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Comment comprendre le Créateur

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Pourquoi le système spirituel est-i compliqué: La créature demande une chose, et reçoit quelque chose de totalement différent?

Ma réponse: Tout d’abord, ceci est inexact. Le Créateur et la créature peuvent se comprendre mutuellement, travailler ensemble, et n’ont pas de désaccord à condition qu’ils deviennent des partenaires. Puis la créature reçoit ce qu’elle demande: Le Créateur sait d’avance ce que la créature va demander, lui donne tout ce dont elle a besoin, et il n’y a pas de problèmes.

Un problème se pose seulement quand la créature ne demande pas selon l’ordre des degrés, ce qui signifie qu’elle demande pour son autosatisfaction. Ensuite, la créature reçoit naturellement une alourdissement du cœur et de la souffrance, pour qu’elle voit que son état n’est pas bon et que le but est incorrect.

Par conséquent, ce n’est que la communication erronée entre la créature et le Créateur qui fait paraître à la créature que le Créateur ne la comprend pas, ne fait pas pour elle ce qui est nécessaire. Dans un but incorrect, la créature présente de nombreuses demandes au Créateur: «Alors, où est tout ce à quoi j’ai droit, pourquoi vous ne me corrigez pas, pourquoi vous ne me comblez pas ? »
Toutefois, dès que la créature acquiert la connexion avec le Créateur, elle sait exactement quelle partie de la Lumière elle reçoit, pourquoi, où faire le travail grâce à la foi au-dessus de la raison, et à quel endroit par le biais de sa force personnelle, et ainsi de suite.
Le Créateur s’intéresse à ce que nous Le connaissions, et que nous marchions le long du chemin à Son côté. Mais où sommes- nous en communication avec le Créateur? Dans la foi au-dessus de la raison. La créature veut être en communication avec le Créateur sous la Makhsom, dans le désir de recevoir, mais le Créateur lui dit: «Non, lève-toi pour Bina, atteint les qualités du don sans réserve .Là nous nous comprendrons l’un et l’autre, là tu n’auras aucun problème avec moi!  »

Il est écrit: « Le Créateur a créé l’homme pour qu’il soit droit, mais les gens inventent de nombreux calculs ». Il y a de nombreux calculs dans le désir de jouir, parce qu’il y a une quantité énorme de toutes sortes de désirs. Toutefois, si nous couvrons tous ces désirs avec seulement une intention, celle de donner sans réserve, alors il n’y aura plus de nombreux calculs. Il n’y aura qu’un seul calcul, une seule destination.

Laissez briller la Lumière

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Le don sans réserve est-il un acte ou un désir de donner ?

Ma réponse: Que pouvez-vous donner au Créateur, s’il ne manque de rien, sauf de votre attitude envers Lui? Il n’a même pas besoin d’elle. La seule chose dont Il manque, c’est que vous deveniez comme Lui. Cela Le ravirait. Pourquoi? C’est parce que, alors, vous existeriez dans l’état le plus confortable. « Mais je ne veux pas être dans l’état le plus confortable. Je ne pense qu’à donner sans réserve ! »Si vous songez au don sans réserve, vous pensez à la manière d’atteindre l’état le plus confortable.

Ce qui vous motive est essentiel. Est-ce pour donner au Créateur, et pour cette cause vous obtiendrez le parfait état, ou bien désirez-vous cet état parce que c’est le meilleur et donner au Créateur ressemble à une récompense? Dans quel but travaillez -vous ?
Vous ne pouvez pas avoir le désir de donner sans réserve sans le réaliser. Si vous avez ce désir, vous devez le combler. L’acte de donner sans réserve et le désir de donner sont les mêmes. Dans le monde spirituel, il n’y a pas d’actions physiques. Atteindre le désir de donner sans réserve est tout notre travail .En effet, que pouvons-nous donner au Créateur? C’est la volonté de Lui donner sans réserve.
Nous découvrons la lumière de Hokhma. Du point de vue de qui devons-nous découvrir cette Lumière, de celui de la créature ou de celui du Créateur? La lumière de Hokhma remplit l’ensemble du système. Vous ne vous découvrirez vous-même ou votre propre perception, qu’en ressentant que vous vous délectez, que vous donnez sans réserve et devenez infini. Votre, désir (Kli) est la seule chose qui change.
«Je suis en train de donner sans réserve au Créateur ».Que donnez- vous sans réserve ? A-t-Il vraiment manqué de Lumière avant et maintenant Il l’a eu ? Vous Lui donnez votre attitude. Votre attitude envers Lui est appelée action. Votre volonté est déjà un acte. Toutefois, cela doit être complété. Sinon, ce n’est pas considéré comme un désir.
Le désir doit évoluer à travers les quatre étapes. Puis, sans aucun doute, de la 4ème étape, sa Lumière Réfléchie atteint Keter, et c’est le don sans réserve. Cependant, où est le don sans réserve dans Keter ? On sent qu’on donne sans réserve au Créateur, et cela suffit. Le Créateur n’a pas de désirs (Kelim) que ce soit pour la réception ou pour le don sans réserve. Il n’a rien.

