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Pourquoi les anges ont-ils des ailes ?

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, le chapitre « Vayikra (le Seigneur a appelé), » Article 135: Les sept cieux en haut, et dans chacun il y a des étoiles, des signes, et des soleils qui servent dans chacun et dans tous les firmaments. Dans tous les firmaments, il y a des Merkavot [pluriel de Merkava-chariot/structure], les uns sur les autres, pour assumer la charge du royaume de leur Maître. Et dans tous les firmaments il y a des Merkavot et des soleils qui sont différents les uns des autres, debout les uns sur les autres. Certains ont six ailes et certains ont quatre ailes; certains ont quatre faces et certains ont deux faces, et certains ont un visage, d’autres sont un feu ardent, d’autres sont l’eau, et certains sont le vent, comme il est écrit, « Il fait des vents Ses messagers, des flammes de feu Ses ministres. « 

Les anges sont des forces des degrés minéral, végétal et animé à l’égard de l’homme. Dans ce monde l’homme existe au sein de la nature minérale, végétale, et animée, qui crée l’environnement nécessaire pour lui. De même dans le monde spirituel, au milieu des forces de notre âme, il y a différentes forces des degrés spirituels du minéral, du végétal et de l’animé, qui sont appelés des anges. Avec l’aide de ces forces, je forme mon attitude envers le Créateur, et j’aspire à viser vers Lui afin de trouver la connexion avec lui. Mon âme existe grâce à ces forces, elles sont son environnement. De cette façon, j’avance.

Les anges sont aussi les forces de l’âme humaine, qu’une personne arrange pour exister dans son âme. Une personne dirige l’ensemble de ces forces vers le Créateur et obtient de ce fait un contact avec Lui. Ces anges n’ont ni volonté, ni réalité propre. Ils ressemblent aux forces de la nature que nous connaissons comme la gravité, les lois de l’interaction entre les molécules et les atomes et les organismes petits et grands. Toutes ces forces sont appelés anges.

Nous ne devons pas imaginer les anges avec des corps et des ailes qui volent aux alentours! Les « ailes » dont le Zohar parle sont les vêtements ou les écrans qu’ils apportent à une personne. Avec l’aide de ces forces, une personne atteint l’autoréalisation et a alors le pouvoir de l’écran appelé « un ange avec des ailes. »

Par conséquent, notre attitude face à ces forces devraient être la même qu’avec celles de la nature dans ce monde. Tout ce qui entoure une personne (à l’exception des personnes), tous les autres pouvoirs, sont des anges. Essentiellement, nous aspirons toujours à les organiser de la manière la plus confortable pour nous. C’est pareil dans le monde spirituel.

Quand le cœur comprend

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, le chapitre  » Vayikra (le Seigneur a appelé) » Articles 147-149: Le Yod du Saint Nom connecte en trois liens. Pour cette raison, il y a un point en lui au-dessus, un point au-dessous, et un point au milieu, puisque trois liens pendent de lui. Le point du -dessus est la Keter supérieure, au-dessus de toutes celles du haut, la tête de toutes les têtes et elle se dresse sur l’ensemble d’entre elles … Le point du bas est l’autre, le point en bas du Yod. Il est Bina, le chef pour arroser le jardin, Malkhout. Il s’agit de la fontaine d’eau à partir de laquelle toutes les plantations sont arrosées, puisque tous les Mokhin de ZON et BYA s’étendent de Bina …. 

La lettre « Yod « est Hokhma du monde d’Atsilout, son «esprit caché». Grâce au point le plus haut entre la Lumière de l’infini, et par son point bas existe la Lumière de Bina, et qui coule à travers Zeir ANPIN, elle arrose le jardin, Malkhout

Il serait possible de décrire l’ensemble du système dans les détails comme ça, mais nous étudions Le Zohar afin de susciter la Lumière qui ramène vers le bien, et non pour étudier une théorie sèche. Nous étudions le Zohar non pas pour acquérir des connaissances théoriques de la spiritualité, mais en faire l’expérience! Quand nous commençerons à ressentir ce que Le Zohar nous dit, nous ressentirons en nous le don sans réserve et la réception et la différence entre eux, et alors seulement nous serons en mesure de lire et de dévoiler toute l’image qui apparaîtra comme des sensations. Nous allons étudier le Zohar, afin de comprendre ce que nous ressentons! Ensuite je vais commencer à étudier la Kabbale comme une science, je vais ajouter de l’esprit à mes sentiments.

