Category Archives: Prière et intention

La tromperie du temps

Dr. Michael LaitmanLa correction que nous avons besoin de faire est divisée en plusieurs actions, de petites parties, et des changements progressifs qui créent la sensation du temps pour nous. Le temps est créé comme un résultat de cela, le temps est dû au fait que nous travaillons aujourd’hui et attendons d’être payés demain. Si c’est la façon dont une personne ressent, alors, en fait c’est une corruption.

La correction consiste à s’imaginer cet idéal, que maintenant vous existez déjà dans un état corrigé et complet où il y a l’abondance complète. Qu’est-ce qui manque, c’est de revêtir sur la Lumière, notre attitude, intention et attribut du don sans réserve. Si vous les acquérez, alors vous découvrirez que la dissimulation n’est qu’envers vous et que vous avez toujours été dans la Lumière de Ein Sof (infini) mais que vous n’étiez pas en mesure de la ressentir et de la comprendre.

Et tout cela, c’est parce que vous n’avez pas été sensible à l’attribut du don sans réserve. Vous n’avez pas pensé qu’il valait quelque chose ou même moins que cela. Ainsi, vous ne l’avez pas ressenti ou même ressenti l’attribut inverse: au lieu de l’altruisme et le don, vous avez ressenti l’attribut de recevoir, de l’ego.

Ainsi, tout notre travail est de transformer le travail lui-même en une récompense. Et à chaque instant l’occasion nous est donnée de faire un effort qui nous permet d’attirer plus la Lumière qui ramène vers le bien et donc d’atteindre même encore plus les attributs du don et d’être reconnaissant pour le mal qui est révélé. Le mal indique l’endroit où la correction est nécessaire, où, pour nous, le don fait défaut.

A pied au congrès en Allemagne

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment proposez-vous que nous-nous préparions pour le congrès en Allemagne à la fin du mois?

Réponse: Il faut comprendre qu’au premier niveau où nous sommes maintenant, nous évoluons dans le cadre du temps, du mouvement et du lieu. Ce sont des limitations corporelles contre lesquelles nous sommes impuissants pour le moment et sommes sous leur influence.

Quand nous arrivons à des niveaux spirituels, cela devient beaucoup plus facile et nous n’avons plus à ressentir la présence corporelle. Nous vivons déjà dans une réalité différente, la vie spirituelle fait partie de la vie corporelle.

En attendant, je ne vois aucun moyen de sauter dans le temps et la distance. Ce problème est uniquement sur le niveau actuel de préparation.

Le premier niveau spirituel nous amène déjà ensemble en interne, nous libérant totalement des limitations corporelles. Mais afin de pénétrer dans le monde spirituel, nous devons travailler à ce niveau actuel et nous connecter comme si le temps et le lieu n’existaient pas.

C’est exactement pour cette raison que nous avons des ateliers et des congrès qui nous unissent, nous connectent physiquement, et renforcent les liens qui nous unissent. Il n’y a pas d’autre choix puisque cette sensation physique fonctionne toujours sur nous. Ce n’est pas par hasard que ce monde a été créé, et ce n’est pas par hasard que nous ressentons ce premier niveau en lui. Sans aucun contact entre les désirs brisés, sans être capable de ressentir l’autre, nous ne serions pas en mesure d’avancer.

C’est juste comme un couple dans lequel un homme et une femme doivent être ensemble, pas juste à côté de l’autre, mais en fait entrent réellement l’un dans l’autre. Nous devons apprendre de ces exemples corporels qu’une nouvelle continuité est née de cette relation étroite.

Donc, nous devons venir au congrès et atteindre cette forte étreinte. Ce n’est pas grave si on s’embrasse ou pas vraiment, ce qui est important, c’est que nous ressentions vraiment la proximité en s’asseyant à côté de l’autre, en étudiant ensemble, en mangeant, chantant, dansant et lors des discussions. Il doit y avoir un contact physique d’au moins deux ou trois jours par an ou tous les deux mois. Cela laisse déjà une impression qui nous permet de le ressentir plus tard à maintes reprises et de mieux ressentir l’un et l’autre.

Si nous ne voyons jamais les uns les autres, nous n’utilisons pas les moyens qui nous ont été donnés. Il est impossible d’avancer sans eux. Les kabbalistes ont toujours été ensemble. Le Baal HaSoulam a apporté du matériel pour tanner les peaux en Israël et a voulu ouvrir une petite entreprise de tannage à Jérusalem. Il pensait que ses étudiants travailleraient sur ces machines, gagneraient leur vie, et aussi y étudieraient.