Pourtant, quand vous voyez que vous donnez sans réserve au Créateur, c’est Son plaisir, parce qu’Il est en vous. Vous permettez à la Lumière de briller.

Le Zohar est pour ceux qui aspirent à la lumière

Dr. Michael LaitmanLe Zohar est écrit pour les personnes qui souhaitent atteindre l’objectif de la création et exigent la Lumière qui les ramène à la Source. Sans la Lumière, il est impossible de corriger nos désirs et de découvrir le Créateur en eux. C’est pourquoi Le Livre du Zohar, comme toute la Torah, peut être « l’élixir de vie », ou « un poison mortel».
Il convient de vérifier son intention avant d’aborder le Zohar et la Torah, en général. Si à l’aide des études, on souhaite atteindre la Lumière qui ramène vers le bien, la Torah est un élixir de vie pour soi, comme il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant et j’ai transmis la Torah pour sa correction, car en elle la Lumière ramène vers le bien « .
Toutefois, si une personne ne se languit pas de donner sans réserve, ce qui signifie revenir à la source, mais étudie Le Zohar motivée par sa volonté de recevoir du plaisir et d’être comblée, si elle poursuit d’autres objectifs (que l’on appelle «idolâtrie»), alors, ses études se changent en un « poison mortel » et éloignent une personne de la finalité de la création.

Par conséquent, nous devons être prudents et nous rappeler que lors de nos études, en particulier lors de la lecture du Zohar, nous préparons nos désirs pour le Créateur. Nous voulons qu’Il donne à nos désirs la force de donner sans réserve, et comme résultat qu’Il se révèle dans ces forces du don sans réserve.

Monter et descendre de sommet en sommet

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Quand une descente spirituelle arrive, puis-je comprendre immédiatement que je dois en passer par là et me plonger en elle, n’est-ce pas ? 

Ma réponse: C’est lorsque vous êtes en grande demande de l’état corrigé, et c’est alors seulement, que vous tombez. Sinon, si vous essayez de votre mieux d’atteindre un bon état, vous ne serez pas en mesure de découvrir votre chute égoïste.

Une chute n’est pas une erreur sur le chemin, mais c’est la découverte en soi d’un nouveau supplément d’égoïsme. C’est comme si vous aviez ramassé une barre, et réuni toute votre force pour la soulever; pour lever 90 kg, et soudain elle est tombée ! Qu’est-il arrivé? Vous réalisez soudain qu’on avait ajouté deux autres poids, de 5 kg chacun. C’est pourquoi vous avez faibli et vous êtes tombé; vous avez ressenti leur lourdeur.

Maintenant que vous avez expérimenté plus de poids, vous savez ce qu’il vous faut comme force pour surmonter. Cette analogie se traduit dans la spiritualité en sachant au-dessus de quoi vous avez besoin de vous élever, en sachant pour quel quoi faire il vous faut demander la force de la correction. Vous êtes tombé sous le poids de ces désirs ajoutés, les 10 kg de plus. Vous avez senti le poids et la lourdeur des désirs supplémentaires qui ont été révélés à vous que contre votre volonté. Maintenant, vous avez ces nouveaux Kelim (récipients spirituels, instruments). Si maintenant vous demandez de la force supplémentaire pour eux, vous serez capable de soulever les 100 kg.
Cela signifie que vous ne serez pas en mesure de recevoir le fardeau du cœur jusqu’à ce que vous réussissiez ! Ce n’est que lorsque vous réussissez, que vous pouvez recevoir plus de désir égoïste. Bien sûr, vous allez tomber. Ceci, cependant, est un signe de votre succès! Maintenant, vous avez réussi à recevoir une force supplémentaire pour la correction.