Mais d’abord je dois recevoir la sensation! L’esprit suit. Sinon, ce serait tout simplement un raisonnement théorique, sans la compréhension pratique. Nous serions coincés dans ces schémas et resterions dans ce monde pour intellectualiser, comme si nous savions ce qui se passe «là-bas » dans le monde spirituel.

Mais nous n’avons pas besoin de savoir ce qui s’y passe: Nous devons être là-bas ! Il y a une grande différence entre ceux qui perçoivent le monde spirituel et les théoriciens qui apprennent juste à ce sujet dans le Zohar, ces derniers sont le type de gens que le Baal HaSoulam a rencontrés à Jérusalem quand il est arrivé en Israël. Ils étudiaient le Zohar et connaissaient tous ses livres et les écrits du ARI par cœur. Mais quand il a demandé s’ils le percevaient, ils répondirent: « Il n’y a rien à percevoir ici! Nous mémorisons juste le texte.  »

Mais pour nous, d’abord et avant tout, il est important d’atteindre la capacité de percevoir le monde spirituel: Le Zohar doit nous pénétrer, et nous devons commencer à vivre en lui. Ensuite, nous étudierons ce que nous ressentons et comment changer ces sentiment, comment marcher dans la spiritualité.

Nous ne pouvons pas rechercher ce que nous ne percevons pas. Puisque nous sommes la matière du désir de recevoir, nous devons percevoir la réalité en son sein. Alors seulement nous serons en mesure d’étudier en quoi consiste notre perception.

Bina est dérivé du mot « Havana », la compréhension, comme il est écrit, «le cœur comprend. » C’est pourquoi nous étudions Le Zohar, afin d’être en mesure de donner sans réserve et de percevoir le Créateur. Plus tard, vous et moi allons discuter de toutes les pages du Zohar, et nous verrons combien il contient, la symphonie entière des sentiments.

Le génie dans la simplicité

Dr. Michael LaitmanTout vient de HaVaYaH (Yod-Hé-Vav-Hé), l’universel, le système existant singulièrement, et tout prend son origine dans la racine, la pointe de la lettre « Yod ». C’est Keter, «l’essence de l’essence » (Yesh mi Yesh). Il y a la Lumière et le désir (Kli), « l’existence de l’absence » (Yesh mi Ain), qui se développent ensemble. La Lumière agit sur le désir, et il prend des formes diverses, c’est-à-dire que le désir de recevoir change constamment ses propriétés dans la similitude avec la Lumière.Le Zohar explique comment toutes ces propriétés viennent de la Lumière qui a créé le désir de recevoir, « l’existence de l’absence», et comment la lumière travaille sur cela. Il s’agit vraiment d’une symphonie du développement: l’impact de la Lumière sur le désir, le manque de satisfaction qui change sous l’influence de la Lumière et acquiert différentes formes et propriétés, y compris les propriétés de la Lumière et ses propres formes antérieures qui influencent les états suivants , même sur plusieurs longueurs d’avance.

Le Zohar nous explique comment à partir de seulement deux forces – le désir de donner et le désir de recevoir – vient toute la diversité de la créature. Et tout cela est relié directement avec nous car dans notre monde il n’y a rien, sauf les deux forces: noir et blanc, un et zéro, le bien et le mal. Cela n’a pas d’importance de quels niveaux nous parlons – toute la création, l’ensemble de nos impressions, les images sensuelles et les photos de la perception de la réalité – tout cela se compose de deux forces.