Le séchage est un sale boulot accompagné d’une odeur terrible. Il est impossible d’être à proximité d’un tanneur à cause de cette odeur ; le Baal HaSoulam a voulu ouvrir cet équipement pour que les gens s’éloignent de son groupe. Habituellement ces équipements sont loin d’être dans les quartiers d’habitation de la ville.

Il a travaillé comme juge rabbinique à Varsovie, mais il a décidé de faire face à cette sale besogne, car il rêvait d’un groupe de kabbalistes proche.

Cela signifie qu’il est impossible de réussir sans contact physique. Je ne peux imaginer un élève qui refuse de venir au congrès et me rencontrer, bien qu’il le peut. Si une personne a de la volonté, alors elle sera prête à marcher pendant un mois si elle n’a pas d’argent pour un avion ou un train. Je me souviens qu’à plusieurs reprises sur le chemin de Rehovot (où je vivais) ma voiture est tombée en panne, car elle avait un problème de carburateur. Ensuite, j’ai laissé la voiture sur le bas côté de la route, fais de l’auto-stop jusqu’à un certain point, puis j’ai marché le reste du chemin. Tout cela fait partie aussi de l’effort.

Mais sans contact physique, sans être assis côte à côte à table pendant la leçon ou dans un atelier, de chanter ou de danser ensemble, il est impossible d’avancer.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 05/03/13, Écrits du Baal HaSoulam

L’habitude de faire le bien

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans l’ensemble, notre mission est de changer notre intention dans le but de recevoir en celui de donner. Peut-on apprendre aux gens à faire cela ? Peut-on transformer cela en une habitude en utilisant des méthodes pédagogiques ?

Réponse : C’est effectivement ce dont parle l’éducation intégrale, le changement de nos intentions. De manière générale, l’éducation devrait porter uniquement sur les intentions et laisser les désirs intacts. Éduquer signifie enseigner l’art du don, qui est l’art de placer une intention de donner sans réserve au-dessus de tous les désirs.

Question : Mais ne cultivons-nous pas des valeurs sous la forme de différents désirs chez les enfants ?

Réponse : Les enfants apprennent seulement par des exemples. Ils perçoivent et copient tout, y compris leur façon de marcher et de bouger. L’éducation est donc l’établissement d’exemples. Les enfants vous reflètent, vous devez d’abord prêter attention à vous-même.

Qui plus est, par vos exemples externes, vous leur exprimez et « transmettez » vos intentions. Il n’y a tout simplement pas d’autre méthode pour transmettre les intentions. Il y a une connexion qui est erronée car c’est un lien avec des mots. Mais les actions extérieures sont pour le bénéfice de l’autre, même si elles sont fausses et hypocrites, elles appellent toujours une réponse et une volonté de rembourser la bonté.

Il est dit : « Les cœurs sont attirés par des actions », ce qui signifie les désirs. Nous pouvons amener les enfants à s’habituer à ceci : au début, je ne savais pas, je ne pensais pas, je ne voulais pas mais on m’a enseigné et éduqué et maintenant, je ne peux pas être autrement. Nos parents nous ont appris des habitudes différentes de la même manière, et ces dernières pour la vie. Le corps ne comprend pas et n’accepte pas d’autres méthodes. « Une habitude devient une seconde nature », tant pour les enfants que pour les adultes.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 04/03/13, « Introduction au Livre du Zohar »

Regardez le résultat final

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar« , Article 4: Pour comprendre ces questions et demander des renseignements, la seule tactique est d’examiner la fin de l’action, c’est-à-dire le but de la Création. Car rien ne peut être compris dans le milieu du processus, mais seulement à sa fin.

C’est la règle, c’est seulement en observant la fin de l’action que nous pouvons comprendre tous les détails, les phases, les raisons de tout, et le processus en totalité. C’est parce que c’est qu’à la fin que ça devient clair, combien chaque détail est essentiel et dans quelle mesure tous ces détails doivent être disposés l’un après l’autre dans cet ordre, mais c’est seulement qu’à la fin que nous voyons que tout est complet. L’accomplissement total n’est possible que si tous les détails sont disposés correctement. Mais comment pouvons-nous arriver à la fin, si nous sommes au milieu de notre chemin?