Vous pourriez vous demander: Alors, quand vais-je réussir si à chaque fois que je me lève, je suis tout de suite jeté tout droit en bas? Pourquoi ne pas me laisser passer un peu de temps en appréciant mes réalisations? Pourquoi ne puis-je recevoir la médaille que je mérite? Alors je peux continuer. Ce n’est pas possible. Ceci est fait exprès, pour que vous appreniez à vous réjouir du travail lui-même et à voir une récompense dans le fait qu’on vous a donné la chance de donner un peu plus.

Juste s’accrocher l’un à l’autre!

Dr. Michael LaitmanLa lumière agit sur notre désir qui est semblable à Lui. Cette mesure de la correspondance du désir de Lumière s’appelle la foi. Si je lis les sources kabbalistiques avec un désir et un but purement égoïstes, elles ne me toucheront pas. 

Le point dans le cœur est un point brisé, il attire une personne à la spiritualité, mais seulement parce qu’elle se sent mal. Elle n’exige pas encore le bien «qui fait du bien », pour le don sans réserve et l’amour. Jusqu’à présent, elle n’est simplement pas satisfaite de la vie terrestre: L’avenir est sombre et la vie n’a pas de sens. Ceci fournit simplement une motivation égoïste pour la recherche de la spiritualité. Mais la Lumière ne peut pas toucher un tel désir même de loin. Elle agit sur la volonté, selon la mesure de foi en elle, c’est-à-dire qu’elle n’agit que sur son grand désir de donner sans réserve.

La foi est testée par le dévouement d’une personne sur le chemin et le but. Il faut vérifier la pureté de son intention d’atteindre la qualité du don sans réserve. La foi elle-même, l’attribut du don sans réserve, est reçue d’En-Haut comme une récompense pour les efforts accomplis. Quand on sera méritant, alors la « nuit » prendra fin et on verra « la lumière du jour. »
Si une personne utilise la Torah pour son épanouissement égoïste, cela devient la potion mortelle pour lui. Cela signifie qu’elle n’est pas seulement «spirituellement morte», mais aussi elle est «droguée» par la mort parce qu’elle pense que c’est la vie spirituelle! Elle soulève son égoïsme encore plus haut et ne peut pas croire qu’elle vit dans le mensonge.
Sortir dans la vérité: Si nous faisons tout ensemble, si tout le monde reçoit de tous les autres des forces telles que l’on peut facilement demander que lumière environnante (Ohr Makif) agisse sur lui, puis le sentier devient une merveilleuse aventure. Juste s’accrocher les uns aux autres!
Si vous restez seul, un mur va se développer immédiatement devant vous. Si vous vous unissez avec les autres, afin de marcher ensemble, le mur tombe immédiatement et s’étend de lui-même en une grande route. Il y a soit un mur soit la route. Le choix est d’être parmi les amis à chaque instant ou non. Tout se fait par la Lumière Supérieure, nous ne devons obéir qu’à cette seule condition.

7 milliards de citoyens dans les mondes spirituels

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment puis-je vérifier si j’ai vraiment monté sur l’échelle spirituelle et que ne suis pas en train de me tromper pour satisfaire mon égoïsme? 

Ma réponse: Du monde de l’infini à notre monde et le retour vers le monde de l’Infini, il y a une suite d’étapes spirituelles qui diffèrent par l’épaisseur ou la grossièreté du désir (le désir de recevoir) et ses écrans qui le transforme en don sans réserve. Toutes les différences ne sont que dans les écrans.
Lorsque je monte les marches, la mesure de mon don sans réserve augmente jusqu’à l’équivalence avec celui existant au niveau immédiatement supérieur, mais mon caractère, les attributs d’origine, reste le même. Par conséquent, chacun de nous en montant les mêmes marches va donner sans réserve de manière différente, dans son style personnel.

Dans notre monde, qui, en référence au monde spirituel apparaît comme une seule marche, il y a 7 milliards de personnes, qui sont tous différentes. De même, à l’un des 125 degrés des mondes spirituels, il y a 7 milliards, et ils sont tous différents, mais ils existent sous une forme commune. Dans le monde spirituel tout cela existe pour le don sans réserve, mais chaque étape diffère dans le type de don.

Il nous semble que la seule différence réside dans la quantité: plus ou moins grand don sans réserve. Toutefois, les 125 degrés ne diffèrent pas de la quantité de don sans réserve, mais chacun d’eux est une relation tout à fait différente avec le Créateur, un autre type de connexion. C’est pourquoi ils sont séparés les uns des autres.