Les kabbalistes ont été en mesure de décrire ces deux forces magnifiquement sous forme de lettres. Par conséquent, lorsque nous regardons ces formes, elles s’animent et se remplissent i de l’esprit de la vie. Vous commencez à reconnaître à l’intérieur de chaque lettre: Comment ces propriétés, le Créateur et la créature, sont reliés les uns aux autres, comment ils sont mutuellement liés et pénètrent les uns les autres, dans quelle direction, de quelle manière, où ils se confondent et où ils ne le font pas encore, et quelles restrictions il y a.

Nous n’avons pas les mots pour exprimer ces relations. Mais une lettre, un symbole, vous donne un modèle. Et puis, en absorbant ce modèle, vous vous enfermez dans toute l’accumulation de sentiments, de relations, et tout ce qui existe dans la lettre. Rien qu’une lettre contient tout. Cela ne semble qu’une forme simple, mais cette simplicité renferme des milliers de formes antérieures qu’elle a acquise au cours de sa descente de haut en bas.

Dans la Kabbale, tout découle de la nécessité vitale. En observant la nature, le contenu de l’homme et sa perception, les kabbalistes ont vu qu’il n’y avait pas d’autre moyen d’exprimer le lien entre le Créateur et la créature, sauf avec l’aide de tels symboles, ces lettres.

Le point d’entrée dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment est-il possible de m’annuler devant mon ami quand je suis incapable de voir sa forme corporelle? 

Ma réponse: Ne prêtez pas attention à la forme corporelle, ce monde est une illusion (Olam Amedoumeh). Vous avez besoin simplement de vous aviser du point dans le cœur d’une personne. C’est à quoi vous voulez vous unir. Sa personnalité peut être désagréable et elle peut ne pas être quelqu’un que vous aimez, mais cela appartient au niveau «animé», à son et votre «ânes» (ego).

Lorsque vous vous concentrez sur le but spirituel et son point dans le cœur, vous voyez un pur désir brûlant à l’intérieur de lui, sans aucun lien avec ses propriétés corporelles. Le corps n’a pas de signification du tout. En fin de compte, il est juste traîné au cimetière, comme il est totalement inutile.

Mais le point dans le cœur est le Créateur en chacun de nous. Le Créateur existe au sein de chaque personne dans le monde. Cependant, Il se manifeste ouvertement parmi les amis d’un groupe de la Kabbale puisqu’il est Celui qui a amené ces points spirituels ensemble afin qu’ils s’unissent et viennent à lui. Par conséquent, vous devez être reconnaissants que ce moyen vous ait été donné.

Marrcher droit vers le Créateur sur une corde tendue

Dr. Michael LaitmanLe mal entier a été préparé pour nous d’En Haut lors de la brisure des récipients. Alors, comment pouvons-nous dire que les créatures pêchent si c’est ce que le Créateur a fait, le résultat de Ses actions? Tout ce que l’homme fait sera toujours la conséquence des actions du Créateur. Nous pouvons toujours pointer à la source d’où tout vient. Lui-même reconnaît la création du mal et rien d’autre que le mal: « J’ai créé le mauvais penchant » (« Barati Yetzer Ara »). 

Le seul libre arbitre qui nous permet de choisir entre le bien et le mal et demande la correction du mal en nous est réalisée avec l’aide de l’environnement. Lorsqu’une personne se tourne vers le groupe, elle découvre un « espace vide », Klipat Noga, qui n’appartient ni au Créateur, ni à la créature. Bon ou mauvais il n’est déterminé que par son libre choix.

Lorsque vous travaillez avec le groupe vous commencez à voir que le Créateur vous a laissé quelque chose où vous pouvez prendre une décision. Il s’agit d’un point particulier de votre indépendance. Si vous commencez à créer l’image du Créateur à partir de ce « blanc », ce point libre, et décidez que vous voulez devenir comme Lui, vous serez appelé «Homme».