Et il est clair qu’il n’y a pas d’action sans but. Nous le voyons aujourd’hui dans la science moderne, où tout ne fait que fonctionner selon une relation de cause à effet et conformément aux lois absolues. Au moins sur le plan de la nature, végétal, et animal, je découvre une grande sagesse, la logique et le bon sens, il n’y a rien de superflu, et tout est arrangé de telle sorte que chaque petit détail est connecté à tous les autres interminables détails. Je peux donc venir à une conclusion en ce qui concerne le niveau du « parlant »: que la corruption que je vois en lui découle de ma perception personnelle corrompue, ce qui ne me permet pas de voir l’ordre admirable qui est également au niveau du  » parlant », mais au contraire, elle me montre une image qui est à l’opposée de la vérité. Nous voyons la corruption et un grand désordre dans la société humaine, mais c’est parce que nous en sommes à l’origine.

Bien sûr, il peut y avoir une autre explication à ce phénomène: On peut dire que le Créateur est bon et bienveillant, et qu’il comprend tout et fait tout, mais qu’il a abandonné sa création. Le Baal HaSoulam amène différents examens sur cette approche dans son article « La Paix. » Cependant, si j’ai déjà répondu à ce que je vois dans la vie et que j’utilise des approches différentes, je comprends mieux qu’il est préférable de regarder le résultat final. Par l’expérience de nos études, nous voyons que la nature se développe selon un certain objectif, et ainsi de suite, le Baal HaSoulam a dit que nous devrions d’abord regarder le but de la création, car il est impossible de comprendre à mi-chemin quoi que ce soit, mais seulement en regardant le résultat final.

Je sais qu’il y a des gens qui ont jeté sur leur dos le poids de la Torah et des Mitsvot (pluriel de Mitsva), affirmant que le Créateur a créé l’ensemble de la réalité, puis laissés seuls. Ici, le Baal HaSoulam se réfère à des gens qui ne croient pas que tout a été créé pour l’homme, que l’homme est au centre de la création, et que c’est seulement à partir de ce point que l’on peut se développer correctement. Tout a été créé pour moi – notre monde et tous les mondes – et je dois l’accepter, le révéler et contrôler la situation ; « pour moi » signifie que je peux le corriger et l’utiliser. Cette utilisation est appelé « observer les Mitsvot » ce que je fais à l’aide de la Lumière qui ramène vers le bien ou la « Torah. » J’ai donc atteins l’objectif de la création.

En effet, sans la connaissance qu’ils ont évoqué, il est impossible de commenter notre bassesse et vide avant que nous décidions que nous avons créé nous-mêmes toutes nos natures corrompues et détestables. Il est clair que nous ne sommes pas complets, mais il est impossible de décider que le monde est bas, si nous ne voyons pas comment tout en lui révèle progressivement sa globalité.

La question est: Si le Créateur est complet n’a t-il donc pas créé l’évolution d’une manière parfaite dès le départ? Mais cela ne peut pas être, car il doit y avoir aussi une réalité dans l’être créé. Cette réalité est à l’opposé du Créateur, et donc elle doit être incorporée de deux parties opposées: l’attribut du Créateur et l’attribut de l’être créé. Les deux attributs doivent grandir dans la création et dans ce cadre face à l’autre, c’est au milieu entre les deux attributs, elle-même la construction des deux forces: la force du don et la force de recevoir.

Cela signifie que si nous ne comprenons pas l’objectif, nous ne serons certainement pas en mesure de justifier la création et trouver des justifications différentes, telles que: Le Créateur, qui est complet est déçu par nous, nous a quitté, et se trouve quelque part dans Sa plénitude. D’autres versions disent que le Créateur ne se trouve pas dans ces deux forces du tout, la force du bien et la force du mal, ou qu’il peut y avoir nombreuses forces qui sont bonnes et mauvaises, etc.

D’une façon ou d’une autre, il est évidemment impossible de justifier ce qui se passe à moins qu’une personne ne reçoive la Torah, ce qui signifie qu’à moins qu’elle ait atteint l’état où elle comprend qu’elle est dans un système corrompu et que c’est de cette façon qu’elle devient partie de celui-ci, qu’elle sera corrigée par la Lumière qu’elle amène elle-même à chaque fois plus vers l’exploitation du système. Puis elle découvre que tout a été créé pour elle et qu’il était impossible d’atteindre le niveau du Créateur sans avoir d’abord corrigé le système, ou d’être plus précis, de l’installer. De la même manière les enfants se construisent à travers des jeux en recueillant et en mettant leurs jouets ensemble, c’est la même chose dans notre travail, dans le cadre de ses parties. Nous devons donc jouer à des jeux de connexion, d’unité et de la garantie mutuelle afin de comprendre le but.

