mesure d’atteindre la Lumière. Cela ne peut être trouvé d’une autre manière.

Ne pensez pas que c’est un du pour votre travail et que quelqu’un ait besoin de vous pour réaliser votre premier travail et d’être récompensé pour cela par la suite. C’est vous seul qui en éprouvez le besoin parce que si ce n’était pas à partir de cette obscurité que vous vous retourniez vers la Lumière, vous n’auriez aucune chance de ressentir ce que la Lumière est!

Nous arrivons à le voir que lorsque nous entrons dans le monde spirituel et que commence l’exécution de ces actes de correction en transformant les ténèbres vers la Lumière avec l’aide de la Torah et des Mitzvot, une étape précise des actes spirituels que nous avons besoin de réaliser avec une précision parfaite.

Du cours quotidien de Kabbale du  23/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Décoder chaque instant

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est écrit que lorsque vous perdez la pensée de la spiritualité, vous devez rendre grâce au Créateur. Comment peut-on Le remercie pour cela?

Réponse: Nous savons que tout notre travail est uniquement basé sur le désir, et sauf pour la forme juste du désir, nous n’avons besoin de rien d’autre. Afin de révéler l’attribut du don sans réserve, le Créateur, nous avons seulement besoin de continuer à nous préparer pour le prochain moment  à venir. Tout ce que nous avons à faire est de le décoder correctement: De qui ai-je reçu la sensation de vivre, et pourquoi est-elle venue sous cette forme?

Je ne sais rien à ce sujet. Toutefois, si je l’ai reçu de la Lumière, de la force supérieure qui me mène vers le but de la Création, alors la seule chose nécessaire provenant de moi est ma conscience et la bonne réponse. C’est, dans chacun des états que je traverse, que je dois être capable de Le voir et de voir Son attitude bienveillante envers moi, malgré le fait de ressentir le contraire.

Ainsi, un écart survient entre la façon dont je Le vois, faisant le bien à l’intérieur de moi, et le monde que j’expérimente à cet instant qui ne reflète pas la bonté et le bien. C’est à ce moment là que m’est donné un espace pour travailler car la différence entre ce que je désire et ce qui est réel, entre la pensée de comment il est censé être et mon expérience actuelle, est le fondement de la prière.

Si je ne sens pas la perfection à un moment donné, cela signifie que je sens l’écart qui me sépare de Lui – ma propre insuffisance. Par conséquent, je sais déjà comment aller de l’avant à partir de ma sensation d’éloignement du chemin, de l’objectif.

 

Le bon chemin est l’endroit où tout devient unifié: « . Israël, la Torah, et le Créateur » C’est, soi-même, l’entendement interne du groupe, notre unité, et la révélation du don sans réserve en lui, qui est le tout. Si je ne peux pas tout lier ensemble correctement, je considère l’attitude du Créateur envers moi comme mauvaise.

En d’autres termes, je sens que je suis corrompu, vivant dans un monde corrompu. A en juger par ce que le Créateur m’a donné, je découvre qu’Il n’est pas bon ni celui qui fait du bien, et je ne vis pas dans le monde de l’Infini. En raison de ma perception erronée, je suis incapable de ressentir la perfection.

Par conséquent, je dispose d’informations précises sur la façon dont je suis censé être (si je vise l’objectif) et en quoi ces informations diffèrent de ce que je suis vraiment. Dans chacun des ces états, J’ai un ensemble complet de données, et tout ce que j’ai à faire est de les utiliser correctement pour déterminer ce que je veux vraiment.

Il deviendra clair qu’il me manque toujours le don sans réserve, qui complèterait autrement ma perception et me ferait  passer du mauvais sentiment au sentiment de la perfection qui m’a été donnée par le Créateur.
Le Créateur m’offre la perfection, alors que je me sens comme étant défectueux et vivant dans un monde imparfait. La différence entre ce qu’Il m’a envoyé et ce que je ressens est, en fait, mon défaut interne. Maintenant  si j’étais capable d’ajouter le don sans réserve à tous mes désirs, je passerais instantanément d’un mauvais état à un état corrigé. Cette lacune que je ressens est la prière avec laquelle je me tourne vers Lui maintenant  pour demander l’attribut du don sans réserve, la force de Bina ou de la correction.

Dès que le bon appel est formé, je reçois une réponse immédiate qui peut effectivement devenir un état encore pire. C’est, mon sentiment d’éloignement du Créateur à partir du véritable don sans réserve qui devient encore plus profond. J’utilisais pour évaluer mon éloignement un dispositif de mesure approximatif, et maintenant j’en utilise un très précis, qui est la façon dont je suis capable de voir un plus grand éloignement.