Toutefois, vous avez encore besoin de révéler ce point. Jusqu’à présent, le Reshimo (souvenir) de la brisure est révélé en vous. Ce point est un rudiment d’un écran, que vous avez besoin de construire à partir du Reshimo. Il est révélé à travers notre travail avec le groupe.

Nous nous débarrassons de l’accumulation des coquilles (Klipot) et de différentes habitudes avec nos efforts internes nous découvrons soudainement quelque chose qui n’appartient pas au Créateur en dessous d’elles. C’est vraiment un miracle. En ce moment une personne doit dire: « Le monde entier dépend de moi. A chaque instant je le dirige vers le bien ou vers le mal avec ma décision ».Ensuite, une personne passe tout son temps comme un funambule sur un câble tendu; à chaque instant, elle doit prendre une nouvelle décision dans le sens du bien pour s’assurer qu’elle ne va pas tomber du câble tendu. Cela signifie qu’à chaque moment elle choisit de parcourir le chemin de la vérité.

C’est pourquoi le Baal HaSoulam dit que le chemin vers le Créateur est un fil très mince, et que la personne qui marche doit aire très attention pour s’assurer qu’elle ne porte pas à droite ou à gauche. Pourtant, tout cela se passe sous la condition que la personne découvre le point où commence la corde: c’est son libre choix dans son travail avec l’environnement. Tous les points suivants sur lesquels elle marche sont les points de sa bonne connexion avec l’environnement, qu’elle choisit alors qu’elle réalise son libre arbitre.
Une personne construit sa propre corde avec les points qu’elle découvre. Elle marche d’elle-même à travers eux, à chaque fois qu’elle se dirige elle-même et le monde entier vers le bien. En fait, rien n’existe avant, ni le point qu’elle découvre, ni la corde avec ces points, le droit chemin vers le Créateur.

Le chemin n’est pas extensible à partir du Créateur vers nous. Nous ne recevons que les Reshimot, qui restent sur tous les degrés de la descente de haut en bas. La corde n’existe pas, mais nous la construisons nous-mêmes de bas en haut. A la fin, c’est précisément ce que nous appelons l’«Humain».

Tous les Partsoufim que nous reconstruisons du bas vers le haut ne sont pas les mêmes Partsoufim qui existaient lors de la descente de haut en bas. C’est parce que lorsque nous montons les degrés, nous révélons chaque degré 620 fois plus grand que ce qu’il était pendant la descente. C’est un degré complètement autre, que nous construisons nous-mêmes.

Êtes-vous riche ou pauvre?

Dr. Michael Laitman

Le Zohar, le chapitre « Vayikra (le Seigneur a appelé), » Point 129: … L’offrande des pauvres est la plus légère : deux tourterelles ou deux jeunes pigeons. Et si non, ils apportent un peu de farine et ils sont ainsi pardonnés. A ce moment-là, il est déclaré et dit: «Car Il n’a ni mépris ni dédain pour l’humilité du pauvre», puisque l’offre des pauvres est la plus louée.

 

 

Cela parle d’une personne, avec quel degré de désir (Aviout) elle peut travailler en vue de donner. Dans la mesure où son désir de recevoir lui est révélé, elle prend des parties, les plus grossières et les plus épaisses, et si elle est capable de travailler avec elles afin de donner sans réserve, elle est appelée riche. Et si elle ne peut prendre que les plus petites, et les plus faibles parts de son désir de recevoir et de les apporter en sacrifice, c’est-à dire les rapprocher du Créateur, elle est appelée pauvre.

Le mot «sacrifice» (Korban) dérive du mot «rapprocher» (Lekarev). Selon la partie de son désir de recevoir avec laquelle une personne se rapproche du Créateur, afin de l’utiliser pour le don sans réserve, elle est appelée riche ou pauvre. Le riche apporte plus et le pauvre moins; chacun dans la mesure où il est capable de travailler avec sa volonté de recevoir pour donner sans réserve. « Sacrifice » est appelé le désir de recevoir que j’ai déjà utilisé pour recevoir, mais maintenant en me rapprochant du Créateur, et, ce faisant, en le transformant à partir d’une réception à un don sans réserve. En raison de cette nouvelle volonté de recevoir, je suis devenu plus proche du Créateur et je suis monté d’un degré sur l’échelle vers l’adhésion avec le Créateur.