La lumière dans l’obscurité

Dr. Michael LaitmanPuisque nous sommes créés à partir du désir de recevoir du plaisir, tout notre travail spirituel est fait pendant la nuit. Sans ressentir du plaisir (dans l’obscurité de la nuit), nous pouvons nous tester: sommes-nous capables de faire quelque chose pour un autre « carburant » alors que ce n’est pas la récompense qui définit la quantité de travail que nous faisons, mais plutôt le travail lui-même qui le fait? Peut-on travailler sans atteindre le Créateur, mais seulement avec notre foi qui Lui apportera du plaisir ?Travailler pour Lui faire plaisir et pas pour le nôtre ne peut se faire que pendant la nuit, dans les états où nous ne sentons pas le plaisir. Par conséquent, les couches de désirs non corrigées qui demandent d’être comblées avec des récompenses pour nous-mêmes sont délibérément et constamment réveillées dans notre désir de recevoir du plaisir.
Cela nous donne l’occasion de travailler sur ce désir non corrigé de recevoir pour nous-mêmes. La lutte pour travailler dans le désir de recevoir semble donc que nous puissions travailler non pas pour une récompense, mais dans le but de ravir le Créateur; ne pas travailler pour la récompense d’atteindre le Créateur, mais juste pour travailler pour Lui. Le succès résulte de notre capacité à reconnaître la grandeur du Créateur.
Quand une personne découvre qu’il n’est pas capable de faire cela, il demande l’aide d’En-Haut. La force d’En Haut vient à lui par l’intermédiaire du groupe car une personne ne dispose pas de connexion avec l’Au-dessus. Alors qu’elle commence la recherche de cet « Au-delà », après de nombreuses tentatives qui ont échoué à saisir quelque chose, il arrive à un point de désespoir et commence à comprendre que «En Haut» signifie «à travers le groupe. »

À ce stade, s’il entre dans le groupe, puis à travers lui, il sera en mesure de recevoir la force même qui va changer sa nature de recevoir à donner. Puis il sera en mesure de travailler pendant les nuits en bénissant le Créateur. Puis, une personne ne travaille pas pour l’accomplissement de son désir exigeant égoïste; avec l’aide de la nuit, il monte vers le don sans réserve.

Nous n’exigeons pas de la nuit de s’en aller puisque le « jour » consiste à travailler pour le don sans réserve. Lorsque nous ne se ressentons pas de « lumière » dans nos désirs et que nous travaillons au-dessus, pas pour des raisons de combler nos désirs, alors nous percevons le jour. Par conséquent, dans la perception de nos désirs de réception, nous existons dans la nuit, mais dans la perception de nos désirs du don sans réserve, la « lumière » brille.

Apprenez à voir la Lumière dans le Don sans réserve

Dr. Michael LaitmanNous sommes créés à partir de la matière qui qui ne peut recevoir la Lumière .Par conséquent, la seule façon pour nous d’exister est d’entrer dans Bina, le Créateur. Bina travaille sur nous et nous élève jusqu’à Elle. Sa partie inférieure (AHP) descend vers nous et ressemble à l’obscurité, que nous ressentons comme indésirable. Elle brille sur nous avec la Lumière du don sans réserve et de la Miséricorde (Hassadim), mais puisque nous ne voulons pas donner sans réserve, alors nous La percevons comme l’obscurité.

Nous nous préparons pour voir le don sans réserve comme souhaitable, avec l’aide de la Lumière environnante lorsque nous travaillons ensemble. Peu à peu, nous commençons à reconnaître qu’il y a en nous le Supérieur. Nous savons qu’Il est vraiment le Supérieur et nous commençons à apprécier la qualité spirituelle du don sans réserve. Puis, nous sommes prêts à nous unir à Lui et à nous annuler. Nous sommes prêts à oublier nos désirs égoïstes et nous attacher au Supérieur comme une goutte de sperme dans l’utérus d’une mère.

Puis, le Supérieur peut nous élever; peut élever nos désirs qui sont prêts à adhérer à Lui. Jusqu’où? Dans le monde spirituel y a-t-il un autre endroit, plus haut ou plus bas ? Non, il est ici en nous où II commence à cultiver de plus en plus les qualités du don sans réserve.