De la 4ème partie de la leçon quotidienne de la Kabbale du 28/02/13 leçon, « Introduction au Livre du Zohar« 

Atteindre l’autre vous atteint vous-mêmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: On parle souvent de l’autre, quel est le désir de recevoir de l’autre?

Réponse: Toute la réalité que vous pouvez imaginer est tout au sujet de l’autre, en d’autres mots, c’est tout ce qui est en dehors de « moi. » Nous devons comprendre que le « moi » est simplement une étincelle et c’est tout. Tout le reste est restreint et sans importance. Vous pouvez manger, boire et profiter de la vie, mais c’est seulement pour vous maintenir. Tout est déterminé par l’intention.

Vous devez vous considérer comme une étincelle. Tout le reste est au niveau animal et vous devez fournir ce dont il a besoin, mais toute votre attention doit pointer vers l’extérieur, vers ce qui est extérieur à l’étincelle. Là, en dehors de vous, c’est votre désir, votre récipient spirituel, tout ce que vous pouvez imaginer: tout sur la nature encore, les niveaux végétal, animal et parlant.

Vous pouvez gérer automatiquement les trois premiers niveaux de vos désirs externes (les niveaux minéral, végétal, et animal) car il n’y a pas de résistance de leur part. Mais nous avons du mal avec la nature humaine, car, en elle, vous vous voyez, votre essence, ce que vous êtes. C’est comme l’atlas de votre anatomie spirituelle intérieure avec toutes ses composantes. Tout est là, et encore, c’est votre désir, et donc vous devriez travailler avec lui.

Cela ne signifie pas que vous deviez corriger les autres. Simplement en vous inquiétant à leur sujet, vous découvrirez qu’ils vous appartiennent. C’est pourquoi nous diffusons. C’est comme si vous vouliez atteindre les autres, leur transmettre la méthode de correction, mais pour se rapprocher d’eux, vous devez comprendre et ressentir que c’est votre propre « moi. » Alors, en vous ressentant en eux vraiment, vous commencez à comprendre ce qui est écrit dans les livres des kabbalistes.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 04/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

Devenir une « serpillière »

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar, » Article 5: Par conséquent, le bon sens dicte que nous saisissons le contraire de ce qui semble être à la surface, et décider que nous sommes vraiment nobles et des créatures dignes, d’une importance incommensurable, en fait dignes de ce Travailleur qui nous a fait.

Question: Comment se rallier à ce que le Rabash vous a dit une fois: « Maintenant, vous êtes une serpillière comme moi? »

Réponse: Il y a beaucoup de discernements et d’éléments dans le terme « serpillière »: je suis incapable de quoi que ce soit, je suis dépendant du Créateur, et je suis heureux d’avoir découvert ce fait. Par ce que je vois le début et la fin de mes actions, et dans chaque action je dois faire des efforts pour atteindre le concept d’un « serpillère », puis adhérer au Créateur et par là L’obliger à faire quelque chose.

Ainsi, l’état d’une « serpillère » vient après tous les efforts, selon le principe « Je me suis exercé et j’ai trouvé. » C’est la dernière étape et c’est un niveau très important dans lequel je comprends mieux que je n’ai rien, que je suis totalement « pressé », impuissant, en manque d’énergie et de motivation que je dois recevoir de la Lumière.

Je ne peux pas accomplir la correction, je ne peux pas accumuler les discernements nécessaires, mais je peux atteindre le désir nécessaire pour m’exercer que j’obtiens de l’environnement. Je peux rester au niveau « animal » pour toujours, si le Créateur ne me monte pas à un niveau supérieur sur lequel le Baal HaSoulam à écrit.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 03/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