La Lumière Infinie ou l’obscurité infinie?

Dr. Michael LaitmanEn étudiant la Kabbale, nous entrons en contact avec la Lumière elle-même. En nous unissant avec d’autres qui cherchent le même but et en étudiant ensemble, nous nous synchronisons avec Malkhout du Monde de l’Infini, où toutes les personnes existent dans leur unité intérieure, comme un seul tout. Comme nous désirons exister activement dans cet état, nous attirons vers nous la Lumière cachée à partir de cet état parfait, en accélérant notre développement spirituel. C’est ce qu’on appelle devenir Isra-El, ceux qui aspirent « directement au Créateur », qui est celui qui «accélère le temps », qui attire la Lumière à lui-même grâce à ses études et L’oblige à être révélée. Cela signifie également celui qui «éclaire le temps », ce qui signifie qu’il veut que la Lumière le dirige vers le don sans réserve (la sainteté est la qualité du don sans réserve).
Il s’avère que l’étude de la Kabbale dans un groupe nous donne les « rênes » ou le « volant» à travers lesquels nous pouvons nous contrôler nous-mêmes – notre forme de développement et sa vitesse – lorsque nous devenons indépendants de la Lumière. Toutefois, d’autre part, la Lumière est très puissante et Elle a un programme de développement pour chacun de nous,ainsi que pour nous tous ensemble. Par conséquent, lorsque nous essayons d’accélérer notre développement part nous-mêmes, tout à coup nous commençons à sentir combien nous sommes dépendants de cette Lumière, de son éveil. C’est seulement avec son aide que nous pourrons progresser.
La Lumière m’élève et m’abaisse, ce qui éveille en moi le désir de me développer afin de me rendre «semblable au Créateur », un être humain, en m’élevant au-dessus de ce niveau animé et de toute cette vie matérielle. J’attends que la Lumière commence à m’influencer. Je me prépare à me rendre à Elle complètement, à me synchroniser autant que possible aux études, au groupe, à la diffusion et à résoudre toutes les questions qui se sont ajoutées au cours de l’obscurité et de la dissimulation.
Je suis comme ce « coq », de la parabole sur le coq et la chauve-souris, qui attend l’aube. J’attends que la Lumière vienne éclairer le chemin pour moi, et je me réjouis quand la Lumière vient. Toutefois, la « chauve-souris », qui ne se prépare pas à la venue de la Lumière, perçoit l’éveil d’En-Haut comme l’obscurité.

Bien que nous existons dans un système commun, seuls ceux qui attendent la venue de la Lumière, La perçoivent comme une chose souhaitable; pour eux, c’est vraiment Lumière. Au contraire, ceux qui ne veulent pas se rapprocher de la Lumière, du don sans réserve, et à aimer son prochain, sentiront en permanence de plus en plus de crises et de problèmes de ce monde.
Nous existons tous dans le monde de l’infini, mais tout dépend de notre préparation. Nous pouvons soit sentir la Lumière infinie ou les ténèbres infinies là, ou bien nous pouvons ne rien ressentir du tout, comme si nous n’avions pas conscience et que nous menions simplement une existence animée. Tout dépend de notre désir de devenir Humain, ce qui signifie «semblable» au Créateur dans Son amour et le Don sans réserve.

La fenêtre sur un nouveau monde

Dr. Michael LaitmanL’homme est né en n’aimant que lui-même. C’est notre nature, et nous ne pouvons rien y faire. Nous y avons toujours vécu à l’intérieur et ne pouvons pas en sortir. Toutes nos actions sont uniquement pour notre propre intérêt, sinon, il est impossible d’aller de l’avant. Par conséquent, j’ai besoin d’une force étrangère qui agirait contre ma nature pour la changer.
Toutes mes pensées et mon énergie résident en continuant à travailler pour me combler et me réconforter moi-même. Mais il y a un point en moi qui me pousse à sortir de ma nature, à m’élever au-dessus du degré animé, et à atteindre le Créateur, c’est-à-dire, pour atteindre le niveau de l’homme. Seul ce point en moi appartient au degré humain, le niveau du Créateur puisque «l’homme» est semblable au Créateur.