Cela signifie qu’Il nous élève, car nous considérons que la qualité du don sans réserve comme une ascension. Chaque pas que nous accomplissons résulte de notre union plus proche les uns avec les autres et de la construction d’un système venant de nous-mêmes que nous pouvons présenter au Supérieur pour la correction. De cette façon, nous nous élevons à Bina, et la Lumière contenue en Elle se répand en bas dans ce monde.
Ainsi, les désirs qui se fixent au Supérieur sont maintenant non seulement capables de s’annuler, mais aussi de recevoir et de réaliser la qualité du don sans réserve, pour l’absorber et l’utiliser. De toute évidence, le désir reste celui de recevoir, mais il change son intention. Il en va de notre monde, qui est créé à partir du désir de recevoir du plaisir; il commence également à recevoir progressivement l’Eclat d’ En-Haut, puisque c’est en cela que le désir de donner sans réserve apparaît

Des lunettes magiques

Une question que j’ai reçue: Comment gérez-vous la compréhension de ce qui est écrit dans le Zohar ? Pourriez-vous partager votre secret?

Ma réponse: je vois plutôt que je comprends. Je vois simplement. Supposons que vous et moi sommes debout ensemble, et j’ai des jumelles alors que vous n’en avez pas, et peut-être même votre vue n’est pas si super. Vous me demandez «Qu’y a-t-il ici ? Qu’y a-t-il là ? « Je vois à travers mes yeux, et si cela ne suffit pas, je regarde dans les jumelles, le télescope ou le microscope.

En d’autres termes, j’ai un moyen de voir, et je vous dis ce que je vois. En attendant, vous ne le voyez pas. C’est quelque chose de complètement nouveau pour vous – quelque chose d’étrange, qui peut ou ne peut pas exister. Tout est difficile pour vous, confus, et pas familier.
Par conséquent, vous avez besoin d’acquérir ces appareils: «jumelles», «télescopes», et «microscopes». Et pour les acquérir, vous avez besoin du la Lumière Supérieure. Ces dispositifs sont les écrans, qui vous permettent de voirun Monde nouveau, Supérieur. Nous avons simplement besoin de réveiller la Lumière Supérieure sur nous, et le moyen le plus efficace pour cela c’est l’étude mutuelle dans un groupe en utilisant des sources kabbalistiques.

Le travail intérieur d’un kabbaliste: «L’amour des amis » – 24/05/10

De l’article du Rabash, l’« amour des amis « : Et un homme le trouva, et voici, il errait dans le champ. Et l’homme lui demanda: «Que cherches-tu? Et il dit: «Je cherche mes frères. Dis-moi, je te prie, où ils font paître leur troupeau » (Genèse, 37).
Quelqu’un qui a perdu son chemin dans le champ de la vie ne peut pas vivre comme ça pendant longtemps. Il cherche des conseils et des gens qui sont semblables à lui, ses frères. Il sent qu’il doit trouver un autre chemin, mais pas dans la dimension corporelle, où il existe comme un animal, mais plutôt, cette voie devrait l’aider au-dessus de cette vie pour devenir Humain .
C’est pourquoi il recherche ceux qui font «paître le troupeau », ce qui signifie qui contrôlent leurs animaux. Il veut se joindre à eux et devenir leur frère pour qu’ils lui apprennent à être un «berger» et la façon de s’élever au-dessus de l’animal en lui.

Il sent qu’il a perdu son chemin dans le domaine, qu’il est vraiment un «animal», un âne qui demande («âne», Hamor en hébreu, est dérivé du mot d’Homère, «matière, substance »). Quelqu’un veut élever en lui un humain en se libérant des règles de « l’animal». C’est pourquoi il cherche des gens qui contrôlent leur «animaux» et qui peuvent l’aider à se renforcer sur ce chemin. Ils sont ses frères, et il les recherche !
Un homme «errant dans le champ » [désir] se réfère à un lieu dont la récolte du champ [les résultats de la vie]… devrait provenir. « Les animaux(les personnes sans but plus élevé) errent sur le terrain pour se subvenir ici et maintenant. Mais comment puis-je trouver le chemin qui me transforme en un être « humain  » et acquérir « … la culture [la puissance spirituelle et la connaissance] du terrain pour soutenir le monde [lui apporter la vie spirituelle] » ?
Et les travaux des champs sont labourer, semer, et récolter. C’est le travail d’un « humain » à travers lequel il tire une satisfaction. Il est dit à ce sujet: «Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent dans la joie. … » c’est pour le dur travail que nous faisons avec les larmes aux yeux, en n’obtenant de bons résultats seulement à la fin. Nous devons aller de l’avant malgré les larmes et toutes les lourdeurs, et donc besoin d’un soutien solide de l’environnement. … et c’est ce qu’on appelle « un champ que le Seigneur a béni »