Toutefois, cela ne veut pas dire pas que mon état ait empiré en lui-même. Je change en mieux, mais en même temps, j’en suis venu à comprendre l’amélioration de mon état. J’ai acquis une plus grande réceptivité.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29 mai 2011,Ecrits du Rabash

Ne révèle pas les secrets de ton cœur

Dr. Michael LaitmanDans la Kabbale, nous ne parlons pas de sentiments personnels. Nous parlons de l’amour des amis, mais seulement en général, sans parler de nous-mêmes ni de noms spécifiques.
Il est nécessaire de parler de la grandeur de l’enseignant, du Créateur, du groupe, et de l’importance de l’objectif parce que, sans nous inspirer les uns les autres, nous n’avancerons pas. Cela nous donne de la force pour travailler, et c’est pourquoi nous avons besoin du groupe. Mais personne ne parle à ce sujet à la première personne, révélant ses sentiments et ses désirs (Kelim).
En fait, les autres ne sont pas encore corrigés au degré de Bina (Hafetz Hessed), ce qui signifie qu’ils ne sont pas au stade de ne pas «faire à autrui ce que vous ne souhaitez pas qu’on vous fasse » et, par conséquent, ils peuvent vous faire du mal avec leurs pensées. C’est pourquoi cette interdiction existe.
Vous dites combien est exalté l’objectif spirituel, mais ne parlez pas sur la façon dont vous ou quelqu’un d’autre est inspiré par la spiritualité. Vous devriez parler de la loi qui travaille dans la création, la formule dans le système des forces, sans viser quelqu’un en particulier.
Tout notre travail est interne et humble. Je dois voir le groupe non comme des personnes individuelles et des visages, mais comme des forces qui aspirent au Créateur, vers le don sans réserve, et qui s’unissent en vue d’atteindre cet objectif ensemble. Ce lien de nos désirs, cette connexion interne est ce que nous appelons le groupe.
Ainsi, quand je parle sur le groupe, je ne mentionne pas les noms des gens. C’est comme si il n’y avait personne et seulement des désirs liés par la garantie mutuelle! Si ces désirs atteignent le niveau de la connexion quand il devient vraiment celui qui donne sans réserve au premier degré, ils se révèlent avec la Lumière de Hassadim qui les remplit, c’est-à-dire le don sans réserve mutuel.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Écrits du Rabash

Les normes spirituelles

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi la lettre « Samekh » dans le Zohar se réfère-t-elle à GAR (les trois Sefirot supérieures) de Bina si les lettres commencent seulement avec ZAT (les sept Sefirot inférieures) de Bina?

Réponse: Et comment utilisons-nous des lettres dans notre monde? N’avons-nous vraiment aucun lien avec ZAT de Bina, ZA (Zeir Anpin), et Malkhout du monde d’Atsilout? On sait que les lettres de Aleph à Tet descendent de ZAT de Bina, du Youd à Tsadik de Zeir Anpin, et Kouf-Resh-Shin-Tav de Malkhout, tandis que les lettres finales MaNTzePaCh  proviennent de la Parsa.
Tout se termine au Parsa du monde d’Atsilout, au-dessous duquel se trouvent les mondes de BYA (Beria, Yetsira, Assiya). En dessous nous avons ce monde, alors que nous existons à un niveau encore plus bas dans notre monde. Alors, comment pouvons-nous utiliser des lettres?
Le fait est que dans le monde d’Atsilout il y a une tendance selon laquelle chaque partie de la réalité se divise encore plus. Ainsi, peu importe où je sois, je peux utiliser des lettres en fonction de mon degré spirituel.
En France, par exemple, au Bureau International des Poids et Mesures, BIPM, il y a un mètre- étalon en platine et iridium. (Soit dit en passant, ils ont décidé de cesser d’utiliser le modèle physique, et à partir de maintenant, un mètre est défini en fonction de la cohérence de la continuité de la vitesse de la lumière, comme la distance parcourue par la lumière dans le vide par 1/ 299, 792.458 ème de seconde.)
Par conséquent, dans notre monde, il existe des normes mondiales de mesures permettant de vérifier nos appareils de mesure. Cela nous permet de mesurer des objets et les distances entre eux en tout lieu. De même, il y a le monde d’Atsilout, où se trouve la clé modèle ou la norme. Cela régit la façon dont tout est divisé et mesuré dans tous les autres mondes. Sur la base de cette norme, tous les autres degrés dans le monde de BYA sont construits, dont chacun est une projection du monde d’Atsilout, et c’est pourquoi il y a aussi des lettres en eux.
Notre monde est une projection des mondes supérieurs, bien que sa matière soit d’une nature totalement différente, celle de l’égoïsme. Par conséquent, dans notre monde, nous utilisons également des lettres. Par ailleurs, nous utilisons les mots de notre monde pour décrire les mondes spirituels, celle appelée la « langue des branches. »

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, le Zohar