 

J’appartiens entièrement au monde matériel, mais ce seul point en moi appartient au monde spirituel. S’il ne se réveille pas, un être humain vit seul dans ce monde et ne soupçonne pas quelque chose de plus, il est satisfait de cette vie matérielle. Si, toutefois, ce point est réveillé dans son cœur, il se sent mal à l’aise dans ce monde et cherche à s’élever au-dessus de lui. Il est influencé par deux forces: l’une le pousse par derrière sur le monde matériel, et l’autre le tire de l’avant, venant du monde spirituel.

 

Sans renoncer à soi-même (à son égoïsme) en s’élevant au-dessus sa nature, il est impossible de parvenir à l’adhésion avec le Créateur. Je dois décider à quelle nature je souhaite être relié: la nature du Créateur ou celle de la créature, c’est-à-dire, choisir le don sans réserve ou la réception.
Puisque donner est contraire à notre nature, il n’y a qu’un seul moyen de passer du matériel au spirituel: un groupe de Kabbale. Le groupe dispose d’un pouvoir immense, car nous travaillons ensemble et tout le monde annule le désir égoïste qui l’empêche de remplir le but pour lequel l’homme est né. L’objectif est de devenir semblable à son Créateur. Le Créateur est la force du don sans réserve, l’amour, et l’annulation de soi. C’est pourquoi j’ai besoin du groupe comme une force extérieure étrangère qui fonctionne comme un levier qui me permet de contourner ma nature.

Pour que cette force soit grande et vivifiante, le groupe doit être uni et forte en lui-même et brûler du désir d’atteindre le but spirituel. Puis, tout le monde dans le groupe peut user de ce pouvoir et sortir de l’asservissement de l’amour égoïste.

Un jeu: marcher dans l’inconnu

Dr. Michael LaitmanSe mouvoir dans un nouvel état inexploré que nous avons encore à découvrir, créer et sélectionner les actions appropriées, est appelé un jeu. Jouer, néanmoins, est une activité sérieuse, qui porte l’élément de l’inconnu. Pendant le jeu, nous étudions nos capacités, inclinations, et les objectifs, ainsi que leurs résultats. À chaque répétition, une personne va de l’avant vers un état inconnu.
Comment peut-on avancer dans l’inconnu? Si nous connaissons les états du début et de la fin, cela signifie que le programme est déjà en nous et que nous sommes tout simplement en train de le mettre en œuvre quand nous allons d’un état à l’autre. Toutefois, nous ne grandissons pas de cette manière. Marcher vers un état connu ne se traduit pas par l’acquisition d’un nouvel état, mais c’est seulement une accumulation d’expérience. Si une personne sait ce que l’état suivant devrait être, alors elle est en lui, elle est déjà en lui.
La «croissance», d’autre part, signifie que l’on acquiert un état totalement nouveau et que l’on devient la personne que nous ne sommes pas encore aujourd’hui. Comment pouvons-nous faire cela de la manière la plus rationnelle, mûre, et correcte si ce n’est avec l’aide d’un jeu, d’une simulation? La nature elle-même nous pousse sans cesse à apprendre en jouant.

Le même processus peut être observé aux niveaux minéral, le végétal, et et  animal. Afin de continuer à avancer, une plante emploie des processus similaires au sein d’elle-même, comme un jeu. Si nous étudions la plante pendant sa croissance, elle semble identique à la nôtre aux niveaux animés et humains.
Une personne doit imaginer correctement l’état suivant en elle-même, si bien qu’elle reçoit d’elle la force de la croissance. Par conséquent, la présence du Créateur dans chaque créature est obligatoire. On peut faire un pas en avant que s’il existe déjà en lui. Une personne doit consciemment et délibérément attirer la Lumière du Créateur, qui vient de sa « moitié » cachée supérieure.