Remettre de l’ordre

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Introduction au Livre du Zohar, » Article 2: Pour effacer à tout cela, nous avons besoin de faire des enquêtes préliminaires. Et ce n’est pas, à Dieu ne plaise, où il est interdit, dan la substance du Créateur, dont nous n’avons pas la pensée ou la perception quelle qu’elle soit, et donc pas la pensée ou l’expression de Lui, mais où l’enquête est une Mitsva (commandement / bonne action), l’enquête de Ses actes. C’est, comme la Torah nous commande: «Connais le Dieu de ton père, et sers» et, tel qu’il est dit dans le poème de l’unification, « Par vos actions, nous vous connaissons. »

Au début de l ‘«Introduction au Livre du Zohar, » Baal HaSoulam soulève cinq questions majeures auxquelles une personne fait face sur le chemin de la spiritualité, puis il leur ajoute des enquêtes préliminaires qui sont censés «faire le ménage». Après tout , mes questions sont accompagnées de la confusion et sont entourées par les déchets et les «mauvaises herbes» qui empêchent ma compréhension, l’examen clair, l’aménagement de tout à sa place et la capacité à différencier les choses.

C’est comme si je recherchais dans un endroit sale et désordonné et ainsi la première chose que je dois faire est de le nettoyer et de découvrir précisément ce que je cherche, où exactement, pourquoi et selon quelles règles. Cela signifie qu’il y a beaucoup de conditions supplémentaires que je dois découvrir afin de clarifier mes questions et de trouver les réponses et de les satisfaire.

Nous commençons donc d’abord par nous débarrasser de tout ce qui est superflu ; on s’en débarrasse tout simplement, et n’avons aucun contact avec le Créateur tandis que nous cherchons. Le donneur reste là-haut, hors de portée, parce qu’Il n’est pas revêtu dans la matière de notre désir de telle façon que nous ne pouvons l’étudier. De la «Préface au Livre du Zohar», nous savons que nous pouvons étudier et examiner seulement la matière et la forme revêtue dans la matière; si nous pouvons révêtir notre matière avec la forme de don, puis de là, ce qui signifie par les actions du Créateur « par Tes actions nous Te connaitrons »nous pouvons L’étudier.

Il s’agit des actions qu’Il effectue sur moi en m’ayant créé. A partir de ce moment-là, je commence à travailler sur les changements intérieurs, avoir une connexion à Lui, jusqu’à ce que j’atteigne l’ensemble du processus, jusqu’à la fin de ma correction. Ainsi, j’arrive à mieux Le connaître, et Il agit sur moi de plus en plus. A la fin de ma correction, j’arrive à la forme exacte qu’Il a et le supérieur est complètement revêtu en moi.

Ainsi,«par Tes actions nous Te connaitrons », je ne Le connais pas Lui, mais Son image qui est dressée en moi par Ses actions. Telle est l’origine du mot « Boré – Créateur», qui signifie «Bo-Ré- viens et vois. »

Nous résolvons de nombreux problèmes de cette façon: Nous cessons immédiatement de « flotter dans les nuages » dans une tentative d’étudier le supérieur et de « descendre à terre»,à la base de tout. C’est parce que la chose principale pour nous est de découvrir le Créateur.

Toutes les autres actions sont disposées autour de cela, toute notre vie, toute la réalité. Tout cela n’est que pour que l’être créé découvre le Créateur.

Nous devons donc nous rappeler que nous sommes naturellement limités par notre forme même. Ce n’est que par les actions du Créateur que nous pouvons Le connaître, comme il est dit: «par Tes actions, nous Te connaitrons. » Cette approche résout de nombreux problèmes philosophiques et, par là, Il me met dans la bonne direction, me montrant que c’est moi qui doit changer, et non le Créateur. Je dois agir afin de découvrir Ses actions ; tous les commencements sont en moi. Je suis l’élément changeant dans le système. C’est la chose la plus importante.

Nous ne parlons pas ici d’Atzmouto, d’Ein Sof (infini), de l’éternité, de la complétude ou de l’absolu. Il n’y a que moi qui découvre le Créateur selon les changements en moi ; Il efface les choses qui désorientent  et  la poubelle habituelle et nous rapproche de l’exécution correcte.

Question: Pourquoi atteignons-nous le Créateur, par Ses actes, comme il est dit: « Nous Te connaitrons par Tes actions? »

Réponse: Si vous me parlez de votre mère, je vais probablement entendre à quelle point elle est une grande cuisinière et comment elle s’occupe de vous. Vous me parlez de ses actions, mais pas vraiment d’elle! Essayez de prendre les actions en dehors de l’histoire et vous verrez que c’est impossible.

Question: Alors, quelles sont les actions du Créateur?

Réponse: Vous êtes Son action. C’est Son acte ; c’est la façon dont nous sommes faits, incapables d’atteindre quoi que ce soit à l’exception de Ses actions. C’est seulement Ses actions et non leur essence que nous voyons et c’est seulement de ses actions dont nous parlons.

 

De la 4e partie du quotidien de Kabbale 27/02/13, «Introduction au livre du Zohar »

Droites sont les voies des justes

Dr. Michael LaitmanRabash, «La Torah est un Nom sacré»: Par conséquent, lorsque le mauvais penchant apporte des pensées étrangères à une personne, alors c’est le bon moment pour prendre ces pensées et de les élever « au-dessus de la raison. »

Et une personne peut faire cela avec tout ce qui concerne ce que son cœur désire, et elle ne devrait pas dire que maintenant elle est repoussée par le travail, mais plutôt qu’elle a reçu des désirs et des pensées d’en Haut, de sorte qu’elle sera en mesure de les amener dans la Sainteté. Donc, elle est effectivement en train de se rapprocher du Ciel, et par conséquent on lui a envoyé ce genre de travail.

Et à propos de cela il a été dit: «Droites sont les voies du Seigneur, les justes pourront les suivre et les pécheurs échoueront en elles», ce qui signifie que si une personne est récompensée, elle peut monter par là et si elle ne l’est pas (récompensée), elle descend par cela spirituellement.

Il s’avère qu’il n’y a pas un moment dans notre vie où la Lumière n’est pas révélée à nous en révélant une épaisseur supplémentaire en nous de différentes manières. Elle convoque en nous des sentiments et des pensées différentes qui sont évoqués dans l’esprit et le cœur, et nous devons répondre.

Ce désir supplémentaire peut conduire à une mauvaise humeur ou à une ascension égoïste, il peut conduire à des pensées qui sont plus proches de la spiritualité ou plus loin d’elle, à la critique de l’environnement, et à tout ce qui est lié à la voie spirituelle. Tout cela ne se passe, bien sûr, que par la révélation des nouvelles Reshimot (gènes spirituels). Si une personne est dans le bon environnement et respecte l’enseignant, les livres et le groupe, ainsi qu’à tous les efforts visant à stabiliser son chemin, alors elle ne l’oubliera pas. Alors elle ne manque aucune occasion qui lui est donnée et elle répond de façon constante.

La réponse elle-même peut sembler être bonne et réussie ou pas très bonne ni fructueuse, mais cela ne fait aucune différence. Ce qui est important, c’est qu’elle remplit le moment actuel, le Reshimo donné, et avance.

Mais si une personne ne tient pas à l’enseignant, la Torah, et le groupe, alors elle n’a aucune chance de remplir ce moment-là, et ainsi la vie passe sans but. L’homme pense qu’il progresse, mais en fait il est tout simplement accumuler des connaissances. Cela signifie qu’il n’avance pas dans la réalisation du nouveau Reshimo mais seulement dans le développement de son esprit égoïste. Nous devons être très prudents à cet égard car une personne ne peut pas voir la frontière exacte entre l’avancement dans la réalisation des nouveaux Reshimot et le développement de son esprit égoïste.

Par conséquent, il est dit, « Droites sont les voies du Seigneur. » Si une personne se rapporte à ceci correctement, alors elle passera par elles comme un «juste». Si elle ne fait pas, alors elle descendra et quittra le chemin spirituel. La chose principale est de vérifier si vous pouvez attribuer chaque instant à la réalisation de l’objectif, ce qui signifie pour atteindre l’attribut du don sans réserve au-dessus de la raison.

De la Préparation au Cours quotidien de Kabbale du 28/02/13

Un éveil supplémentaire

Dr. Michael LaitmanTout notre travail se résume à révéler un manque en nous. C’est parce que même avant de commencer à faire quelque chose, le Créateur a déjà tout préparé et est dans un état de repos absolu. De son côté, il y a toujours la volonté. Il attend chaque opportunité qu’une personne lui donne, ce qui signifie qu’il révèle un manque supplémentaire qui est atteint par ses propres forces, et non ce que le Créateur a suscité en lui.

Par conséquent, il doit y avoir un certain ajout à notre réponse qui vient de nous. Mais d’où peut provenir cette réponse si nous existons dans le système divin que le Créateur a arrangé pour nous? Où puis-je ajouter quelque chose qui vient de moi pour réponse? Comment?