Par conséquent, une personne construit un modèle d’un état plus avancé en utilisant le groupe, qui est un simulateur du Monde de l’Infini, des états spirituels, et du don sans réserve mutuel. Quand une personne accomplit diverses actions, elle s’attend à ce que la Lumière agisse sur elle pour lui faire savoir que l’état le plus exact possible a été trouvé. Quand cela se produit-il? Lorsque la Lumière se revêt en elle.
La Lumière reste dans le repos absolu. Nous avons seulement besoin de trouver notre ressemblance avec elle. De toutes les formes possibles, dès que nous choisissons la forme similaire au Créateur, Il nous remplit immédiatement et nous nous unissons les uns aux autres. C’est ce qu’on appelle l’état suivant. De cette manière, nous avançons.

La gamme unique de chaque âme

Dr. Michael LaitmanL’Arvout (La garantie mutuelle) prend vigueur au moment où je jure qu’à partir de maintenant tous les autres seront toujours comblés de ma part. Cela semble assez simple, mais pour moi, pour atteindre ceci, je dois adhérer spirituellement à tous les gens et sentir leurs désirs. Puisque nous sommes connectés dans nos âmes, je dois découvrir où se trouve ma part à l’intérieur du désir de l’autre et il doit certainement recevoir quelque chose à travers mon âme, puisque cela fonctionne dans un corps physique commun.
Où est donc cette zone creuse que j’ai à remplir selon le système qui existe dans le Monde de l’Infini? Je dois prendre soin d’elle, et ainsi donc chacun de nous en ce qui concerne les autres. Il n’y a pas d’âme où je n’ai pas une partie et un besoin pour en remplir l’espace. Personne ne peut le remplir, sauf moi, c’est un espace spécial, une gamme unique, que moi seulement je peux remplir. Et j’assume la responsabilité pour cela, laissez-moi juste le faire!

 

Je n’ai besoin de rien, mais que de cela. Comme une mère qui prend soin de son bébé qui désire qu’une seule chose: la possibilité de prendre soin d elui. Essayez de dire à une mère de passer son enfant à quelqu’un d’autre. Même si elle est une reine et a de nombreux agents qui seraient heureux de l’aider, elle a toujours plaisir à nourrir sa progéniture. Elle reçoit du plaisir à le faire elle-même. Nous aussi, nous devons percevoir notre don sans réserve vers les autres comme un plaisir.

Grâce à notre liaison les uns avec les autres, au sein de chaque âme il y a un espace que je dois remplir. Mon âme contient 7 milliard de pièces; en dehors d’elle, il y a 7 milliard d’âmes supplémentaires, et dans chacune d’elles je dois remplir mon espace (comme fait chacun de nous). De mon point dans le cœur, je dois remplir mes parties dans toutes les autres âmes, et chacune d’elles doit remplir sa part en moi.

The Unique Range

 

C’est ce qu’on appelle la pénétration mutuelle des âmes. Chacun a une racine à partir de laquelle on agit. Et tous les autres désirs en moi, sauf la racine sont étrangers. Ils sont présents en moi seulement parce que je les contient tous.

 

À l’origine, je suis juste un point. J’ai besoin des autres pour me donner satisfaction dans tous ces désirs et alors seulement, je vivrai! Quant à moi, je dois utiliser ces désirs pour comprendre les autres et réparer le trou en eux que seulement moi peut remplir. Lorsque je branche ces autres désirs en moi, je vois leurs besoins et je les remplis à partir de mon point dans le cœur. Vous me sentez à travers mon désir branché sur vous, et vous comblez dans votre espace en moi, à partir de votre point dans le cœur. C’est ce qu’on appelle l’Arvout. Il n’y a pas d’autre occasion pour nous tous d’être comblés. C’est le seul moyen.