La seule façon que je peux ajouter quelque chose qui me soi propre est de m’exercer à mon niveau – non pas à un niveau au dessus de moi – en connectant et en stimulant d’une manière ou d’une autre l’autre. Seulement parce que je peux éveiller les autres par des actions physiques et ils m’éveillent et nous pouvons créer un éveil supplémentaire vers la partie supérieure de notre part. Par cela nous corrigeons réellement la brisure, en corrigeant les manques entre nous, en influençant le niveau spirituel par rapport au niveau corporel.

Sur le plan spirituel, le Créateur effectue la correction, mais nous n’avons qu’à commencer le travail de connexion puis le Créateur le complète. Dans le récipient corrigé et connecté nous commençons à Le découvrir.

Ainsi, nous nous élevons, à chaque fois cela nécessite un lien plus fort dans des conditions qui deviennent plus spéciales, plus difficiles et vers un sens supérieur de l’unité. Par conséquent, il est dit que tout notre libre arbitre est dans le choix de l’environnement. Par de telles actions une personne est provoquée et provoque une passion intérieure plus qualitative et le désir vers l’attribut du don sans réserve. Chaque fois qu’elle découvre une trompette d’En-Haut qui vient du Créateur qui l’appelle et la somme de se connecter et à monter. Par conséquent, en construisant un récipient collectif, une personne est récompensée par la révélation de l’attribut du don sans réserve dans ce récipient, lequel est appelé la révélation du Créateur qui est revêtue et révélée dans l’être créé.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/02/13, Écrits du Baal HaSoulam

Aidez-moi à reconstituer le puzzle de la création

Dr. Michael LaitmanNous devons toujours être connecté et essayer de voir la Torah dans la connexion entre nous et comment la réaliser. Qu’est-ce qu’une certaine connexion signifie, où est Haman entre nous , où est Mardochée, où est Esther, qui est Assuérus, qu’est-il arrivé aux dix fils de Haman et de sa femme?

Si nous ignorons les caractères physiques de nous-mêmes et des amis et parlons de forces, des attributs, à propos de discernements et non sur les corps qui sont perçus par les cinq sens, si nous nous élevons au niveau du réseau des forces de la création, alors cela signifie que nous accomplissons la Torah dans les relations entre nous. Ensuite, nous avons déjà commencé à les voir et à apprendre. C’est ce qu’on appelle la mise en œuvre, nous rapprochant de la correction, et construisant l’image d’Adam, l’homme. Ensuite, vous verrez combien est nécessaire chaque ami et que même toutes les forces négatives doivent exister afin que vous ne soyez pas d’accord avec un tel comportement, vous vous tiendrez éloigné d’elles, et décidez de ne pas les utiliser intérieurement.

Nous n’appliquons pas suffisamment avec constance les efforts pour nous rapprocher et nous connecter sur le niveau des forces, des intentions, et non pas au niveau du corps physique. Nous devons pénétrer un plus profondément et commencer à éloigner l’image corporelle habituelle afin de voir le réseau que nous construisons entre nous, ou plus exactement, le découvrir.

Tout le monde doit essayer d’imaginer qu’il est dans le système des forces et non entre les corps physiques de ce monde et toutes ses déchets. Nous devons enfin voir et imaginer ce monde correctement. Il est impossible de parler de cela tout le temps. Une personne doit changer ses pensées. Pour ce faire, nous devons nous soutenir mutuellement et nous avons besoin de la garantie mutuelle quand chacun pense de la même manière.

Alors vous commencez à remarquer et à identifier que tous les amis sont dans des relations internes, dans une telle intention, dans de telles actions, que vous vous rendez compte qu’ils n’effectuent pas des actions extérieures, mais que tout le monde est en train de construire et reconstituer ce puzzle pour connecter tout le monde. Tout le monde aura le sentiment que ses efforts détermine si ce puzzle sera rassemblé, si tout le monde se connecte et comment on est dans l’image qui s’effectue progressivement, qui révèle la force générale du don appelée le Créateur avec tous ses détails et particularités.

C’est déjà un signe que la Torah nous est révélée, que la Lumière supérieure commence à éclairer et à expliquer ses règles, sa nature. Ainsi, nous commençons à vivre à ce niveau.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 25/02/13, Écrits du Baal HaSoulam